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Un clin d’œil du destin

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icon12  view post Posted on 6/1/2020, 18:18
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Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

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Voici une histoire que j'ai commencé il y a quelques mois... mais avec ma maladie et le manque d'inspiration, c'etait in "hiatus", mais comme l'inspiration revient petit à petit, je poste pour avoir le courage de continuer et ne vous en faites pas, mes autres histoires sont toujours dans ma tête...

Y91RRg


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tIrLrz
Merci Silvana pour le fanart


Un clin d’œil du destin




Prologue





Candy était une jeune infirmière qui travaillait à l’hôpital St. Joanna à Chicago. Elle avait toujours aimé aider les gens, et à l’hôpital elle avait plus que son lot d’aide pour le reste de sa vie. Elle habitait dans un petit appartement pas très loin de l’hôpital. La vie n’avait pas été tendre avec elle… Orpheline abandonnée sur le seuil d’un orphelinat appelé « La Maison Pony »…Elle avait eu une enfance heureuse avec les autres petits orphelins… jusqu’à ce qu’elle commence l’école et qu’elle se rende compte que les autres enfants qui avaient des parents se moquaient d’elle et de tous ceux qui étaient dans les orphelinats… Mlle Pony leur avait dit de ne pas s’en occuper qu’on ne pouvait pas contrôler ce genre de situation et que ce n’était pas de leur faute s’ils étaient orphelins que ça pouvait arriver à n’importe qui… ce qui était vrai, lorsqu’une des petites filles qui était méchantes avec eux s’est retrouvée à la maison Pony après qu’un accident de la route ait tué ses parents…Candy avait été gentille avec elle, ne se vengeant pas sur elle et ne se moquant pas d’elle étant donné qu’elles étaient à présent dans la même situation… Elle avait toujours eu un cœur d’or…

Sa meilleure amie Annie avait été adoptée par une famille riche de Lakewood. Elle avait été prise en charge par la famille Legrand et elle avait rencontré leur cousin Anthony Brown, qui était tombé amoureux d’elle et elle aussi… Malgré les hauts et les bas dans la famille Legrand, Anthony l’avait épousé… Elle était la plus heureuse des femmes. Elle attendait un bébé et elle avait hâte d’être maman et Anthony aussi voulait être un papa et il s’était dit qu’il n’allait pas faire comme son père, et qu’il allait rester auprès de sa famille… Ils avaient décoré la chambre ensemble et ils attendaient la venue du bébé impatiemment… Seulement il y eu un accident d’équitation et Anthony était mort sur le coup… Candy avait failli faire une dépression nerveuse, Eliza s’était rapprochée d’elle lorsqu’elle avait perdu Anthony, elle était en fait revenue d’Europe de l’Angleterre où elle vivait depuis un certain temps… Candy lui était reconnaissante, dans ce moment de chagrin et de tristesse, elle avait besoin de tous les amis qu’elle pouvait avoir… les cousins d’Anthony, Archibald et Alistair étaient aussi présents. Archibald avait rencontré Annie, la sœur de Candy dans une réception et ils avaient commencé à se voir et ils avaient fini par se marier. Candy était heureuse de retrouver sa sœur et sa meilleure amie qui elle aussi attendait un bébé…

Seulement quand vint le moment pour Candy de mettre son bébé au monde, il y eut une complication rarissime et son bébé n’avait pas survécu… C’était une petite fille qu’ils avaient surnommée « Rosemary », comme la maman d’Anthony… Candy fut déprimée pendant des semaines… William Albert André, l’oncle d’Anthony était venu pour lui remonter le moral. Il ne voulait pas la laisser comme ça en train de broyer du noir du matin au soir… Elle avait donc reprit gout à la vie. Elle avait fait des études d’infirmières et elle gagnait correctement sa vie après quelques années … William essayait de la courtiser, ils dinaient souvent ensemble… Ils étaient dans un bon restaurant français…

- Candy, tu devrais penser à continuer ta vie, tu es encore très jeune, trop jeune pour être une veuve éplorée pour le reste de ta vie…

- Je ne suis pas pressée, William, j’ai tout mon temps… Je ne veux pas me précipiter

- Je suis très patient…

- Ne perd pas ton temps à m’attendre non plus…

- C’est mon temps je peux en faire ce que je veux…

- On croirait qu’avec ce qui s’est passé avec Anthony, je me précipiterai… mais au contraire, j’ai vraiment pas envie de continuer pour le moment.

- Tu es toujours sous le choc… Ça prendra le temps qu’il faudra...

- D’accord.

- A propos, Sarah et Eliza voulaient te parler…

- Moi ? Pourquoi donc… ?

- Je pense qu’Eliza va te le dire en personne…

- D’accord…

- Je pensais que tu te méfiais d’Eliza…

- Lorsqu’on était jeune, on avait des prises de becs, mais nous avons toutes les deux grandis et après la mort d’Anthony et du bébé, elle a vraiment été une bonne amie pour moi…

- Alors après le diner, tu viens avec moi au manoir…

- Pas de problèmes. Je t’ai raconté ce qui s’est passé à l’hôpital l’autre jour ?

Ils se mirent à parler du boulot de Candy et d’autres choses jusqu’à la fin du repas. Le tournedos qu’on leur avait servi était excellent, il fondait presque dans la bouche… Pour le dessert, Candy eut de la mousse au chocolat qu’elle aimait beaucoup. William lui eut un morceau de gâteau au chocolat avec de la crème fouettée.

Aprew Yès le dessert, ils quittèrent le restaurant ensemble et Candy l’accompagna jusqu’au manoir. Albert avait envoyé un texto à Eliza pour lui dire qu’il venait avec Candy.

Le manoir des André était immense et Candy ne savait même pas combien de chambre à coucher il y avait…Elle se souvint de l’époque ou elle y habitait avec Anthony… Elle ne voulait pas trop y penser, tous leurs projets étaient tombés à l’eau et la perte du bébé était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour Candy… Elle avait quitté le manoir et prit un appartement pendant qu’elle faisait ses études d’infirmière…

Ils entrèrent dans le salon principal où se trouvait Eliza, son frère, ses parents et la grand-tante Elroy.

- Bonsoir tout le monde, dit Candy en souriant !

- Candy ! Dit Eliza en souriant, je suis heureuse que tu aies pu venir !

Elle se leva pour rencontrer Candy à mi-chemin et lui faire une accolade fraternelle. Ensuite elles allèrent prendre place toutes les deux sur le canapé à trois places…

- Eh bien voilà, j’ai une bonne nouvelle…

- Ah oui ? dit Candy en souriant.

- Oui, voilà ! Je vais me marier !

- Quoi ? Dit Candy en souriant ! Mais c’est merveilleux ! Qui est l’heureux élu ?

- Il est britannique ! Il habite à Londres…

- Tu ne m’as pas dit que tu avais un prétendant à Londres…

- Eh bien, c’est plus compliqué que ça…

- Que veux-tu dire ? Demanda Candy

- Eh bien voilà… je dois t’avouer quelque chose…

- Quoi ?

- J’ai eu un bébé il y a quelques années…

Candy la regarda comme si elle venait de tomber de la dernière pluie…

- Tu as eu un bébé ?

- Oui… une petite fille… je l’ai fait adoptée par un couple qui ne pouvait pas avoir d’enfants…

Candy eut mal au cœur. Elle était en train de penser, si seulement Eliza lui avait donné son bébé, elle s’en serait bien occupé…

- Je n’étais pas prête pour être maman et elle est plus heureuse avec des parents aimants…

- Bien sûr, dit Candy.

- Seulement la mère est morte, alors ma petite fille se retrouve sans maman…

- Pauvre petite…

- Son père et moi, nous nous sommes rapprochés, alors nous allons nous marier, comme ça ma petite fille aura de nouveau une maman qui l’aime…

- Oh Eliza ! C’est merveilleux !

- Alors je voulais que tu sois ma demoiselle d’honneur…

- Moi ? Dit Candy surprise, mais tu as tes amies…

- Mais c’est toi que je veux… Il va falloir que tu viennes à Londres…

- Londres….

- Oui, c’est très beau ! Tu verras ! Tu vas rencontrer ma fille et Terry

- Terry ?

- Oui, Terrence Grandchester, le père adoptif de ma fille… il est absolument merveilleux !

- Oh… eh bien tu me prends un peu au dépourvu, tu sais…

- S’il te plait Candy, dis oui…

Candy réfléchit un instant. Pourquoi ne pas lui faire ce plaisir ? On ne se mariait pas tous les jours…

- D’accord Eliza, je viendrai à Londres pour ton mariage…

- Magnifique ! Dit Eliza en souriant et en la serrant contre elle…

Tous les autres membres de la famille étaient heureux … Tout allait bien…

oOoOoOoOoOo



Edited by Gentillefille - 16/10/2022, 16:02
 
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Un clin d’œil du destin




Chapitre 1




Terrence Grandchester était chez lui, dans sa grande villa londonienne. Il avait une grande bibliothèque avec beaucoup de livres… Il était en train de penser a sa vie et a tout ce qui lui arrivait. Il avait fait des études d’architecte et il avait aussi suivi sa passion, le théâtre. Il était un architecte connu et il était très riche. Il était aussi très populaire au théâtre… Son père était duc… il avait donc grandi dans le luxe. Il s’était marié avec celle qu’on lui destinait depuis qu’il était petit… Il avait fait tout ce qu’on attendait de lui. Seulement, sa femme Elizabeth ne pouvait pas avoir d’enfant. Ils avaient essayé pendant longtemps, même la fécondation in-vitro, mais rien n’avait fonctionné… Ils se mirent alors à penser à l’adoption. Mais adopter un bébé légalement prenait un temps fou et la liste d’attente était extrêmement longue… Mais il était riche et il avait des connections hauts-placées, il pouvait « couper » des coins parfois… dans la mesure de la légalité bien sûr… C’est ce qu’ils avaient faits… Mais sa femme était morte…

Il tournait comme un lion en cage dans le bureau de sa villa londonienne, son avocat était avec lui…

- Mais enfin, c’est pas possible ! Cette Eliza Legrand ne peut pas venir du jour au lendemain et reprendre ma fille sous prétexte que je refuse de l’épouser !

- Nellie est sa fille biologique, Terry…

- Une fille qu’elle a abandonné voici des années et qui aujourd’hui est la mienne.

- Cela ne change rien.

Terry arrête brusquement ses allées et venues et se campa devant son bureau.

- Que puis-je faire pour me défendre ?

- Au point où nous en sommes, la seule solution légale pour te préserver est de faire en sorte qu’elle ne puisse rien exige en cas de divorce.

- Mon argent ne l’intéresse pas, sinon, elle aurait accepté la somme que je lui ai proposé pour qu’elle me laisse en paix.

- Sans aucun doute

- Alors pourquoi tient-elle tant a ce mariage ?

- Entre ce qu’elle pretend vouloir et ce qu’elle souhaite réellement il est difficile de faire le tri. A mon avis, c’est ton nom et ta position sociale qui l’interesse, meme si elle pretend que seul le mariage rassurera Nellie.

- Je l’ai observé avec Nellie. Si tu veux mon avis, le bien être de la petite est le dernier de ses soucis. Elle se comportait comme si l’enfant n’existait pas… Non, je suis sûr qu’il existe une autre raison, il faut la trouver. Je suis peut être un architecte connu, mais elle vient d’une famille riche de Chicago, elle n’a rien a m’envier. Et ma position sociale ? C’est celle de mon père…pas la mienne...

L’avocat haussa les épaules.

- Apparemment elle poursuit un but précis. Reste à savoir lequel.

Le visage de Terry, relatait sa colère et sa frustration.

- Tu es un homme de loi. Tu dois bien pouvoir trouver un moyen de debrouiller cette situation !

- Pour le moment, tu n’as pas le choix, Terrence. Si tu refuses de l’epouser, elle mettra ses menaces à éxécution et fera tout pour te retirer l’enfant.

- Mais Nellie a été adoptée en toute légalité, alors qu’elle n’était âgée que d’une semaine. Tu es bien placée pour le savoir : c’est toi qui a réglé tous les détails de la procédure.

- Je sais.

Harry, l’avocat, détourna le regard et fit mine de s’affairer dans les papiers qu’il avait en main pour masquer son embarras.

- Ton livret de famille est parfaitement en règle. Tu n’as pas à t’inquiéter à ce sujet.

- Alors comment pourrait-elle me reprendre ma fille, toutes ces années plus tard ?

- Je ne dis pas qu’elle le fera, mais, de la a garantir qu’il n’y a pas de risque. Quand tu as adopté Nellie, tu étais marié. Dans ton foyer, vous étiez deux, un père et une mère pour l’accueillir. La mort de ton épouse a tout changé. Aujourd’hui, la cour peut très bien estimer que Nellie sera plus heureuse avec sa mère biologique qu’avec son père adoptif qui est veuf. Tu connais les lois de notre pays comme moi, Terrence. Tu sais qu’en cas de litige, les parents biologiques l’emportent souvent sur les parents adoptifs, mariés ou non.

- Nous n’allons tout de même pas la laisser faire ! Cette femme qui en réalité, n’éprouve pas le moindre sentiment pour sa fille ?

- Le problème n’est pas là. Aux yeux de la loi, elle est la mère, c’est tout.

Terry passa sa main dans ses épais cheveux bruns.

- Si je comprends bien, je suis coincé.

- Exactement. A moins que tu ne préfères courir le risque de perdre ta fille.

Une grimace de douleur apparut sur le visage de Terrence.

- Bien sûr que non !

Terry se dirigea vers la fenetre de la bibliotheque qui donnait sur le jardin, mais il ne voyait pas le paysage.

- Me voilà dans de beaux draps ! Soupira-t-il.

- Tu peux toujours engager quelqu’un pour la liquider, dit Harry sur le ton de la plaisanterie. C’est la dernière solution qui te reste.

Terry ne répondit pas. Depuis le jour ou Eliza Legrand était apparue dans sa vie, il avait perdu tout sens de l’humour.

L’avocat s’éclaircit la gorge.

- En attendant, avec ton comptable, nous allons nous assurer que ton compte en banque est verrouillé afin qu’il reste inaccessible à cette femme.

Terrence se tourna vers son ami. Son visage était grave, son expression impénétrable.

- J’apprecie ton aide, Harry.

- Je fais le maximum.

L’avocat s’apprêta à partir.

- Est-ce que ta grand-mère est au courant ?

- Oui, malheureusement. Elle a surpris une conversation téléphonique.

- Comment a-t-elle réagi ?

Terry eut un sourire amer.

- Oh, toujours aussi pragmatique ! Elle m’a conseillé d’accepter le mariage et d’attendre la majorité de Nellie pour divorcer.

- Et ton frère ?

- Richard ? Tu le connais ; en dehors de sa petite personne, rien ne l’intéresse. Il semble même avoir le béguin pour cette Legrand. Autrement, personne ne sais. Je me fais rien pour que cette fâcheuse histoire s’ébruite

- Et la famille Legrand ? s’est-elle manifesté ?

- Non. Je ne sais rien d’autre sur eux que ce qui est noté sur le rapport de ton détective. Je sais que sa famille est riche et qu’elle est de Chicago…elle a peut être parlé de son plan machiavélique a l’un d’entre eux…

- On se demande ce qui la pousse à empoisonner ainsi la vie des autres !

- En tout cas, je ne veux pas que Nellie entende parler de cet ignoble chantage. Elle parfaitement qu’elle a été adoptée, mais elle n’a pas besoin d’apprendre que cette femme menace de bouleverser sa vie. Elle a assez souffert durant sa petite enfance.

- Je te comprends.

- Garde ce dossier secret, Harry. Ne le confie meme pas a ta secretaire. Si je dois me marier pour garder Nellie, je le ferai, mais personne ne doit etre au courant.

- Tu peux compter sur moi.

- Merci Harry. Tu es un veritable ami.

Il soupira.

- Je me demande comment cette femme a pu retrouver Nellie. En principe, les dossiers d’adoption sont inaccessibles.

- On peut obtenir toutes les informations que l’on chercher si on est déterminé.

- Oui, j’imagine...

Harry posa la main sur l’épaule de Terry. L’amitié qui liait les deux hommes remontait à l’enfance. Depuis toujours, Harry vouait une immense admiration à Terry.

- J’aurai souhaité pouvoir faire plus

- Je sais, Harry.

- Quand devez-vous vous marier ?

- Dans un mois.

Terry regarda son ami pendant un long moment.

- A moins qu’un grain de sable ne vienne compromettre les projets de Mlle Legrand.

- On peut toujours espérer.

oOoOoOoOoOo



Candy était en train de s’apprêter pour se rendre en Angleterre. Le mariage d’Eliza devait se passer dans un mois. Elle avait demandé congé à l’hôpital pour passer du temps avec la fille d’Eliza avant le mariage. En fait elle avait hâte de rencontrer la petite. Elle se demandait comment sa petite Rosemary aurait été si elle avait survécu…

Albert était venu la voir et il devait l’accompagner à l’aéroport.

- Dommage que tu ne puisses pas attendre, dit-il, j’ai un voyage d’affaires en Asie...

- Je sais, je me précipite, mais je veux rencontrer cette petite fille!

- La famille viendra quelques jours avant la cérémonie...

- Et Eliza ?

- Elle a sûrement d’autres chats à fouetter, dit Albert ironiquement

- Albert ! Tu n’es pas gentil ! Elle va se marier non ?

- Je n’ai pas dit le contraire…

- Mais… ?

- Eliza est une faiseuse d’histoires…

- Elle a retrouvé sa fille et elle va épouser le père

- Justement, l’adoption en Angleterre…

- Qu’est-ce que tu es en train de dire ?

- Rien du tout ! Va passer du temps avec la petite !

- Tu vas venir quand ?

- Quelques jours avant avec la famille…

- D’accord, dit Candy en souriant

- Sois prudente…

- Mais pourquoi est-ce que tu me dis ça ?

- Tu connais Eliza…

- Oui, mais on s’est rapproché après la mort d’Anthony…

« Si je te disais, qu’elle aurait voulu épouser Anthony…tu changerais d’avis… » Se dit Albert.

Mais il se tut. Candy et Eliza avaient mis leur passé de côté et elles étaient à présent les meilleures amies du monde… Candy devait être la demoiselle d’honneur au mariage d’Eliza… Qui aurait cru ca il y a quelques années ? Personne !

Lorsque Candy fut prête, Albert l’amena à l’aéroport O’Hare de Chicago, pour qu’elle puisse prendre son vol pour Londres.

Albert s’occupa des formalités à l’aéroport pour Candy et il lui amena sa carte d’embarquement et il l’accompagna jusqu’à la sortie. Il se pencha pour embrasser Candy sur les lèvres. Elle répondit à son baiser.

- Ne dis rien, Candy, dit-il doucement

- D’accord…

- Je te souhaite un bon voyage…

- Merci…

- Appelle-moi quand tu arrives pour me dire comment sont les choses…

- Tout ira bien…

- Appelle-moi, d’accord ?

- D’accord…

Candy s’éloigna en suivant les autres passagers. Elle acheta des cadeaux dans les boutiques sans taxes pour la petite d’Eliza. Ce voyage s’annonçait bien. Elle ne voulait pas laisser la paranoïa d’Albert la gagner. Mais elle pensa au baiser… Devait-elle se mettre avec lui ? Il était beau et riche et il allait bien s’occuper d’elle. Mais elle se dit qu’elle aura tout le temps de penser à cela pendant le voyage. Eliza allait se marier ! Une fois que tout sera passé, elle pensera à sa propre vie amoureuse…

Elle dormit pendant tout le trajet, elle regarda des films et elle fut soulagée quand l’avion atterrit à l’aéroport d’ Heathrow de Londres. Ses oreilles s’étaient bouchées pendant le vol elle avait hâte de sortir de l’avion. L’aéroport londonien était immense… Elle prit sa petite valise roulante et elle marchait vers la sortie. Il y avait beaucoup de gens… Lorsqu’elle passa finalement la frontière, elle vit Eliza de loin. Toujours très élégante, habillée comme un top model.

- Candy ! cria Eliza

- Eliza ! Cria Candy

Elle courut vers elle et elles s’étreignirent chaleureusement.

- Tu vas bien ? Demanda Eliza, tu as fait un bon voyage ?

- Je vais très bien ! Dit Candy en souriant, tu es très élégante ! Tu ressembles à un mannequin !

- Merci beaucoup Candy ! J’aurai besoin d’aide avec la petite…

- Je suis sûre que tout ira bien !

- Toi, tu as l’habitude d’être avec les enfants, à la maison Pony…

- Ton futur mari ne va pas engager une nounou ? Demanda Candy.

- Oui, mais, il faudra que je passe aussi du temps avec elle...

- Ne t’en fais pas, dit Candy en souriant, je vais t’aider ! J’ai hâte de voir cette petite merveille !

Les deux jeunes filles sortirent de l’aéroport pour entre dans la Rolls Royce qui les attendait.

Edited by Gentillefille - 6/1/2020, 21:53
 
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Un clin d’œil du destin



Chapitre 2




Les deux jeunes femmes étaient dans la voiture en train de parler.

- Je vais devoir te laisser, car je dois aller essayer ma robe de mariée…

- Oh, dit Candy navrée

- Mais ne t’en fais pas, Terrence va te recevoir… tu verras, il est très beau… c’est l’homme le plus beau que j’ai jamais vu depuis Anthony et j’en suis tombée amoureuse quand j’ai retrouvé ma fille tout à fait par hasard…

- Par hasard, tu ne la cherchais pas ?

- Bien sûr que non ! C’était par hasard… j’ai d’abord rencontré son frère Richard qui m’a invité à sortir avec lui mais dès que j’ai vu Terrence… j’en suis tombée follement amoureuse ! Ensuite je me suis rendu compte que c’était lui qui avait adopté mon bébé…

- Heureuse coïncidence, dit Candy

Elle pensa à ce qu’Albert lui avait dit, qu’Eliza était une faiseuse d’histoires…

« J’espère qu’elle dit la vérité » se dit Candy.

Après avoir roulé pendant 45 minutes à peu près, ils arrivèrent à la résidence du futur mari d’Eliza…

- Wow ! Dit Candy comme c’est beau…

- Moi, je n’aime pas…

- Ah bon ? Pourquoi ?

- Je la trouve ennuyante, trop déprimante. Apres le mariage, j’espère y passe le moins de temps possible… A propos, je voulais te prévenir, Terry est un homme très réservé en public. Il déteste montrer ses sentiments. Ses manières peuvent parfois paraitre un peu brusques, même avec moi. C’est sa nature…

- C’est un architecte connu, un génie. La plupart des génies sont ainsi…

- Je n’en sais rien, c’est le premier que je fréquente…

La voiture s’était arrêtée devant l’immense villa appelée « Cliff House ».

- Candy, désolée de devoir te laisser. Entre dans la maison, présente-toi et demande ou se trouve ta chambre…

Candy sortir de la Rolls et Eliza s’en alla avec le chauffeur qui avait sorti ses bagages.

- Mais… ?! Dit Candy

La porte d’entrée s’ouvrit et un majordome arriva pour prendre ses bagages.

- Bonjour, vous devez être la cousine de Mlle Legrand. Elle nous a annoncé votre arrivée… Entrez s’il vous plait.

- D’accord, dit Candy, bonjour.

Elle monta les marches jusqu’à l’entrée de la villa. Un jeune homme se trouvait à la porte.

- Bonjour, je suis Richard Grandchester Junior, soyez la bienvenue chez nous. Voici Mme Peabody, la gouvernante, elle va vous montrer votre chambre.

- Bonjour, Mlle White. Veuillez me suivre, s’il vous plait.

Elle suivit la dame d’âge mur qui montait le grand escalier devant elle, ensuite dans un long couloir.

- Vous avez la chambre a cote de celle de votre cousine. Si vous avez besoin de quelque chose, faites-le nous savoir.

- Merci, Mme Peabody. La chambre est très belle, dit Candy

La gouvernante quitta la chambre sans même la regarder. Candy se demandait pourquoi elle était aussi froide avec elle… Eliza avait surement fait des siennes. La maison était au bord de la mer, Candy ouvrit la fenêtre et elle sentit l’odeur et la fraicheur de la mer et elle ferma les yeux.

- C’est absolument merveilleux cette villa ! Elle en a de la chance Eliza…

La vue était magnifique, entre les rochers, la mer scintillait comme des nappes de pierres précieuses que des centaines de mouettes survolaient en un ballet incessant, tournoyant, volant, planant, portées pas le vent avant de plonger dans les flots transparents. Elle aurait aimé se réveiller tous les matins devant un paysage aussi enchanteur !

oOoOoOoOoOo



Quand il se sentait préoccupé, Terrence partait se promener sur la falaise. C’était le seul endroit au monde capable de le rendre un peu de sérénité. Le vent soufflait dans ses cheveux bruns qu’il passait son temps à dégager de son visage. La maison était à plus de cinq cents mètres derrière lui. Il s’adossa à un tronc d’arbre… Les bras croisés, il contemplait la mer. Tout était calme, aujourd’hui et même presque trop paisible. Terry aimait regarder les vagues se former et s’écraser sur les rochers. Il tourna machinalement la tête vers la maison. Sa maison, qui abritait de bons souvenirs comme les mauvais et douloureux… Il vit alors une jeune femme blonde à la fenêtre et il se demandait qui c’était, son cœur sauta dans sa poitrine violemment ? C’était qui ? Ca ne pouvait pas être sa fiancée, car elle était rousse, cette jeune femme avait les cheveux blonds vénitiens… Que lui avait dit Mlle Legrand encore ? Que sa cousine venait pour le mariage, en avance pour l’aider… Il détestait tellement Eliza Legrand et il était forcé de l’épouser dans quelques jours… Il crispa les mâchoires et serra les poings.

oOoOoOoOoOo



Candy quitta la fenêtre pour se changer. Elle mit un training et elle attacha ses cheveux un une queue de cheval. Elle avait une envie folle d’aller au bord de la falaise pour regarder la mer. Comme c’était beau. Elle allait en tout cas revenir visiter Eliza et sa famille. Apres quelques minutes, Candy sentit que quelqu’un la regardait. Il y avait une personne qui s’était rapproché d’elle et elle sentait même la chaleur de son corps.

- C’est très dangereux de rester si près du bord de la falaise, dit une voix grave, vous risquer de perdre l’équilibre.

L’homme qui venait de lui parler pressa son corps contre le sien, l’obligeant à se pencher au-dessus du vide.

- Vous voyez comme c’est profond.

Candy eut peur et elle se retourna vers l’homme qui la tenait toujours dans ses bras. S’il la lâchait, elle allait tomber et se briser les os, une centaine de meuble plus bas… Elle croisa son regard bleu-vert, son expression était impitoyable. Quelle froideur… était-ce le futur mari d’Eliza qui la regardait avec tant de haine ?

- Terrence ? Candy ? Dit la voix de Richard

- Candy ? Dit Terry

- Oui, c’est la cousine d’Eliza, dit Richard

Terry la ramena en arrière pour la mettre en sureté.

- Que se passe-t-il ? Demanda Richard

- Elle était trop près du bord, dit Terry

- Il faut être prudente, vous savez, dit Richard

- Vous avez raison. Merci, dit-elle à Terry

Elle se retourna ensuite elle regarda Richard. Terry avait disparu, c’est à peine s’il ne l’avait pas ignoré !

- Que faites-vous ici ?

- Je voulais prendre l’air. J’aime beaucoup l’odeur de la mer…

- D’accord…

- Que faisait votre frère ici ? Demanda Candy

- Eh bien Terry aime beaucoup se promener sur la falaise

- Ok, je vais retourner, dit Candy, il commence à faire un peu frais

- D’accord, dit Richard, mais j’étais sorti pour une raison précise. Nous sommes invités ce soir à une soirée chez les voisins. Eliza m’a dit qu’elle avait oublié de vous prévenir…

- Merci, dit Candy, mais je suis un peu fatiguée et le décalage horaire

- Mais Eliza voulait que vous veniez, elle a insisté

- Comme vous insistez, je vais venir, dit finalement Candy

- D’accord. Mais je dois aller rejoindre Eliza qui veut faire une surprise à Terry pour leur lune de miel. Il sera donc votre cavalier pour la soirée, nous allons vous rejoindre là-bas

- D’accord, dit Candy, comme vous voulez

- Si vous ne le trouvez pas à votre gout, je me ferai une joie de vous tenir compagnie

- C’est à quelle heure ?

- A 20 heures…

- D’accord, je ne suis pas sûre…

Quand ils entrèrent dans la maison, par la porte de derrière, une bonne arriva pour lui dire :

- Excusez-moi, Mlle White ?

« C’est Mme Brown, se dit Candy, mais bien sûr, Eliza ne le leur a pas dit ! »

Elle commençait à comprendre de quoi Albert voulait parler… Albert ! Elle devait l’appeler ! Mais elle devait voir Eliza d’abord.

- Merci, ou est-elle ? Demanda Candy

- Dans sa chambre…

- D’accord, dit Candy

- C’est la porte à votre droite, dit Richard

- Merci, dit Candy en marchant vers les escaliers

Elle arriva dans le couloir et elle se rappela ou était sa chambre et alla frapper à la porte de la chambre d’Eliza.

- Entrez ! Répondit-elle

Candy entra dans la chambre, qui était aussi belle et spacieuse que celle qu’on lui avait donnée.

- Comment était l’essayage ? Demanda Candy

- Très bien ! J’ai vraiment hâte de porter cette robe !

- Il parait qu’il y a une réception ?

- Oui, c’est les voisins, tu viens n’est-ce pas ?

- Je ne sais pas…

- Allons Candy, tu dois venir ! J’ai besoin de toi…

- Besoin de moi pourquoi faire ?

- Pour avoir quelqu’un à qui parler… ce sont les amis de Terry et Richard…

- Pourquoi veux-tu que ton fiancé soit mon cavalier ?

- Pour te mettre à l’aise, je serai avec Richard…

Il devait y avoir anguille sous roche, pensa Candy, pourquoi n’était-elle pas la cavalière de son fiancé… Et il était si froid avec elle, tantôt.

- S’il te plait, Candy…

- D’accord, fit Candy un peu lasse.

- Sublime !

Elle était en train de sortir une robe de son armoire…

- Que penses-tu de celle-ci ?

- Elle est noire, dit Candy

- Et alors ?

- Ce n’est pas une couleur pour une future mariée…

- Tu as raison…

Elle jeta sa robe sur une pile déjà faite sur son lit. Elle sortit une robe rose pale.

- Et celle-ci ? Demanda-t-elle

- Beaucoup mieux, dit Candy, c’est irrésistible !

- Parfait !

- Pour Richard ou pour Terry ?

- Les deux, dit Eliza

- Eliza ! Tu ne peux pas jouer comme ça !

- Tout ira bien, c’est Terry que je vais épouser…

- Et Richard ?

- Eh bien, il m’aime bien, pourquoi ne pas en profiter ?

- Tu n’es pas possible ! Dit Candy, je vais aller m’habiller…

- Toujours aussi prude ! Tu étais pourtant mariée ! Comment va Albert, à propos ! ?

- Il va très bien, dit Candy en sortant de la chambre pour aller dans la sienne

Elle se déshabilla pour mettre une robe de soirée verte comme ses yeux. Elle aurait voulu dormir, avec le décalage horaire, mais aller à une soirée, ne pouvait pas être si mal que ça. Elle prit son téléphone et elle appela Albert.

- Candy ! Dit Albert soulagé, finalement !

- Je suis bien arrivée…

- Eliza était là ?

- Oui…

- Tout va bien ?

- Tout va bien, nous allons à une réception chez les voisins…

- Tu n’es pas fatiguée par le voyage

- Eh bien Eliza insiste…

- Eliza insiste ? Pourquoi donc ?

- Te voilà encore soupçonneux…

- Elle dit qu’elle a besoin d’avoir une personne qu’elle connait que les voisins sont ceux de son futur et son frère…

- D’accord. Alors tu vas accompagner le frère, je présume…

- Euh…

- Candy ? Le frère sera ton cavalier n’est-ce pas

- Eh bien Eliza insiste que je sois la cavalière de son fiancé…

- Sans blague ! Elle a confiance en lui avec toi ?

- Albert ! Dit Candy scandalisée, je ne vais pas le voler !

- Je n’ai pas dit ça…

- Je l’ai vu, il était si froid, c’était la banquise…

- Pourquoi était-il froid ?

- Je n’en sais rien, dit Candy, mais Eliza n’était pas là pour faire les présentations

- Ou était-elle ?

- Chez le tailleur de sa robe de mariée…

- Elle ne t’a même pas présentée à son fiancé ?

- Non…

- Candy, tu commences à penser à ce que je t’ai dit…

- Tu as raison, il doit y avoir anguille sous roche

- Tu as vu la petite ?

- Non, pas encore… Bon je dois finir de m’apprêter pour la réception ! A la prochaine !

- Amuses-toi bien !

- Bye Albert !

Candy finit de se brosser les cheveux et elle alla chercher sa cousine dans sa chambre après avoir frappé légèrement à la porte.

- Tu es prête ? Demanda Candy

- Je suis prête…

- Cette robe n’est pas un peu trop provocante ?

- J’ai horreur de ces réceptions du village…

- Alors pourquoi tu y vas ?

- Parce qu’on m’invite grâce à Terry et Richard, je ne peux pas ne pas répondre !

- Eliza, dit Candy en souriant

- Allons-y, dit Eliza, les hommes doivent être en train de nous attendre dans un des salons en bas…

- Allons-y

- Ça te donnera l’occasion de faire la connaissance de mon fiancé avant le mariage…

- D’accord…

- Mais ne lui raconte pas ton passé ?

- Euh, pourquoi ?

- Il n’a pas besoin de connaitre les sinistres détails sur Anthony et ton bébé

- Pourquoi est-ce que je ferai ce genre de confidence a ton futur mari ?

- On s’est compris, dit Eliza

Candy la trouva un peu drôle de dire ça…Elles sortirent ensemble de la chambre, descendirent les escaliers pour se rendre dans un salon ou il y avait de la lumière et un grand piano à queue. Richard se leva à leur arrivée…

- Mesdemoiselles, vous êtes toutes les deux époustouflantes, dit-il

Candy regarda Terry, qui lui ne disait rien.

- On y va, dit Richard en prenant le bras d’Eliza

Et ils quittèrent le salon. Candy regardait Terry. Il la regarda…

- Vous voulez boire quelque chose ? Demanda Terry froidement.

- Non, merci, dit Candy.

- Alors, allons-y, dit-il en terminant son verre.

Candy se demandait pourquoi il était si froid avec elle, mais surtout avec sa fiancée ! Albert avait raison, il devait y avoir anguille sous roche.
 
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Chapitre 3



Le téléphone de Terry sonna avant qu’ils n’arrivent à la porte. Il répondit et ensuite il regarda Candy et il dit :

- Je suis désolé, j’ai quelque chose d’important à terminer

- D’accord…

- Attendez-moi un peu…, dit-il en se dirigeant vers son bureau, j’espère ne pas prendre trop de temps.

Elle retourna dans le salon, elle voulait prendre place mais elle sentit son ventre crier famine. Elle décida de chercher la cuisine pour se faire un sandwiche, rapidement. Elle était en bas des escaliers… Ou pouvait être la cuisine dans cette belle villa. Tout à coup, elle vit une petite fille d’environ 5 ans passa devant elle comme une flèche.

- Salut, dit Candy en la retenant, ou tu vas comme ça ?

- Je vais voir Nanie …

- Comment tu t’appelles ?

- Je m’appelle Eleonor, mais on m’appelle Nellie…

- C’est un très joli nom…

- Merci…

- Moi je m’appelle Candice, mais on m’appelle Candy…

- C’est aussi un diminutif, comme Nellie ?

- Exactement ! Fit Candy en souriant

- Qui es-tu ?

- Je suis la cousine d’Eliza Legrand, dit Candy en souriant

- Oh, Mlle Legrand…, dit la petite fille dont le sourire disparu

- C’est la fiance de ton papa non ?

- Oui, dit Nellie, je vais voir Nanie, tu viens avec moi ?

- D’accord, dit Candy

La petite fille prit sa main et l’amena dans la chambre de sa Nanie. Elle frappa et elle ouvrit la porte et elle entra avec Candy.

- Nanie ! Regarde qui j’amène ! C’est Candy !

- Qui est Candy ? Demanda la vieille dame

Elle était assise dans un fauteuil à bascule. Elle avait des cheveux blancs frisés et elle portait des lunettes.

- C’est la cousine de Mlle Legrand ! Fit la petite

- Bonjour Madame, dit Candy poliment, je suis désolée de vous déranger.

- Bonjour mon enfant, dit la vieille dame, vous ne me dérangez pas ! Ça fait toujours plaisir d’avoir de la compagnie. Je suis Laurel Grandchester, l’arrière-grand-mère de cette petite fille.

- Enchantée de vous connaitre. Je suis Candice Brown, la cousine d’Eliza…

- Vous êtes bien habillée est-ce que vous sortez ?

- Je suis sensée aller à une réception chez les voisins avec Terrence. C’est tout ce que je sais, ne me demandez pas chez qui…

- C’est chez les Granville, dit la vieille dame, j’avais oublié que c’était ce soir… oui est Terrence ?

- Il a reçu un coup de fil…

- Et il est allé dans son bureau, je parie ?

- En effet…

- Il est incorrigible, il travaille trop ! Voulez-vous diner avec nous en attendant

- Avec plaisir ! Je cherchais la cuisine quand j’ai rencontré Nellie, j’ai un petit creux…

- D’accord. Nellie, va dire à la cuisinière d’ajouter une assiette à table.

- J’y vais ! Dit la petite

- Elle est absolument adorable, dit Candy en souriant

- Terry y tient à elle comme à la prunelle de ses yeux.

Candy eut l’étrange d’impression que ces paroles lui étaient adressées… Nellie revint dans la chambre.

- La table est prête ! On va manger !

Elles allèrent donc à table pour manger. Le repas était composé de pommes de terre en purée, de la viande grillée et des petits pois-carottes. Il y avait aussi des petits pains avec du beurre pour accompagner le repas. Elles mangèrent tout en bavardant.

- Vous êtes venue pour le mariage ?

- Oui, dit Candy, pour passer aussi un peu de temps avec ma cousine…

- Nellie, dit la vieille dame va chez ta nounou pour qu’elle te donne ton pain…

- D’accord Nanie ! Est-ce que tu vas me lire une histoire, comme papa est occupé ?

- Bien sûr, dit la vieille dame

- Mais est-ce que Candy peut me lire l’histoire, s’il te plait ?

- Si elle veut bien, dit la vieille dame en souriant, Candy, qu’en dites-vous ?

- Je veux bien, dit-elle en souriant

- Yay ! Dit la petite en quittant la table en courant

Lorsque Candy se retrouva seule avec la vielle dame.

- Vous venez de Chicago ? Demanda-t-elle

- Oui, c’est là que nous habitons…

- Que faites-vous dans la vie ?

- Je travaille en tant qu’infirmière…

- Est-ce que vous êtes mariée ?

- Non.

- Est-ce que vous avez été mariée ?

- Oui, mais mon mari est mort…

- Je suis désolée. Est-ce que vous avez des enfants ?

- Non…je l’ai perdu

- Désolée mon enfant. Mais la vie continue, vous le savez non ?

- Oui, je le sais… je suis en train de penser à cela… quand je vais retourner à Chicago, je vais reprendre ma vie en main…

- Vous avez quelqu’un qui vous attend ?

- Si on veut, dit Candy en souriant

- Tant mieux pour vous… Bonne chance…

- Merci. Je vais aller voir si Nellie a fini de prendre son bain, dit Candy

- Vous êtes une envoyée du ciel ! J’avais mal à la tête aujourd’hui… et vous voilà et vous m’aider !

- C’est un plaisir pour moi ! J’aime beaucoup les enfants ! J’ai grandi dans un orphelinat…

- La chambre de Nellie, c’est la 4eme porte à votre droite

- Merci, dit Candy en souriant.

Elle se rendit dans la dite chambre et elle frappa et entra. La chambre était très belle, tout était en rose pour les petites filles. Elle pensa a sa petite fille, si elle avait survécu, elle aurait aussi eu une chambre tout en rose, sa petite Rosemary… Elle regarda Nellie, elle était blonde et ses longs cheveux descendaient jusqu’au bas du dos. Ils étaient mouillés. Elle avait déjà mis sa robe de nuit toute rose.

- Tu t’es lavée très vite ! Dit Candy

- J’ai tout simplement hâte d’écouter l’histoire

- Tu sais lire ?

- Oui, mais j’aime quand on me lit les histoires et qu’on fait des voix différentes… Papa le fait très bien !

- D’accord, je vais faire de mon mieux. Tu as brossé tes dents ?

- Oui.

Elle prit un livre de Dr. Seuss, « Horton entend des voix », de sa bibliothèque.

- Tu aimes Dr. Seuss ?

- Oui, dit Nellie

- Moi aussi, dit Candy, mais je vais d’abord te brosser les cheveux

- Ok…

- Je vais le sécher d’abord, ou est le sèche-cheveux ?

La petite fille le lui amena.

- Quand j’étais petite dans mon orphelinat, Sœur Maria me brossait les cheveux avant de dormir…plusieurs coups de brosse

- Pourquoi ? Demanda Nellie

- Pour qu’ils soient doux et brillants

- Tes cheveux son doux et brillants !

- Les tiens aussi deviendront brillants quand je vais les brosser…

Elle se mit à compter les coups de brosses avec la petite elles riaient ensemble. Ensuite elle alla la mettre au lit.

- Est-ce que tu pries avant de dormir ?

- Oui, Nanie m’a appris, dit Nellie en souriant

Elle se mit à genoux et elle dit :

- Maintenant que je suis prête à m’endormir, je te prie Seigneur Jésus de garder mon âme. Et si je meurs pendant mon sommeil, je te prie Seigneur Jésus de m’amener au ciel. Amen !

Candy avait récité en même temps qu’elle et elle ne put s’empêcher de penser a sa petite Rosemary…

- Je commence la lecture, dit Candy.

Elle lut l’histoire pour la petite fille en imitant les voix des protagonistes…

- Est-ce que tu as des enfants ? demanda Nellie.

- Non…

- Tu en veux ?

- Oui, un jour et toi ?

- Je suis une petite fille !

- Quand tu seras grande ?

- Oui, tout plein ! Comme ça j’aurai toujours quelqu’un avec qui jouer !

Candy comprit que la petite fille regrettait d’avoir personne avec qui jouer… Elle, à la maison Pony, elle avait toujours beaucoup d’amis avec qui jouer… Cette petite fille avait des parents, mais elle manquait d’amies…

- On commence la lecture ? Dit Candy.

- Et je veux que tu fasses toutes les voix !

- Compte sur moi, dit Candy en souriant.

A part à la Maison Pony jamais Candy n’avait eu meilleur auditoire. A chaque fois qu’elle imitait la voix de Horton, la fillette se relevait et suivait les mouvements de la bouche de Candy avec une telle concentration que ses propres lèvres formaient silencieusement les mots et les phrases qu’elle connaissait déjà par cœur. Et à chaque fois qu’intervenait la voix nasale d’oiseau Maizie, Nellie éclatait de rire.

- Refais-le ! demandait-elle, ravie.

Candy avait du mal à ne pas rire elle-même a la bonne humeur de l’enfant était communicative. Quand l’histoire se termina, Nellie lui donna un autre livre de Dr. Seuss « Les aventures d’Horton ».

- Il est tard, je dois aller à la réception avec ton papa…

- Ce n’est pas très long…

- D’accord céda Candy

Elle lut le deuxième livre et à la fin… Nellie alla remettre les livres dans sa bibliothèque. Ensuite elle alla se glisser dans son lit pour dormir.

- Tu vas où ?

- A une réception chez les voisins

- Tu vas danser ?

- Je ne sais pas, je ne pense pas, je suis très fatiguée. Bonne nuit ma puce.

Candy alla éteindre la lumière…

- J’ai peur du noir…

- Je vais laisser la veilleuse allumée, d’accord.

- D’accord

Elle se dirigea vers la porte et la petite dit :

- Non ! Ne pars pas !

- Ton père m’attend en bas. Je dois partir…

- Juste pour cinq minutes, s’il te plait !

- D’accord, céda Candy

- Ici, dit Nellie en montrant la place a cote d’elle

Candy alla se coucher avec la fillette qui se blottie dans ses bras et elle s’endormit elle aussi…

Le décalage horaire et cette journée dans un nouveau pays…Elle pensa à sa petite Rosemary… si elle avait grandi à Londres, elle aurait aussi le bel accent britannique…

oOoOoOoOoOo



La villa était plongée dans un calme total. Terry était en smoking, prêt à partir, alors il alla doucement dans la chambre de sa fille pour l’embrasser et s’assurer qu’elle va bien. Il entra dans la chambre et il crut voit une autre forme sur le lit de sa fille. Il s’approcha pour regarder et il vit Candy qui dormait avec la petite dans ses bras. Elles dormaient toutes les deux paisiblement. Que faisait-elle avec sa fille ? Il regarda leurs cheveux de la même couleur et les mêmes ondulations… Elle était la cousine d’Eliza, c’était la même famille non ? Mais sa fille ressemblait plus à Candy qu’à Eliza… Mais qu’est-ce qu’il était en train de penser ? ! Nellie était sa fille et il était hors de question qu’il la perde à cette femme qui n’avait aucun instinct maternel qui lui faisait du chantage…Elle avait des taches de son sur son nez, comme Nellie…

Candy dormait mais elle sentit que quelqu’un la regardait. Elle ouvrit les yeux et elle tomba dans le regard bleu-vert de Terrence Grandchester. Elle lui fit un beau sourire… Terry fut décontenancé par le beau sourire de Candy pendant une seconde… mais son regard restait de glace. Le sourire de la jeune femme disparut des que Terry fit un geste en direction de la porte.

Elle se dégagea de l’étreinte de Nellie avec beaucoup de précautions pour ne pas la réveiller. Terry attendit qu’elle fût levée pour se pencher au-dessus de sa fille. Il la regarda un long moment et l’embrassa sur le front. La petite fille qui dormait a poings fermés de bougea pas. Candy était debout près de la porte Terry traversa la chambre sur la pointe des pieds et d’une main ferme, poussa la jeune femme dans le couloir. Il referma la porte de la chambre de sa fille qui grinça légèrement.

- Je suis désolée de m’être endormit, dit Candy, je vais me recoiffer et je serai prête…

- Que faisiez-vous dans le lit de ma fille ? Demanda-t-il d’un ton glacial

Candy le regarda surprise.

- Nellie m’a demandé de lui lire une histoire…

Terry s’arrêta pour la regarder bien en face.

- Je vous interdis de vous approcher d’elle !

- Pardon ?

- Je vous dis de ne pas vous approcher ma fille !

Il se retourna pour partir et Candy le rattrapa en prenant son bras.


- Vous ne pouvez pas avoir de telles exigences sans donner d’explications

- Si, je le peux

- Je veux savoir pourquoi vous me donnez cet ordre ?

- Nellie est ma fille et c’est moi qui décide qui a le droit de lui parler ou de ne pas lui parler

- Tout simplement ?

- Tout simplement

- Si je comprends bien, il y a aucune raison. C’est juste une question de principe !

Terry lui lança un regard noir.

- Ecoutez Mlle Legrand…

- Brown…

- Pardon ?

- Mon nom est Mme Candice Brown…

- Mme Brown, je n’ai pas d’explications à vous donner. Je vous ordonne tout simplement de vous tenir loin de ma fille ! C’est tout !

- Je vois.

- Je l’espère.

- Vous devriez aborder le sujet avec votre grand-mère. Elle était d’accord pour que je lise une histoire à Nellie ce soir.
Candy avait du mal à contenir sa colère.

- Et ce n’est pas tout ! Dit-elle en haussant le ton, Nellie était aussi heureuse de partager ce moment. En m’interdisant de l’approcher, vous la punissez autant que moi. Est-ce votre intention ?

- Mon intention est de protéger ma fille !

- De moi ? Vous voulez la protéger de moi ? Mais qu’est-ce que je vous ai fait ?

Terry garda le silence.

- Ecoutez, nous avons un problème, tous les deux depuis mon arrivée. J’ignore ce que j’ai fait pour vous déplaire ou vous offenser et je pense ne rien avoir à me reprocher. Si c’est une bonne nouvelle pour vous, je vous promets de quitter votre maison juste après le mariage. Ensuite, quoi qu’il arrive, je m’arrangerai pour que nos chemins ne se croisent plus.

Une porte s’ouvrit au milieu du couloir. La grand-mère de Terry apparut, vêtue d’un peignoir rose.

- Vous en faites des discours, tous les deux !

- Désolé grand-mère, je ne voulais pas te déranger, dit Terry en lançant un autre regard noir à Candy

- Trop tard. Quelle heure est-il ?

- Presque 22 heures

- Je vous croyais partis tous les deux chez les Granville. Que faites-vous encore ici ?

- J’avais un dossier à terminer et j’ai oublié l’heure

- Mais les Granville comptent sur vous. C’est incorrect.

- Grand-mère…

- Candy, dit la vieille dame, vous vous êtes complètement endormie. Allez-vous faire une beauté dans la chambre. Terry, toi, tu viens avec moi ! J’ai deux mots à te dire !

La situation comique fit tomber la colère de Candy. Voir Terry l’autoritaire se faire commander par cette petite vieille femme, comme un petit garçon. Mais l’intéressé lui était très en colère il toisa encore Candy.

La jeune femme dut se retenir pour ne pas éclater de rire.

- Je reviens tout de suite, dit-elle en allant dans sa chambre.

- Je vous attends au bas de l’escalier ! Dit Terry
 
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Chapitre 4




Candy ne put s’empêcher de rire quand elle se retrouva seule dans sa chambre. Terrence Grandchester pour jouer de sa grosse voix, il l’impressionnait nettement moins, maintenant qu’elle l’avait vu filer doux devant sa grand-mère.

Laurel Grandchester sonda l’expression de son petit-fils.

- C’est une adorable jeune femme, n’est-ce pas ?

- C’est la cousine d’Eliza

- Je sais, elle est très sympathique

- Tu ne la connais pas

- Toi non plus

- Je connais sa cousine, c’est suffisant. Le reste de la famille ne m’intéresse pas.

- Elle n’est pas comme Eliza, je peux te l’assurer

- Grand-mère…

- C’est vrai. Les yeux d’Eliza sont fuyants et vides, pour ne pas dire morts. Ceux de Candy sont francs et plein de vie.

- Les yeux ne suffisent pas pour juger une personne. L’important est que cette femme est la cousine d’Eliza Legrand. Elle représente aussi une menace pour Nellie. Je refuse qu’un membre de cette famille se retrouve seul avec ma fille.

- C’est Nellie qui le lui a demandé

- Grand-mère, tu sais parfaitement ce qui trame ici… Tu peux accorder ta confiance à aucune de ces deux femmes. Elles sont complices toutes les deux.

Laurel le poussa dans ses appartements.

- Entre ici !

Terry entra and le petit salon adjacent à la chambre de sa grand-mère. Une douce lumière baignait les murs couleur abricot.

- Je ne veux pas que Nellie nous entende. Sache, dit-elle en fermant la porte, que si j’avais pensé que Candy était dangereuse, jamais je ne lui aurait permis de rester seule avec la petite.

Terry se passa la main dans les cheveux, il avait tout à coup l’air fatigué. Il se laissa tomber sur une chaise.

- Je ne comprends plus rien…

Laurel ressentit une vive douleur devant le désarroi de son petit-fils. C’était un bon garçon, juste et intègre, qui ne méritait pas le chantage que lui infligeait Eliza.

- Je suis désolée, Terrence. Je sais ce que tu endures. Mais je ne pense pas que Candy soit au courant.

- Bien sûr que si !

- Mais non, je te dis. Nous avons diné ensemble et beaucoup bavardé. Premièrement, elle ignore que Nellie est la fille de sa cousine. Et ensuite, elle est loin d’imaginer qu’Eliza t’impose se mariage, elle pense que sa cousine est vraiment amoureuse de toi !

- Et comment es-tu parvenu à ces conclusions ?

- Nous avons beaucoup parlé

- Elle t’a menti

- Non. Cette fille est franche, elle n’a aucune arrière-pensée

- En tout cas, tu l’as lu dans ses yeux, dit-il ironiquement.

- Exactement. Si cette jeune femme avait la moindre idée de ce qu’Eliza te fait subir, elle n’aurait jamais accepté de venir ici. Jamais elle n’aurait été capable de nous regarder en face.

Terry embrassa sa grand-mère sur le front.

- Tu ne vois jamais le mal des gens, grand-mère. C’est une des raisons pourquoi je t’aime tant. Mais cette fois-ci tu as cru lire sur un visage des qualités qui n’existent pas.

- Et toi, que vois-tu quand tu la regardes ?

- La cousine d’une femme que je hais…

- Ce sont deux personnes différentes, Terrence.

- Peut-être bien. Mais je ne peux pas voir une sans penser à l’autre

- Tu te trompes, elles sont différentes…Eliza veut reprendre sa fille, mais elle n’a pas passé 5 minutes avec elle. Nellie ne l’aime pas… tandis qu’avec Candy…

- Et alors ?

- Entre Candy et la petite, le contact a été immédiat alors qu’à mon avis Eliza se moque éperdument de Nellie.

- Je l’avais remarqué. Pourtant elle affirme qu’elle veut vivre avec sa fille et que c’est pour ça qu’elle m’épouse

- Je pense qu’il existe un moyen d’éviter ce maudit mariage

- Si tu as une idée, n’hésite pas à m’en parler

- Tu es plus près de la réponse que tu ne le penses

- Que veux-tu dire ?

- Candy…

- Mais tu viens de me dire qu’elle ne savait pas !

- Mais elle ne tardera pas à découvrir la vérité et je suis sure qu’elle empêchera ce mariage

- Tu crois qu’elle trahirait sa cousine, pour m’aider ?

- Je n’en suis pas si sûre, étant donné la façon dont tu la traites ! Tu fais tout pour la braquer contre toi ! Mais je te conseille de réfléchir à tout cela. Candy est la seule pourrait te sortir de cette souricière.

- Erreur. Si cette femme est aussi loyale que tu le dis, elle ne ferait rien pour nuire à sa cousine.

- J’ai vu la façon dont elle se conduisait avec Nellie. Si elle découvre le chantage dont Nellie est l’enjeu, c’est l’enfant qu’elle cherchera à protéger, pas Eliza.

- Tu te fais des illusions. Les liens de familles sont profonds, entre Eliza et Nellie, elle va choisir Eliza.

- Eh bien, moi, je ne suis pas de ton avis. Si j’étais toi, je laisserais la petite voir Candy régulièrement pour qu’elles s’attachent l’un à l’autre.

- Je ne me servirais pas de ma fille pour résoudre mes problèmes.

- Nellie est aussi mon arrière petite fille et je l’aime autant que je t’aime. Je ne te conseille pas d’encourager Nellie à avoir une relation avec Candy, je dis seulement de laisser faire le cours naturel des choses. Candy est peut-être la dernière chance pour sauver ta famille. Et toi tu la traites en ennemie.

Elle regarda l’horloge sur le mur.

- Tu devrais y aller, il se fait tard. Candy doit être prête.

Il se leva et embrassa sa grand-mère sur le front.

- Fais de beaux rêves. Demain matin, je vais te raconter comment s’est passé la soirée.

Laurel Grandchester avait le regard soucieux quand son petit-fils quitta la pièce. Elle l’avait élevé de la même façon qu’elle élevait à présent Nellie. Déjà enfant il était très solitaire et ne se confiait pas. Quand il avait un tracas, il le gardait pour lui. Et aujourd’hui bien qu’il ne s’ouvrit à personne, Laurel savait combien les menaces d’Eliza le déstabilisaient. Le seul être pour lui qui comptait plus que tout c’était sa fille et il ne supportait pas qu’on menace de lui retirer.

oOoOoOoOoOo



Candy dans sa chambre, arrangea son maquillage et ses cheveux pour la fameuse réception des voisins. Elle avait décidé de faire comme si de rien n’était avec Terrence. Cet homme allait devenir le mari d’Eliza et elle n’avait pas envie de nourrir de la rancune contre lui. Avec le temps, elle finirait par s’habituer à ses sautes d’humeur et à sa morosité.

Elle descendit et il n’y avait personne au bas de l’escalier. C’était peut-être ceux de l’extérieur… Elle ouvrit la porte d’entrée et elle vit Terrence adossé à la portière de la voiture qu’il avait garée au pied du perron. Quand elle le vit, la jeune femme eut un mouvement d’hésitation. Il le remarqua.

Bien qu’il fût fraichement rasé, une légère ombre couvrait ses joues. Ses épais cheveux bruns étaient encore humides. C’était le genre d’homme qui ne passait pas inaperçu. Pas seulement parce qu’il était beau mais parce qu’il en imposait en son allure, la puissance de son regard, la félinité de ses gestes. Eliza en avait de la chance. Et même s’il s’était présenté à elle sous un mauvais jour, Candy ne doutait pas que son tempérament maussade cachait de grandes qualités humaines.

- Pardon de vous avoir fait attendre, dit Candy en s’arrêtant devant lui, mais je devais réparer les dégâts après ma sieste

Terrence scruta son visage.

- Le résultat est parfait.

- Merci.

Elle lui sourit, trop heureuse de recevoir un compliment de sa part.

- Nous avons deux heures de retard, quelques minutes de plus ne changeront rien.

Il ouvrit la portière et attendit que Candy soit entrée. A la grande surprise de la jeune femme, il se pencha pour attacher sa ceinture. Gênée, elle recula au maximum sur son siège durant l’opération. Il sentait délicieusement bon.

- Merci, dit-elle

- De rien.

Candy le regarda contourner la voiture et se mettre du côté du volant qui, en Angleterre était à droite. Elle trouvait cela un peu bizarre, mais bon c’était comme ça en Angleterre. Candy sentit que Terry était moins hostile envers elle. Sa grand-mère n’était surement pas étrangère à ce changement. Comme le silence était lourd, elle décida de briser le silence.

- Eliza ne m’a rien dit sur vous, dit-elle, tout ce que je sais c’est que vous êtes architecte et que je suis en admiration devant vos œuvres.

Il ne répondit pas.

- En tout cas je trouve votre histoire assez extraordinaire. La façon dont vous vous êtes rencontrés et tombés amoureux. Le coup de foudre, on en parle beaucoup mais c’est rare.

Terry le lança un regard en coin.

- Je n’ai pas très envie d’avoir ce genre de conversation.

- D’accord, dit-elle, de quoi voulez-vous que nous parlions ?

- Le silence me semble la meilleure option.

- Vous n’aimez pas bavarder ?

- Ça dépend avec qui.

- Pourquoi est-ce que vous ne m’aimez pas ?

- Tous les gens que vous avez croisés dans votre vie vous ont aimé ?

- J’ai certainement rencontrés des gens qui ne m’aimaient pas, mais au moins ils ne se sentaient pas obliges de me le jeter en pleine figure.

- Vous préférez les rapports franc et direct ou vous tenez à ce que l’on vous passe la pommade ?

- Je préfère la franchise, bien entendu, même si la vérité fait mal parfois

Candy se rendit compte à son expression qu’elle venait de marquer un point.

- Vous n’êtes pas comme les hommes qui plaisent habituellement à Eliza.

- A quel niveau ?

- A tous les niveaux. En général Eliza aiment les séducteurs, les charmeurs, amateurs de faste et de plaisirs…

- Je ne vous demande pas les gouts d’Eliza, dit-il, mais en quoi suis-je diffèrent ?

- Eh bien pour commencer, vous êtes le contraire d’un charmeur. Vous n’êtes pas d’abord facile et votre comportement est un peu spécial.

« Pour ne pas dire, laisse à désirer » dit-elle dans sa tête.

- Vous voulez dire que vous préférez les hommes polis et sociable que l’on peut dire comme un livre ?

- Oui, j’ai plutôt un penchant pour cette catégorie.

- Pourquoi ?

- C’est plus sécurisant.

- La sécurité est importante pour vous ?

- Très importante.

- Vous n’êtes pas une aventurière, alors ?

- Certainement pas, la stabilité est quelque chose de vital pour moi.

- Vous avez eu une enfance tumultueuse ?

- Si on veut…

Elle le regarda. Comme il était beau.

- Pour quelqu’un qui préfère le silence, vous posez beaucoup de questions.

- Pour le moment, je vous trouve plus intéressante que le silence.

- Merci, dit Candy en souriant

Ils ne tardèrent pas à arriver chez les voisins quelques minutes plus tard. Terry stationna la voiture et la contourna pour ouvrir la portière à Candy et il lui tendit le bras pour l’aider à sortir.

- Merci, dit-elle.

Il s marchèrent ensemble vers la grande maison moderne complètement illuminée, l’allée était faite de pierres plates qui traversaient le gazon. On pouvait entendre la musique moderne. Candy coinça l’un de ses talons entre deux dalles et elle serait tombée si Terry ne l’avait pas rattrapée par la taille.


- Merci, dit-elle.

- Je vous en prie.

Quand ils arrivèrent à la maison, la musique était plus forte et on entendait le brouhaha des conversations des invités. Terry entra et salua les gens sans présenter Candy. Cette dernière ne s’en souciait pas, parce qu’elle était fatiguée avec le voyage et le décalage horaire. Elle abandonna Terry avec un groupe de ses amis et elle alla faire un tour toute seule … Elle arriva devant une salle ou tout le monde était en train de danser comme des fous. Eliza parlait de fête de campagne, alors elle ne s’attendait pas à ce genre d’ambiance aussi joyeuse. Elle sentit, sans savoir pourquoi, la présence de Terry derrière elle. Elle se retourna en souriant, mais il fronça les sourcils. Candy se tourna vers lui et sans réfléchir, elle leva la main vers son front et fit le geste d’effacer les plis soucieux qui le marquaient.

- Vous étiez plus détendu dans la voiture. J’avais fini par me réjouir de vous avoir comme mari de ma cousine.

Il la regarda et il dut se l’admettre qu’il était sous son charme. L’orchestre entama un slow. L’intensité de la lumière baissa. Le chanteur avait une belle voix, profonde et chaude. Autour d’eux, des couples se formèrent. Il lui prit la main.

- Puis-je avoir cette danse ?

- Sérieusement ? Fit Candy surprise

- Sérieusement, dit-il

- Avec plaisir, alors, dit-elle en souriant

Il lui tenait toujours la main et il l’entraina au milieu de la piste et il se retourna vers elle et ensuite il l’enlaça comme il l’avait fait sur la falaise, mais plus tendrement, elle n’avait pas peur cette fois-ci. Elle mit sa main libre sur son épaule en gardant une bonne distance entre eux. Ils se mirent à danser à tourner sur la piste avec une souplesse et une technique qui étonnèrent la jeune femme.

- Vous dansez bien, dit-elle

- Vous aussi, dit-il, mon père tenait à ce que j’apprenne très jeune

- Moi j’ai appris toute seule…

Jeune orpheline, elle ne pouvait que rêver de danser et danser toute seule…

- Vous avez fait la connaissance de ma grand-mère dit-il pour changer de sujet

- C’est une femme merveilleuse

- Sans elle, je ne sais pas ce que nous serions devenus, Nellie et moi après la mort de ma femme.

- Cette période a du être un véritable cauchemar pour vous

- Oui, elle me manque toujours autant…

Elle voulait lui parler d’Anthony, mais Eliza lui avait demandé de ne pas le faire, mais elle avait corrigé son nom… s’il n’aborde plus le sujet… elle va continuer à se taire.

Terry était surpris, car depuis la mort de sa femme, il n’en avait parlé à personne, pas même à sa grand-mère. Un autre couple les heurta et Candy se retrouva collée contre Terry. Elle rougit. Terry ne s’était pas rendu compte qu’ils avaient arrêté de danser. Il regarda le visage de Candy si près du sien. Il remonta sa main dans son dos et il se mit à la caresser très doucement au rythme de la musique. Candy suivit son mouvement elle avait conscience que tout son corps était collé contre celui de Terry… Elle sentit une onde de désir ce dont elle fut la première surprise. Elle s’arrêta brusquement et elle recula d’un pas. Terry ne demanda pas pourquoi. Il avait compris.
 
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Chapitre 5
"La reception"




- Ah, vous voilà! Dit la voix d’Eliza en arrivant avec Richard.

Candy et Terry se regardaient toujours. Eliza accrocha son bras à celui de Richard.

- Vous venez d’arriver ? Demanda Richard.

Candy fut la première à baisser les yeux pour répondre à Richard.

- Je commençais à me poser des questions.

Puis elle se tourna vers Richard pour dire.

- Invite ma cousine ! Lui dit-elle.

Eliza se nicha entre les bras de Terrence qui n’avait pas du tout l’air enthousiaste.

- Et toi, mon amour, tu danses avec moi, dit-elle.

Richard donna une petite tape sur l’épaule de Candy.

- Mademoiselle.

Il ouvrit les bras en faisant une légère révérence.

- Vous permettez ?

Candy posa sa main dans la sienne et le suivit sur la piste.

- Votre avez aussi pris des cours de danse ?

- Oh, n’évoquez pas d’aussi pénibles souvenirs.

- Vous ne fréquentiez pas les mêmes salles de danses que Terrence ?

- Non, j’ai 5 ans de moins que lui

- Je ne savais pas.

- C’est normal, ça ne se voit pas

- Ce n’est pas ce que j’ai dit. Vous vivez au manoir ou vous êtes de passage ?

- Disons que je suis de passage depuis six mois.

Candy sourit.

- Il ne reste pas grand-chose de mon héritage et j’ai besoin de temps pour me ressourcer avant de retourner dans ce vaste monde cruel et froid…

- Vous ne travaillez pas ?

- Non. Je ne sais rien faire.

- Vous n’avez pas fait d’études ?

- J’ai commencé mon droit, mais je me suis arrêté en cours de route.

- Donc, vous ne faites rien ?

- Rien.

- Et vous ne vous ennuyez pas ?

- Même pas. C’est pathétique non ?

Candy ne put s’empêcher d’éclater de rire.

De loin, Terry regardait Candy danser avec son frère. Elle riait de bon cœur. Sa grand-mère avait raison en ce qui concernait ses yeux.

- J’ai a te parler, dit Eliza.

Terry lui jeta un regard noir.

- Parler de quoi ?

- De ma cousine. Je t’interdis de lui dire pour Nellie. Je ne veux pas qu’elle sache la vraie raison pour laquelle tu m’épouser.

- Tu parles du chantage ? Pourquoi ? Qu’est-ce que ça va changer ?

- Cette affaire ne concerne que toi et moi… Elle n’a pas à savoir que je t’oblige à m’épouser.

- Pourquoi ?

- Elle l’apprendra quand je l’aurai décidé.

- Et si elle l’apprend accidentellement ?

Elle le regarda d’un air morne.

- J’appellerai mon avocat et tu pourras dire adieu à Nellie. Et pendant que j’y suis, j’ajouterai que tu as intérêt a être plus gentil avec moi lorsque nous sommes en public. N’oublie pas que nous sommes fiancés. J’en ai assez que tu m’humilies devant tout le monde. Montre toi amoureux ou tu le regretteras.

- Je suis un architecte, pas un comédien dans cette vie.

- Fais un effort. Arrange-toi pour convaincre Candy que tu es amoureux de moi.

- Dis-moi un peu, a quoi ça t’avance d’avoir un homme qui te déteste t’épouser ? Qu’est-ce que tu as, à gagner ?

- Un mari, une fille, le respect et d’autres avantages que n’es pas à même de comprendre, du moins pour le moment.

- Je ne t’aimerai jamais

- Mais Candy ne le sait pas

- Qu’est-ce qu’elle a à avoir dans tout ce cinéma ?

- Tu ne lui dis rien, c’est tout, sinon tu vas le regretter.

La chanson de termina et l’orchestre annonça une pause. Terrence laissa immédiatement ses bras tomber le long de son corps. Il ne supportait pas le contact physique avec cette femme. Eliza fit comme si de rien n’était et elle lui reprit le bras pour l’entrainer vers le bar.

- Allons boire un verre, chéri, dit-elle.

Au même moment Richard, amenait Candy vers le bar aussi, ils arrivèrent en même temps que Terry et Eliza. Candy n’osait pas regarder Terry, car elle n’était toujours pas remise du slow qu’ils avaient dansé ensemble plus tôt.

- Que voulez-vous boire ? Demanda Richard.

- Un Ginger Ale.

- Vous êtes bien sage. Vous ne préférez pas une coupe de Champagne ?

- Non, je suis trop fatiguée pour prendre de l’alcool

- A votre guise, dit Richard.

Il commanda un Ginger Ale et un scotch avec des glaçons pour lui.

Eliza qui était toujours accrocher a Terry, sourit a Candy.

- Je suis désolée de ne pas avoir eu du temps à te consacrer aujourd’hui, ma puce.

- C’est pas grave, dit Candy, tu as des choses a faire avant ton mariage.

- Oui, la robe que j’ai fait faire rien que pour moi ! Elle est splendide !

- Je suis sure que tu feras une très belle mariée.

- Ne sois pas jalouse. Un jour tu rencontreras ton prince charmant.

Candy la regarda. Comment pouvait-elle lui dire cela ? Elle avait épouser Anthony non ? Avant elle ! Mais comme elle ne voulait pas qu’elle parle de son passé… Alors elle dit :

- Je ne suis pas jalouse le moins du monde ! Au contraire, je suis heureuse pour toi, Eliza et je n’attends spécialement de prince charmant.

Eliza hocha la tête.

- C’est vrai que tu l’as déjà rencontré une fois non ?

Le sourire de Candy s’effaça. Apres lui avait dit ne pas parler de son passe elle lui sort ça ?

- Excuse-moi, je ne voulais pas te blesser, Candy.

Elle lâcha le bras de Terry et prit celui de Candy.

- Je n’ai pas réfléchi.

Terry regarda les deux femmes. Il connaissait la méchanceté d’Eliza et il vit que Candy était totalement différente.

- Voilà pour vous, dit Richard en donnant le verre de Ginger Ale à Candy.

- Merci.

Candy but une gorgée, tout en évitant de regarder Terry.

- C’est une belle fête, dit Candy, il y a un monde fou.

- Les soirées des Granville ont toujours beaucoup de succès, dit Richard, je vais vous les présenter à la première occasion

- Ce sont des amis proches ?

- De Terry , surtout.

Eliza traversa la pièce en agitant la main.

- Excuse-moi Candy, j’ai vu quelqu’un a qui je dois parler.

Elle se hissa sur la pointe des pieds et embrassa Terry sur la joue.

- J’espère que je ne vais pas trop te manquer, lui dit-elle.

Candy se rendit compte que Terry ne réagissait pas. Cette froideur, lui parut décidément très étrange. Richard par contre regardait Eliza avec avidité. Candy s’approcha de lui et dit :

- Vous ne devriez pas la regarder comme ça.

- Les femmes qui ne veulent pas qu’on les regarde, ne s’habille pas comme votre sœur. Eliza fait tout pour tourner la tête des hommes et elle y parvient sans problème.

Candy regarda Terry, qui ne faisait pas attention à sa fiancée.

- QU’est-ce qui tourmente votre frère ? Demanda-t-elle à Richard.

- Que voulez-vous dire ?

- Il est bien, maussade pour une personne qui va se marier dans quelques jours.

- Non, c’est son tempérament habituel.

- J’ai du mal à le cerner.

- J’avoue que moi aussi. Il a beau être mon frère, mais je n’ai jamais su ce qui lui trottait dans la tête…

- On dirait que vous ne l’aimez pas beaucoup.

Richard prit une gorgée de son verre de scotch.

- Je le respecte, je l’admire, mais Terry n’est pas un homme que j’appellerai aimable au vrai sens du terme

- Richard, êtes-vous amoureux de ma cousine ?

- Je ne sais pas, je la trouve très séduisante. Peut-être que c’est de l’amour, après tout…qui sais ?

- Vous le lui avez dit ?

- Je ne cesse de le lui répéter … que je suis séduit… pas que je l’aime

- Que répond-t-elle ?

- Ce qu’elle dit ne compte pas, son attitude est éloquente. Elle aime rendre les hommes fous, c’est son jeu favori. Et lequel a-t-elle choisi d’épouser ? Celui qui ne fait pas attention à elle !

- D’un certain point de vue, c’est logique, dit Candy.

- Je sais, mais il faut pouvoir l’accepter.

- Donc, vous n’êtes pas amants ?

- Pas depuis qu’elle est fiancée à Terry.

Candy ne put réprimer une grimace de dégout. Richard leva la main.

- Je sais, je sais. Je fais de gros effort pour devenir un enfant de chœur, mais ce n’est pas facile.

Candy regarda Eliza qui parlait avec un groupe d’hommes, elle avait l’air très heureuse. Elle chercha Terry des yeux, il était en train de parler avec un homme.

- Terrence parle avec qui ? demanda Candy à Richard.

Ce dernier chercha son frère du regard.

- C’est son avocat, fit Richard, Harry Granville.

Terry tourna la tête au même moment et son regard croisa celui de Candy. La jeune femme eut l’impression que son cœur faisait un bond dans sa poitrine. Sans la quitter des yeux, Terry dit un mot a son avocat et il marcha vers elle. Candy sentit son cœur battre plus fort. Mais une femme arrêta Terry pour lui parler et il à regret, il quitta les yeux de Candy, mais elle ne l’imita pas. Cet homme était le plus fascinant qu’elle n’avait jamais rencontré, pas seulement a cause de son physique, mais a cause de son air grave et attentif. Aucun détail n’échappait a son regard bleu-vert indéchiffrables. Elle n’avait pas vu arriver Eliza qui l’enlaça par la taille.

- Tu penses à quoi ?

- Je suis en train de me dire que tu as de la chance.

Eliza savait de quoi Candy parlait, elle pensait à Anthony…

- Oui, il n’est pas aussi méchant qu’il en a l’air. Il cache ses émotions, c’est tout. Parfois, c’est un peu difficile pour moi aussi, mais je fais avec…

- Tu moment que tu sais ce qu’il éprouve pour toi, quelle importance s’il ne le montre pas en public ?

- Je suis d’accord

- Tu dois être ravie de devenir la maman de Nellie !

Eliza la regarda.

- Tu as vu Nellie ?

- Oui, dit Candy en souriant, c’est une enfant adorable. J’ai aussi rencontré Mme Grandchester.

Eliza soupira.

- Pourquoi ce soupir ? Demanda Candy.

- Cette femme ne m’aime pas. Elle serait ravie si elle trouvait un moyen d’annuler le mariage.

- Ce n’est pas l’impression qu’elle m’a donné.

- Attends de la connaitre un peu mieux. Son air poli n’est qu’une façade !

- Si tu la trouves aussi méchante, comment comptes-tu vivre sous le même toi qu’elle ?

- Justement, dès que je serai la maitresse de la maison et la mère de Nellie, nous nous passerons des services de Laurel Grandchester, elle va quitter la villa.

- Est-ce qu’elle le sait ?

- Je vais le lui dire…

- Et qu’en pense Terrence ?

- Il se range toujours de mon côté.

- Fais attention, je ne connais peut être pas bien Terrence, mais je le vois mal mettre sa grand-mère a la porte parce que tu le lui as demandé.

- Eh bien, tu vas voir.

Candy n’avait pas vu que Richard était retourné au bar, il lui apporta un autre verre de Ginger Ale.

- Un autre verre, Candy ? Dit-il

- Merci, dit-elle.

- Tout va bien ? Vous parlez de quoi ? Demanda Richard.

- Pas vraiment…

Il regarda Eliza et il lui demanda.

- Tu t’amuses bien ?

- Je m’ennuie a mourir ! Je ne connais personne ici !

- Tu devrais en profiter pour te faire des relations. Quand tu seras mariée à mon frère, ce sont ces gens-là que tu vas fréquenter.

- Tu veux rire ? C’est la vie de ton frère qui va changer. Je n’ai pas l’intention de m’enterrer ici ! Je veux voyager et Terry va m’accompagner.

- Terry a sa carrière et son agence, fit Richard, je ne l’imagine pas en train de te suivre dans tes voyages…

- On en reparlera, dit Eliza.

Richard la regarda surpris. Richard regarda Candy et dit :

- Et vous ? Vous avez fait des relations ?

- Pas encore, répondit-elle.

- Voulez-vous que je vous présente des gens ?

- Je suis trop fatiguée ce soir, dit Candy

- Prenez une gorgée de votre Ginger Ale.

Elle obéit. Il prit sa main libre dans la sienne.

- Suivez-moi. Je vous emmène découvrir notre belle société anglaise.

Candy regarda Eliza, mais elle était déjà occupée avec quelqu’un d’autre. Richard lui présenta tout pleins de gens, mais elle était incapable de se souvenir de leur nom ou leur visages, elle essayait de participer a leurs conversations. Candy espérait qu’Eliza ferait un effort pour fréquenter tous ces gens, ils étaient charmants.

Terry, lui ne perdait rien de ce qui se passait. Il suivait de loin la jeune femme qui le déconcertait par sa simplicité et son naturel. Décidément, ces deux cousines étaient très différentes !

Candy sentit le regard de Terry sur elle… Elle commençait à se demander si elle n’imaginait pas des choses, mais a chaque fois qu’elle sentait son regard, il la regardait effectivement. Cette fois-ci il était adosse a un pilier de marbre, les bras croisés sur le torse et il l’observait. Candy était troublée, Richard la regarda…

- Vous avez l’air fatiguée, je vais trouver quelqu’un pour vous ramener à la maison

- Ça serait gentil, dit Candy.

Candy ne voulait pas regarder Terry, elle se tourna de l’autre cote et elle vit Eliza en train d’avoir une grande conversation avec Harry Granville. Elle était en train de gesticuler et elle paraissait pleine de rage. Quand à l’avocat, il fronçait les sourcils en écoutant Eliza. Et de temps a autre, il levait vers elle son index menaçant. Candy se dit que c’est du Eliza tout craché de se faire des ennemis.
Une femme grande svelte s’approcha d’elle pour lui parler.

- Vous êtes la cousine d’Eliza ? Bonsoir, je suis Deirdre Granville.

- Enchantée, dit Candy en souriant, merci pour l’invitation de dernière minute !

- Aucun problème, les invités surprises sont toujours les bienvenus. Comment trouvez-vous notre région ?

- Je suis arrivée cet après-midi et j’aime beaucoup le paysage, la mer, c’est magnifique.

- Combien de temps allez-vous rester ?

- Quelques jours...

- Que faites-vous à Chicago ?

- Je suis infirmière enregistrée.

- Ça doit être passionnant comme métier.

- J’aime bien aider les gens, dit Candy.

Terry était debout derrière Candy, elle avait senti sa présence.

- C’est une très belle fête, dit-il, mes compliments, Deirdre.

Sa voix était grave et chaude comme une caresse à l’oreille de Candy.

Deirdre haussa les sourcils d’un air sceptique.

- Menteur ! Tu détestes les réceptions, fit-elle.

- Je n’ai pas prétendu que je les aimais. J’ai dit que la tienne était réussie.

- Tellement réussie que tu as hâte de te sauver !?

- Oui.

- Je ne crois pas que ta fiancée soit prête pour rentre au bercail.

Terry suivit son regard. Eliza était toujours en grande conversation avec Harry.

- Eliza est un oiseau de nuit. Elle ne rentrera pas avant l’aube. Moi, j’ai du travail à faire demain à la première heure. Quand a Candy, elle n’a pas dormi depuis les dernières vingt-quatre heure.

- Donc, tu nous laisses Eliza ?

- Je la confie aux mains expertes de Richard. Il ne va pas se plaindre, crois-moi

- C’est un étrange discours de la part d’un fiancé, fit Deirdre.

Candy vit qu’elle n’était pas la seule à trouver la relation de Terry et Eliza bizarre.

- Mmm

Terry prit Candy par la taille.

- Vous par contre, vous venez avec moi.

Candy frissonna.

- Non, je veux attendre Eliza.

- Vous ne tenez plus debout. Vos yeux se ferment tout seuls.

- Vous m’observez ? Dit Candy.

- Tout le monde vous voie, dit Terry.

- Peut-être mais…

- Alors pourquoi ne pas rentrer ?

- Je ne peux pas la laisser tomber. Nous nous sommes a peine vues aujourd’hui…

- Eliza vous a ignorée toute la soirée. Que vous soyez là ou pas, cela ne change rien pour elle.

- Elle a d’autres chats à fouetter.

- Elle ne remarquera même pas que vous êtes partie.

- Laissez-moi au moins.

- Venez ! Dit-il en la poussant vers la porte avec autorité, vous la verrez demain.

Candy ne répondit pas, elle était épuisée. Le petit somme qu’elle avait fait avec Nellie n’était pas suffisant. Mais en réalité elle avait peur de rentrer avec Terry. Mais en réalité, elle n’avait pas peur de Terry, mais de ses propres réactions. Le fiancé de sa cousine, ne la laissait pas indifférente et c’était ça le problème. Elle regarda Eliza, elle était une grande fille après tout. Elle se tourna vers Terry et le regarda dans ses yeux bleu-vert et elle dit.

- Très bien, rentrons à la maison, dit-elle d’un ton fatiguée.
 
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Chapitre 6




Il était environ 1 heure du matin quand Candy et Terry quittèrent la résidence des Granville. Il y avait un vent un peu frais qui soufflait. Terry enleva la veste de son smoking et la mit sur les épaules de Candy.

- Pas trop froid ?

- Un peu, dit Candy, merci.

Elle s’enveloppa dans la veste de Terry qui était tiède et parfumée. Terry mit la main sur son épaule pendant qu’ils traversaient la pelouse. Ce geste pourtant bien simple, ne fit qu’ajouter au trouble de Candy. Quand ils arrivèrent à la voiture, Terry ouvrit la portière. Avant d’entrer, Candy se mit devant lui et le regarda dans les yeux.

- Je me pose une question, dit-elle.

- Laquelle ?

- Pourquoi êtes-vous si gentil avec moi maintenant ? Qu’est-ce que vous me reprochiez avant ? Et pourquoi m’aviez-vous interdit de voir Nellie ?

- Ça fait trois questions…

- Soit !

Terry hésita avant de répondre.

- C’est une histoire trop longue et trop compliquée à expliquer.

- J’ai tout mon temps.

- Elle ne vous concerne pas.

- Ah ! Maintenant que la fête est finie, chacun retourne dans son camp ?

- Pas du tout.

- Alors, nous sommes amis ?

- Je ne pense pas que le terme soit adapté.

- Lequel choisiriez-vous ?

Terry la regarda pendant longtemps. Sous l’intensité de son regard, Candy avait envie de disparaitre.

- Fatigués dit, montez dans la voiture, Candy.

- Mais…

- Montez.

Candy obtempéra sans plus discuter. Le trajet du retour se fit dans le silence. Candy s’assoupie après avoir fermé les yeux. Lorsque la voiture s’arrêta, elle ouvrit les yeux et elle s’apprêta à descendre.

- Merci de m’avoir raccompagnée. Vous avez bien fait d’insister, je n’aurai pas pu tenir 5 minutes de plus. Bonne nuit.

Elle sortit précipitamment de la voiture et elle se dirigea vers la maison. Mais Terry la rappela.

- Candy ?

La jeune femme s’arrêta et se retourna vers lui.

- Oui ?

- Vous pouvez aller voir Nellie quand vous voulez.

Candy ne put cacher sa surprise. Terrence Grandchester était un homme qui changeait d’avis très rapidement.

- Merci, dit-elle.

- Je vous demande seulement de veiller a ce qu’elle ne s’attache pas trop a vous. Je ne voudrais pas la voir souffrir lorsque vous partirez…

- Vous pouvez compter sur moi.

Ils se regardèrent pendant un instant. Sa grand-mère lui avait bien dit que ses yeux parlaient pour elle…Elle avait raison. Elle venait d’arriver quelques heures plus tôt et il n’arrêtait pas de penser à elle. Tout passait dans le regard de Candy et ce que Terry y lisait en ce moment, l’émouvait profondément.

Candy sourit et elle dit :

- Bonne nuit encore…

- Tout va bien, Candy ?

- Tout va bien, je suis juste fatiguée…c’est tout.

Elle se retourna si brusquement que la veste de Terry sur ses épaules tomba parterre. Ils se baissèrent en même temps pour la ramasser. Leurs mains se frôlèrent, Candy sursauta et elle recula comme si elle s’était brulée. Terry ramassa la veste et se redressa.

- Etes-vous toujours aussi émotives quand vous êtes fatiguée, Candy ?

- Euh, oui…

- D’accord. Car je n’aimerai pas penser que je suis la cause d’une telle nervosité

- Vous vous surestimer. Ce n’est pas du tout le cas. Merci de m’avoir prêté votre veste, bonne nuit…

Combien de fois allait-elle lui souhaiter une bonne nuit ?

- Attendez au moins que je vous ouvre la porte, dit Terry en la précédant pour le faire.

Il sortit un trousseau de clés de ses poches et il ouvrit la porte d’entrée. Des que Candy eut franchi le sol, elle se précipita vers les escaliers pour monter dans sa chambre. Terry la regarda un peu perplexe, on dirait qu’elle était en train de le fuir.

Au lieu d’aller directement dans sa chambre, elle passa par la chambre de Nellie. Elle regarda la petite fille endormit et son édredon était un peu enlevé. Elle la recouvrit comme il faut et l’embrassa sur le front.

- Fais de beaux rêves, mon ange, dit-elle doucement.

Ensuite elle se dit que Terry pourrait aussi venir voir sa fille, alors elle sortit pour aller dans sa chambre. Elle alla prendre une douche rapide et elle enfila une robe de nuit en coton rose. Elle brossa ses cheveux et elle se mit au lit. Mais contrairement à ce qu’elle pensait, elle eut un mal fou à s’endormir. Elle essaya de lire, elle n’arrivait pas à se souvenir ce qu’elle lisait… Ça ne marchait pas. L’image de Terry venait la déranger. Elle ne pensait qu’a lui, elle entendait même sa voix. Ensuite, elle se leva pour aller à la fenêtre de la chambre et elle vit la vue de la falaise. Elle prit la couverture sur son lit, la plia et elle sortit de la chambre pour aller sur la falaise… Il n’y avait personne en vue. Elle sortit par la porte de derrière et elle marcha vers la falaise. L’herbe était fraiche sous ses pieds nus. Elle avait la couverture qui lui couvrait les épaules. Elle se mit a admirer la vue… Elle prenait l’air qui caressait ses cheveux au clair de lune…

oOoOoOoOoOo



En arrivant à la maison, Terry se rendit directement dans son bureau. Travailler lui occupait l’esprit et depuis quelques heures, ça lui empêchait de penser à Candy. Le travail était le seul remède a ses tourments…Apres s’être concentré pendant deux heures d’affilé, il se leva et se massa la nuque. Il se dirigea vers la baie vitre de son bureau qui donnait sur la mer. Il crut voir une apparition, un ange. Mais petit a petit , la silhouette se transforma en une forme humaine. Candy. Il l’observa pendant longtemps. La jeune femme ne semblait pas bouger. Les minutes passèrent et Candy ne bougeait toujours pas. Terry décida de sortir. Il traversa le jardin à grands pas.

Candy sut tout de suite qu’il était là. Elle avait senti sa présence. Il était dans son dos et cette fois-ci, contrairement à la première fois, elle n’avait pas peur. Elle tourna la tête, le regarda et elle lui sourit. Lui ne lui rendit pas son sourire.

- Que faites-vous ici ? Demanda-t-il

- Je ne pouvais pas dormir. Et vous ?

- Moi non plus.

- C’est très beau ici.

Terry regarda la vue, avec le clair de lune, les étoiles…

- J’ai acheté, j’ai acheté la propriété à cause de la vue

- Je peux vous poser une question ?

- Une seule, cette fois-ci ? Demanda-t-il ironiquement

- Oui. Dit-elle en souriant

- Allez-y…

- Est-ce que vous aimez ma cousine ?

Elle regarda son visage.

- L’aimez de toute votre âme afin de ne pas vouloir vivre sans elle ? Continua Candy

- Ça fait deux…

- Terrence…

Il aimait la façon dont elle prononçait son nom…

- Les sentiments que j’éprouve pour votre cousine ne regardent que moi.

- Je ne voulais pas être indiscrète, je veux seulement me rassurer qu’Eliza sera heureuse

- Craignez-vous qu’elle soit malheureuse avec moi ?

- Elle a besoin d’un homme qui l’aime telle qu’elle est…

- Je ne vais pas changer de comportement pour vous rassurer, Candy. Je suis comme je suis.

Il lui prit les épaules pour la ramener face a lui. Il resserra sa couverture autour d’elle et garda ses mains autour de sa gorge pendant un instant.

- A moins que vous ne soyez tout simplement inquiète de savoir si je suis capable d’aimer de la manière que vous venez de décrire.

Elle le regarda au fond des yeux.

- J’ignore pourquoi, mais je pense que vous l’êtes.

- Vous devriez aller vous coucher

- Je n’arrive pas à dormir.

- Pourquoi ?

- Trop de pensées se bousculent dans ma tête

- Lesquelles ?

- De toutes sortes

Il la regarda.

- Vous avez un drôle de regard, à quoi pensez-vous ?

- Rien d’important.

- En êtes-vous sûre ?

- Je vais me coucher, je suis fatiguée. Bonne nuit.

- Bonne nuit Candy.

ll la regarda s’éloigner jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans la maison.

oOoOoOoOoOo



Dans sa chambre, Candy faisait les cents pas complètement déboussolée. Ce qui lui arrivait était terrible. Comment pouvait-elle être attirée par le fiancé d’Eliza ? Elle s’allongea sur le lit… Que ce mariage arrive vite comme ça elle allait retourner à se vie à Chicago, à Albert… mais elle n’avait que Terry dans la tête, elle n’arrivait pas à imaginer Albert de cette façon… Oh mon Dieu ! La vie était compliquée ! Elle devait dormir. Elle ferma les yeux. Elle devait dormir… Elle rêvait de Terry, elle se sentait bien avec lui, elle était heureuse. Mais elle entendit un grand bruit qui la réveilla en sursaut. C’était quoi ça ? Elle devait continuer à dormir mais elle était curieuse. Et s’il était arrivé quelque chose a Eliza ? Elle devait aller voir… Elle se rendit à l’ endroit d’où venait le bruit… Elle ouvrit la porte, il faisait tout noir. Elle chercha un interrupteur mais ça ne fonctionnait pas… elle vit un escalier en colimaçon et une personne qui montait ? Etait-ce Eliza ? Que faisait-elle là ?

- Eliza ? Eliza ! Réponds-moi !

Elle monta les escaliers. Peut-être qu’Eliza lui faisait une farce comme quand elles étaient jeunes, son frère et elle l’avait enfermé dans le grenier et Anthony l’avait sauvée… Elle arriva en haut, elle crut voir quelqu’un fermer la porte, mais il faisait noir elle sentit des mains la pousser, elle bascula sur la rampe des escaliers et elle s’accrocha… Elle allait tomber, elle se mit à crier :

- Au secours ! il y a quelqu’un ? A l’aide !!!
 
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Un clin d’œil du destin



Chapitre 7



La porte s’ouvrit brusquement… Terry apparut.

- Au secours ! Dit Candy.

- J’arrive, dit Terry.

Il courut et monta les escaliers quatre à quatre et en un rien de temps, il fut près d’elle. Il avait pu la voir tout de suite grâce à la clarté de la lune. Son premier geste fut de prendre la main de Candy qui était encore agrippée au barreau de la rampe et l’autre main qu’elle lui tendait.

- Lâchez tout ! Dit-il.

Avant même qu’il n’ait prononcé ces mots elle avait tout lâché. S’il était arrivé une seconde plus tard, elle serait tombée.

- A présent, je vais vous hisser jusqu’à moi. Ne bougez surtout pas.

Candy obtempéra, elle avait confiance en lui. Ca leur prit quelques minutes mais Candy eut l’impression que ca avait pris une éternité. Des que ses pieds touchèrent le plancher, elle tomba dans les bras de Terry. Elle était littéralement en train de trembler de la tête aux pieds. Elle noua ses bras autour du cou de Terry, en le bénissant de l’avoir sauvée la vie. Il la tenait contre son torse nu. Il enfuie son visage dans ses cheveux soyeux. Il sentit l’odeur de son shampoings, des fruits sauvages.

- Vous allez bien ? demanda-t-il

Elle fit oui, de la tête.

- Je veux sortit d’ici !

- Je vous amène dans votre chambre.

Lorsqu’ils arrivèrent, il attendit qu’elle s’allonge avant de partir.

- Merci, je l’ai échappé belle. Comment m’avez-vous trouvé ?

- Je vous ai entendu crier. Que s’est-il passé ?

- Euh.. j’ai entendu un grand bruit et je suis allée voir et je me suis retrouvée là-bas.

- C’est l’observatoire.

- Dans cette tour ?

- Oui, il y a un télescope au dernier étage, sous la coupole.

- Je ne suis pas montée si haut. J’ai ouvert la porte parce que j’étais certaine qu’il y avait quelqu’un dans la pièce. J’ai appelé plusieurs fois. Personne n’a répondu. Pourtant, il y avait bien quelqu’un ; j’ai vu la lumière d’une torche électrique dans les escaliers au début, je ne me suis pas méfié ; J’ai pensé que c’était Eliza qui ne faisait une blague comme lorsque nous étions enfants.

- Pourquoi n’avez-vous pas allumer la lumière

- J’ai essayé, mais ça ne fonctionnait pas. J’ai compris que ce n’était pas Eliza, j’ai décidé de redescendre et la j’ai senti des mains qui m’ont poussée par-dessus la rampe

- Quelqu’un vous a poussé ?

- Oui

- Qui a bien pu faire ça ?

- Je n’en ai aucune idée ! Je ne voyais rien

- Vous pensez que la personne que vous avez s’est enfuie ?

- Je le crois, oui

- Je suis arrivé quelques secondes après vous avoir entendu crier, je n’ai vu personne

- Ça ne prouve rien

- Non, bien sûr.

Il la regarda attentivement.

- Vous allez bien, Candy ?

- Je vais bien, maintenant, Terry. Grace a vous.

- Je vais aller jeter un coup d’œil à l’observatoire…

- Vous allez revenir ?

- Oui, j’en ai pour deux minutes.

Terry se rendit à l’observatoire, il alluma la lumière et tout s’éclaira, les appliques dans la montée de l’escalier, tout fonctionnait. Il inspecta la pièce rapidement, il alla voir le télescope, tout marchait comme il faut. Il redescendit et quitta la tour.

Candy l’attendait assise sur son lit. Terry revint après avoir frappé a la porte.

- Alors ? dit Candy, vous avez trouvé quelque chose ?

Il alla s’asseoir sur le lit à côté d’elle.

- Je n’ai rien trouvé, j’ai même réussi à allumer la lumière

- Sérieusement ?

- Tout fonctionne parfaitement.

- Mais enfin, ce n’est pas possible ! Comment la lumière fonctionne-t-elle à présent alors que ça ne marchait pas avant ?
Terry la regarda pendant un long moment. Il replaça une mèche de cheveux qui lui tombait sur le front.

- Candy etes-vous sure qu’il y avait quelqu’un dans la tour en même temps que vous ?

- Vous ne me croyez pas ? Dit Candy

- Je me sais pas. Ce qui est certain, c’est que vous êtes épuisée et que parfois la fatigue produit des effets bizarres.

- Je n’ai pas rêve…

- Peut-être, mais la lumière fonctionne et il n’y avait rien de suspect

- Je sais ce qui est arrivée, dit Candy

- Enfin, l’important est que vous alliez bien. Maintenant, vous devez dormir…

- Je suis trop agitée

Il lui sourit et il se leva il lui tendit la main et il dit :

- Je peux vous proposer de descendre avec moi boire un verre pour vous détendre avant de vous coucher.

- Bonne idée ! Dit Candy en prenant la main qu’il lui tendait.

Ils descendirent l’escalier cote a cote comme deux vieux amis. Terry amena la jeune femme jusqu’à son bureau. Il se mit a chercher deux verre dans le bar…

- Est-ce que vous avez du lait… ? Demanda Candy

- Du lait ?

- Oui, une tasse de lait chaud devrait me détendre

- Je crois que je peux vous trouver cela…

Il trouva une tasse et il sortit du lait du frigo qu’il y avait dans la salle. Il réchauffa très rapidement aux micro-ondes…

- Vous voulez du sucre ?

- Pour du lait chaud ? Oui, deux sucres s’il vous plait

Il prit une cuillère et il tourna après avoir mis le sucre dans son lait. Il lui donna sa tasse de lait chaud. Ensuite il alla se faire un verre de cognac. Elle était en train de visiter la pièce dans les moindres détails. Au fond il y avait un grand bureau en chêne sur lequel était posé un ordinateur. Une large table de dessin faisait face à la baie vitrée de manière à recevoir la lumière naturelle.

- A quelle ville ce projet est-il destiné ? Demanda Candy en jetant un coup d’œil sur le travail en cours…

- Chicago…

Elle sourit.

- Sans blague, Chicago ? Quelle coïncidence ! C’est pour le centre ?

Il avait son verre de cognac et il alla se tenir derrière elle pendant qu’elle contemplait son œuvre.

- Je travaille à la reconstruction d’un hôtel dont il ne reste en tout et pour tout qu’un morceau de façade.

- Ça doit être intéressant

- Très

- Et beau aussi.

- Beau et fonctionnel. C’est ce que les gens recherchent aujourd’hui

- C’est un métier difficile d’être architecte ?

- Chaque nouveau projet est un défi, mais j’aime le risque

- Eh bien je serai fière à Chicago quand je leur dirai que je connais l’architecte qui a conçu cet hôtel !

- Merci, dit-il en souriant.

A droite de la table, il y avait une étagères couvertes de livres, de dossiers et de matériels divers. Tout était bien rangé.

- Ça ne vous dérange pas, que je jette un coup d’œil a mes travaux pendant que vous faites le tour du propriétaire ?

- Vous ne pouvez pas vous arrêter de travailler n’est-ce pas ? Même au beau milieu de la nuit ! Dit Candy en souriant, allez-y !

- Merci pour la permission, dit-il ironiquement

- Je vais profiter de l’âtre, dit Candy en souriant

Au milieu de la pièce sur un tapis turc, un canapé et des fauteuils encadraient une cheminée, ou les restes d’une buche se consumaient lentement, créant une atmosphère confortable et chaleureuse.

Candy alla s’installer sur canapé avec sa tasse de lait chaud, qu’elle buvait a petites gorgées, devant la cheminée. Apres quelques gorgées, elle se détendit. Elle mit la tasse sur la petite table et elle s’allongea sur le canapé la tête tournée vers le feu. Terry était en train de travailler et il regarda Candy après un moment et il se rendit compte qu’elle s’était endormie. Il finit par poser son crayon et sa règle a côté , il prit son verre de cognac et se dirigea vers la cheminée.

Candy dormait profondément. Il s’assit à côté d’elle, sur la table basse et posa les coudes sur ses genoux. Le visage de la jeune fille était tournée vers lui. Elle avait des taches de son sur son nez, elle était adorable. Elle souriait dans son sommeil.
Il caressa sa joue très légèrement. Sa peau était incroyablement douce.

- J’ai dormi ? Dit Candy en ouvrant les yeux

Candy se redressa sur un coude. Elle avait l’air très fatiguée.

- Oui, je vous raccompagne dans votre chambre, si vous voulez

- D’accord, dit Candy en baillant

Terry l’aida a se lever et l’enlaça par la taille. La démarche de la jeune femme semblait assurée mais ses paupières étaient lourdes, elle marchait les yeux fermes, Terry devait la diriger. Sans un mot, ils gravirent les escaliers, bras dessus, bras dessous. Quand ils furent dans sa chambre, il l’aida a s’allonger sur son lit.

- Bonne nuit, dit-il en remontant la couverture pour la couvrir

- Bonne nuit, répondit-elle sans ouvrir les yeux.

Eliza, qui les avait suivi dans les escaliers attendait Terry de pied ferme devant la chambre de sa cousine.

- Que fais-tu ici ? lui demanda-t-elle sèchement

- Parle moins fort, ta cousine dort

- Tu n’as pas répondu à ma question. Que fais-tu ici ?

- Candy a eu une grosse frayeur ce soir. Elle va bien maintenant

- Quel genre de frayeur ?

Terry referma doucement la porte de Candy et se tourna vers Eliza

- Elle pense que quelqu’un a essayé de la pousser dans l’escalier de l’observatoire

Un méchant sourire crispa le visage d’Eliza.

- Qu’est-elle allée encore inventer

- En tout cas, elle est vraiment tombée

Eliza haussa les épaules.

- Je vois que tu ne t’intéresses a personne, même pas a ta cousine, dit Terry

- Candy est assez grande pour se débrouiller toute seule. Pourquoi t’inquiètes tu tant pour elle ?

Il ne répondit pas.

- Si tu crois pouvoir m’atteindre a travers elle, tu te trompes, fit Eliza a mi-voix. Ce n’est même pas la peine d’essayer.

- Personne n’utilise les gens comme tu le fais.

- Si, tout le monde fais ça. Moi j’annonce la couleur, c’est tout.

- Va dormir, Eliza.

Elle tourna le dos d’un air rageur, puis elle se ravisa et lui lança ;

- Tu ferais mieux de t’habituer à moi, parce que tu n’échapperas pas a ce mariage, quoi que tu fasse.

- Nous verrons bien.

Eliza répondit par un sourire et entra dans sa chambre.
 
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Chapitre 8
« La fête foraine »




Lorsque Candy se réveilla, elle eut l’impression qu’on l’observait. Elle ouvrit les yeux et elle fut surprise de voir Nellie debout près de son lit en train de la regarder.

- Bonjour Nellie, dit-elle en souriant.

- Bonjour, répondit la petite fille avec une lueur espiègle dans le regard. Ou plus tôt, bon après-midi

Candy se redressa sur son coude

- J’ai dormi si longtemps ?

- Il est 13 heures

Candy regarda sa montre.

- C’est vrai

Elle sortit de son lit.

- Tu t’es réveillée tôt, Nellie ?

- Je me suis réveillée a 8 heures. Dépêche-toi de t’habiller

- Pourquoi ? Il y a quelque chose d’urgent à faire ?

- Papa et moi, nous allons a la fête foraine aujourd’hui et on veut que tu viennes avec nous.

- Oh Nellie, je suis désolée, mais j’avais prévue d’aider ma cousine à préparer son mariage.

- Elle n’est pas là

- Vraiment ? Elle est sortie ?

- Elle est sortie tout a l’heure avec Oncle Richard. Papa sait ou, tu n’as qu’a lui demander si tu veux.

- Ce n’est pas important

Mais elle était déçue, car Eliza avait voulu qu’elle vienne plusieurs jours avant son mariage, mais elle passait pas du temps avec elle du tout.

- Alors, tu viens avec nous ? Demanda la petite fille pleine d’espoir.

Candy ne put s’empêcher de sourire. Elle voulait éviter Terrence. Mais l’idée de passer l’après-midi avec Nellie l’emportait sur ses bonnes résolutions. Elle ne pouvait pas refuser la demande d’une enfant aussi gentille.

- Je dois aller prendre une douche d’abord, dit Candy en souriant

- D’accord mais fais vite !

- Je te promets.

Nellie quitta la chambre et Candy se rendit dans la salle de bain adjacente pour se doucher. Pour aller a la fête foraine, elle mit un jeans et un t-shirt rose. Elle prit une veste légère et elle descendit. Terry et Nellie l’attendaient au bas de l’escalier.

- Désolée de vous avoir fait attendre, dit Candy, bonjour Terrence

- Bonjour, répondit Terry

- Tu verras la foire est superbe, dit Nellie pendant qu’ils sortaient de la maison.

C’était une très belle journée. Candy aimait l’odeur de la mer.

- Ce sont des gitans qui l’installent, ils viennent tous les ans, expliqua Nellie

- Et tu viens tous les ans avec ton papa ?

- Oui, les manège sont supers !

- Tu as un manège favori ?

- Oui, la grande roue… ! J’aime la vue d’en haut

- Moi aussi, dit Candy, quand j’étais petite, je passais mon temps a grimper les grands arbres, il y en avait un qu’on appelait « Le père » il était très haut… et je voyais tout plein de choses de loin…

- Tu n’avais pas peur ? demanda Nellie

- Non, je trouvais cela très amusant, dit Candy, même si les gardiennes piquaient des crises hystérie

Terry était en train de marcher devant elles. Lorsqu’ils arrivèrent à la jeep qu’ils allaient utiliser ce jour-là, Terry ouvrit les portières et il dit.

- Montez les filles

Nellie sauta sur la banquette arrière et elle boucla sa ceinture. Candy prit place a avant a cote de Terry. Il ferma les portières et s’installa au volant et il démarra. Candy regardait le paysage anglais, c’était très beau et apaisant.

- Je comprends pourquoi vous vous plaisez ici, dit Candy, ca sera difficile pour vous de partir et de vous retrouver en ville

- Pourquoi voulez-vous que je m’en aille ?

- Apres votre mariage, vous allez suivre Eliza dans ses voyages

Terry quitta la route des yeux pour regarder sa passagère.

- Suivre Eliza ? Je ne vois pas de quoi vous parlez

- Vous n’allez pas l’accompagner ou elle va voyager dans de ville différentes ?

- Certainement pas !

- Mais elle parle de voyager, vous n’allez pas l’accompagner ?

- Ecoutez Candy, je ne sais pas ce que votre cousine vous a raconté, mais je n’ai aucun intention d’abandonner ma carrière pour la suivre dans ses voyages ! Je resterai chez moi avec ma fille !

- Désolée, dit Candy, j’ai dû avoir mal compris

- Je ne vous reproche rien, Candy.

- D’accord, il n’y a pas de problème.

- Si, il y a un problème. Depuis un certain temps j’ai tendance à perdre mon sang froid pour un oui et pour un nom…

- Vous êtes surement nerveux à cause de votre mariage

Après un silence, il lui demanda.

- Avez-vous déjà été mariée ?

Candy resta silencieuse pendant un moment. Eliza ne voulait pas qu’elle parle de son passé… d’Anthony, elle devait la vérité à Terry, elle ne savait pas pourquoi elle voulait faire cela. Mais elle avait promis à Eliza…

- L’autre fois vous avez dit vous appelez Mme Brown… Vous avez été mariée ?

- Je n’aime pas en parlez s’il vous plait

- Vous comptez vous remarier ?

- Non, dit Candy

- Pourquoi ?

- Mon mari était unique, il est irremplaçable

- La vie continue Candy…

« Je t’épouserai bien, toi, mais tu appartiens à Eliza ! Oh mon Dieu ! » Se dit Candy horrifiée.

- Vous préférez rester seule ?

- Rester seule n’est pas nécessairement désagréable. J’aime mon travail, j’ai des amis…

- Pas de petit ami ? Demanda Terry

- Eh bien, il y a un homme qui attend a ce que je me décide…

- Et vous ne voulez pas la faire ?

« Albert… depuis que j’ai rencontré Terry, je ne pense plus à Albert ! Oh mon Dieu c’est affreux ! »

- Disons que j’aime ma vie telle qu’elle est et aussi bizarre que puisse paraitre, j’aime beaucoup la compagnie de moi-même.

- Intéressant, dit Terry

- Qui ça ?

- Nous sommes sur la même longueur d’ondes, dit Terry

- Pas tellement, vous allez vous marier bientôt non ?

Candy vit Terry se crisper la mâchoire. Il avait beaucoup de chose en commun avec Candy !

- J’ai encore dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? Demanda Candy

- Voilà la grande roue, dit Terry pour changer de sujet.

Il trouva un stationnement. Nellie détacha sa ceinture.

- Papa, tu vas m’acheter de la barbe à papa ?

- Mais bien sur ma chérie, dit Terry

La foire était installée sur un champ, il y avait des tantes multicolore, les roulottes, des chevaux des ânes. Candy n’avait pas encore enlevé sa ceinture que la petite Nellie courrait déjà vers les manages Terry ouvrit la portière.

- Nellie, attends-nous !

Nellie s’arrêta à regret, elle était impatiente. Candy et Terry marchèrent rapidement pour la rejoindre. Un photographe a la chevelure flamboyant les apporta.

- Une photo souvenir, messieurs dames ?

- Oui, cria Nellie

Terry prit sa fille dans ses bras. Candy alla se mettre à côté du photographe

- Ou allez-vous ? Lui demanda Terry

- Je regarde le portrait, vous êtes parfaits

- D’accord, revenez maintenant pour qu’on vous prenne en photo

- Eh bien, je…

- Revenez, nous sommes venus a trois a cette fête foraine

Comme elle hésitait encore, il s’avance et lui tira la main. Nellie mit son bras autour du cou de son père et l’autre autour de celui de Candy.

- Vous êtes prêts ? Demanda le photographe

- Oui ! Dit Nellie

Nellie sourit à l’objectif alors que Candy et Terry tournaient les yeux vers elle. Le flash crépita. Le photographe donna une carte a Terry avec une inscription.

- Venez chercher la photo dans une heure dans ma caravane là-bas

mit la carte dans sa poche et il posa sa fille parterre.

- On peut y aller maintenant ? Demanda Nellie

- On commence par quoi ?

- La grande roue, tient ! Dit Nellie, comme si c’était l’évidence même

Il y avait une file d’une quinzaine de personnes qui attendaient devant la grande roue.

- Je vais acheter les billes, dit Terry

Lorsque leur tour arriva ils montèrent tous les trois, Nellie était au milieu. Terry baissa la barre de sécurité et abandonna son bras sur le dossier dans le dos de Candy qui sentit la caresse chaudes de ses doigts sur son épaule, La grande roue tourna et s’arrêta pour permettre a d’autres de monter. Ils montèrent au fur et a mesure, ils pouvaient voir le paysage, c’était très beau. Le visage de Nellie s’illumina lorsque la roue commença sa rotation. Candy ne se rappela pas avoir vu autant de bonheur sur un visage. Elle était aux anges. Candy était aussi heureuse que la petite. Terry regardait comment Candy regardait sa fille, il était surpris par leur ressemblance surtout en ce moment où la même joie animait leur visage et leurs yeux verts. Et si Eliza ne l’avait pas attiré, il devait avouer que Candy l’attirait de plus en plus au point où il n’arrêtait pas de penser a elle. La jeune femme leva les yeux vers lui et son sourire se figea quand son regard croisa celui de Terry. Qu’est-ce qu’elle éprouvait pour lui ? Il aurait donné cher pour le savoir, mais tout ça rendait les choses trop compliquées.

Le tour avec la grande roue se termina. Ils descendirent. Nellie les tenait tous les deux par la main.

- Allons sur le manège à présent, dit Nellie, avec les chevaux

En allant vers le carrousel, Terry lui acheta de la barbe a papa et aussi pour Candy. Lorsqu’il arrivèrent au manège, Nellie donna sa barbe a papa et son père.

- Tu me promets de ne pas en manger ?

- Parole de gentleman ! Dit Terry

Il aida la petite a se hisser sur un cheval. Il alla sur un autre derrière elle et Candy se mit à côté de lui. Elle prit un peu de la barbe à papa et en mangea !

- C’est bon ! Dit Candy en souriant, mais rien que du sucre !

- Rien qu’une fois, ça ne fais pas de mal

Candy regarda Nellie.

- Votre fille est un véritable rayon de soleil !

- Elle l’a toujours été

- Vous y êtes surement pour quelque chose

- Disons que nous sommes faits pour nous entendre. D’ailleurs je me demande comment je vivais quand elle n’était pas là…

- C’est ce que j’entends souvent chez mes patients. Quand ils ont des enfants, ils se demandent comment ils faisaient avant…

Terry la regarda.

- Vous allez bien après hier soir ?

- J’ai eu un sommeil agité, mais je vais bien…

- Je peux avoir un morceau de votre barbe à papa ?

- Pourquoi

- Parce que j’ai promis a Nellie que je ne toucherai pas la sienne

Candy prit un morceau qu’elle coupa et le lui tendit, leurs doigts se touchèrent et Candy sentit la chaleur. Elle retira sa main rapidement et cette fois-ci, il fut en mesure de voir le trouble dans ses yeux. Il ne la laissait pas indifférente. Le manège s’arrêta et ils durent descendre au grand soulagement de Candy.

- Où allons-nous à présent ? Demanda Terry

Nellie reprit sa barbe a papa et elle marcha vers une grande tante. Les deux adultes la suivaient. C’était la tente d’une diseuse de bonne aventure.

- Voulez-vous connaitre votre avenir ? Dit la dame

- Non, dit Candy, je préfère ne rien savoir…

- Moi, oui ! Dit Nellie, allons Candy, toi aussi vient !

La petite entra en tirant Candy derrière elle. Elle prit place

- Tu es sûre que tu savoir ma petite ?

- Oui, dit Nellie

- D’accord…

Elle regarda dans sa boule de cristal et elle dit :

- Je vois de bonnes nouvelles pour toi. Une grande amie qui est partie très loin, va revenir.

Nellie se tourna vers son père avec des étoiles dans les yeux.

- Cristina ! Notre institutrice a dit qu’elle reviendrait !

- Je vois aussi un grand changement dans votre famille.

- Mon papa va se marier !

La femme hocha la tête.

- Oui, mais pas avec la femme qu’il pensait épouser.

Quand elle leva les yeux vers Candy et Terry, elle paraissait un peu confuse.

- Les apparences sont parfois trompeuses,

Mais ce n’était pas ce qui intéressait Nellie.

- Est-ce que je vais avoir mon poney ?

La dame regarda dans sa boule.

- Je ne vois pas de poney, mais un chiot, un chiot qui deviendra très grand ensuite.

- Vraiment, un chien ? Tant mieux dit Nellie, j’adore les chiens

- Et quelqu’un que tu pensais perdu pour toujours va revenir dans ta vie

- Qui ? demanda la petite

- Quelqu’un qui est très proche de toi.

Elle se renversa sur sa chaise.

- Mes pouvoirs s’arrêtent là pour aujourd’hui, je ne vois rien de plus que ce que j’ai dit.

Nellie se leva, elle était très excitée.

- Cristina revient et je vais avoir un chien !

- Les boules de cristal se trompent parfois ma belle

- Pas la mienne ! Dit la gitane

Elle fit signe a Candy de s’approcher.

- A vous maintenant.

Candy hésita et elle prit place. Terry était debout derrière elle.

- Méfiez-vous, des personnes que vous prenez comme chère vont vous décevoir.

- Pardon ? Dit Candy

- Soyez sur vos gardes, dans les jours qui suivent

- Pourquoi ?

- Votre vie sera en danger

- Comment ?

- Je ne vois plus rien, dit la gitane. Partez à présent !

- Mais…

- C’est fini, terminé !

Edited by Gentillefille - 28/5/2021, 13:07
 
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Chapitre 9
« Le déjeuner sur l’herbe »




Comme Candy ne bougeait pas la gitane s’écria :

- Si vous n’êtes pas contents, vous pouvez demander qu’on vous rembourse

Candy finit pas se lever, Nellie prit sa main et ils sortirent tous les trois de la tente. En passant devant la caisse, Candy et Terry ne demandèrent pas de remboursement.

- Comment interprétez-vous ces mises en garde ? demanda Terry

- Peut-être vais-je encore être poussée par-dessus la rampe ?

Candy se souvint de l’expression inquiétante de la voyante.

- Ne parlez pas de malheur

- Elle a deviné que j’étais venue avec ma cousine

- Un coup de chance, dit Terry

- Venez, dit Nellie, il y a encore plein d’attractions à voir !

Ils passèrent les deux prochaines heures sur différents manèges, comme le train fantômes, les chenilles, le tunnel de l’amour les voiture tamponneuses. Tout le monde s’amusait, adultes, adolescents et enfants. Il y avait aussi toutes sortes de friandises, des beignets, des marrons chauds, des pralines qui leur taquinaient les narines. Le dernier manège qu’ils avaient bien aimé c’était un avec des avions pour deux personnes.

- Allez-y vous deux, dit Candy

- Et toi ?

- Je vais aller boire quelque chose, j’ai un peu soif

- D’accord.

Candy alla chercher quelque chose à boire…

- Mademoiselle, appela une voix

Candy se retourna et elle vit la diseuse de bonne aventure

- Oui ? Dit Candy

- Je voulais vous prévenir, vous devez faire très attention

- Oui, mais attention à quoi ?

- Quelqu’un de votre entourage vous veut du mal

- Sérieusement ?

- Ecoutez-moi. Votre enfant et vous courez un grave danger. Vous en ce moment, votre enfant ensuite, lorsque vous ne serez plus là pour le protéger.

Candy eut l’impression de recevoir un coup de poignard en plein cœur.

- Mon enfant est déjà mort

- Vous vous trompez. Il est bien vivant

- Arrêtez ! Vous êtes folle ! Allez-vous-en !

Mais la gitane insista.

- La vérité n’est pas là où vous la croyez. Vous ne devez pas faire confiance qu’en vous-même.

Elle regarda par-dessus l’épaule de Candy.

- Que Dieu soit avec vous !

Ensuite, elle disparut en courant. Candy sentit une main lui toucher l’épaule. C’était Terry.

- Que se passe-t-il ?

Candy était incapable de parler.

- Vous êtes bouleversée, que vous a-t-elle dit ?

- Rien. Je ne veux pas en parler.


Sans réfléchir à ce qu’il faisait, Terry la prit ses bras et la serra contre lui. Il voulait la protéger.

- Nous allons partir, elle ne vous ennuiera plus.

- Je vais bien. C’est une folle qui harcèle les gens. On fait quoi, à présent ?

Elle repoussa Terry, doucement.

- Nous avons fait le tour des attractions, nous allons rentrer à la maison

- D’accord, dit Candy en buvant un gorgée de sa boisson, rentrons

Ils marchèrent doucement vers la voiture. Terry se souvint du ticket pour la photo et il alla chercher après avoir payé…

- Je reviens, dit Terry

- C’était bien, n’est-ce pas Candy ?

- Je me suis bien amusée

- Tu pourras rester après le mariage ?

- Non, je dois retourner chez…

- Tu peux rester ici et trouver du travail et faire de nouveaux amis

- Mes amis sont à Chicago…

- Tu viendras nous voir ?

- Bien sur ma chérie et toi aussi tu peux venir à Chicago pour me voir. Tu peux demander à ton papa.

Terry arriva avec l’enveloppe de la photo.

- Vous n’avez pas faim, les filles ? Demanda Terry

- Un peu, dit Candy

- Moi, je meurs de faim ! Dit Nellie

- Tant mieux, dit Terry, car j’ai un déjeuner dans la glacière dans la voiture.

- Super ! Dit Nellie

- Mme Meredith l’a préparé pour Nellie, car elle sait qu’elle adore les déjeuner sur l’herbe…

- Tout à fait. Elle est excellente !

Terry lui répondit par un sourire. Candy aimait le voir sourire. Son visage sévère, prenait une expression juvénile. Depuis qu’elle était arrivée, elle ne l’avait jamais vu aussi détendu. Pendant qu’il conduisait, elle regarda ses longues mains posées fortes et puissantes qu’elle avait déjà senties sur elle à plusieurs reprises.

- C’est ici, dit-il en s’arrêtant.

Il stationna la voiture. Il sortit pour aller sortir la glacière du coffre. Ensuite, ils marchèrent ensemble jusque dans la prairie au pied d’un grand arbre. Ils avaient une couverture qu’ils étendirent sur la pelouse. Ils sortirent la nourriture et la vaisselle. Candy vit une bouteille de vin… Elle sourit.

- C’est du vin français ?

- Saumur-Champigny, un vin de la Loire.

- Je suppose que vous connaissez bien la France…

- Oui, j’y construis des complexes hôteliers. C’est un pays merveilleux ou j’aime me rendre des que mon métier me le permet.

- Vous ne prenez donc jamais de vacances ?

- Très peu. Je préfère me réserver une journée de temps en temps comme aujourd’hui pour en profiter avec Nellie.

Chacun faisait son sandwiche… Terry versa du vin pour lui et Candy et du jus de fruits pour Nellie. La petite fille, qui avait très faim, mangea avec appétit. Candy malgré toutes les émotions avec la diseuse de bonne aventure, se rendit compte qu’elle avait aussi très faim. Le repas était délicieux. Terry était couché sur la couverture en mangeant une pomme. Le temps était doux, il y avait des fleurs de printemps partout et des abeilles et des papillons butinant parmi les fleurs.

- Est-ce que vous êtes pressée de rentrer

- Non, dit Candy

- Allez viens avec moi, Candy ! Dit Nellie

- Allez-y, je vais faire une petite sieste

Candy se laissa entrainer par la petite fille dans les hautes herbes, elles observèrent fourmilière, chasser les sauterelles, cueillir des boutons d’or et des bleuets, des pierres, des fossiles, des morceaux d’écorce. L’expédition dura au moins une heure. Lorsqu’elles revinrent, elles trouvèrent Terry endormi paisiblement. Elles mirent les fleurs dans le panier et se couchèrent sur la couverture.

- Ne me dis pas que tu as aussi sommeil ? Dit Candy

Elle fit oui, de la tête.

- D’accord, dit Candy je te fais une place

La petite fille vint se coucher à côté de Candy. Elle les regarda tous les deux en train de dormis. Terry était un des hommes les plus beaux qu’elle n’avait jamais vu, à part Anthony bien sûr. Elle se demandait comment elle faisait pour résister à l’attirance qu’il exerçait sur elle… Mais parce qu’il était à Eliza tient ! Jamais elle ne la trahirait de la sorte. Elle le regarda, il était grand et muscle et il avait le ventre plat. Elle se rendit compte qu’il était réveillé…

- Depuis combien de temps me regardez-vous ?

- Un peu moins longtemps que vous…

- Désolée

Une vingtaine de centimètre les séparaient. Terry mit sa main sur sa joue et le caressa. Il voulait l’attirer vers lui.

- Non, dit Candy fermement

Terry sourit et retira sa main. Elle était le genre de femme qu’il voulait.

- Parlez-moi de vous …

- Que voulez-vous savoir ?

- Que faites-vous comme travail

- Je suis infirmière enregistrée…

- Je pensais que vous serez comme votre cousine…

- J’aime aider les gens. Etre infirmière me permet de le faire …

- Je vois, dit Terry

- Avez-vous déjà été amoureuse

- Oui, dit Candy tristement

- Est-ce que vous avez un petit ami ?

- Eh bien… pas tout à fait

- Pas tout à fait ?

- Je n’ai pas encore donné mon accord pour une relation

- Oh. Vous n’êtes pas amoureuse ?

- Ça c’est une autre histoire, dit Candy

- Pourquoi ne répondez-vous pas ?

- Parce que parfois, la vie est compliquée, dit Candy évasive

Elle ne pouvait pas lui dire qu’elle était attirée pas lui, le futur mari de sa cousine Eliza.

- Vous êtes amoureux d’une personne qui ne vous aime pas ?

Ils se regardèrent pendant un moment.

- Vous avez de beaux yeux. Ils sont très expressifs

- Oui, on sait toujours ce que je pense

- Moi je ne le sais pas ce que vous pensez en ce moment

Candy sourit.

- J’ai du mal à le croire.

- Je dis la vérité. Dites-moi à quoi vous pensez...

- Je suis en train de penser que je me sens bien ici, allongée à côté de vous, mais ce n’est pas très raisonnable.

- Pourquoi? demanda Terry

- C’est une position très intime...

- Avez-vous peur que j’en profite ?

- Non, vous n’êtes pas ce genre d’hommes

- Qu’en savez-vous ?

- Je ne pense pas que vous tromperiez la femme que vous aimez.

- Et vous n’êtes pas ce genre de femme. Vous ne trahiriez jamais votre cousine…

Ils se regardèrent encore pendant un moment.

- Nous devrions partir, dit Candy mal à l’aise.

Candy se mit à ranger la glacière et Terry se leva à regret pour se préparer.

- Nous n’avons rien fait de mal, Candy

- Je sais, dit Candy

- Il y a une grande différence entre éprouver du désir et le réaliser

- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, dit Candy en se retournant.

- Vous oseriez prétendre que vous n’avez pas envie de m’embrasser en ce moment?

- Vous êtes le fiancé de ma cousine, dit Candy

- Je ne suis pas trop sûr de ce que je suis pour Eliza, Candy. Mais soyez rassurée, nous nous sommes parfaitement maitrisée, vous et moi.

- Je ne suis pas sûre d’être d’accord avec vous. Les pensées sont aussi coupables que les actes

- Alors vos yeux disaient vrai, vous aviez envie de m’embrasser ?

- Ce n’est pas important, puisque ça n’arrivera pas.

- Nous sommes attirés l’un par l’autre, Candy. C’est évident. Nous pouvons toujours refuser d’en parler, ça ne changera rien.

Candy s’éloigna de lui.

- Eliza et Richard doivent être de retour. Portez Nellie jusqu’à la voiture, pendant que je plie la couverture.

Terry la toucha sur les épaules.

- Candy…

- Terrence, je vous en prie ! Arrêtez !

Il n’insista pas.

- Viens Nellie, dit-il en se penchant vers sa fille

Candy plia la couverture et elle prit la décision de limiter son contact avec Terry. C’était beaucoup trop dangereux… Ce qui s’était passé aujourd’hui, ne devait plus jamais se reproduire. Plus jamais.
 
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Chapitre 10




Candy était en train d’assister à une soirée dans la famille Grandchester. Tout le monde était réuni dans le grand salon et un grand feu brûlait dans la cheminée. La grand-mère de Terry était assise dans son fauteuil favori en train de broder. Terry lui regardait la campagne par la baie vitrée avec un verre à la main. Eliza et Richard étaient installés sur le canapé du salon, conversaient à voix basse. Parfois, ils riaient doucement ou éclatait de rire. Nellie elle était en train de faire du coloriage parterre sur ses livres sur la moquette. Candy avait son roman pour lire, mais son cellulaire sonna et elle répondit :

- Bonsoir ! Dit Candy en souriant, tu vas bien Albert ?

- Tu vas bien ? Comment était ta journée ? Demanda Albert

- J’ai passé une journée merveilleuse à la fête foraine avec la petite ! Maintenant, nous attendons le diner au salon.

- Tu vas dormir bientôt, tu as pu récupérer avec le décalage horaire?

- Pas tellement, dit Candy en souriant, je dors très mal en fait.

Terry la regarda, avec qui parlait-elle ? Son petit ami ? Elle avait dit qu’elle n’en avait pas un, mais il voulait le devenir. Il fut surpris d’éprouver de la jalousie… Elle était en train de sourire… Elle se demandait pourquoi Eliza et Terry se comportaient comme ça… Terrence n’avait jamais un geste affectueux pour sa fiancée mais c’était encore pire ; Candy avait l’impression qu’il faisait tout pour éviter Eliza. L’attitude d’Eliza était aussi étrange, elle était toujours avec Richard comme si elle voulait provoquer Terry. Après être sortis ensemble toute la journée, ils étaient revenus juste à temps pour le diner, sans même expliquer ou ils étaient. Rien qu’à les voir, on aurait dit qu’ils étaient amants. Si Eliza était en train de se comporter de la sorte pour rendre Terry jaloux…Ça ne marchait pas du tout. Elle termina sa conversation avec Albert.
- J'ai hate de te revoir, dit Candy en souriant, au revoir Albert! Je lui dirai...

Elle raccrocha son telephone et continua a observer Eliza et Terry...

La grand-mère de Terry regardait Candy par-dessus ses lunettes. Elle comprenait pourquoi la jeune fille était perplexe par ce qui se passait. Candy n’avait aucune idée de l’odieux chantage que faisait Eliza à Terry. Tout en parlant à Richard, Eliza surveillait Terry de coin de l’œil. Elle se leva et marcha vers Terry qui se crispa quand elle mit sa main autour de sa taille.

- As-tu passé un bon après-midi avec Candy ? Lui demanda-t-elle à voix basse

- Laisse-moi tranquille Eliza, je n’ai pas envie de te répondre.

- Oû en êtes-vous exactement tous les deux ? Demanda Eliza.

- De quoi parles-tu ?

- Il y a longtemps que je n’ai pas vu ma cousine se pâmer devant un homme

- Les sentiments de ta cousine ne me concernent pas.

- Au contraire, tu n’as jamais été aussi concerné.

- Je ne vous pas ou tu veux en venir

- Et ? ou veux-tu en venir avec ma cousine ?

- Je te rappelle que tu n’appartiens qu’à moi ! Et Nellie aussi !

Terry dut se retenir pour ne pas répondre.

- Jusqu’ici, ma cousine a eu tout ce dont elle avait envie, c’est mon tour à présent !

- Si c’est ce qui te fait plaisir.

Eliza eut un sourire amer.

- Tu n’imagines pas à quel point!

- Tu as monté toute cette histoire seulement pour te venger de ta cousine ?

- Ne sois pas ridicule ! Elle ne mérite pas un tel intérêt ! La vraie raison tu la connais, je veux récupérer ma fille sans la priver de son père…

Mais Terry ne croyait pas un mot de ce qu’Eliza lui avait raconté depuis le début, il n’allait pas changer d’avis maintement. Persuadée qu’elle était le centre d’intérêt, Eliza se mit à frotter sa joue sur l’épaule de Terry.

- Tu refuses de l’admettre, dit Eliza mais tu pourrais très bien tomber amoureux de moi…Tous les hommes sont fous de moi, tu es comme tout le monde!

- Tu fais fausse route. Je te déteste, Eliza, jamais je ne tomberai amoureux de toi ! Un jour tu vas regretter de m’avoir menacé.

Le sourire d’Eliza s’effaça…

- Es-tu en train de me menacer ? Demanda-t-elle

- Prends-le comme tu voudras !

Candy ne les quittait pas des yeux. Elle voyait le regard noir de Terry et le sourire moqueur d’Eliza.

- Tu peux m’aider avec mon coloriage. Candy ? Dit Nellie

Candy se retourna et regarda la petite fille.

- Bien sûr, ma chérie, dit Candy en prenant place à côté d’elle, qu’est-ce que tu veux que je fasse ?

- Tu peux colorier la petite fille dans le jardin et moi le perroquet dans la jungle, dit Nellie

- D’accord, dit Candy en souriant

Candy admira la variété des crayons de couleurs de Nellie…

- WOW !

- C’est papa qui me les a offerts, dit Nellie

- C’est merveilleux, dit Candy en souriant

Elle jeta un coup d’œil à Terry qui se déplaça… Eliza était en colère.

- Je viens de me souvenir que j’ai un rendez-vous, dit Terry. Ne m’attendez pas pour le diner.

- Ne t’en fais pas mon grand, dit sa grand-mère, je vais dire à Mme Meredith de te garder une assiette.

- Merci grand-mère, dit Terry.

Il alla embrasser Nellie avant de partir.

- Où vas-tu papa ! ?

- Je dois aller voir quelqu’un.

- Tu vas durer ?

- Je vais essayer de revenir avant que tu n’ailles au lit pour te lire ton histoire, ma chérie. Si je te rate ce soir, je vais t’en lire deux demain soir.

Nellie lui fit un beau sourire.

- Tu aimes mon coloriage ?

- Tu es douée ma chérie ! Dit Terry en souriant.

Il quitta le salon et sortit de la demeure. Il prit sa voiture et il se rendit chez son avocat. Il dut frapper plusieurs fois pour qu’on vienne lui ouvrir…

- Terry, dit Harry, que puis-je faire pour toi ce soir ? C’est presque l’heure du diner.

- Je sais, dit Terry, je m’excuse, mais ça ne pouvait pas attendre !

- Qu’est-ce qui ne pouvait pas attendre ? Allons dans mon bureau.

Ils marchèrent ensemble jusque dans la bibliothèque d’Harry qui lui servait aussi de bureau.

- Que se passe-t-il ? Demanda Harry en prenant place sur son fauteuil

- Ce soir, je crois avoir compris pourquoi Eliza s’est mise en tête m’épouser…

Harry s’adossa sur son fauteuil et il croisa le bras.

- Continue. Qu’est-ce qui te fait dire ça ?

- Ce mariage n’a rien à avoir avec le fait que Nellie soit la fille biologique d’Eliza!

- Quelle serait sa motivation ?

- Candy.

- Je ne te suis pas…

- Eliza cherche à se venger de sa cousine

- Pourquoi donc ?

- C’est quelque chose qu’elle a dit ce soir…

- Tu ne trouves pas que tu exagères un peu ? Pourquoi ?

- C’est à nous de le découvrir, dit Terry.

- Et Nellie dans tout cela ?

- Elle n’est qu’un prétexte pour Eliza. Tu ne croirais jamais voir une mère et sa fille…

- Elle prétend pourtant vouloir t’épouser pour être près de sa fille…

- C’est ce qu’elle veut nous faire croire ! D’après elle, ce mariage serait pour récupérer sa fille, Je n’en crois pas un mot ! Si elle se souciait de se fille, elle ne menacerait pas de me la reprendre…

- C’est ce qu’elle raconte, que ce mariage est pour récuperer sa fille sans la séparer de son père... Admettons que ça ne soit pas le vrai motif, qu’est-ce que ça change? Eliza te fait toujours chanter…

- Je te croyais plus perspicace Harry, on dirait que tu baisse les bras ! Si nous découvrons à temps quel est son motif, ce mariage n’aura pas lieu !

- Tu te fais des illusions, Terry.

- Tu ne me dis pas que tu baisses les bras ? Demanda Terry

Harry regarda son ami, il devait l’aider.

- Bien sûr que non, dit-il, tu peux toujours compter sur moi ! Que puis-je faire pour toi ?

- Envoie quelqu’un pour enquêtera sur les deux cousines. Qu’il épluche tout depuis leur naissance, leur relations familiales…Si Eliza a une dent contre Candy, je veux savoir pourquoi. La réponse est dans le passé… contacte aussi les membres de leur famille, leur entourage, je veux tout savoir…C’est mon seul espoir…

- Très bien, je vais le faire dès demain matin.

- Pas demain, Harry, ce soir ! Nous n’avons pas une seconde à perdre !

- Très bien, ce soir, dit Harry.

- Merci Harry ! Je ne sais pas ce que je deviendrais sans toi.

Harry se sentit vaguement mal à l’aise lorsqu’il contourna son bureau pour aller s’asseoir a cote de Terry.

- Que penses-tu de la cousine?

L’expression de Terry changea automatiquement.

- Candy, dit-il tout simplement.

Il réfléchit pendant quelques secondes et il dit :

- Si c’était elle qui m’obligeait à l’épouser, je me prêterais volontairement au jeu, dit-il en souriant. Mais Candy ne peut pas faire ce genre de chantage.

- Elle n’est pas comme sa cousine ?

- Je me demande si elles sont vraiment de la même famille…

- Pourraient-elles être complices ?

- Ça m’étonnerait. Candy est l’honnêteté en personne.

- Tu es sûr qu’elle n’est au courant de rien ?

- Sûr et certain.

- Pourquoi tu ne lui dit pas pour Nellie ? Si elle est si honnête que tu le dis, elle pourra t’aider et raisonner sa cousine.

- Je ne peux pas. Eliza m’a menacer de partir avec Nellie si je dis quoi que ce soit à sa cousine. Je ne peux pas courir ce risque.

- Je comprends.

- Je compte sur toi, Harry.

- Je vais faire mon possible.

Terry se leva et serra chaleureusement la main de son ami.

- Au revoir Harry, merci pour tout.

- Je t’en prie.

Avant de sortir du bureau de son ami, Terry se retourna et lui demanda :

- Dis-moi Harry, tu crois aux diseuses de bonne aventure ?

- Tu plaisantes ? Pourquoi cette question ?

- Nous étions à la fête foraine cette après-midi et Nellie voulait consulter une voyante, elle a mis Candy en garde contre un danger, elle était bouleversée à un tel point que je suis retourné voir cette femme sans rien dire à Candy et Nellie, mais elle n’a rien voulu me dire de plus, seulement que quelqu’un voulait faire du mal à Candy. Quelqu’un de son entourage… Coïncidence ?

- Tu ne vas pas te mettre à croire à ce genre de chose !?

- Non, dit Terry, doucement

Même si son esprit croyait qu’il se passait quelque chose… L’incident de la tour… Il quitta le bureau de son ami. Après le départ de Terry, Harry se massa les tempes en s’asseyant. Il soupira ! Terry était comme un frère pour lui… Dans quel pétrin s’était-il fourré ? Au début de leur mariage, Terry et Elizabeth voulaient avoir un enfant. Malheureusement, au bout de quelques mois, Elizabeth apprit qu’elle était stérile. Le couple avait alors fait une demande d’adoption mais sans succès. Désespéré, ils étaient alors venus voir Harry pour qu’il les aide à réaliser leur plus cher désir. Emu par leur détresse, Harry avait remué ciel et terre pour les aider. C’est alors que la petite Nellie est entrée dans leur vie pour les combler de bonheur. Seulement il existait un élément qu’Harry avait passé sous silence… Et aujourd’hui, ce point obscur venait le hanter… Il savait parfaitement ce qu’Eliza avait fait pour l’adoption de Nellie…Et à présent il était là incapable d’aider son ami, parce qu’il ne pouvait pas révéler le secret d’Eliza. A l’époque, il n’avait fait qu’écouter son cœur mais à présent, il risquait de tout perdre. Il connaissait la véritable mère de Nellie, ce n’était pas Eliza. Aujourd’hui il était face à un choix cornélien, sauver le bonheur de son ami ou éviter la prison à perpétuité. Il passa la main dans ses cheveux. Deirdre, sa femme entra à ce moment-là.

- Tu as entendu ce que nous avons dit ?

- Oui, dit-elle.

- Oublie ça, je t’en supplie.

- Tu peux toujours courir ! Nous allons mettre fin à cette mascarade !

- C’est impossible !

- Si c’est possible. Nous allons commencer par amener Nellie en un lieu sûr où Eliza ne la trouveras pas.

- Et Terry sera arrêté pour kidnapping, c’est ce que tu veux ?

- Non, mais…

- Nous avons les pieds et mains liés dans cette histoire. Tu ne peux pas le dire à personne, ma chérie.


- Mais je suis certaine que Candy serait d’accord pour nous…


- Elle n’a aucun pouvoir, Deirdre, et pardessus le marché, elle ne doit rien savoir sur Nellie!

- Pourquoi doit-on lui cacher que Nellie est la fille d’Eliza ?

- Secret professionnel, dit son mari…

- Eh bien, moi, je pense que Terry et toi commettiez une erreur en ne disant pas la vérité à Candy.

- Ma chérie, je te demande de ne pas t’occuper de cette affaire. Nellie est la fille de Terry, un point c’est tout.

Deirdre alla serrer don mari dans ses bras. Quinze ans de mariage lui avaient appris qu’Harry, comme tous les hommes croyaient découvrir des difficultés insurmontables là ou l’intuition féminine ne voyait que des évidences. Candy qu’elle avait rencontrée la veille au soir, était incapable de faire du mal à Terry ou Nellie. Et Deirdre s’était toujours demandé ce qu’il voyait en Eliza… Elle était belle oui, mais elle n’arrivait pas à la sentir. Eliza passait son temps à l’éviter si elle voulait faire la conversation avec elle et la façon dont elle e compotait avec le frère de son futur mari… Les quelques minutes de conversation avec Candy avait suffi pour que la jeune femme n’était pas du tout comme sa cousine. Elle était son opposée… Candy était la clé de toute cette histoire, Deirdre y aurait mis sa main au feu… Elle devait faire quelque chose pour débloquer cette situation. Tant pis si Harry et Terry lui en veulent…

oOoOoOoOoOo




Pendant ce temps, chez les Grandchester, Eliza alla parler à Candy et Nellie.

- Alors, c’était comment la fête foraine ?

Nellie se contenta de sourire sans lever les yeux de son dessin

- On s’est très bien amusés dit Candy et après nous avons eu un déjeuner sur l’herbe. Quel dommage que tu ne sois pas venue nous ! Qu’as-tu fais Eliza pendant toute la journée ?

- J’avais de choses plus importantes à faire.

- La présence de Richard a du être d’une grande utilité fit Candy ironiquement.

- Il avait aussi des affaires à régler

- Si tu m’en avais parlé, je t’aurai accompagné, dit Candy.

- Oh je me suis décidé sur un coup de tête le matin, tu devais dormir profondément après ta mésaventure d’hier soir.

- Quelle mésaventure ? Demanda la grand-mère de Terry.

- Candy a eu un petit accident hier soir…

- J’ai failli avoir un accident, heureusement que Terry est arrivé à temps

- Quel gendre d’accident ?

- J’ai basculé par-dessus la rampe de l’escalier de l’observatoire, dit Candy

- Que faisiez-vous-là ?

- Je ne sais plus très bien, j’ai cru entendre un bruit...

Richard, que le récit des dames semblait intéressé, posa son magazine et dit :

- Mais comment êtes-vous tombée par-dessus la rampe ?

- Peut-être que quelqu’un l’a poussée dit Eliza

- Qui oserait faire une chose aussi horrible ? Demanda la grand-mère de Terry

- C’était peut-être un fantôme ? Fit Richard, on dit que cette maison est hantée

- J’ai entendu la rumeur, dit Candy , mais je ne pense pas que c’était un fantôme

- Vous pensez que quelqu’un vous a poussée Candy ? demanda la grand-mère

- C’est ce que je pensais la nuit dernière mais à présent, je n’en suis plus si sûre

- J’ai aussi eu des incident étrange depuis mon arrive, dit Eliza

- Expliquez-vous

- Au cours de ma deuxième nuit ici, j’ai senti qu’on poussait dans les escaliers, je me suis accrocher à la rampe heureuse, sinon, je me serais gravement blessée

- Comme moi, dit Candy, tu as vu qui c’était ?

- Non, je me suis dit que c’était peut-être une hallucination. Qui voudrait me faire du mal ici ?

Elle regarda la grand-mère de Terry.

- N’est-ce pas ?

La vieille dame ne répondit pas, et elle se remit à sa broderie.

- Tu es sure de ce qui s’est passé Candy ? Demanda Eliza

- Je n’en suis très sure à présent

- Une voiture a failli d’écraser l’autre jour, dit Richard à Eliza

- Quoi ? dit Candy

- Je revenais de la ville, une voiture m’a dépassée en m’évitant d’un cheveu…

- Vous n’avez pas vu le conducteur ? Dit Candy

- Les vitres étaient voilées et il n’y avait pas de plaque d’immatriculation ? Demanda Candy

- C’est Eliza qui m’a raconté dit Richard

- J’aurai peut-être dû être avec quelqu’un ?

- Pourquoi tu penses à ça ?

- Un fois on m’a tiré dessus, dit Eliza

- C’était surement une voiture et son pot d’échappement, dit la grand-mère

- Ou un chasseur, dit Richard, il y en plein dans la région

- C’est une voiture, dit la grand-mère, les chasseurs ne sont pas si près

- Quelqu’un d’autre a entendu ses coups de feu ?

- Non, dit Eliza. Je suis allée voir la police mais ils n’ont rien trouvé évidement

Richard voulait dire quelque chose, mais il fut interrompu par Mme Meredith qui annonce :

- Le diner est servi…

Tout le monde se leva pour se rendre dans la salle à manger. Candy se demandait si la vie d’Eliza était en danger. Qui voulait se débarrasser d’elle ?

Edited by Gentillefille - 21/1/2020, 15:19
 
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Chapitre 11
« Le supplice de Tantale… »





A table, Candy avait mangé son potage, mais elle n’arrivait pas à manger la suite du repas qui était une tranche de gigot de mouton, des pommes de terre en purée et des légumes au beurre. C’était des petits pois, mais ceux de l’Angleterre avaient le gout de la menthe. Elle décida d’arrêter de manger… Eliza l’observait du coin de l’œil.

- Ça va bien Candy ? Dit Eliza.

- Ça va, dit Candy avec un faible sourire.

Même s’il ne s’était rien passé avec Terry, Candy ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable envers sa cousine.

- Ne t’inquiètes pas pour moi, je n’ai pas très faim.

- Vous avez trop mangé pendant votre fameux déjeuner sur l’herbe

- Je peux quitter la table Nanie ? dit Nellie

- Vas-y ma chérie, dit la grand-mère, ne traine pas trop, tu as école demain.

- Tu vas me lire une histoire Candy, comme papa n’est pas là ? Demanda Nellie

- J’aimerai bien, mais, je vais laisser ma place à Eliza ! C’est une excellente conteuse, dit Candy

Nellie regarda Candy, pas très convaincue.

- D’accord Eliza ? Dit Candy.

- Non, je n’ai pas le temps, fit Eliza sèchement.

- Ça ne va te prendre que quelques minutes, Eliza

- Pas ce soir, dit Eliza sèchement.

Nellie s’était levé pour aller dans sa chambre, Richard s’était levé et il prit sa nièce et il la mit sur ses épaules. La petite fille éclata de rire.

- Je monte avec toi, ma belle ! Mais je ne vais pas rester longtemps !

- D’accord Tonton Richard, mais arrête de me faire rire, je n’arrive plus à respirer !

- Allons te lire une histoire, ma chérie ! Dit Richard.

Ils quittèrent la salle à manger et la petite fille continuait à rire.

La grand-mère de Terry essuya sa bouche.

- Mon programme favori va commencer et je ne le ratte jamais. Bonne nuit mesdemoiselles.

- Et il n’en resta plus que deux ! Dit Eliza en chantonnant. Le problème dans cette maison, c’est qu’on a toujours l’impression d’être dans un roman d’Agatha Christie !

Candy plia sa serviette et dire :

- J’ai à te parler Eliza, dit-elle

- De quoi ?

- Depuis mon arrivée, on dirait que tu m’évites, pourtant c’est bien toi qui m’a invitée ici non ?

- Je comprends, dit Eliza, mais tu sais que je suis très occupée, non ? J’ai tant de chose à faire ! Les préparatifs du mariage…

- Tu m’évites, Eliza…

- Pourquoi est-ce que je ferai cela ?

- Je me demande pourquoi tu voulais que je vienne aussi tôt. J’aurai du venir avec le reste de la famille juste avant le mariage

- Non Candy, je veux que tu restes. J’ai besoin de toi !

- Pourquoi faire ? Tu te débrouilles très bien toute seule ! Je pensais que tu aurais voulu que nous passions du temps avec la petite, mais tu t’en occupes à peine ! Je vais retourner à Chicago !

- Je suis désolée Candy, j’aurai du mieux m’organiser. Mais tu es venue de si long, pourquoi retourner maintenant ?

- Je reviendrai…

- Puisque tu es déjà ici…

- Quand je serai partie, tu pourras continuer à faire ce que tu fais

- Candy, si je t’ai demandé de venir c’est parce que je le voulais. En voyant Nellie, tu as sûrement pensé à ton bébé

- Bien sûr que j’ai pensé à Rosemary en la voyant, elle aurait eu le même âge.

- Tout finira pas s’arranger avec le temps, tu rencontreras l’homme de ta vie et vous aurez une maison rempli d’enfants comme Nellie !

- Je n’aurai jamais d’autre enfant, dit Candy

- Pourquoi ? Demanda Eliza surprise

- J’aurai trop peur de perdre un autre bébé, dit Candy

- Tu changeras d’avis…

- Jamais…

- Il ne faut pas dire jamais, dit Eliza

- Et toi avec Terry, vous avez l’intention d’avoir une grande famille ?

- Surement…, dit Eliza

- Mais Nellie est magnifique, tu devrais passer du temps avec elle, dit Candy.

- Elle ne veut pas de ce mariage, figure-toi.

- C’est normal, tous les enfants réagissent de cette façon au début, ils n’ont pas envie de partager. Mais une fois que vous serez une famille tous les trois, elle verra que tu contribue à son bonheur.

- Je ne sais pas, dit Eliza.

- Tu es sa mère ! Tout va s’arranger !

- Ok, on verra bien. Maintenant que tu as passé un peu de temps avec Terry, dis-moi ce que tu penses de lui.

- Je le trouve extraordinaire.

Eliza sourit.

- Je suis d’accord avec toi, dit-elle.

- Tu en as de la chance.

- Tu m’envies ?

- Je suis heureuse pour toi. Je savais que tu rencontrerais l’homme idéal un jour !

Un sourit anima le visage d’Eliza.

- Je heureuse de te l’entendre dire. Et toi, tu n’as trouvé personne depuis Anthony ?

- Eh bien Albert me courtise, dit Candy en souriant

- Le grand oncle William ? Il n’est pas trop vieux pour toi ?

L’idée que Candy épouse Albert avec toute sa fortune ! Elle aura encore gagné ! Mince !

- On dit souvent, plus vieux plus sage, non ?

- Je sais qu’il avait beaucoup de maitresses, dit Eliza pour la décourager

- Eh bien, je suis sure qu’il s’en débarrassera, si je prends la décision d’être avec lui…

- Tu l’as embrassé ?

- Oui, dit Candy en souriant

- Et alors ?

- C’était très beau…

Eliza consulta sa montre.

- Oh mon Dieu ! Je ne savais pas qu’il était si tard ! Je dois y aller !

- Ou donc ?

- Je sors…

- Eliza…

- Je peux de demander un service, s’il te plait ?

- Quoi ?

- Mets mon sweatshirt à capuche et va dans ma chambre, comme ça Terry va penser que je suis au lit…

- Non, mais ça ne va pas la tête ? Dit Candy.

- Je t’en supplie, Candy. Je dois expliquer à Richard que tout est fini entre nous ! Et je ne peux pas le faire dans cette maison !

- Je ne pourrais pas faire ça !

- S’il te plait ! C’est vital pour moi ! Je dois à tout prix régler ce malentendu ave Richard ! Il te suffira de rester dans ma chambre et de te coucher dans mon lit !

Candy se surprit en train d’hésiter. Ce qu’Eliza demandais ce n’était pas la mer à boire. Et c’était pour la bonne cause, elle ne pouvait pas vraiment refuser…Et puis étant donné la façon dont Terry la traite, il ne viendra surement pas la chercher…

- D’accord, dit Candy à contre cœur.

- Merci beaucoup ! Dit-elle

Elle prit le visage de Candy entre ses deux mains et lui déposa un baiser sur le front.

- J’ai l’intuition que très bientôt, tu seras payée de retour. Je sais que tu as terriblement souffert dans le passé, mais un jour, tu seras heureuse comme je le suis en ce moment. Promets-moi de ne pas me laisser tomber avant le mariage. C’est le moins qu’on puisse exiger d’une cousine non ?

- Je vais rester, dit Candy, d’un ton las.

- Merci beaucoup ! Je te promets de me réserver une partie de ma journée demain !

Elle regarda à nouveau sa montre.

- Bon, j’y vais !

Elle se dirigea vers la porte pour partir, elle l’ouvrit et s’en alla.

« Et il n’en resta plus qu’un » se dit Candy dans sa tête.


La salle à manger était vide. Elle se leva pour sortir. Elle monta les escaliers et elle alla voir comment allait Nellie. Elle frappa légèrement et elle entra. Elle la trouva avec Terry assis au bord du lit, qui lui lisait une histoire.

- Oh, excusez-moi, dit Candy en faisant demi-tour, je ne voulais pas vous déranger.

Nellie se dressa dans son lit. Terry tendit le livre à Candy.

- Tenez dit-il, lisez l’autre moitié.

Elle prit le livre a contrecœur, elle voulait éviter Terry, surtout qu’elle allait dans la chambre d’Eliza tout à l’heure. Elle alla s’asseoir au bord du lit à contre cœur. Lorsque ses doigts touchèrent ceux de Terry elle sentit son cœur s’emballer.

- Ou est-ce que vous étiez ? Demanda-t-elle

- Il veut partir pour l’Australie, dit Nellie

- J’y suis.

Elle se mit à lire l’histoire. Elle sentait le regard de Terry sur elle. Au bout de quelques minutes n’y tenant plus, elle leva les yeux vers lui et soupira dans l’espoir de lui faire croire qu’elle voulait en finir, mais Terry croisa les bras et s’adossa à la tête du lit pour mieux l’écouter. Il aimait bien sa voix, son accent et sa façon de lire et raconter l’histoire, en voyant les mimiques et la façon dont elle se mettait dans la peau de chaque personnage, il comprit pourquoi Nellie voulait tellement à ce qu’elle lui fasse la lecture. Lorsqu’elle termina, Candy ferma le livre et sourit à Nellie.

- Je te souhaite une bonne nuit fais de beaux rêves et une excellente journée, car je ne vais peut-être pas te voir demain avant que tu n’ailles à l’école.

Elle se pencha pour embrasser Nellie sur le front.

- Merci Candy, bonne nuit.

- Bonne nuit ma belle.

Candy se dirigea vers la porte sans perdre une seconde. Elle ne voulait pas se retrouver en tête à tête avec Terry.

- Candy ?

Elle était dans le couloir quand il l’appela, mais elle fit comme si elle n’avait rien entendu. Au moment où elle voulait ouvrir la porte, Terry posa la main sur son épaule.

- Pourquoi vous sauvez-vous ?

Candy ne se retourna pas.

- Je peux entrer dans ma chambre, s’il vous plait ? J’ai sommeil

- Pas avant que vous m’expliquiez ce qui ne va pas !

- Vous le savez très bien et vous n’êtes pas très coopératif !

- Vos sentiments vous font peur et vous êtes attirée par moi, n’est-ce pas ? C’est ça le problème, parce que je suis le fiancée de votre cousine ?

- Si je suis attirée par vous, ce n’est pas un problème car je ne vais pas agir sur me sentiments.

- Et si vous appreniez que le fiancé de votre cousine était attiré par vous ?

- Taisez-vous, s’il vous plait !

- J’ai des frissons chaque fois que je vous voie

- Arrêtez !

Il la retourna et la regarda intensément dans les yeux. Il avait du mal à analyser la nature de ses propres sentiments. Candy était la cousine de sa fiancée qui lui gâchait la vie et tout ce qu’il voulait c’est la prendre dans ses bras et l’embrasser à perdre haleine.

- Mon plus grand regret, dit-il, c’est nous ne nous soyons pas rencontres plus tôt dans d’autre circonstances.

Elle le regarda aussi dans les yeux.

- Comme ce n’était pas le cas, nous ferions mieux de nous éviter maintenant et après le mariage.

- Ça ne changera rien.

- S’il vous plait, laissez-moi seule.

- N’ayez pas peur de moi.

Candy sourit.

- Ce n’est pas de vous que j’ai peur, dit-elle.

Elle se retourna pour ouvrir la porte. Elle entra et la ferma derrière elle et s’adossa dessus et ferma les yeux pour essayer de reprendre ses esprits. Apres un long moment, elle se souvint la promesse qu’elle avait faite à Eliza. Elle devait aller dans sa chambre ! Elle sortit et se rendit dans la chambre, rapidement, silencieusement. Elle chercha le sweatshirt d’Eliza et l’enfila et elle se mit dans son lit en priant qu’elle revienne vite pour qu’elle puisse retourner dans sa chambre. Elle alluma la veilleuse qui avait une faible lumière. Quelques instants plus tard, on frappa à sa porte.

- Eliza ? Eliza ? Ouvre la porte, je dois te parler !

Il entra dans la chambre qui n’était pas verrouillée, bien sûr.

- Eliza ?

Il faisait noir dans la chambre, il vit une silhouette sur le lit, il s’arrêta et regarda.

- Tu dors, ma chérie ? Dit-il.

Il s’approcha du lit et il s’assit sur le bord.

- Nous ne passons pas assez de temps ensemble, dit-il en se penchant vers elle…

Il lui embrassa l’oreille.

- Je sais que tu es très occupé ma belle, mais je meurs d’envie de t’embrasse avant d’aller dormir

- Hmm… commença Candy

- Chut, dit-il

Il l’embrassa encore dans le cou, ensuite, il chercha ses lèvres pour l’embrasser à perdre haleine… Candy était complètement perdu, elle avait l’impression inouïe qu’elle se trouvait tout à coup dans l’eau sans savoir quand ou comment c’était arrivé. Elle tenta désespérément de résister. Peu importait s’il la prenait pour Eliza, elle savait qui elle était et elle n’avait rien à faire dans les bras de cette homme. La langue de Terry força le barrage de ses lèvres et explora sa bouche. Doucement au départ et avec une ardeur ensuite qui fit rendre les dernières armes de la jeune femme. Elle eut le vertige et elle s’abandonna à son baiser brulant, profond, ensorcelant et elle mit ses mains dans son épaisse chevelure brune pendant qu’il l’attirait plus près et plus fort contre lui. Sous ses caresses, elle perdit le control. Elle avait l’impression que le reste du monde avait cessé d’exister. Tout ce qu’elle savait c’est que jamais on ne l’avait embrassé de cette façon ! Lorsque Terry la lâcha, ils étaient tous les deux à bout de souffle. Ils se regardèrent. Il recommença a l’embrasser avec passion pendant un moment, et tout à coup il la lâcha. S’il continuait, ils allaient franchir le point de non-retour. Il la regarda, sous la faible lumière, elle avait l’air si sensuelle si innocente …

- Rends-moi service, tu peux dire à Eliza que je veux la voir…

- Tu savais que c’était moi !

- Pourquoi es-tu dans son lit ?

Elle ne dit rien. Le regard de Terry était un peu froid mais même après cela, une seule pensée l’habitait : sentir la chaleur de son corps contre le sien, se griser de ses baisers brulants, s’enivrer de son odeur viril. Et soudain, il la reprit dans ses bras.

- Je n’arrive pas à être en colère contre toi, dit-il

Candy mit ses mains sur son torse.

- Non…

- Quoi, non ? Tu ne veux plus m’embrasser ? Tu veux me faire croire que tu jouais la comédie à l’ instant ?

- Non…

Il posa un regard sur elle qui la bouleversa. Les yeux pleins de larmes, elle lui caressa la joue.

- Si tu ressens pour moi, ce que je lis dans tes yeux, aide-moi à ne pas trahir ma cousine.

Terry prit la main de Candy et l’embrassa ensuite il prit encore ses lèvres pour l’embrasser longuement à perdre haleine, ensuite il la lâcha et se leva et sortit de la chambre. Candy poussa un soupir de soulagement. Elle ne sait pas si elle aurait eu la force de résister s’il avait essayé de faire l’amour avec elle… Terry était un homme… bien, fidèle ; Eliza en avait de la chance! Que ce mariage arrive vite pour qu’elle puisse retourner en Amérique où elle n’aurait plus à souffrir de ce supplice de Tantale…
 
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icon12  view post Posted on 28/1/2020, 21:42
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Chapitre 12



Candy était incapable de trouver le sommeil dans le lit de sa cousine, surtout après ce qui avait failli s’y passer… Elle retourna dans sa chambre pour essayer de dormir, mais l’image de Terry ne faisait que la hanter. Elle n’avait jamais été embrassée de la façon dont Terry l’avait embrassé… Elle ne dormit pas de la nuit… lorsqu’elle fermait les yeux, elle revivait tout et ça allait plus loin et elle ne pouvait pas le supporter. Lorsqu'elle vit l’aube se pointer le matin, elle décida de sortir de son lit pour aller dans la salle de bain adjacente, pour prendre une douche. Elle dura très longtemps dans la douche jusqu’à ce que qu’elle vit la peau de ses main était froissée avec l’eau. Elle se sentait tellement coupable et honteuse, elle pensait un peu qu’en restant aussi longtemps sous la douche, la honte et la culpabilité s’effacerait de son corps, mais c’était en vain. Elle allait s’arranger pour ne plus se retrouver seule avec Terry. Elle sortit de la douche et elle s’habilla et se brossa les cheveux longuement. Il était sept heures du matin quand elle sortit de sa chambre. Elle alla faire un tour vers la chambre de sa cousine pour voir si elle était revenue. Elle vit qu’Eliza était bien dans son lit en train de dormir. Elle referma la porte et elle descendit le grand escalier ensuite elle se rendit dans la cuisine qui sentait bon le bacon. Mme Meredith dans la cuisine, elle lui fit un grand sourire.

- Bonjour, dit-elle

- Bonjour, dit Candy

- Vous avez faim ?

- Une faim de loup ! Dit Candy en souriant.

- Il y a des toasts dans le grille-pain. Servez-vous ! Le reste sera prêt dans quelques minutes.

Candy se fit un toast à la confiture et un au beurre d’arachides et mangea avec appétit. Mme Meredith lui servit du café dans une tasse. Candy mit du lait et du sucre avant de boire une gorgée. Son cellulaire sonna. Elle le sortit de sa poche pour y répondre.

- Allo ?

- Candy ?

- Albert !

- Je ne dérange pas ?

- Quoi ? Le décalage horaire ? Non, ça va. Comment se passe ton voyage ?

- Très bien comme d’habitude… Et toi ? Tu vas bien ?

- Il se passe beaucoup de choses…

- Tu as passé du temps avec la petite ?

- Oui…

- Comment c’était ? Pas trop dur ?

- Non, c’est une enfant fantastique !

- Tu sais ce que je veux dire…

- Oui, je sais et je t’ai dit que non…

- Que se passe-t-il ?

- Pourquoi tu me demandes cela ?

- Parce que tu es avec Eliza, elle est mesquine

- C’était quand nous étions petites, elle a changée…

- Candy, que se passe-t-il ?

- Eh bien, depuis que je suis ici, j’ai à peine vu Eliza…

- Comment ça ?

- Elle est occupée avec ses affaires…

- Elle doit se marier…

- Oui, je comprends tout ça… mais je me demande pourquoi elle m’a demandé de venir si tôt, j’aurai pu venir en même temps que le reste de la famille…

- Tout va bien avec elle et son fiancé ? Demanda Albert

Il eut un petit silence…

- Candy ? dit Albert, tout va bien ?

- Bien sûr que tout va bien, Albert

- Tu peux tout me dire, Candy

Candy vu Terry qui entrait dans la cuisine…

- Merci de m’avoir appelé Albert, j’ai hâte de te voir ! Je voulais aller me promener en ville aujourd’hui…

- Au revoir Candy, dit Albert, passe une belle journée…

- Toi aussi…

Elle ferma son téléphone et le remit dans sa poche.

- Bonjour Candy, dit Terry

- Bonjour Terry, dit-elle sans le regarder

Il avança et il prit un toast dans le grille-pain et se mit à manger après l’avoir beurré.

- Tu veux aller en ville ? Demanda Terry

- Je voulais aller me promener, dit Candy

- Je peux t’accompagner, si tu as besoin d’aller quelque part…

- NON !
Il haussa les sourcils d’un air étonné.

- Ça c’est un « non » qui sort du cœur.

- Euh, je voulais dire, « Non » merci. Je voulais ne pas vous déranger, merci. C’est gentil.

- Tu ne me déranges jamais, Candy.

Il chercha son regard. Elle avait toujours la tête baissée, elle leva les yeux vers lui…

- Je vous remercie, dit-elle en baissant sa tête à nouveau.

Tout en faisant cuire les œufs et le bacon, la cuisinière les observait a la dérobée et trouvait le spectacle très instructif.

- Je vais attendre qu’Eliza se réveille, peut être pourra-t-elle venir avec moi ?

- Le petit déjeuner est prêt, dit la cuisinière, où est Nellie ?

- Je suis passée la voir, dit Terry, elle sera là dans une minute ou deux.

- Allez-vous installer dans la petite salle à manger, dit la cuisinière

- La petite salle à manger ? Dit Candy

- Oui, la pièce réservée pour le petit déjeuner, dit la cuisinière, c’est en gauche en sortant de la cuisine.

Candy passa devant Terry qui se trouvait à la porte de la cuisine. Ce petit frôlement, lui donna la chair de poule. Terry la suivit en sentant la bonne odeur de son parfum qu’elle laissait sur son passage. Il la regarda et il la trouva très séduisante dans ses vêtements. Candy sentait le regarde de Terry sur elle, elle arriva dans la fameuse petite salle à manger, la pièce était demi-circulaire, entièrement vitrée, du sol au plafond. Au milieu, il y avait une table ronde, le soleil illuminait la salle et baignait les grandes plantes vertes, s’assurant qu’elles avaient leurs photosynthèses. La grand-mère de Terry était assise à table, en train de lire le journal du matin.

- Bonjour lui dit Candy qui était soulagée de ne pas se retrouvée seule avec Terry.

La vieille dame lui adressa un sourire, surpris.

- Vous êtes bien matinale aujourd’hui. Vous êtes en vacances, vous pourriez faire la grasse matinée.

- Je me suis réveillée tôt…

La jeune femme ne savait pas trop ou s’asseoir, alors Terry tira une chaise près de sa grand-mère et il fit signe a Candy de venir s’asseoir. La jeune femme obéit.

- Merci, dit-elle sans le regarder.

Elle fit un effort pour ne pas regarder les mains de Terry qui, la veille l’avaient serré et caresser…

- Je n’ai pas encore réussi à dormir toute une nuit, dit Candy

- Nouveau lit, nouvelle habitude ! En plus du décalage horaire et l’air de la mer…

La petite Nellie arriva prête pour aller à l’école. Elle ne portait pas l’uniforme, mais des habits de tous les jours. Le visage de la vieille dame s’illumina en voyant la petite.

- Bonjour ma chérie, viens me faire un petit bisou. Tu as bien dormi ?

La petite fille fit le tour et elle embrassa la joue de tout le monde. Lorsqu’elle embrassa Candy, cette dernière sentit une chaleur l’envahir.

- Candy, est-ce que mes cheveux sont plus brillants que d’habitude ? Demanda Nellie.

Candy regarda les cheveux blonds de la petite fille, elle observa et elle dit la petite.

- Je crois bien que oui, dit Candy en souriant.

- A partir de maintenant, je vais les brosser tous les soirs, comme tu m’as montré !

Elle prit place sur sa chaise et elle se servit des Corn Flakes dans un bol avec du lait. La cuisinière amena les œufs et le bacon pour les adultes.

- Quel est le programme aujourd’hui à l’école ? Demanda Terry

- Eh bien Catherine amène sa chienne et ses petits pour nous la montrer…

Elle regarda son père et ensuite elle dit :

- Sa maman cherche des nouveaux maitres pour les chiots, car ils ne peuvent pas tous les garder

A la grande surprise de Candy, une lueur amusée traversa les yeux de Terry.

- Et alors ? Dit Terry.

Nellie prit l’air le plus naturel du monde et elle dit :

- Tu te souviens de ce que la voyante avait dit à propos du chien que je devais recevoir ?

- Oui.

- Eh bien, je me demande si ça ne va pas se réaliser. Les chiots de Catherine sont des Labrador. La voyante avait dit que le chiot deviendra gros une fois adulte. Tout correspond.

Elle regardait son père dans les yeux à présent.

- Je promets que je vais m’en occuper personnellement. Il n’y aura jamais de problème.

- Pourquoi n’attends-tu pas de les avoir vus avant de prendre une telle décision ?

Le visage de la petite fille s’illumina.

- Ça veut dire que tu veux bien ?

- Je n’ai pas dit cela. Je te conseille tout simplement de les voir d’abord.

Elle souriait toujours.

- D’accord, papa.

- Termine vite de manger, ma chérie, ton bus sera bientôt là.

Elle termina ses céréales rapidement, but son verre de jus d’oranges…

- Allons-y, dit Terry, je t’accompagne à l’arrêt de bus. Ou est ton sac ?

- Dans le couloir…

- Je reviens, mesdames, dit Terry

Nellie prit la main de son père. Elle se tourna vers Candy avant de partir et elle demanda :

- Tu seras la quand je vais revenir ?

- Je ne sais pas, dit Candy

L’expression de la petite fille changea aussitôt.

- Oh…

- Tu reviens à quelle heure ? Demanda Candy

- 14h30

- Je vais tout faire pour être de retour, dit Candy.

La petite fille retrouva aussitôt son sourire. Terry remarqua avec quelle tendresse Candy s’adressait à sa fille. C’est pour ça que la petite l’aimait tellement. Il existait entre elles, une entente et une communication très forte, pourtant, elles venaient de se rencontrer il y a quelques jours seulement…

Est-ce que Candy s’en rendait compte ? Terry pressa gentiment la main de sa fille.

- Tu viens, ma chérie ?

Ils s’en allèrent. La grand-mère de Terry avait baissé son journal.

- Cette enfant s’est attachée à vous, dit-elle

- C’est réciproque, dit Candy

- J’espère que ce miracle se produira avec votre cousine.

- Je suis sure qu’après le mariage, Eliza s’occupera de Nellie comme il faut. Elle est un peu stressée en ce moment.

- Si vous le dites, fit la grand-mère.

- Tout est arrivé si vite…

- En effet. Tout le monde a été surpris. Vous aussi je suppose ?

Elle regarda Candy pour voir sa réaction.
- Euh oui, bien sûr…c’était une surprise

- Tout va bien ? Vous avez l’air un peu nerveuse…

- Ah bon ?

- Est-ce à cause de Terry ?

- Pourquoi dites-vous cela ?

- J’ai senti une petite tension entre vous deux…

- Oh !

- Mon petit fils est un homme très réservé. Parfois, je ne sais pas non plus ce qu’il pense…

- Comment était sa première femme ?

La grand-mère sourit.

- Elle était très belle. Terry et elle se connaissaient depuis l’enfance. Je sais qu’elle lui manque toujours.

- J’aimerai rencontrer quelqu’un avec une telle complicité…

- Il y a le pour et le contre, dit la grand-mère, A la limite, ils s’entendaient trop bien. Jamais de dispute, jamais d’étincelle. Je ne les ai jamais vus se faire la tête. Bref, c’était sans problème.

Ses épaules s’affaissèrent légèrement.

- Un couple sans passion, je le crains.

- L’essentiel pour un couple c’est qu’il soit uni, dit Candy

- Jusqu’au jour où vous rencontrez l’homme de vos rêves et que votre mariage vous semble comme une prison.

- Peut-être. De toute façon, j’ai renoncé à l’homme de mes rêves. Il n’existe pas !

- Mais bien sûr que si ! Vous ne l’avez pas encore rencontré, c’est tout. Ou alors, vous ne l’avez pas reconnu. Quoi qu’il en soit, vous être trop jeune pour renoncer à l’amour.

- Je suis jeune en apparence, mais je me sens vieille.

- Allons qu’allez-vous dire quand vous aurez mon âge ?

Candy sourit.

- Quel est votre programme aujourd’hui ?

- Je voulais me promener en ville

- Je vous souhaite une bonne journée ! J’ai du courrier en retard.

Elle essuya sa bouche et quitta la table. Candy resta dans la petite salle à manger. Elle aimait bien la pièce qui était parfaite pour commencer la journée. Même à présent que le temps s’était courent, elle se sentait toujours bien.

- Ou est ma grand-mère ? Demanda Terry en revenant

Candy se leva aussitôt.

- Elle a dit qu’elle avait du courrier en retard… Nellie est bien partie ?

- Oui…

- C’est une bonne chose que vous ayez pris le petit déjeuner avec elle

- Je prends le petit déjeuner avec ma fille tous les matins.

- Il y a tellement des parents qui doivent courir pour aller travailler

- Un des avantages de travailler chez soi

- Oui, bien sûr…

Elle devait sortir de cette salle…

- Je vais voir si Eliza est réveillée…

- Inutile, elle ne se levé pas avant midi…

- D’accord. Je vais vous laisser, alors…

- Candy ?

- Oui ?

- Pourquoi as-tu recommencé à me vouvoyer ?

- Eh bien …

- Nous allons être de la même famille non ?

- C’est vrai, dit-elle en souriant

- Que vas-tu faire si ta cousine n’est pas réveillée ?

- Oh, je n’en sais rien. Je trouverais bien quelque chose à faire

- Comme quoi ?

La tête de Candy était vide…

- Ne m’évite pas, Candy…

- Il le faut

- Nous allons vivre sous le même toit jusqu’au mariage et nous allons nous croiser tous les jours

- Nous ferons avec, mais je ne veux plus me retrouvée seule avec vous, seuls…

- Tu te comportes comme si nous nous étions mal conduits…

- Mais c’est le cas ! Tu as oublié ce qui s’est passé hier ?

- C’était pour te donner une leçon, ne joue plus avec moi comme ça !

- Tu as raison, c’était de ma faute… je m’excuse

Terry n’arrivais pas à détacher ses yeux tu visage de Candy. Elle était ravissante, Il avait envie de la prendre dans ses bras, de la caresser.

- Excuse-moi, dit Candy en voulant partir

Terry lui prit le bras. Elle se dégagea et le regarda.

- S’il te plait, je ne veux pas faire mal à ma couine.

Terry ne dit rien, ses yeux parlaient pour lui.

- Ne fais plus cela

- Quoi ?

- Ne me regardes plus de cette façon, dit Terry.

Il leva le bras et caressa doucement la joue de Candy qui paniqua.

Il enleva la main.

- Calme-toi Je ne ferai rien qui soit susceptible de te compromettre.

Sur ces mots, il sortit de la petite salle à manger. Candy avait le cœur qui battait la chamade. C’était décidé, mariage ou pas, elle allait prendre le premier avion pour Chicago !
 
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icon12  view post Posted on 3/2/2020, 21:35
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Chapitre 13







Candy se leva pour quitter la petite salle à manger quand la gouvernante marcha vers elle.

- Excusez-moi Mlle, mais vous avez une visite…

Candy regarda et elle vit Deirdre Granville, la femme d’Harry derrière elle.

- Merci, dit Deirdre, vous pouvez nous laisser maintenant, j’ai besoin de parler seule avec elle.

Candy était surprise par la visite.

- Vous voulez me parler, à moi ?

- Oui, dit Deirdre en prenant la main de Candy et l’attirant sur un canapé qui se trouvait devant la baie vitrée

- Que se passe-t-il ? Demanda Candy

Deirdre semblait un peu nerveuse, elle se demandait si c’était une bonne idée de parler a Candy… Mais comme elle était la, elle se jeta a l’eau.

- Ecoutez, je ne vous connais pas depuis longtemps et vous non plus vous ne me connaissez pas. Je me fie tout simplement mon instinct. J’espère que je ne me trompe pas. Ce que j ;ai a vous dire est grave.

- De quoi s’agit-il ? Demanda Candy

- C’est à propos de votre cousine et de Terrence

Candy revit dans sa tête les discussion entre Terry et Eliza, Eliza et Harry.

- Oui ?

- J’espère que je ne suis pas en train de commettre une erreur irréparable, dit Deirdre

Candy était de plus en plus perplexe.

- Si mon mari savait que j’étais ici pour vous parler il serait très très en colère contre moi. Promettez-moi que vous ne révélerez a personne la source d’information

- Vous avez ma parole

- Sachez que je ne me mêle jamais des affaires de mon mari. Si j’interviens aujourd’hui, c’est uniquement par amitié pour Terry que j’estime profondément. Quand à vous, vous aimez votre cousine et je suis convaincue que vous saurez l’aider.

- Vous commencez à me faire peur

- Ce n’est pas mon but, croyez pas. Je n’aime pas être le messager de mauvaise nouvelle

Candy la regardait et attendait. Deirdre se mit finalement à parler.

- J’ai entendu une conversation entre Terry et mon mari, hier soir, il semblerait que votre cousine soit en train de le faire chanter…

- Elle le fait chanter ?

- Je ne fais que répéter ce que j’ai entendu

Candy ne dit rien. L’ancienne Eliza aurait été capable de faire chanter Terry, mais elle avait changé… du moins Candy l’espérait…

- Pourquoi le ferait-elle chanter ? Demanda Candy

- A cause de Nellie…

- Nellie ?

- Je suis désolée de vous annoncer cela comme ça, mais d’après Terry et mon mari, vous ne savez pas

- Je ne sais pas quoi ?

- Que Nellie est la fille d’Eliza et qu’elle a menacée de la reprendre si Terry ne l’épouse pas !

- Oh, dit Candy avec une petite voix…

Elle ne pouvait pas trahir Eliza auprès d’une étrangère qu’elle ne connaissait ni d’Adam ou Eve !

- Vous dites qu’elle menace Terry ?

- Oui s’il ne l’épouse pas, elle va lui intenter un procès et lui retirer la garde de sa fille…

- Est-ce que vous êtes sûre ? Demanda Candy qui avait que c’était sûrement vrai…

- Vous pensez que vous pouvez convaincre votre cousine ?

- Je vais parler à ma cousine, tout ira bien…

Elle commençait à comprendre la froideur de Terry envers Eliza. Elle le faisait chanter ? Elle menaçait de lui reprend une petite fille qu’elle regarde à peine…

- Dites-lui que la fillette sera malheureuse si on l’arrache à son père…

- Je vais faire tout mon possible, dit Candy

- Merci, Je compte sur votre aide et votre discrétion, dit Deirdre

- Ne vous en faites pas pour cela.

Terry choisit ce moment pour revenir dans la salle.

- Deirdre ?

- Bonjour Terry…

- Quel bon vent t’amène chez nous ?

- Je venais proposer à Candy de déjeuner avec moi.

Candy était incapable de regarder Terry en face maintenant qu’elle savait qu’Eliza le faisait chanter, elle avait honte.

- Accompagne-moi à ma voiture Terry, dit Deirdre

Ils s’éloignèrent. Candy quitta le salon et elle se rendit dans la chambre d’Eliza. Elle frappa et entra. Eliza dormait, mais Candy alla la réveiller.

- Eliza, Eliza réveille-toi ! Je dois te parler

- Candy, j’ai sommeil…

- Je dois te parler, Eliza !

- Il est quelle heure ?

- 8 heures… quelque chose

- Du matin ?

- Oui…

- Candy je viens à peine de fermer les yeux, nous parlerons plus tard

Candy alla vers la fenêtre et ouvrit les rideaux…

- Candy !!!

- Nous devons parler, maintenant !

- Qu’est-ce qui se passe ?

- Ton fameux mariage avec Terry !

- Il y a un problème ?

- Pour quoi vous marriez-vous ?

- Je te l’ai dit, il a adopté ma fille, perdu sa femme je veux être la mère de ma fille…

- La vérité Eliza…

- J’aime Terry, nous nous aimons…

- Oh oui, dit Candy ironiquement, ça saute aux yeux !

- Qu’est-ce qu’on t’a dit ?

- Rien du tout, vous ne vous comportez pas comme une couple amoureux

- C’est Terry, qui t’a parlé ?

- Non, j’ai des yeux pour voir

- Eliza, tu me dis pas la vérité sinon je repars à Chicago…

- D’accord… Tout l’entourage de Terry est contre notre mariage !

- Pourquoi ?

- Je n’en sais rien ! Ils sont jaloux…ou ils ne supportent pas la comparaison avec son épouse défunte… Il parait que c’était une vraie sainte nitouche !

Eliza parlait la bouche serrée avec une expression de haine dans ses yeux.

- Bref, ils sont prêts à m’envoyer au diable !

- Eliza, tu es sûre que Terry est l’homme qu’il te faut ?

- Absolument.

- Tu l’aimes ?

- Je l’aime beaucoup, tu le sais. Je suis folle de lui !

- Et lui t’aime comme tu mérites d’être aimée ?

- Tu penses qu’Anthony t’aimait comme tu le méritais, Candy… ?

- Nous parlons de toi Eliza et Terry, pas d’Anthony et moi…

- Quoi d’autres ?

- Tu fais chanter Terry ? Je croyais…

- Je n’ai rien à dire la dessus… d’autres questions ?

- Eliza…

- Je ne sais pas qui t’a raconté cette histoire…

- Eliza, ton histoire est compliquée, je pense que je préfère retourner à Chicago avant que les autres ne reviennent…

- NON ! Candy ! Je t’en prie, tu ne peux pas me faire cela ! Tout le monde me déteste…

- Ta famille va venir, dit Candy d’un ton las…

- Candy, je t’en prie… je vais passer la journée avec toi, si tu veux ! Je sais que je t’ai négligée depuis ton arrivée, mais je m’excuse ! Je vais m’occuper de toi aujourd’hui, je te le promets ! Je vais me réveiller tout de suite si tu veux…

- Eliza… Je ne sais pas pourquoi tu as voulu que je vienne avant les autres… ? Je voulais acheter des cadeaux souvenirs avant mon départ…

- Je vais venir avec toi aux magasins, comme ça nous passerons du temps ensemble…

- D’accord, dit finalement Candy… Mais...

- Ne t’occupe pas de mes problèmes, d’accord ? Sois la pour mon mariage, c’est tout ce que je veux…

Candy pensa à tout ce qu’Albert lui racontait et elle décida de sortir pour aller l’appeler. Elle retourna dans sa chambre. Elle prit son cellulaire et appela Albert…

- Candy ? Tout va bien ?

- Je ne sais pas…

- Que se passe-t-il ?

- Eliza…

- Qu’a-t-elle fait ? Tu vas bien ?

- Je vais bien, mais …

- Quoi ?

- Eh bien j’ai envie de retourner à Chicago …

- Avant le mariage ? Pourquoi donc ?

- Il se passe de drôles de choses…

- Mais je voulais te voir et passer du temps avec toi en Angleterre… Attends un peu…

Il se passe quelques instants et ensuite Albert revint.

- Candy, mes gens me disent qu’il y a des gens en train de poser des questions…

- Des questions sur quoi ?

- Sur Eliza et sa famille…

- Super ! J’ai hâte que tout ceci soit terminé !

- Candy, attends-moi…

- Je ne sais pas Albert, dit Candy en pensant à Terry

- Je t’en prie.... attends que j’arrive d’accord ?

- D’accord, fit Candy avec un soupir…

Candy s’apprêta pour sortir avec Eliza. Cette dernière l’amena dans la ville de Londres et Candy fut en mesure de faire du tourisme et d’acheter plein de souvenirs pour ses amis à Chicago.

oOoOoOoOoOo



Pendant les prochains jours, Eliza ne lâcha pas Candy, qui se demandait pourquoi elle voulait tant qu’elle assiste à son fameux mariage ou elle faisait chanter le futur marié… Elle pouvait en parler à Terry, mais étant donné ce qui se passe entre eux, elle préférait rester loin de lui… Mais elle passait tout le temps qu’elle pouvait quand elle était là avec Nellie…Elle allait beaucoup lui manquer quand elle va partir.

- Oh Candy, tu ne peux pas rester après le mariage ? Demanda Nellie

- Non, je dois retourner en Amérique, j’ai aussi un travail…

- Mais tu peux trouver un travail ici, non, comme ça tu n’as pas besoin de partir…

- Nellie, tu vas avoir une nouvelle maman, tu n’es pas excitée ?

Nellie ne répondit pas… elle ne s’entendait pas avec Eliza… Candy allait avoir le cœur brisé quand elle allait retourner en Amérique. La famille d’Eliza arriva pour le mariage. Toute le maison était en ébullition, il y avait du bruit et beaucoup d’action.

oOoOoOoOoOo



Albert arriva avec la famille et se mit à s’occuper de Candy et Terry n’aimait pas cela du tout.

- Oh Albert ! Dit Candy en le serrant contre elle fort, je suis heureuse que tu sois là ! Viens que je te présente à Nellie !

- D’accord, dit Albert en souriant

- Voici le futur marié et le père de Nellie, dit Candy en passant devant Terry avec Albert

- Enchanté, dit Albert en souriant

- Monsieur, dit Terry avec un petit sourire

Candy ne regarda pas Terry. Elle prit la main d’Albert et l’amena dans la chambre de la petite fille pour la présenter à Albert.

- Coucou ! Dit Candy

- Candy ! Fit Nellie en souriant

- Nellie ! Je voulais te présenter quelqu’un

- Qui ?

- Voici l’oncle de mon mari, il s’appelle Albert

Albert était en train de sourire et il regardait la petite fille ... Mais… était-ce possible ? La petite fille était adorable.

- Bonjour, dit Nellie en souriant

- Bonjour Nellie, dit Albert en souriant, tu es adorable !

- Merci Monsieur, fit la petite fille

- Tu as hâte que ton père se marie ? Demanda Albert

- Pas plus que ça, dit Nellie, je voulais que Candy reste ici avec nous

- Pourquoi ?

- Parce que je l’aime bien et je veux qu’elle reste…

- Je t’ai dit que je dois retourner en Amérique…

- Pourquoi faire ?

- Eh bien, pour me marier aussi…

- Tu vas te marier ? Dit Nellie

- Oui…

Albert regarda Candy qui le regarda aussi…

- Avec Albert…

- Papa ! Papa !

Candy se retourna et elle vit que Terry était entré dans la chambre de sa fille et qu’il était en train d’écouter ce qui se passait.

- Que se passe-t-il ?

- Candy va aussi se marier ! Dit Nellie

- Oh ? Avec qui ?

- Avec ce Monsieur qui est l’oncle de son mari…

- J’expliquais tout simplement à Nellie que je devais retourner en Amérique pour me marier aussi, que je ne pouvais pas rester ici après le mariage de ma cousine… Viens Albert, on s’en va

Albert suivit Candy hors de la chambre…

- Je m’excuse, dit Candy

- Candy...

- Je ne savais pas quoi dire pour la décourager… pour elle c’est simple, il suffit que je trouve un travail ici…

- Candy, je te comprends !

- Je te demande pardon…

Albert se pencha pour l’embrasser sur la bouche. Elle ne put s’empecher de comparer le baiser d’Albert à ceux de Terry…

- On parlera plus tard Candy dit Albert en souriant

Terry la regardait and les bras d’Albert et il ne pouvait rien faire. Après tout, il était fiancé à Eliza… Il se demandait ce que les détectives d’Harry avaient trouvé et si ça pouvait empêcher son mariage… Candy allait épouser un autre homme ? Pas s’il avait son mot à dire ! Qu’avait encore dit la diseuse de bonne aventure ? Mais pourquoi est-ce qu’il pensait à cela maintenant ? « Oui, mais pas avec la femme qu’il pensait épouser. » ? C’était bien ce que la gitane avait dit…non ? Qu’avait encore dit cette gitane ? « Je ne vois pas de poney mais un chiot, un chiot qui va devenir très grands ensuite… » Nellie voulait un des chiots que sa camarade de classe avait amené… » Il lui avait dit d’en choisir un et elle était pétillante de joie. Il voulait la consoler parce que Candy allait partir… Pourquoi est-ce qu’il pensait a cette diseuse de bonne aventure ? Parce que sa prédiction sur le chien s’avérait être vraie ? Et si l’autre aussi devenait vraie ? S’il n’épousait pas la femme qu’il pensait épouser ? Et s’il épousait… Non ! Il devait avoir perdu la tête ! Candy… et s’il épousait Candy ? Ça serait la plus belle chose au monde pour lui… Mais il devait être fou ! Eliza le faisait chanter ! Il ne pouvait pas risquer de perdre sa petite fille chérie…

oOoOoOoOoOo



Pendant le diner, Albert ne lâcha pas Candy d’une semelle. Terry était irrité et la petite Nellie qui était assise a cote de Candy n’arrêtait pas de lui poser des questions.

- Est-ce que je peux venir a ton mariage Candy ?

Candy leva la tête et regarda Terry. Il avait l’air si blessé… Mais elle devait le décourager pour qu’il s’occupe d’Eliza.

- Il va falloir demander à ton papa, dit Candy

- C’est pour quand ? Demanda Nellie

- Nous devons arrêter une date très bientôt, dit Candy et je vais t’envoyer une invitation…

- Chouette ! Je pourrais y aller papa ?

Sans même attendre la réponse de son père, elle se tourna vers Candy pour demander

- Je pourrais être ta petites filles aux fleurs aussi, Candy ?

- Nellie, dit Terry un peu brusquement, tu peux arrêter de papoter et manger s’il te plait ?!

- Oui, papa ! Dit Nellie en baissant la tête tristement

- Quand j’étais petite dit Candy, on disait toujours « On ne parle pas a table ! » fit Candy en souriant, et je me demandais toujours pourquoi ?

Nellie la regarda en souriant. Terry se rendit compte que Candy voulait consoler Nellie et qu’Eliza s’en fichait comme de l’an 40 ! Oui, s’il épousait Candy, Nellie serait aux anges… La grand-mère de Terry avait regardé la scène sans rien dire. La famille d’Eliza ne leur parlait pas beaucoup, ils parlaient tous en eux… Candy allait se marier ? Tant mieux pour elle, elle lui souhaitait tout le bonheur du monde. Elle devait le lui dire… Alors :

- Toutes mes félicitations, Candy fit la grand-mère en souriant

- Merci, dit Candy sans oser la regarder

- Tu vas te marier ? Dit Eliza surprise, avec Albert ?

- Il est temps que je refasse ma vie, dit Candy

- William ? Dit la grand-tante qui était aussi à table, tu vas épouser la veuve de ton neveu ? C’est grotesque !

- Qui j’épouse ne vous concerne pas, tante Elroy, dit Albert

- Candy, dit Daniel, tu préfères l’oncle William à moi ?

- Tais-toi Daniel, dit la grand-tante Elroy.

- Candy, continua Daniel, tu veux le riche grand oncle, je suis riche aussi, tu sais !

- Daniel, dit sa mère ! Ça suffit !

La grand-tante toisa Candy qui regardait dans son assiette. Terry se demandait ce qui se passait… Nellie elle ne semblait pas sentir la tension…

- Tu as déjà choisis ta robe Candy ?

Candy s’imagina en train de se marier, mais pas avec Albert, mais avec Terry… Elle se demanda d’où ça venait, oh mon Dieu ! Elle enviait Eliza !!!

Edited by Gentillefille - 3/2/2020, 17:42
 
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view post Posted on 4/3/2020, 18:55
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Qui adore Candy et Terry

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Un Clin d'oeil du destin





Chapitre 14

« L’intrigue se corse »



Le lendemain Nellie reçu le chiot promis et fut aux anges. L'éleveuse de chiot était passé au manoir et avait déposé un petit labrador tout blanc. Nellie ne tenait plus en place tant elle était excitée.

- Oh papa, merci papa!

C'est à ce moment que Candy arriva accompagnée d'Albert.

- Candy, Candy! viens voir mon chien!!!

- Comme il est mignon, dit Candy en s'approchant le sourire aux lèvres , Comment va tu l'appeler?

- Il me fait penser à de la neige, je vais l'appeler Boule de Neige!

- C'est très joli. dit Candy toujours en souriant.

- Tu viens te promener avec moi et Boule de Neige s'il te plait?

- D'accord mais pas longtemps, Albert va avoir besoin de moi...

- Va Candy! Lui dit Albert, j'ai des affaires urgentes à régler en ville.

Sur ces paroles, Candy pris la main de la petite fille et sorti en sa compagnie sans un regard pour Terry qui les observait en silence. Malgré son attitude il restait confiant, n'était-elle pas gênée lorsqu'ils se retrouvaient ensemble ? C'était le signe qu'il ne la laissait pas indifférente !

Candy resta plus longtemps que prévu avec Nellie. Elle redoutait de retourner au manoir et de rencontrer Terry. Bien qu'elle lui avait fait comprendre que rien ne se passerait entre eux, son cœur criait autre chose. Elle avait une grande affection pour Albert, mais pas celle qu'il espérait. Elle devait le lui dire et s'éloigner de Terry. Elle ne pouvait pas gâcher le bonheur de sa cousine. Pourtant elle restait troublée par les dires de Deirdre : Pourquoi faire chanter Terry pour l'épouser ? Elle pouvait trouver un autre accord pour voir sa fille, fille pour laquelle elle n'avait aucune marque d'affection. Son regard se posa sur Nellie, cette petite fille blonde aux yeux bleus. Elle se dit que son bébé aurait le même âge que Nellie aujourd'hui et aurait pu lui ressembler. Si seulement elle avait rencontré Terry plus tôt, elle aurait pu être sa maman! Aussitôt elle repoussa cette pensée, Nellie était la fille d'Eliza et même si son instinct maternel était invisible, elles avaient le droit à une deuxième chance de vivre en tant que mère et fille.

De son côté Terry appela Harry pour en savoir plus sur les avancées de son détective.

- Terry, tu tombes mal je suis en plein rendez-vous d'affaires!

- Pardon Harry! mais je voulais savoir si tu avais eu des nouvelles?

-Non ! Excuse moi je dois te laisser, dit Harry en raccrochant aussitôt sans laisser le temps à Terry de dire autre chose

- Quelle mouche l'a piqué? Il m'a raccroché au nez. En disant cela, il se dirigea vers la fenêtre légèrement en colère, mais la vue qu'il eut à ce moment le calma instantanément : Candy riant aux éclats avec Nellie. Une image le frappa, en les voyant ainsi on aurait pu dire la mère et la fille ! Malheureusement c'était celle d'Eliza ! La vie était mal faite ! Cette petite fille avait été abandonnée par une femme qui voulait la récupérer aujourd'hui sans montrer la moindre affection et ni lui ni sa fille ne l'aimait. Au lieu de cela ils souhaitaient tous les deux la même personne qui leur était interdite: Candy! Et même si il n'épousait plus Eliza, Candy était promise à un autre... enfin pour le moment!

oOoOoOoOoOo



Le rendez-vous d'affaires d'Harry n'était autre qu’ Albert André. Ce dernier avait découvert certaines choses et voulait les éclaircir avec l'avocat.

- Monsieur André, que me vaut votre visite?

- Voyons Maître ne jouons pas au plus malin, vous savez très bien pourquoi je suis là!

Harry pali et c'est à ce moment que Terry appela et qu' il abrégea rapidement l'appel.

- A quel moment comptez-vous le mettre au courant? Demanda Albert

- Je suis coincé, votre Nièce sait que tout s'est fait dans l'illégalité et elle menace de tout dénoncer. Pour moi cela signifie l'exclusion du barreau et la prison.

- Vous me confirmez ce que je pensais! je vais donc pouvoir vous aider et nous ferons en sorte que ma nièce ne puisse plus nuire à qui que ce soit!


oOoOoOoOoOo



Il était temps pour Candy et Nellie de rentrer déjeuner, elles ne pouvaient pas rester dehors toute la journée sans manger. Candy se décida donc à rentrer avec une petite main dans la sienne et un chiot éreinté de sa sortie dans l'autre bras.

Sitôt rentrées, elles furent abordées par Terry.

- Nellie va te laver les mains et viens à table. je suis surpris que tu déjeunes avec nous Candy, Eliza et toute ta famille mangent à l'extérieur. Tu n'as pas été prévenue?

- Non et ça ne m'étonne pas! Répondit elle tristement en baissant la tête, ce qui n'échappa pas à Terry.

- Candy que se passe- t'il avec ta famille? Déjà hier au diner j'ai pu sentir l'animosité envers toi!

- Ce n'est pas nouveau, dit-elle en soupirant, Tant qu'Anthony était vivant ils ne se permettaient pas de me faire des réflexions par peur de le perdre, mais maintenant, il n'y a plus personne pour les calmer même si Albert essaie de les maintenir-

- Mais pourquoi?

De nouveau Candy pousse un long soupir. Elle lui jeta un rapide coup d'œil et vit un regard plein de sollicitude et de soutien

- je suis orpheline et donc pas du même monde que la famille André. J'ai rencontré Anthony lorsque la famille Legrand m'a accueillie comme fille de compagnie d'Eliza. Nous sommes devenus inséparables. Sa mère était décédée lorsqu'il était enfant et son père était rarement là car il travaillait dans la marine. Son éducation a donc été confiée à la grand tante Elroy qui l'adorait. Son souhait était qu'il épouse Eliza qui représente son idéal de femme du monde . Il faut dire qu'Eliza était très amoureux d'Anthony. Sa famille n'a pas du accepté qu'il m'impose dans sa vie. Malgré leur rejet, nous nous sommes mariés. Anthony était féru d'équitation, malheureusement cela a entrainé sa mort car un jour son cheval a rué suite au passage d'un renard. Anthony est tombé et est mort sur le coup. Peu de temps après j'ai perdu... Elle s'arrêta nette. Elle avait promis à Eliza de ne rien dire.

- Qu'as-tu perdu Candy? Demanda Terry qui avait remarqué la grande tristesse de Candy

- Je ne peux pas t'en dire plus, ne cherche pas

- Pourquoi?

- J'ai promis de ne pas parler de ma vie. Terry , ne m'en demande pas plus.

. Mais voyons Candy regarde dans quel état tu es, parle moi!

En disant cela, il prit dans ses bras une Candy en larmes.

- Papa, pourquoi Candy pleure-t-elle? Demanda Nellie en arrivant à ce moment là

Rapidement Candy se repris , se tourna vers Nellie en souriant et dit:

- Ne t'inquiète pas, allons manger ma chérie.

Le déjeuner se déroula sous le babillage de Nellie ravie d'avoir Candy et Terry pour elle seule. La grand-mere de Terry etait aussi descendu pour le dejeuner. Nellie n'arretait pas de parler de son chien avec elle. De temps en temps, les deux adultes s'échangeaient des regards qui ne laissaient aucun doute des sentiments réciproques.
Une fois le repas pris, Nellie fut envoyée à la sieste, elle quitta la table avec son arriere grand-mere. Terry entraina Candy dans son bureau.

- Pardon de te brusquer Candy, mais je vois que tu as quelque chose sur le cœur. Dis moi.

- Mais j'ai promis!

- A qui? Qu'a-tu promis ?

- Promets-moi de ne pas t'en servir contre Eliza?

- Que vient faire Eliza dans tout ça?

- Promets-moi!

- D'accord je te promets si cela permet de te soulager.

- A la mort d'Anthony, j'étais en fin de grossesse, l'accouchement a été déclenché par le choc émotionnel causé par l'accident d'Anthony. Je ne me souviens pas de ce qui s'est passé, mais à mon réveil Eliza était près de moi, elle pleurait et elle m'a annoncé la mort de ma petite fille. J'ai perdu le même jour mon mari et mon bébé, si ma cousine n'avait pas été là j'aurais sombrer dans la folie. C'est grâce à elle si je suis restée dans la famille. Tu comprends maintenant pourquoi je ne veux pas nuire à son bonheur? Fini de dire Candy complètement ravagée par les larmes.

- Je suis désolé ma chérie, tout ça en même temps ! Mais tu ne brise pas son bonheur puisque je ne veux pas d'elle. Maintenant je me demande pourquoi elle t'a fait promettre de ne rien me dire? Je ne crois pas qu'elle est changé vis à vis de toi. Je commence à la connaitre et elle n'aime personne sauf elle.

- Tu te trompes, elle t'aime elle me l'a dit!

- Ah oui? Fait-on du chantage à quelqu'un que l'on aime?

- Du chantage? Quel chantage?

- Moi aussi je vais te confier un secret que ta chère cousine m'a interdit de te révéler: elle m'oblige de l'épouser sans quoi elle fait annuler l'adoption de Nellie pour me l'enlever.

Candy releva la tête, et Terry put voir l'horreur dans ses yeux.

- elle m'a juré ne pas te faire chanter! L'ancienne Eliza est toujours là!

- Ecoute moi Candy, agissons comme si nous ne nous étions rien dit. J'attends des nouvelles d'un détective engagé pour enquêter sur elle. En attendant, il y a une chose que Je meurs de faire...

Et resserrant son étreinte autour de la jeune femme, il se pencha la tête vers elle et emprisonna ses lèvres. Surprise Candy ne réagit pas, elle y répondit même. Elle repris rapidement ses esprits et s'écarta de Terry.

- Arrête! Tu es toujours fiancé et nous ne sommes pas sur qu'Eliza soit à l'origine d'une quelconque machination.

- Candy que te faut.il de plus? Et je ne l'aime pas! A moins que toi tu sois déjà prise?

- Terry pour le moment nous n'avons pas d'avenir ensemble, je suis engagée vis à vis de personne même si c'est le souhait d'Albert. C'est impossible car mon cœur est pris….

Sur ces mots elle sorti précipitamment de la pièce pour s'enfermer dans sa chambre.


oOoOoOoOoOo




Chacun de leur coté, Candy et Terry se mirent à réfléchir à ce qui venait de se passer.

" Elle n'est pas engagée vis à vis de l'oncle de son mari et pourtant son cœur est pris? Ce pourrait-il que son mari y soit encore vivant? Me voilà jaloux d'un mort! Et en même temps, j'aimerai tellement lui rendre ce qu'elle a perdu: un mari et une fille! C'est ce que je lui propose aujourd'hui. Mais elle est trop noble et fidèle de cœur pour chasser sa cousine. Elle a bien manipulé celle là! Mais quel est son but? Que recherche-t-elle? Pourquoi mêler Candy à tout cela? Il faut que j'en ai le cœur net je vais aller voir Harry"

Sur ces pensées, Terry quitta le manoir pour se rendre à l'étude de son ami.

De la fenêtre de sa chambre, Candy, perdu elle aussi dans ses réflexions, regarda Terry partir.

" Oh Terry si tu savais! Grâce à toi j'ai repris espoir en l'avenir. Tu as de nouveau rempli mon cœur d'amour, chose que je pensais impossible à la mort d'Anthony. Mais Eliza t'aime c'est obligé! Elle en est même arrivée à te faire du chantage. Je ne la crois pas capable de faire cela pas la nouvelle Eliza.... D'un autre côté je ne comprends pas son attitude. Elle dit être folle amoureuse mais ne passe pas de temps avec Terry, encore moins avec sa fille. Si je devais retrouver la mienne je ne pourrais pas passer une minute sans elle! De plus, si elle veut séduire Terry c'est en séduisant sa fille qu'elle y arrivera. Rien que d'y penser mon cœur se serre! j'aimerai être à sa place!"



Tout à sa réflexion, son attention fut attirée pour deux silhouettes dans le parc qui faisait tout pour se dissimuler. Elles se stoppèrent et s'enlacèrent croyant de pas être vu. " Mais qu'est ce que cela signifie ? Eliza et Richard? Je croyais qu'ils étaient juste amis et les voilà qu'ils s'embrassent! Dans quoi suis-je tomber? Est on en train de se servir de moi? Et Terry que l'on veut obliger dans un mariage? Il faut que je parle à Albert et Terry dès leur retour, je ne comprends plus rien!"

oOoOoOoOoOo



Harry et Albert finissait leur conversation quand Terry arriva à l'étude.

- Entre Terry, lui dit Harry , tu as bien fait de venir j'allais t'appeler

- Bonjour Harry ! Monsieur André quelle surprise de vous voir ici!

- Justement Terry cela te concerne!

- Pardon? Vous souhaitez vous aussi me faire chanter après Eliza et avoir le champ libre auprès de Candy? Qu'avez-vous tous contre cette femme pour ne pas souhaiter son bonheur?

- Monsieur Grandchester vous vous méprenez! Même si je suis éperdument amoureux de Candy je ne ferais rien qui puisse nuire à son bonheur! J'ai bien compris qu'il n'était pas auprès de moi. Ce n'est plus non plus ma nièce Eliza qui s'en soucie et au vu de ce que nous avons découvert, je peux vous affirmer que j'ai bien fait de ne pas croire à cette amitié soudaine envers Candy et cette envie irrésistible de l'avoir auprès d'elle seule avant votre mariage.

- Assieds-toi Terry! Et écoute ce que nous avons à te dire.

Quelques instant après, Terry bondit hors du bureau en hurlant :

-Comment avez-vous pu laisser faire cela? Savez-vous combien elle a souffert? Aujourd'hui elle se refuse à moi par loyauté envers une personne qui ne veut que la détruire. Quand vouliez-vous nous le dire?

- Calme toi Terry! Reviens dans mon bureau !

- Monsieur Grandchester il est indispensable que Candy ne soit pas au courant! Nous devons confondre Eliza de façon à ce qu'elle ne s'en sorte pas. Si Candy le sait, Eliza le devinera et pourrait de nouveau s'en sortir.

- Ce que vous me demander est extrêmement difficile. Je n'ai qu'une envie: la prendre dans mes bras et lui redonner le bonheur que l'on s'évertue à lui enlever!

-Terry, sois patient encore une journée

- Toi ! je te croyais Mon ami! .....

Ne pouvant en dire plus Terry parti fou de colère. Il était préférable que sa prétendue fiancée ne le croise pas pour le moment…

oOoOoOoOoOo



De son coté Candy fut interrompue dans ses réflexions par quelqu'un qui frappait doucement à la porte et une petite voix:

- Candy je peux rentrer? demanda Nellie

- Bien sûr ma puce! Mais tu ne dors pas? Ajouta-t-elle en la voyant entrer

-Non, dit Nellie en baissant la tête, je t'ai entendu pleurer et j'ai en peur que tu partes déjà

- Viens là ma chérie, lui dit Candy en la prenant dans ses bras, Je ne vais pas partir maintenant car j'ai promis à Eliza d'être là pour son mariage. Nous serons de la même famille après, tu pourras venir me rendre visite avec ta maman...

- Non ce ne sera jamais ma maman, la mienne est morte, la coupa Nellie les larmes aux yeux

- Oh ma puce pardon! Je sais ce que tu ressent ! Moi je n'ai pas connu ma maman ni mon papa. Avec mon amie Annie nous disions que notre père était le grand arbre près de la maison où nous avons grandi, nous lui disions tous nos soucis. Annie a eu des nouveaux parents et moi je suis allée dans la famille d'Eliza. J'aurais aimé avoir une nouvelle maman! Toi tu as cette chance là! je suis sûre que tu vas finir par bien t'entendre avec Eliza, laisse lui du temps, elle vient de te retrouver...

- Non je veux que ma nouvelle maman soit toi…

- Moi aussi, dit une voix masculine à la porte de la chambre

- Terry!

- Candy ne remarque tu pas que ta cousine ne s'intéresse pas à Nellie? Ne te rends tu pas compte que l'attitude qu'elle devrait avoir c'est toi qui l'as? Nellie est plus proche de toi que sa prétendue mère!

- Terry arrête ! Pas devant ta fille !

- Mais c'est toi que nous aimons Candy, moi et ma fille, ajouta-t-il en les prenant toutes les deux dans ses bras et déposant un baiser sur sa bouche

Troublée, Candy se laissa aller dans cette douce étreinte: un homme qui l'aime et une fille, tout ce qu'elle avait perdu et qui lui était proposé mais trop tard! Elle n'avait pas le droit et tout cela était pour Eliza !

- Candy comment ose-tu? Hurla au même moment Eliza venu la chercher.

-Eliza non... !

- Tu m'as volé Anthony et tu recommence avec mon fiancé et ma fille ! Je t'ai ouvert les bras et mon amitié mais tu ne changes pas. Tu restes cette sale orpheline manipulatrice !

-Arrête Eliza , ordonna Terry, pour qu'elle te vole quelque chose il aurait fallu que cela t'appartienne, ce qui n'est pas mon cas ni celui de ma fille !

- Très bien vous avez fait votre choix, vous allez le regretter dit-elle un sourire mauvais aux lèvres et partant rapidement

- Eliza ! Appela Candy

- Laisse la , l'arrêta Terry, elle ne peut rien contre nous.....

Edited by Gentillefille - 4/3/2020, 18:39
 
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