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C'est mon enfant...

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icon12  view post Posted on 7/5/2022, 16:49     +1   -1
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Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

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Avec mon etat de santé ma tete n'est toujours pas de retour, si bien que j'ai complement oublié l'anniversaire de notre reine Candy... mais j'ai toujours des histoires que j'ecris à mes heures perdues, alors voici le premier chapitre de ma fic pour l'anniversaire de la reine... Bonne lecture!
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7aiugT





C’est mon enfant...




Chapitre 1




Candy était mariée à Anthony depuis quelques années. Elle avait une petite fille qu’elle avait appelée Cassandra-Rosemarie en l’honneur de la mère d’Anthony. La famille d’Anthony était contre leur mariage, elle aurait voulu qu’il épouse sa cousine Eliza, mais Anthony était amoureux de Candy et il avait fait la sourde oreille… Mais dernièrement sa famille s’est mit à lui parler de leur fille qui ne leur ressemblait pas du tout, ils étaient tous les deux blonds et leur fille avait des cheveux bruns et les yeux bleu-vert, alors que les yeux de Candy étaient verts et ceux d’Anthony étaient bleus…

- Qu’est-ce que tu es en train de dire, que ce n’est pas ta fille ? demanda Candy.

- Eh bien je me pose la question tout simplement, j’ai le droit de me poser des questions…

- Tu m’as trouvée vierge oui ou non ?

- Oui, mais…

- Mais quoi ?

- Si on faisait un test de paternité je pourrais dire à ma famille de ne pas s’en faire…

- Vous avez peur que l’argent de votre famille aille à un enfant qui n’est pas de votre famille par le sang ?

- Je vais hériter d’une très grosse somme d’argent…

- Anthony, tu sais que l’argent ne m’intéresse pas, je travaille malgré le fait que ta grand-mère n’approuve pas…

- Notre famille est suffisamment riche, les femmes de la famille n’ont pas besoin de travailler…

- Désolée si je ne peux pas être une « sois belle et tais-toi », Je veux utiliser le diplôme pour lequel je suis allée à l’école.

- Candy, si tu faisais ce test de paternité dans ton hôpital, on aurait les résultats rapidement, dit Anthony.

- C’est ce que tu veux vraiment ?

- Pour ma famille...

- Pour ta famille ? Très bien, je vais faire le test !

- Candy ne te fâche pas, je t’en prie…

- Pourquoi devrais-je me fâcher ? Parce que ta famille pense que j’ai été infidèle et que je t’ai collé l’enfant d’un autre ?

- Elle ne nous ressemble pas !

- Et tout ce que tu trouves à dire c’est que j’ai déconné ?

- Je n’ai pas dit cela…

- C’est tout comme ! Ta chère cousine t’a empoisonné l’esprit, n’est-ce pas ? Elle veut m’évincer pour prendre ma place…

- Candy…

- Je vais faire le test, je n’ai rien à craindre.

Elle avait amené la petite fille de 4 ans à l’Hôpital pour faire le test en question. La petite avait été très brave, elle n’avait pas pleuré pendant le test. C’était un samedi où elle ne travaillait pas. Le lundi en arrivant au travail, elle reçut les résultats du test. Elle ne se précipita pas pour ouvrir l’enveloppe. Elle oublia même, c’est le soir en retournant chez elle que son mari lui demanda si elle avait le résultat.

- Oh mon Dieu ! J’ai complètement oublié !

- Tu n’as pas regardé ?

- J’avais du travail.

- D’accord… On croirait que tu aurais voulu être rassurée…

Elle lui donna la fameuse enveloppe. Anthony l’ouvrit et il regarda et il ne dit rien.

- Et alors ? demanda Candy.

Il ne dit rien et lui donna l’enveloppe. Candy regarda les résultats

- C’est impossible ! dit Candy.

- C’est noir sur blanc…

- C’est impossible, répéta Candy abasourdie.

- Les tests ne mentent pas…

- Je ne t’ai pas trompé. Je vais les refaire…

- Comme tu veux, dit Anthony tristement.

Avec sa famille, on lui faisait pression, il devrait divorcer Candy et épouser Eliza. Il n’allait rien leur dire pour le moment. Candy le regarda, elle savait que sa famille le dérangeait, elle allait refaire ce fichu test et veiller en personne qu’aucune erreur ne soit commise et que les résultats soient accélérés… Elle les obtint le lendemain et cette fois-ci elle ouvrit les résultats sur le champ…

- Impossible !

- Quoi ? demanda le docteur Michael en la regardant.

- J’ai fait un test de paternité et les résultats disent que mon mari n’est pas le père de ma fille…

- Eh bien, c’est possible ?

- Non, Michael, j’étais vierge et je n’ai jamais trompé mon mari !

- D’accord, dit Michael, refait le test.

- C’était la deuxième fois…

- Oh... On peut faire une troisième fois…

- Michael, j’étais là cette fois-ci… Tout était dans l’ordre!

- Alors laisse-moi faire mon enquête.

- D’accord, merci Michael.

Lorsque Candy retourna chez elle, toute la famille l’attendait avec les résultats. Elle regarda Anthony en fronçant les sourcils.

- On ne pouvait pas faire ça dans notre chambre ?

- Nous voulons connaître les résultats, dit la grand-mère d’Anthony.

Elle donna l’enveloppe à Anthony à contre coeur. Il l’ouvrit.

- Et alors ? demanda sa grand-mère.

- Je ne suis pas le père de Cassandra… dit Anthony.

- Comment avez-vous osé ? demanda la grand-mère, prenez votre bâtarde et quittez cette maison!

Candy fut blessée d’entendre appeler son petit ange une bâtarde…

- Je vais partir, c’est ce que tu veux, Anthony ?

- Candy, je ne peux pas te défendre cette fois-ci…

- Très bien, dit-elle avec des larmes aux yeux. Je partirai demain matin, Cassandra dort, je ne veux pas la déranger …

Elle alla dans sa chambre pour faire ses bagages. Anthony la regardait tristement…

- Je suis désolé, Candy.

- L’es-tu vraiment ?

- Mais bien sûr…

- Tu vas épouser ta cousine, tu auras des enfants avec elle… Je ne t’ai pas trompé, Anthony…

- Mais les résultats…

- Je me fiche des résultats, je ne t’ai pas trompé !

Elle dormit très mal cette nuit-là. Le lendemain, elle se leva, s’apprêta et apprêta sa fille et quitta le manoir le coeur lourd… Elle se rendit à la Maison Pony, la maison de son enfance, son orphelinat…La petite Cassandra alla jouer avec les autres enfants…

- Candy, dit Mlle Pony, que se passe-t-il ?

- Oh Mlle Pony, c’est affreux ! Cassandra n’est pas la fille d’Anthony…

- Comment ? Candy…

- Je ne l’ai pas trompé, Soeur Maria!

- Alors comment ça se fait ?

- Comme elle ne nous ressemblait pas, sa famille faisait pression sur lui, alors j’ai finalement fait le test qui est venu négatif… Pour moi c’était impossible car je n’ai connu aucun autre homme alors je l’ai refait et cette fois-ci j’ai surveillé et il était encore négatif et Anthony a lu les résultats à haute voix devant toute sa famille…

- C’est peut-être une erreur, dit Mlle Pony, tu as fait le test sur toi ?

- Sur moi ? dit Candy perplexe.

- Oui, pour voir si c’est bien toi la mère.

- Mais... dit Candy.

- Oui, dit Soeur Maria, fait vérifier ton sang et celui de Cassandra…

- D’accord, je vais appeler Michael…

Candy appela l’hôpital et le bureau du Docteur Durant.

- Michael ?

- Candy ! Tu vas bien ?

- Non, ça ne va pas, on m’a chassée de chez moi avec ma fille.

- Quoi ? Tu es où ?

- A la Maison Pony…

- Tu as un endroit où aller ?

- Oui, ne t’en fais pas… Michael, et si tu faisais des tests sur mon sang à moi?

- Tu m’ôtes les mots de la bouche… Je voulais te le demander pour en avoir le coeur net, s’il n’y avait pas d’erreur…

- Ça n’arrive que dans les films, dit Candy.

- Ça arrive plus souvent qu’on ne le croit…

- Je dois avoir du sang à l’hôpital dans mon dossier…

- Merci pour ta permission, je m’en occupe et je te rappelle.

Candy raccrocha et regarda ses deux mamans.

- Ça n’arrive que dans les films…

- Ça pourrait être une explication pour sauver ton mariage…

- Hors de question, il m’a prise pour une femme infidèle… Si c’est le cas, je vais chercher mon autre enfant et on verra bien…

- Candy, dit Mlle Pony… Tu dois lui pardonner, il faut dire que les apparences étaient contre toi…

- Et l’idée d’une erreur ne lui a pas traversé l’esprit ? Il était trop pressé de se débarrasser de moi pour épouser sa cousine !

- Candy, dit Soeur Maria, tu peux l’appeler, comme ça il peut mettre son projet en halte, en attendant les résultats de ton test…

- Non ! dit Candy, Qu’il épouse cette méchante fille si ça lui chante ! Je m’en fiche ! Je suis tout simplement déçue par son attitude.

Candy sortit dehors pour aller jouer avec sa fille et les autres enfants. Elle oublia ses soucis en jouant avec sa petite… Elle prépara le repas avec ses deux mamans et quand les autres enfants revinrent de l’école, le repas était prêt… Elle aida les plus jeunes à se débarbouiller et ils passèrent à table…. Après le repas pendant qu’elles lavaient la vaisselle, Candy reçut un coup de fil de Michael...

- Et alors ? dit Candy en retenant son souffle.

- Eh bien, je ne sais pas comment te dire cela…

- Michael !

- Ce n’est pas ton enfant…

- Tu es sûr ?

- Oui, j’ai vérifié et revérifié…

- Oh, je pensais être chiméra…

- Moi aussi, dit Michael, mais non, ce n’est pas ton bebe que tu as ramené à la maison…

- Oh mon Dieu ! Où est mon enfant ?

- Je n’en sais rien, l’hôpital est en train de faire une enquête…

- Superbe ! Entre temps, mon mariage a capoté…

- C’est une erreur de l’hôpital, tu vas être récompensée…

- L’argent ne m’intéresse pas, Michael.

- Candy, tu es seule avec un enfant, tu auras besoin d’argent, à moins que ton mari ne te donne une pension alimentaire…

- À moi, la femme infidèle qui a eu un bâtard ? Tu as raison, l’argent de l’hôpital peut me servir.

- Dès que nous avons des nouvelles de ton enfant, je vais te contacter.

- Merci beaucoup Michael, dit Candy avec des larmes aux yeux.

Ses deux mamans la regardaient.

- Il y a bien une erreur… on m’a donné le mauvais bébé…

- Oh mon Dieu ! dit Soeur Maria.

- Candy, tu peux appeler ton mari…

- Non ! dit Candy en colère.

- Mais Candy, dit Soeur Maria.

- Il n’avait qu’à me croire ! dit Candy, Une partie de moi veut garder Cassandra et ne rien dire, mais je veux connaître le bébé que j’ai porté pendant 9 mois, voir si elle me ressemble ou ressemble à Anthony…

- Candy, dit Mlle Pony, Anthony a le droit de savoir…

- Retrouvons d’abord mon enfant et on verra ensuite, dit Candy en larmes.

- Maman! dit la petite Cassandra. Tu pleures ? Pourquoi es-tu triste ?

- Je vais bien, ma chérie, dit Candy en la prenant dans ses bras, allons te mettre au lit.

- Tu vas me lire une histoire ?

- Oui, ma chérie.

Candy alla dans la chambre avec sa fille, elle la lava et ensuite elle lui brossa les cheveux longuement, ensuite elle la mit au lit.

- Quand est-ce qu’on va voir papa ? demanda la petite.

- Très bientôt, ma chérie…maintenant, nous allons te lire une histoire… Il était une fois…

La petite ne tarda pas à s’endormir avant la fin de l’histoire.

Le cellulaire de Candy sonna. Elle sortit de la chambre pour parler.

- Allo ?

- Candy ?

- Anthony…

- Tu n’avais pas besoin de partir comme ça précipitamment, je voulais dire au revoir à Cassandra…

- Anthony, tu as dit à toute ta famille que tu n’étais pas son père, je n’avais plus rien à faire dans ta famille si tu ne me protèges plus…

- Je te protégerai toujours Candy, je t’aime…

- Tu as dit que tu ne pouvais pas me défendre…

- Je m’excuse Candy, mais… Je t’aime toujours…

- Pas assez pour me croire, je ne t’ai jamais trompé… Bon cette conversation ne nous mène nulle part, bonne nuit Anthony.

- Comment va Cassandra ?

- Elle va bien, elle dort.

- Bonne nuit, Candy.

Anthony raccrocha et Eliza arriva.

- Tu as demandé le divorce ?

- Ma femme est partie seulement ce matin, Eliza.

- La procédure prend du temps…

- Je suis sûre que grand-mère sera en mesure d’accélérer les choses…

- Pour que tu puisses prendre possession de ton héritage…

- Qu’elle ne voulait pas me donner à cause de Candy ? Candy se fiche de l’argent, tu sais…

- Tu ne vas pas lui donner une pension alimentaire ?

- C’est ma femme, elle a un enfant…

- Ce n’est pas ton enfant ! Elle n’a qu’à s’en occuper toute seule !

Anthony ne dit rien, Candy pouvait se débrouiller toute seule… mais la paternité de son enfant le bouleversait… Et sa famille n’aidait pas les choses…

Le lendemain, sa grand-mère lui amena les papiers du divorce.

- Grand-mère…

- L’enfant n’est pas de toi ! dit la vielle dame.

- Grand-mère, elle dit qu’elle ne m’a pas trompé !

- Anthony tu ne peux être naïf à ce point ! L’enfant n’est pas de toi !

- Si elle m’avoue la vérité, je vais lui pardonner…

- Anthony…

- Je l’aime, grand-mère…


Son cousin Archie qui était en voyage avec sa femme arriva dans la chambre d’Anthony…

- Où est ta femme ? dit Archie.

- Et Cassandra ? dit Annie.

- Bien le bonjour à vous aussi, chers cousins, dit Anthony.

- Eliza nous a dit que Candy était partie avec la petite, dit Annie.

- Qu’est-ce qui s’est passé ? Bonjour Tante Elroy !

- Bonjour Grand-tante, dit Archie en la regardant.

- La fille de Candy n’est pas d’Anthony, dit la vieille.

- Quoi ? dit Annie, Ma petite filleule ?

- Mais tout le monde ne se ressemble pas, dit Archie.

- Elle a fait un test de paternité deux fois, Anthony n’est pas le père !

Archie regarda son cousin sidéré.

- C’est impossible ! dit Annie.

- Annie, dit Anthony.

- Je suis sa meilleure amie, elle n’a pas déconné ! Où est Candy ?

- Elle est partie, dit Anthony tristement. Elle me manque !

- Anthony ! dit sa grand-mère.

Archie regarda son cousin, il était abattu et la grand-tante n’aidait pas les choses. Annie sortit et se rendit dans leur chambre à coucher. Archie arriva quelques instants plus tard. Annie s’apprêtait.

- Tu vas où ?

- Voir Candy…

- Tu sais où elle est ?

- Connaissant Candy, elle doit être à la Maison Pony…

- D’accord…

- Je ne crois pas à cette histoire, Candy n’a pas été infidèle ! J’en mettrais ma main au feu !

- Tu risques de te brûler…

- Archie ! Candy n’est pas infidèle !

- Les tests sont formels…

- Je me fiche des résultats, il doit y avoir une autre explication ! A tantôt, chéri !

Archie regarda sa femme partir en secouant la tête, la loyauté d’Annie envers Candy était sans faille… Annie prit les cadeaux qu’elle avait achetés pour Candy et sa fille et quitta le manoir avec le chauffeur.

Edited by Gentillefille - 7/5/2022, 17:15
 
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C’est mon enfant!



Chapitre 2




Candy avait pris quelques jours de congé pendant l’enquête, elle passait tout son temps avec sa petite fille. Les bruits d’une voiture se firent entendre et le claquement de portières… Ensuite on frappa à la porte, Candy se leva pour aller ouvrir...

- Annie ! dit Candy en lui sautant au cou.

- Candy !

- Marraine ! dit Cassandra.

- Oui, ma chérie, dit Annie en lâchant Candy pour prendre Cassandra dans ses bras.

Elle alla prendre place dans la salle de séjour avec la petite dans les bras… Elle avait aussi un sac avec des cadeaux pour la petite. Elle avait des vêtements, un pyjama, des sous-vêtements…Elle avait aussi des t-shirts pour tous les enfants et une poupée pour sa filleule.

Ensuite elle alla avec Candy dans sa chambre, pendant que les volontaires surveillaient les enfants.

- Alors Candy, raconte !

- Annie… Qu’est-ce que tu sais ?

- Que tu as fait un test de paternité qui était négatif…

- En effet…

- C’est impossible…

- Tu crois en moi ?

- Je te fais confiance les yeux fermés. Il doit y avoir une autre explication…

- En effet… Anthony n’est pas le père et moi je ne suis pas sa mère !

- Oh… et Anthony ne le sait pas ?

- Il ne me fait pas confiance…alors tant pis !

- Candy…

- Il n’a même pas pensé qu’il pouvait y avoir une erreur…

- Les apparences sont contre toi…

- Toi tu as eu confiance en moi…

- Tu es ma soeur, et je t’aime Candy…

- Alors, Anthony ne m’aime pas assez…

- Ne dis pas ça, tu sais qu’il t’aime…

- J’attends les résultats de l’enquête et promets-moi que tu ne diras rien.

- Ça va être dur de cacher cela à Archie, mais je te le promets…

- Il a pris le parti de son cousin ?

- Oui…

- Sinon je t’aurais permis de lui dire ! Tant pis, il le saura quand je vais décider de l’annoncer à Anthony…

Annie passa toute la journée avec Candy et sa fille et les enfants quand ils revinrent de l’école et elle retourna chez elle à temps pour le dîner en famille.

- Comment va-t-elle ? demanda son mari.

- Ça t’intéresse ?

- Tu sais que oui…

- Non, tu crois qu’elle a trompé Anthony…

- Le test…

- Tu ne peux pas faire un acte de foi… ?

- C’est la femme d’Anthony…

- Soit ! dit Annie, elle va bien…

Annie était en train de se changer pour le dîner.

- Chérie, tu me pardonnes ?

- Pour quoi ?

- Pour ne pas avoir été du côté de Candy…

- Je croyais que tu l’aimais…

- Mais je l’aime…

- Tu es seulement jaloux parce que tu penses qu’elle est allée avec quelqu’un d’autre…

Archie ne répondit pas. Sa femme avait raison. Lorsqu’elle fut prête, ils descendirent ensemble jusque dans la salle à manger pour le dîner qui était servi.

William était aussi du nombre. La grand-tante voulait parler du divorce d’Anthony, mais William dit :

- C’est l’heure du dîner, on peut ne pas parler de choses désagréables ?

Alors les conversations se tournèrent vers autre chose…

Le lendemain, Anthony alla à la Maison Pony voir Candy et sa fille qui était heureuse de le revoir et Anthony aussi était content. Mais quand il donna les papiers à Candy…

- Candy si tu me dis la vérité, je vais te pardonner…

- Je n’ai rien fait Anthony, dit Candy en prenant le stylo pour signer les papiers de divorce.

- Comme la petite n’est pas de moi, il n’y aura pas de pension alimentaire…

- Va au diable, Anthony ! dit Candy en colère.

Et elle sortit pour aller sur la colline Pony s’éclaircir les idées… Anthony partit avec les papiers signés, plus malheureux que jamais…

Quelques jours plus tard, Michael demanda à Candy de venir à l’hôpital… Elle laissa Cassandra avec Mlle Pony et elle se rendit à l’hôpital de Chicago. Elle était convoquée dans la grande salle de réunion.

- Mme Brown, dit un homme qu’elle ne connaissait pas, voilà, nous venons de découvrir avec une enquête approfondie, qu’une erreur horrible a été faite dans cet hôpital lors de votre accouchement…

- Quel genre d’erreur?

Elle le savait déjà, mais elle voulait que l’hôpital le dise officiellement…

- Voilà, il semblerait que l’on vous a donné le mauvais bébé, vous avez quitté l’hôpital avec l’enfant d’un autre couple…

- Oh mon Dieu ! Vous savez où est mon bébé ?

- Nous avons fait une enquête qui a pris plus de temps car l’autre couple a quitté les Etats Unis, il a déménagé à Londres en Angleterre…

- En Angleterre ?

- Il a aussi été contacté pour être mis au courant de la situation…

oOoOoOoOoOo



Dans la ville de Londres, en Angleterre, Terrence Grandchester venait de rater le feu vert à cause du conducteur qui était devant lui qui prenait trop de temps ! Il allait être en retard pour aller chercher sa fille au jardin d’enfants ! Ça devenait une habitude, la directrice risquait de demander que sa fille ne vienne plus dans leur école… C’était sa défunte femme Susanna qui avait choisi cette école, alors qu’elle n’avait pas encore eu la petite.

- La liste d’attente est très longue, chéri, il faut que nous nous y prenions maintenant avant sa naissance pour être sûrs que nous aurons une place. C’est la meilleure école du pays.

Il avait acquiescé, il faisait tout pour faire plaisir à sa femme. Comme il aurait voulu qu’elle soit là avec lui pour élever leur petite fille. Elle serait allée la chercher à l’heure… Il aurait pu engager une nounou pour qu’elle l'amène à l’école et la cherche à l’heure. Mais il voulait s’occuper seul des choses qui concernaient sa petite fille… Son père lui disait de prendre une petite amie, mais il ne voulait pas exposer sa petite fille à des relations qui n’allaient peut-être pas durer, si bien que depuis la mort de sa femme, il n’avait même pas eu une aventure d’un soir, il n’en avait pas envie, sa femme lui manquait et il n’avait aucune envie de la remplacer… Il arriva à l’école, le parking était presque vide, tous les enfants étaient partis. Il se rendit dans la salle de classe de sa fille, pendant qu’il marchait il rencontra sa maîtresse, Mlle Bidle.

- Oh Monsieur Grandchester, vous êtes là…

- Désolé d’être en retard…

- Ce n’est pas grave… votre fille a eu un petit incident aujourd’hui, nous avons dû lui mettre des habits de rechange…

Elle lui donna un sachet avec les vêtements mouillés de la petite.

- Vous pouvez nous les ramener, une fois que vous les aurez lavés…

- D’accord, merci, dit le père.

Ils continuèrent leur chemin et arrivèrent dans la classe de sa fille qui était en train de jouer dans un coin de la classe, son visage s’illumina dès qu’elle vit son père.

- Salut Rose-Rouge, dit-il avec amour.

- Papa ! dit-elle en courant vers lui…

Il se pencha et l’accueillit dans ses bras tendrement.

- Tu es en retard, dit-elle sur un ton de reproche, et j’ai faim ! Et puis j’ai fait pipi dans ma culotte aujourd’hui… Et puis…

Terrence l’embrassa sur la joue pour tenter de faire taire son flot de paroles.

- Pardonne-moi ma chérie, pardonne-moi de t’avoir laissé toute seule…

- Je n’étais pas toute seule, j’étais avec Lissa et elle est toujours là…

- Allons à la maison, comme ça tu pourras manger, comme tu as très faim…

- D’accord, papa…

Il prit sa petite fille et s’en alla après avoir salué la maîtresse. Il l’attacha sur le siège auto et ils se mirent en route, la petite n’arrêtait pas de papoter mais elle ne tarda pas à s’endormir… En arrivant chez lui, il porta la petite pour entrer dans la grande maison qu’il possédait. La petite se réveilla et elle alla se débarbouiller et se laver les mains pour le dîner. La gouvernante avait laissé leur repas dans le four avec un petit mot sur combien de minutes il fallait réchauffer. Il se mit a table avec sa petite fille.

- Tu fais la prière, ma chérie ?

- D’accord, papa ! Jésus, je te dis, tout bas, tout bas, Jésus je te dis, merci, merci. Amen !

Après le repas, ils débarrassèrent la table ensemble et mirent la vaisselle dans le lave-vaisselle et ils allèrent dans la salle de bain pour laver la petite avant de dormir… La petite aimait le temps du bain et elle aimait aussi chanter.

- ♪♪Ah qu’on est bien quand on est dans son bain ! On fait de grosses bulles, on joue au sous-marin ! Ah qu’on est bien quand on est dans son bain ! On chante sous la douche pour les voisins ! ♪♪

Il chantait avec sa fille, c’était un de leurs moments favoris avant le coucher, ensuite il devait la mettre au lit en lui lisant une histoire un peu modifiée pour les enfants…

- Il était une fois, un petit garçon qui suivait la foule qui suivait le Seigneur Jésus.

- Sa mère lui avait donné cinq petits pains et deux poissons pour qu’il mange lorsqu’il aura faim. Il y avait beaucoup de monde et les disciples voulaient les nourrir mais ils n’avaient pas assez d’argent, le petit garçon donna sa nourriture aux disciples pour partager…

- Il est très gentil…

- Oui, très gentil. Alors les disciples amenèrent la nourriture au Seigneur Jésus, qui pria et la donna aux disciples pour distribuer à la foule… et tout le monde eut à manger…

- A partir de 5 pains et 2 poissons ?

- Oui…

- Comment il a fait ?

- C’est le fils de Dieu, ma chéri, il a demandé à son père…

- Nous aussi, nous sommes des enfants de Dieu, n’est-ce pas ?

- Oui, toi aussi tu es une fille de Dieu.

- Si je prie tu crois qu’il va me répondre ?

- Oui, si tu es obéissante et que tu ne dis pas de mensonges.

- Je ne mens jamais, papa !

- D’accord, tu peux faire ta prière et ta demande… Je vais sortir.

- Pourquoi ?

- Comme ça je ne vais pas entendre et tu ne pourras pas m’accuser d’avoir exaucé ta prière…

- D’accord, dit la petite en riant.

Elle se mit à genoux pour prier et son père ne l’entendit pas.

- Seigneur Jésus, merci pour tout, merci pour mon papa, je voudrais avoir une maman…

Terrence était allé dans son bureau dépouiller le courrier… Il en avait beaucoup comme d’habitude, de la publicité, une lettre en particulier attira son attention. C’était l’entête d’un hôpital en Amérique… Chicago… c’est là que Susanna avait eu son accident fatal… son coeur explosa dans sa poitrine… Elle n’avait jamais reprit conscience… On avait du lui fait une césarienne de toute urgence pour sauver le bébé. Ensuite, il avait pris l’impossible décision de débrancher les appareils qui la gardaient en vie, mais son cerveau était mort…

- Je t’aime, avait-il dit, je vais m’occuper de notre princesse… adieu, mon amour.

Il ferma les yeux le coeur brisé…Que voulait donc l’hôpital, ce n’était pas de leur faute si sa femme était morte entre leurs mains, mais il ne pouvait s’empêcher de les blâmer… Il ouvrit la lettre et la parcourut… il ne comprit pas un mot, il la relut calmement. Ça disait qu’il y avait eu une erreur lors de leur passage à l’hôpital. Quelle erreur ? Sa femme était morte ! Pour l’amour du ciel ! Il était même heureux que leur fille ne ressemble pas à sa femme, au moins il n’avait pas un rappel constant en regardant sa fille…

Il relut la lettre qui disait qu’il y avait eu une erreur lors de la naissance de Rose. Qu’il y avait eu erreur et qu’une enquête était en cours et on n'avait pas encore trouvé le responsable de la situation. Pour que « la vérité soit faite sur cette triste affaire et que soient châtiés les coupables ». Dans cette attente, il s'avérait malheureusement nécessaire que Susie-Rose Grandchester et lui-même puissent « effectuer les prélèvements indispensables à une recherche en paternité ». A ce stade de sa lecture, Terrence ferma les yeux et poussa un petit gémissement étouffé. Il ne voulait pas savoir. Il n'avait aucune envie de lire le paragraphe suivant. Mais c'est pourtant ce qu'il fit, les yeux exorbités et les doigts tremblants. « Par un concours de circonstances, poursuivait la lettre, la mère d'une petite fille née dans notre établissement le même jour que la vôtre a pu découvrir que l'enfant qui lui a été confiée ne lui est en aucune façon biologiquement apparentée. Ce fait semble hélas indiquer que deux des six bébés nés ce jour-là chez nous ont été substitués l'un à l'autre, d'une manière que nous ne parvenons pas encore à comprendre à ce stade de notre enquête. L'administrateur concluait, dans son style inimitable, en espérant la « pleine coopération » de Terrence, d’autant plus indispensable que Rose et le bébé en question étaient nés à un quart d'heure d'intervalle. Incapable d'en lire davantage, Terrence froissa la lettre en boule dans son poing et ferma les yeux. Lorsqu'il les rouvrit, il avait compris les conséquences dramatiques que pouvait avoir ce funeste courrier sur sa vie et sur celle de sa fille.

En lui, la surprise avait cédé le pas à la colère, une colère noire, ravageuse, qui le faisait trembler et obscurcissait sa vision. A ce degré d'incompétence, la faute de l'hôpital devenait presque criminelle. Toutes les précautions n'étaient-elles pas prises, dès la naissance, pour que ce genre d'erreur tragique ne puisse jamais arriver ? Comment pouvaient-ils trahir ainsi la confiance aveugle que les parents plaçaient en eux ? Les bébés dont ils avaient la charge n'étaient-ils donc pour eux que de simples colis interchangeables, privés de toute identité, de toute valeur ?

Il pensa aux circonstances particulières de la naissance de Rose. L’infirmière ne l’avait pas mise sur sa mère comme d’habitude étant donné son état de santé, l’infirmière l’avait amené hors de la salle, ni lui ni sa femme ne s’étaient penchés sur leur enfant, émerveillés comme de nouveaux parents. Combien de temps s’etait-il écoulé avant qu’il n’aille voir sa fille ? C’était près de 24 heures plus tard qu’il était allé voir Rose…

- Papa ?

Terrence sursauta, sa petite fille était à la porte de son bureau…

- Oui, Pétunia ?

- Rose, papa ! Pas Pétunia…

- Tu es sûre ? Rose ou Pétunia, tu es la plus jolie des petites fleurs…

- Je peux avoir un verre d’eau s’il-te-plaît ?

- Juste un peu, je ne veux pas que tu fasses pipi au lit.

- Je vais faire pipi avant de dormir…

- Très bien, dit-il en se levant pour aller dans la cuisine pour lui chercher un verre d’eau.

Tout en versant l’eau dans un verre en plastique qu’il utilisait pour sa fille, il était en train de penser, la lettre disait qu’il y avait eu six petites filles nées ce jour-là, alors Rose n’était peut-être pas l’une d’elles... La seule façon d’en avoir le coeur net était de faire ce fichu test de paternité… puisque l’hôpital était au courant de la mort de sa femme. Rose termina son verre d’eau et il la porta pour l’amener dans sa chambre tout en chantant :♪♪ Jesus loves me, yes he does, for the Bible tells me so… Yes Jesus loves me, Yes, Jesus loves me, Yes Jesus loves me, the Bible tells me so…”

- Tu as fait ta prière et ta demande à Dieu ?

- Oui, papa ! Je te dirai si je reçois…

- Je suis sûr que tu recevras, car tu es gentille et obéissante et tu pries tous les jours…

- Bonne nuit papa, dit-elle en lui faisant un gros câlin.

- Je t’aime, ma poupée…

- Je t’aime aussi, papa !


oOoOoOoOoOo



Candy était à la Maison Pony avec Annie en train de parler…

- Tu vas à Londres avec la petite ? Tu comptes échanger les enfants ?

- Non, je veux voir l’autre petite fille, celle que j’ai portée dans mon ventre pendant neuf mois…

- Je viens avec toi !

- Annie, tu n’as pas besoin…

- Si, je veux te soutenir… et je pourrais garder la petite pendant tes rendez-vous à l’hôpital…

- Mais ton mari…

- Sait que tu es ma soeur et que je ferais n’importe quoi pour toi…

- Même si en ce moment il croit que tu me protèges ?

- Je te protègerai toujours, Candy!

- Merci beaucoup, Annie...

- Je m’occupe aussi des tickets d’avion…

- Tu n’as pas besoin de faire cela, Annie.

- Après la façon dont ils t’on traitée ? Je vais prendre des tickets en première classe et une réservation au Ritz de Londres…

- Annie…

- Ne discute pas, Candy! Fais tes bagages avec ceux de Cassandra, je viendrai vous chercher pour que nous allions à l’aéroport…

- D’accord, Annie, dit Candy en souriant.


oOoOoOoOoOo



Edited by Gentillefille - 14/5/2022, 10:39
 
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Chapitre 3




Annie était au manoir après le dîner du soir. Son mari était avec elle dans leur chambre à coucher. Annie faisait ses bagages.

- Annie, tu vas où ?

- Je vais en Angleterre avec Candy…

- Pourquoi ? Pour suivre des chimères ?

- Si c’est ce que tu penses…

- Annie, Anthony est mon cousin, je dois être de son côté.

- Je n’en disconviens pas, mais je dois être du côté de Candy, dit Annie.

On frappa à la porte de leur chambre, Archie alla ouvrir. C’était Anthony…

- Je suis venu voir Annie, dit Anthony.

- Entre, Anthony.

- Tu vas quelque part, Annie? demanda Anthony.

- Je pars en voyage avec Candy et la petite.

- Oh…

- Oui, pour lui changer les idées…

- Et où allez-vous ?

- A Londres…

- Ah… Annie, je ne voulais pas que ça se passe comme ça…

- Anthony, dit Annie. Ça ne me regarde pas… J’accompagne Candy à Londres, c’est tout.

- Tu es de son côté ?

- Comme Archie est de ton côté ? C’est ma soeur, Anthony et je la crois…

- Même si les tests disent le contraire ?

- Même si les tests disent le contraire…

- Le divorce est prononcé, dit Anthony tristement.

- Anthony, je dois finir mes bagages…

- Bon voyage Annie, donne-moi de vos nouvelles…

Anthony sortit de la chambre. Archie regarda sa femme…

- Tu étais froid avec lui…

- Archie, je t’en prie, il a traité Candy comme une traînée!

- Les tests.

- Il aurait pu lui accorder le bénéfice du doute…

- C’est toi qui paye pour les billets d’avion ?

- Etant donné qu’Anthony ne lui a rien donné… mais j’ai offert, elle ne m’a rien demandé…

- Tiens-moi au courant.

- Bien sûr, chéri…



oOoOoOoOoOo





Terrence était tourmenté, il devait faire ce test pour en avoir le coeur net, ça ne servait à rien d’espérer l’impossible, il allait faire ce fichu test… Il envoya son ADN et celui de sa fille… une semaine plus tard, le couperet tomba, Rose n’était pas sa fille !!! Oh mon Dieu, il l’aimait tellement… Il alla à l’hôpital pour entendre les explications des administrateurs de l’hôpital May Day, qui travaillait en collaboration avec l’hôpital aux États-Unis.

Tout en s'efforçant de réfléchir calmement à l'attitude à adopter, Terry écoutait distraitement les administrateurs de l'hôpital lui raconter par le menu les progrès de l'enquête en cours. Les infirmières de garde ce jour-là allaient toutes être interrogées, mais cela allait prendre du temps étant donné que quelques-unes d'entre elles ne travaillaient plus à l'hôpital …

Un autre prit la parole pour tenter d'expliquer comment une erreur aussi monumentale avait pu être commise. Lorsqu'il commença par lui rappeler les circonstances particulières et douloureuses dans lesquelles Susanna avait accouché, Terrence le fusilla d'un regard meurtrier. L'homme n’insista pas et baissa les yeux, le rouge au front.
Un de ses collègues intervint pour lui venir en aide et expliqua que la mère biologique de Rose avait, elle aussi, accouché dans des circonstances qui avaient dû bousculer le protocole habituel. Aussitôt après la délivrance, une grosse hémorragie s'était déclarée, qui avait fait craindre un instant pour sa vie. Dès lors, les médecins comme le père n'avaient plus pensé qu'à sauver cette femme. Comme cela avait été le cas pour Terrence, ni l'un ni l'autre des deux parents n'avaient vu leur fille. A quinze minutes d'intervalle, dans un même contexte de drame et d'urgence, la naissance des deux bébés avait été reléguée au second plan. L'attention qui leur avait été portée en avait manifestement pâti. Le reste relevait de la conjecture mais s'imaginait sans peine. Deux berceaux voisins dans la nursery, deux bébés de sexe féminin, de même taille... L'erreur était inexcusable, conclut avec une grimace gênée l'homme qui s'exprimait, mais il était possible de la comprendre.

Un silence de mort retomba dans la pièce. Terrence se sentait au-delà de toute colère. A quoi lui aurait servi de terroriser une brochette d'administrateurs et d'avocats qui n'avaient aucune responsabilité directe dans l'erreur qui avait été commise ? Il était quant à lui bien trop occupé par de tout autres pensées pour gaspiller son énergie.
Même si, à ce stade, personne ne s'était encore avisé de le lui dire clairement, il résultait de tout cela que Rose, légalement parlant, n'était pas sa fille. Il n'était pas assez naïf pour imaginer qu'en cas de bataille juridique pour la garde de l'enfant il pût avoir gain de cause au détriment de ses véritables parents. De même, il était trop meurtri à l'idée que son propre enfant ait pu être donnée à des inconnus pour savoir encore quelle attitude il lui faudrait adopter vis-à-vis d'eux. Pour le bien-être de ces deux enfants qu'il considérait évidemment comme siens, la situation imposait d'agir avec prudence et sans précipitation.

- Très bien..., dit-il enfin d'une voix décidée, en balayant du regard l'assemblée. Quand pourrai-je rencontrer... les parents de ma fille ?

Dans la salle de conférence, la tension baissa d'un cran, sans doute plus sous l'effet du gage de bonne volonté que Terry venait de donner que de l'humour grinçant dont il venait de faire preuve. En fait, lui expliqua-t-on avec empressement, seule la mère était concernée. Le couple était à présent divorcé, et le père ne semblait pas partie prenante dans l'éducation de l'enfant. La maman s'était déclarée désireuse de rencontrer Terrence, elle aussi. Aurait-il l'amabilité d'apporter pour ce rendez-vous une photographie récente de Susie-Rose ? Pressé d'en finir, Terrence hocha la tête et accepta le rendez-vous fixé à l'hôpital dans une semaine, car elle venait des Etats-Unis. Comme on le lui précisa, chacun des deux parents pouvait se faire assister pour ce premier contact d'un avocat. Quant à lui, il avait déjà décidé d'affronter seul cette épreuve, même s'il risquait plus tard de s'en mordre les doigts. Pour l'instant, il voulait juste savoir à qui il avait affaire, sans trop se faire d'illusions. La femme qui avait mis en branle cette machine infernale qui risquait de broyer deux enfants innocents ne s'était sans doute lancée dans cette quête que pour les motifs les plus vils. Sans même la connaître, Terrence la détestait déjà...

oOoOoOoOoOo



Terrence avait appelé son meilleur ami, avec qui il travaillait dans son bureau… Il lui avait tout raconté depuis le début et à présent il devait lui donner les résultats de l’enquête de l’hôpital.

- C’est négatif, Rose n’est pas ma fille…

- Oh mon Dieu ! dit Charlie.

- Et ce n’est pas tout…

- Quoi d’autre ?

- La vraie mère veut venir nous voir…

- Oh…

- Elle ne pouvait pas laisser les choses comme elles étaient ?

- Elle veut probablement voir l’enfant qu’elle a porté…

- Peut-être, mais...

- Et toi, tu ne veux pas voir ta vraie fille ? Celle que ta femme a portée ?

- Je ne peux m’empêcher d’en vouloir à cette femme pour avoir tout commencé…

- Tu ne connais pas son histoire… peut-être que toute cette situation a gâché sa vie…

- Elle est divorcée, elle éleve seule l’enfant…

- Peut-être est-ce à cause de toute cette situation…

- Charlie, je ne veux pas le savoir…

- Elle a élevé ta fille seule…garde l’esprit ouvert… la vie de deux enfants est en jeu…

- Toutes nos vies sont en jeu !

- C’est pour ça que tu vas être gentil et ne pas arracher la tête de la mère de tes filles…

- Je ne te promets rien…

- C’est quand le rendez-vous ?

- Dans une semaine…

- Tu as le temps de te faire à l’idée…

- De rencontrer une femme que je déteste ?

- Pourquoi tu la détestes ?

- Pour avoir déclenché tout ceci ! Elle ne pouvait pas laisser les choses tranquilles ?

- Terry… avec des si…

- On mettrait Londres en bouteille !

Terry regarda son ami et il sourit. Son ami Charlie, ils avaient grandi ensemble quand il était en Amérique avec sa mère, puis quand il est retourné… il l’avait retrouvé avec des problèmes avec la justice, il l’avait ramené avec lui à Londres pour l’associer à ses affaires et l’arracher des rues. Et à présent, il lui donnait des conseils… le monde change…

oOoOoOoOoOo




Candy, Annie et Cassandra avaient quitté l’Amérique pour Londres pour aller rencontrer le père de sa fille. Elle appréhendait cette réunion… Elles étaient dans la chambre d’hôtel et Candy devait se rendre à l’hôpital May Day pour la fameuse réunion…quelques jours plus tard. Elles avaient fait du tourisme et le temps de la fameuse reunion etait enfin arrivé.

- Tu vas où, maman ?

- J’ai un rendez-vous, tu restes avec ta marraine, d’accord ?

- D’accord, maman.

- Au revoir ma belle, au revoir, Annie!

- Bye Candy, bonne chance ! Tu as les photos ?

- Oui...

Candy embrassa sa fille et sortit pour prendre un taxi pour se rendre à l’hôpital en question… Le trajet fut très long et l’embouteillage n’aidait pas les choses… Quand elle arriva finalement à l’hôpital et se renseigna sur où se trouvait la salle de réunion, c’était très loin. Elle marcha pendant presque cinq minutes pour arriver dans la fameuse salle de réunion. Elle frappa et y trouva deux hommes, qui se présentèrent comme les avocats de l’hôpital…

- Vous devez être Mme Brown…

- Bonjour, dit Candy.

- M. Grandchester ne va pas tarder… prenez place.

- Merci, dit Candy en s’asseyant.

La porte s’ouvrit et un homme au visage hostile entra dans la pièce…

- Que voulez-vous ? demanda-t-il brutalement.

Quoi ? Aucune formule de politesse ?

- Que cette bévue n’ai jamais eu lieu ! dit-elle en le regardant dans les yeux.

Les yeux bleu-vert de l'homme se rétrécirent, un sourire sarcastique apparut sur ses lèvres, mais Candy comprit que sa réponse l'avait désarçonné.

- Mme Brown, dit un des avocats, je vous présente M. Grandchester… M. Grandchester, voici Mme Brown…

L’homme fit un signe de tête à Candy et se tourna vers les avocats et il dit :

- J’aimerais m’entretenir avec Mme Brown...

Puis il se tourna vers elle et la regarda froidement.

- Si toutefois, elle n’y voit pas d’inconvénient, bien sûr.

Candy acquiesça, elle n’avait pas affronté la famille d’Anthony pour se laisser intimider par ce goujat ! Les deux avocats sortirent de la salle les laissant seuls…

Edited by sunnyrainbow - 21/5/2022, 11:22
 
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Chapitre 4
« La discussion »






Les yeux de l'homme se rétrécirent, un sourire sarcastique apparut sur ses lèvres, mais Candy comprit que sa réponse l'avait désarçonné.

— Peut-être me suis-je mal exprimé... Ce que je voulais savoir, c'est comment vous en êtes arrivée là. Aviez-vous des raisons de suspecter que votre fille... que Cassandra n'était pas votre fille ?

Elle aimait comment il prononçait le nom de « Cassandra » avec l’accent britannique…

- Non, c’est à cause de ma belle-famille, ex-belle-famille… qui disait que Cassandra ne nous ressemblait pas à Anthony et moi, nous somme blonds tous les deux, alors Cassandra avec ses cheveux bruns… J’ai finalement fait un test de paternité pour faire taire sa famille, mais j’ai eu la surprise de ma vie, j’ai fait le test une deuxième fois… le résultat était le même, Anthony n’était pas le père de Cassandra… j’ai essayé de lui dire que c’était impossible, que je ne l’avais jamais trompé, mais sa famille en a profité pour faire pression sur lui, je suis partie avec ma fille… Une fois seule, j’ai appelé un ami médecin qui m’as dit de faire un test de maternité, car si c’était impossible que Cassandra ne soit pas la fille d’Anthony, qu’elle n’était peut-être pas ma fille non plus… Quand j’ai vu les résultats, je voulais d’abord ne rien dire pour ne pas perdre ma fille, mais j’ai pensé à celle que j’ai porté pendant 9 mois… je voulais aussi la connaître… Savoir qu’elle était heureuse…

Elle regarda Terrence Grandchester, il était grand et très beau et il portait un costume à la coupe impeccable et très cher… Il avait sûrement une nounou pour Rose…

- C’est tout ? dit-il, c’est vraiment tout ce que vous voulez ?

- Je n’en sais rien… Je sais que je veux la voir et comme elle n’a pas de maman, peut-être rester en contact avec elle…

- Vous pensez que vous pouvez débarquer ici et être une mère pour ma fille ?

- Et vous, dit Candy, vous ne voulez pas connaître Cassandra ?

- Mais bien sûr que si ! Pourquoi pensez-vous que je suis ici ? Ma femme est morte en la mettant au monde et elle n’a pas pu serrer son bébé dans ses bras, et à présent je me rends compte que moi non plus, je ne l’ai jamais fait. Je ne peux pas ignorer Cassandra alors qu’elle est la seule chose qui me reste de ma femme …

Pour la première fois depuis le début de leur entretien Candy éprouva de la sympathie pour lui, après tout, ils partageaient la même épreuve…

- J’ai apporté des photos, dit-elle doucement.

Il la regarda et son coeur se mit à fondre et il sourit…

- Moi aussi, dit-il doucement.

Il mit sa main dans la poche de sa veste et sortit une enveloppe qu’il mit sur la table devant Candy qui était surprise, mais bon, elle se pencha sur son sac qui était par terre et elle sortit aussi une enveloppe de photos qu’elle mit sur la table en face de lui… Elle avait pris l’enveloppe qu’il lui avait tendu et elle l’ouvrit, et elle vit la petite Rose, blonde comme elle et Anthony, elle avait les yeux bleus d’Anthony, mais à part cela, elle était le portrait craché de Candy petite fille! Oh mon Dieu, son coeur explosa dans sa poitrine… c’était son bébé, sa petite fille, celle qu’elle avait mise au monde… Elle souriait mais pas sur toutes les photos, était-elle heureuse ? Candy se rendit compte qu’elle était en train de pleurer à chaudes larmes. Elle leva la tête pour regarder Terrence, qui semblait figé sur place…

- Est-ce qu’elle ressemble à sa mère ? demanda Candy.

- A part mes cheveux, elle lui ressemble d’une façon que vous ne pouvez pas imaginer, dit Terry ému.

Pendant toutes ces années, il était ravi que Rose ne ressemblât pas à sa mère, qu’il n’aurait pas voulu avoir son portait en miniature en permanence, mais à présent qu’il avait vu cette belle petite fille, il voulait la connaître…

- Je veux la connaître ! dit-il tout à coup, vous l’avez amenée avec vous ?

- Oui, dit Candy.

- Où est-elle ?

- À l’hôtel avec sa marraine, ma meilleure amie… et où est Susie-Rose ? Avec sa nounou ?

- Elle est au jardin d’enfants.

- Quelle est votre profession ?

- Je suis un homme d’affaires…

- Vous ne pouvez pas vous payer une nounou ?

- Vous assumez que je suis riche ?

- Votre costume montre votre aisance…

- Pour répondre à votre question, je veux pas qu’une autre personne élève ma fille !

Il regarda Candy et il dit:

- Je ne disais pas cela pour vous, évidemment…

- Vraiment ? dit Candy.

- Quand vous avez contacté l’hôpital, continua-t-il, qu’espériez-vous ? Que nous allions échanger les enfants ?

Elle le regarda, surprise, échanger les enfants ? Était-ce ce que lui avait en tête ?

- J’attends votre réponse ,dit-il d’un ton tranchant, qu’espériez-vous gagner dans cette affaire ?

- Vous insinuez que j’ai un intérêt financier dans cette affaire ? fit Candy indignée.

- À qui pensez-vous faire croire que ce n'est pas le cas ? L'hôpital est prêt à débourser une fortune pour nous faire renoncer à toute poursuite...

- L’argent ne m’intéresse pas…

Candy prit les photos qui étaient devant elle et les mit dans son sac.

— Je vous ai dit quelles étaient mes attentes, lança-t-elle en se levant précipitamment. Je n'ai rien d'autre à ajouter. Mon avocat vous contactera pour mettre en place un droit de visite.

Elle n'eut pas le temps d'atteindre la porte que déjà Terrence l'avait rejointe, la retenant fermement par le bras.

— Arrêtez ! ordonna-t-il sèchement. Retournez vous asseoir.

— Lâchez-moi..., répondit-elle en se dégageant, le plus dignement possible. Et cessez de me donner des ordres, je ne suis pas votre employée.

— Vous avez raison, reconnut-il. Mais nous avons encore à parler...

Fermant les yeux, il respira profondément avant d'ajouter, d'une voix exaspérée :

— S'il-vous-plaît...

A contrecoeur, Candy retourna s'asseoir.

— Je vous écoute, dit-elle froidement. Qu'avez-vous encore à me dire ?

— Je ne sais pas..., marmonna-t-il en cherchant son regard. Je reconnais avoir été maladroit et je vous prie de m'en excuser. Mais... c'est de nos enfants qu'il s'agit. Voulez-vous vraiment que leur avenir se décide à la barre d'un tribunal ?

— Bien sûr que non, répondit-elle. Vous remarquerez que je n'ai pas voulu me faire assister d'un avocat. J'espérais...

— J'espérais la même chose moi aussi, l'interrompit-il. Et je n'ai pas amené d'avocat non plus.

- Mon ex-mari qui est aussi très riche, quand il apprendra ce qui s’est passé…

- Autant vous le dire tout suite, Rose est ma fille, je n’ai aucune intention de l’échanger avec Cassandra. Rose est à moi…

- Je vous comprends, mais quand mon ex-mari va apprendre la bévue…

- Vous ne lui avez rien dit ? dit Terrence surpris.

- Eh bien, disons que son manque de confiance en moi…

- Vous étiez en colère, si bien que vous ne l’avez pas mis au courant qu’il se trompait sur vous ?

- Il ne m’a pas fait confiance, il était mon premier amant, comment a-t-il plus penser que j’ai eu une aventure ?

- Il voudra connaître la vérité, et s’il veut la garde de Rose ?

- Eh bien il va falloir vous battre pour la garder !

- Vous ne m’aidez pas, là…

- Oh, je dois vous aider ?

- Vous voulez vraiment que votre ex-mari m’attaque en justice pour la garde de Rose ? S’il gagne, elle va être bouleversee, elle ne connaît que moi! Et vous voulez faire partie de sa vie, non ?

- Vous seriez d’accord ?

- Commençons par le début… Vous voulez rencontrer Rose autant que je veux rencontrer Cassandra…

Le voyant hocher la tête, elle s'empressa vivement d'ajouter :

— Mais j'aime autant vous dire tout de suite que vous ne pourrez jamais l'avoir pour vous seul... Elle est ma fille depuis qu'elle est née. Je l'aime. Je suis tout pour elle et je n'ai aucune intention de disparaître de sa vie, dit Candy.

Un sourire amer se glissa sur les lèvres de Terrence.

— Alors, répondit-il, nous avons au moins une chose en commun. Je me battrai comme un lion pour garder Rose ! Personne ne me la prendra jamais... Autant vous mettre ça dans le crâne tout de suite !

Tant bien que mal, Candy parvint à ne pas trahir la déception qui s'était emparée d'elle. Qu'avait-elle imaginé, au juste ? Pouvoir élever ses deux filles toute seule ?

— Avez-vous parlé de moi à Rose ? demanda-t-elle avec curiosité.

— Non. Et vous ?

— Non plus, répondit-elle avec une grimace. Difficile d'expliquer une telle situation à une enfant de quatre ans et demi...

— Sur la table de nuit de Rose, expliqua-t-il d'une voix sourde, il y a un portrait de Susanna dont elle sait depuis toujours qu'elle est sa mère qui est au paradis. Vous imaginez sa réaction si subitement je lui annonce que je ne suis pas son père et que sa mère ne vit pas au ciel mais en Amérique ?

Pour avoir elle aussi maintes fois imaginé semblable conversation, Candy n'avait aucun mal à partager l'angoisse et la colère qui hantaient les yeux de Terrence, si semblables à ceux de Cassandra.

— Peut-être, proposa-t-elle, pourrions-nous dans un premier temps ne rien leur dire ? Peut-être la vérité sera-t-elle moins effrayante pour elles lorsque nous aurons fait connaissance ?

En guise d'assentiment, Terrence hocha la tête.

- Vous allez rester combien de temps à Londres ?

- Le temps qu’il faudra jusqu’à ce qu’on trouve un compromis…

- Très bien, vous pouvez venir chez moi samedi, nous pouvons avoir un barbecue et les filles pourraient se rencontrer… Pétunia serait ravie de rencontrer Cassandra…

Pétunia... Candy aimait beaucoup ce petit nom doux. Elle aimait encore plus ce qu'il laissait deviner de l'homme capable de surnommer ainsi sa fille. Peut-être, après tout, Terrence Grandchester n'était-il pas aussi dur et détestable qu'il voulait bien le laisser croire...

- Nous pourrions aussi parler du problème avec votre ex-mari…



oOoOoOoOoOo





Candy retourna à l’hotel où l’attendaient Annie et Cassandra… Elle trouva Annie toute seule dans la chambre.

- Annie ?

- Candy ! Finalement ! Et alors ?

- Où est Cassie ?

- A la garderie, elle joue avec d’autres enfants…

- Oh…

- Alors ?

- Oh Annie, attends que je te montre les photos!

Elle prit l’enveloppe dans son sac et la donna à Annie qui l’ouvrit et regarda avec de grands yeux surpris !

- Oh mon Dieu ! dit Annie, c’est une mini-toi !

- Elle a les yeux d’Anthony…

- Comment est son père ?

- Il est très beau, brun et il était un vrai goujat au début…

- Ah… vous avez fini par vous entendre ?

- Il fallait bien…

- Tu lui as parlé d’Anthony ?

- Il voulait savoir pourquoi j’avais commencé toute cette histoire…

- Tu lui as aussi dit qu’Anthony n’était pas au courant ?

- Oui, il nous invite chez lui samedi pour un barbecue, comme ça les filles vont faire connaissance…

- Oh wow! dit Annie en voyant l’adresse, c’est un quartier résidentiel.

- Il n’est pas pauvre !

- Bien sûr qu’il n’est pas pauvre, la chance te sourit toujours !

- J’adore son accent britanique, la façon dont il prononce « Cassandra » avec son accent, c’est trop craquant !

- Oh mon Dieu ! Tu es vraiment mordue ! Tu vas le dire quand à Anthony ?

- Je ne sais pas, je voulais que les filles se rencontrent d’abord et j’espère qu’Anthony ne va pas demander la garde de sa fille…

- Avec la vieille bique ? Tu peux toujours courir ! Surtout qu’ils ont l’argent pour payer les avocats…

- Eh bien, j’espère convaincre Anthony de rien faire.

- Il est occupé avec Eliza, ils organisent leur mariage ! Candy, tu peux tout arrêter en disant la vérité à Anthony…

- Non ! Il n’a pas eu confiance en moi…

- Et surtout que tu tombes amoureuse du père de ta vraie fille…

- Annie…

- C’est lui là sur la photo avec ta fille ?

- Oui…

- Il est absolument fantastique ! J’ai hâte de le voir en personne…


oOoOoOoOoOo




Terry retourna chez lui après être allé chercher sa fille à l’école. Il trouva son associé et ami, Charlie Sanders, devant la porte.

- Finalement ! vous voilà ! dit Charlie.

- Tonton Charlie ! dit Rose en courant vers lui.

- Voila ma petite princesse ! dit Charlie en la prenant dans ses bras tendrement et en lui faisant la bise.

Ils entrèrent tous les trois dans la maison. Rose alla dans sa chambre pour se changer et se laver les mains. Ensuite elle se rendit dans la cuisine pour aider avec la table. Terry et Charlie étaient en train de parler et ils changèrent de conversation lorsque Rose arriva…

- Ça va, ma petite Taches de son ? dit Terry.

- Je me suis bien lavé les mains, papa !

- Tu sais c’est quoi des taches de son ? demanda Charlie.

- Oui, papa me l’a dit, c’est des cadeaux du soleil !

- Exactement ! dit Charlie en souriant.

La table était prête, Rose fit la prière et ils mangèrent en causant gaiement. Après le repas, Rose alla dans sa chambre faire du coloriage et les deux hommes restèrent dans la cuisine pour mettre les assiettes dans le lave-vaisselle et ranger la cuisine.

- Alors elle était comment la sorcière? dit Charlie.

- C’est le portrait craché de Rose…

- Oh… ça doit avoir adouci ton impression d’elle…

- Et comment, je la trouve magnifique…

- Tu es amoureux d’elle ?

- Tout ce que je sais, c'est que la colère que j’avais est partie…

- Et ta fille?

- Elle ressemble tellement à Susanna, c’est pas croyable, elle a juste mes cheveux bruns…

- Wow ! Qu’allez-vous faire ?

- Eh bien, je vais avoir un barbecue samedi pour que les deux filles se rencontrent… et pour discuter avec Candy.

- Candy ?

- La mère…

- Discuter de quoi ?

- Eh bien, apparemment elle n’a pas dit à son ex-mari que nos enfants avaient été échangées…

- Oh…

- C’est la raison de son divorce…

- Je te l’avais dit ! fit Charlie.

- On fait quoi ? Droit de visite ? Elles habitent en Amérique…

- Oh vous pouvez élever les filles ensemble…

- Comment ?

- Et si tu l’épousais ?

- Quoi?

- Oui, comme ça vous habitez tous dans la même maison, elle pourra voir Rose et toi ta petite, elle s’appelle comment encore ? Cassandre ?

- Cassandra… et si son mari nous attaque en justice ?

- Eh bien en tant que couple marié vous allez donner une bonne image de vous devant le juge…

Edited by sunnyrainbow - 6/6/2022, 05:39
 
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Chapitre 5
“La rencontre…”





- Ça ne va pas la tête !? dit Terry.

- Ma tête va très bien, c’est la tienne qui n’a pas l’air de réfléchir…, dit Charlie

- L’épouser ?

- Oui, pense un peu, elle habite en Amérique. Même si tu pouvais lui payer le billet pour qu’elle vienne avec ta fille pour te voir et voir sa fille, c’est quand même un peu loin, et les risques sont plus grands…

- D’accord...

- Si tu l’épouses, sa fille devient officiellement la tienne et elle devient officiellement la maman de sa fille, vous allez tous vivre dans la même maison et apprendre à vous connaître…

- Et ça sera un vrai mariage ?

- C’est à toi de décider… est-ce que tu te vois en train d’être intime avec la mère de ta fille pour le restant de tes jours ?

- Pour la première fois, depuis que j’ai perdu ma femme j’éprouve une attirance et du désir pour une autre femme…

- Eh bien voilà ! C’est un bon début !

- Attends, je vais d’abord rencontrer ma fille et ensuite je vais discuter avec elle de son ex-mari et on verra si ta solution lui convient…

- C’est la seule solution, tu verras bien…

- Tais-toi Charlie !

Charlie resta un peu plus longtemps avec son ami et ensuite il s’en alla. Lorsqu’il se retrouva seul, Terry se dit qu’il devait appeler les parents de Susanna pour les mettre au courant de la situation. Il composa le numéro et Mme Marlowe décrocha à la troisième sonnerie. Terry respira un grand coup…

- Allô ? dit la voix de Mme Marlowe.

- Marianne ?

- Terry ! Comment allez-vous?

- Je vais bien, merci.

- Et Rose?

- Elle va très bien, merci.

- Allez-vous l’amener pour une visite très bientôt ? Elle nous manque…

- Marianne, je vous ai appelé pour vous parler d’une chose grave…

- Rose est malade ?

- Non, ne vous en faites pas, Rose va bien…

- Mais…?

- Je voulais vous parler de quelque chose qui s’est passé lors de sa naissance…

Terry lui raconta alors tout ce qui s’était passé depuis qu’il avait reçu la lettre de l’hôpital… et quand il termina, la réaction de sa belle-mère fut…

- Oh mon Dieu ! Où se trouve l’autre petite fille ? Nous voulons la rencontrer !

- Eh bien, je ne l’ai pas encore rencontrée, elle va venir nous voir samedi, je vais faire un barbecue et vous êtes invités bien sûr mais vous devez me promettre de bien vous comporter, vous ne voulez pas faire peur à la petite…

- Mais, elle va retourner en Amérique ? on ne va plus la voir ?

- Pour le moment, elle est ici et je vais discuter avec sa mère de leur situation géographique…

- Mais ça ne veut pas dire que nous n’aimons plus Rose! Elle sera toujours notre petite fille, vous ne comptez pas la rendre à sa mère, j’espère ?

- Bien sûr que non, et la mère n’a aucune intention de me rendre ma fille non plus…

- Oh mon Dieu… Merci pour cette nouvelle insolite ! Je vous vois samedi, je peux apporter une salade?

- Ça sera parfait ! dit Terry, au revoir Marianne…

Terry raccrocha et il sourit. Il était un des rares individus à bien s’entendre avec sa belle-mère… Ils s’étaient rapprochés lors de la mort de Susanna… Il appela finalement son père…

- Allô ? dit son père, en décrochant sur sa ligne directe.

- Papa?

- Terrence ! Comment vas-tu ?

- Je vais bien, papa…

- Et ma petite fille?

- Elle se porte très bien, merci…

- Quelles sont les nouvelles ?

- Quoi, je ne peux pas t’appeler juste comme ça ?

- Toi, l’homme d’affaires occupé ? Tu ne trouves le temps que pour ta fille…

- Tu as raison, il se passe quelque chose…

- Quoi donc ?

Terry raconta toute l’histoire à son père.

- Je t’avais dit que ces fichus américains étaient des incompétents ! Confondre des bébés ?

- Tous les nouveaux-nés se ressemblent…

- Tu veux que je leur fasse payer leur erreur ?

- En faisant quoi ? Non, papa…

- Ils peuvent te dédommager…

- Je n’ai pas besoin d’argent et toi non plus d’ailleurs…

- Tu ne vas pas les laisser s’en tirer comme ça ! Susanna est morte et ce n’est pas sa fille que tu élèves…

- Papa, j’aime Rose plus que ma vie…

- Mais ton autre fille…

- Je vais la rencontrer samedi, tu peux venir avec maman pour la rencontrer…

- Très bien, nous parlerons, tu fais un barbecue ?

- Tu peux apporter la viande marinée…?

- D'accord.

- On se voit samedi, dit Terry en souriant, au revoir papa.

- Au revoir, mon fils.

Terry avait hâte d’être Samedi. La gouvernante allait venir exceptionnellement le samedi pour aider pendant le barbecue.



oOoOoOoOoOo





Candy avait acheté un très bel ensemble pantalon-tunique pour sa fille. Et Annie aussi avait acheté des cadeaux pour son autre filleule… Le samedi matin, Candy se réveilla et arrangea Cassandra pendant que Annie commandait le petit déjeuner au téléphone. Annie avait décidé de louer une voiture avec un chauffeur, parce qu’elle n’avait pas confiance en ses capacités de conduire de l’autre côté…

- Tu as appelé un taxi?

- J’ai loué une voiture avec un chauffeur.

- Quoi?

- On peut se le permettre…

- Annie!

- Je sais que ton mari ne t’a rien donné… mais quand il saura la vérité…

- Il voudra sûrement avoir la garde de la fille de Terry…

- Qui est aussi sa fille ! Candy…

- En aucun cas, je renoncerai à Cassandra…

- Oh… et tu penses que Terrence Grandchester pense comme toi ?

- Il ne va pas non plus renoncer à Rose…

- Anthony a une grosse bataille devant lui… dit Annie.

Un tintement se fit entendre, le téléphone cellulaire d’Annie. Elle le prit et regarda…

- Oh…, dit-elle.

- Quoi, dit Candy.

- Anthony et Eliza sont mariés…

- Oh, dit Candy tristement.

- Je suis désolée, Candy.

- Ça va, Annie, allons-y ! Cassie ! On y va !

Elles sortirent de la chambre et allèrent au rez-de-chaussée où une voiture les attendait avec un chauffeur. Dans la voiture, Candy ne parlait pas, et Annie non plus. Seulement la petite n’arrêtait pas de parler. Finalement, Candy se décida à parler à sa fille et Annie, elle ne voulait pas avoir une tête d’enterrement, elle allait rencontrer sa vraie petite fille…

oOoOoOoOoOo




Terry s’était réveillé à l’aube pour préparer le gril et la nourriture qu’il avait mit à mariner au réfrigérateur. Son ami Charlie arriva pour l’aider et Terry en profita pour aller arranger la petite Rose.

- Pétunia… tu es réveillée ?

- Oui, papa et c’est Rose, pas Pétunia !

- C’est pas un nom de fleur ?

- Si, c’est Rose !

- C’est bien ce que j’ai dit, Marguerite…

Rose éclata de rire ! Son père la prit dans ses bras en riant et la chatouillant… Rose se mit à crier de joie en riant aux éclats ! Son père l’amena dans la salle de bain pour la laver et l’apprêter pour la journée. Ensuite, il lui brossa les cheveux et il lui fit deux couettes avec des élastiques. Au cours des années, il était plutôt doué pour attacher les beaux cheveux de sa fille. Une fois qu’elle était prête, ils descendirent tous les deux dans la cuisine. La gouvernante était arrivée entre temps et elle arrangeait aussi les choses pour le barbecue…

Il avait un grand jardin avec une piscine, il y avait des tables et des chaises autour. Il y avait aussi une petite piscine pour les enfants, pas profonde du tout et il y avait des petites bouées pour enfants et des jouets en plastique.

Le père de Terry arriva avec sa mère. Il était très heureux de voir ses parents. Ils étaient chargés de cadeaux en plus de la viande. Il serra sa mère dans ses bras pendant longtemps.

- Mon pauvre Terry…

- Tout va bien, maman…

- Mais Rose…

- Sera toujours ma fille.

- Tu es sûr? dit son père.

- Je vais trouver un compromis qui me convient et qui convient aussi à Candy…

- Tu sais que tu peux aller en justice, dit son père.

- Je vais d’abord essayer de régler le problème avec Candy.

- Tu penses qu’elle va être raisonnable ?

- Elle n’a aucune intention d’échanger les filles, dit Terry.

- Eh bien allons prendre place, dit sa mère, nous parlerons plus tard.

Ses beaux-parents arrivèrent peu de temps après, les bras pleins de cadeaux pour Rose et ils n’avaient pas oublié leur petite-fille retrouvée…

- C’est beaucoup trop, dit Terry.

- Nous avons des cadeaux pour toutes les deux, dit sa belle-mère.

- Merci, dit Terry, mais je vais mettre ces jouets de côté et je le lui donnerai en temps opportun.

Ses beaux-parents voulurent protester, mais Terry fit la sourde oreille. Il amena les cadeaux dans son bureau pour les mettre sous clé. En retournant au jardin, il trouva tout le monde dans le jardin en train de siroter un jus de fruits bien glacé. Le bruit d’une voiture se fit entendre.

- Marguerite ! cria Terry, viens !

- J’arrive, papa.

Terry entra dans sa villa pour aller ouvrir la porte et accueillir les invités.

La voiture qui amenait Candy, Cassie et Annie arriva à la villa de Terrence. Elle était luxueuse et très grande, se dit Candy. Elle sortit de la voiture en tenant sa fille par la main. Annie aussi sortit. Terry s’avança en souriant.

- Bonjour, bonjour tout le monde !

- Bonjour, dit Candy en souriant.

- Bonjour, dit Annie en souriant.

- Terrence, je vous présente ma meilleure amie, Annie Cornwell.

- Madame, dit Terry en lui baisant la main.

Annie pouffa de rire, enchantée.

- Charmant, dit Annie en riant.

Terry regarda Candy qui tenait la petite Cassie par la main. Elle la prit dans ses bras… Et Terry regarda la petite fille…

- Terrence, je vous présente Cassandra…

- Bonjour Cassandra, dit Terry d’une voix douce. Tu vas bien ?

La petite fille fit oui de la tête. Terry la regarda, il voyait ses yeux et les mimes de Susanna… c’était troublant pour lui…

- Je veux aussi vous présenter… commença Terry en se retournant, Marguerite ? Marguerite ? Où es-tu ?!

Candy le trouva si mignon, c’était Pétunia et à présent Marguerite… Une petite fille sortit de la maison par la porte ouverte.

- Je suis là, papa ! dit la petite fille.

Elle s’approcha de son père qui la prit dans ses bras. Candy la regarda, fascinée…

- Rose Blanche, dit Terry, je te présente, Candy, Cassandra et Annie…

- Bonjour, dit Candy subjuguée en souriant.

- Bonjour, dit Cassandra, ravie de voir une petite fille de son âge.

- Bonjour. Bonjour madame, dit-elle à Candy, Bonjour madame, dit-elle à Annie.

- C’est ma maman et ma marraine, dit Cassandra.

- Oh… Tu veux venir jouer avec moi ? J’ai une maison de poupées… Je peux, papa ?

- Je peux, maman ? demanda Cassandra.

Candy regarda Terry qui acquiesça. Elle mit Cassandra par terre. Rose prit sa main et l’entraîna dans la maison.

- Oh mon Dieu, dit Candy émue aux larmes… Annie ?

- On dirait que c’est toi, petite fille, oh mon Dieu ! c’est presque incroyable, dit Annie émue aussi…

Terry les regardait.

- Cassandra ressemble beaucoup à Susanna, elle a ses mimes…

- C’est encore plus impressionnant en personne, n’est-ce pas ? dit Candy.

- Venez, entrez pour saluer les autres…

- D’accord, on y va, Annie ?

- Allons-y, dit Annie.

Ils se dirigèrent vers la grande villa luxueuse et impressionnante.

- C’est très beau ici, dit Candy.

- Merci beaucoup. Les filles sont en train de jouer dans la salle de jeux là-bas…

Ils marchèrent jusque dans la salle en question, les petites filles s’amusaient comme des folles…

- Marguerite, dit Terry.

- Oui, papa ?

- Et si tu allais présenter ta nouvelle amie aux invités ? dit Terry.

- D’accord, papa, allez, viens, Cassie !

Elle lui prit la main et elles sortirent de la pièce pour se rendre dehors. Les adultes les suivirent… Rose en tenant Cassandra par la main, alla chez ses grands-parents, qui étaient tous les quatre assis ensemble en train de boire du jus de fruits glacés…

- Bonne-maman et bon-papa… Je vous présente ma nouvelle amie, elle s’appelle Cassandra Brown !

Les grands-parents regardèrent leur nouvelle petite-fille en souriant, elle avait les cheveux de Terrence, pensaient les grands parents Marlowe elle est le visagede Susanna. Pour la mère de Terry, qui pensait que les cheveux blonds de Rose venaient d’elle, elle put voir un Terry en miniature en fille… C’était fascinant !

- Viens, allons voir Tonton Charlie !

Avant que les grands-parents ne puissent dire quoi que ce soit, les deux filles coururent vers l’ami de Terry qui était en train de griller les hamburgers…

- Tonton Charlie !

- Oui, ma poupée !?

- Je te présente ma nouvelle amie, elle s’appelle Cassandra Brown !

- Bonjour Cassandra, dit Charlie.

- Bonjour, dit Cassandra.

- Elle a l’accent américain, dit Rose.

- Comme moi, dit Charlie en souriant ! Salut, compatriote !

- C’est quoi, compatriote ? demanda Rose.

- C’est une personne qui est du même pays, comme Cassandra est américaine…

- Moi je suis née en Amérique, dit Rose.

- Tu es aussi une compatriote, dit Cassandra, j’aime ton accent britannique, c’est beau…

- L’accent américain, c’est marrant, dit Rose en souriant.

- On va demander à papa si on peut se baigner, dit Rose.

Les adultes étaient avec les grands-parents en train d’être présentées par Terry.

- M. et Mme Marlowe, je vous présente Candy, la maman de Cassandra et son amie Annie qui est aussi la marraine de Cassandra.

- Bonjour, dit Candy en souriant.

- Bonjour, dit Annie en souriant.

- Bonjour, dit le couple Marlowe.

- Et voici mon père et ma mère, le duc et la duchesse de Grandchester…

- Oh, dit Candy, Vos Grâces… Enchantée…

- Bonjour, Vos Grâces, dit Annie en souriant.

- Bonjour, dirent leurs grâces…

- Bonjour, dit le duc en souriant, Rose est votre portrait craché!

- Oui, dit Eleonor, moi qui pensait qu’elle avait pris mes cheveux blonds… oh mon Dieu !

Les gamines arrivent…

- Papa, papa, dit Rose, on peut aller se baigner ?

- Tu vas mettre ton maillot de bain…

- Tu as apporté le mien, maman ? demanda Cassandra.

- Non, désolée, dit Candy.

- Je peux lui en prêter un, dit Rose, n’est-ce pas, papa ?

- Oui, bien sûr… je viens vous aider.

Et il se tourna vers Candy.

- Vous voulez venir avec moi ?

- D’accord, dit Candy.

- Je vais vous attendre à une table, dit Annie en allant s’asseoir.

La gouvernante arriva pour demander à Annie ce qu’elle voulait et elle lui apporta un verre de thé glacé… et des amuses-bouches.

Terry et Candy allèrent dans la maison, dans la chambre de Rose qui était majestueuse et luxueuse, pleine de peluches de toutes sortes. Comme la chambre de Cassandra à Chicago… Terry ouvrit le tiroir pour sortir plusieurs maillots de bains de Rose… elle en choisit un et dit à Cassandra d’en choisir un aussi… Elle en prit un bleu pâle avec des raillures. Celui de Rose était fuchsia.

- Allons-y, dit Terry.

Les gamines les précédèrent…

- Vous allez bien ? demanda Terry.

- Si, dit Candy, pourquoi ?

- On dirait que vous êtes triste…

- Vous avez remarqué ? dit-elle surprise.

- Oui, qu’est-ce qui ne va pas ?

- Et bien, ce matin avant de venir, j’ai appris que mon ex-mari s’était remarié…

- Vous ne lui avez toujours pas dit que sa fille n’était pas biologiquement la vôtre ?

- Non.

- Vous auriez pu empêcher ce mariage…

- S’il était si pressé de me remplacer…

- Il sera déçu quand il apprendra la vérité…

- Je sais… et il risque de vous attaquer en justice, je suis désolée…

- Vous n’avez pas à être désolée, vous ne me devez rien…

« Du moins pas encore… » Se dit Terry pour lui-même, mais très bientôt.

- Nous en parlerons plus tard, allons-y…

- Votre père est duc ?

- Oui…

- Et ça fait de vous un marquis ?

- Si on veut, mais ce n’est pas important pour moi tous ces titres…

- Quoi ? dit Candy en souriant, vous ne voulez pas qu’on vous appelle Monsieur le marquis ?

- Non, Mme Taches de son…

Elle aimait ce surnom. Elle se sentait proche de lui pour une raison quelconque… était-ce parce qu’Anthony s’était marié ? Peu importe, elle se sentait bien avec lui… Elle le regarda en souriant.

- Si vous voulez nager, j’ai des maillots de bain que vous pourriez emprunter, votre amie et vous, comme Cassandra.

- C’est gentil, merci…

- Je voudrais remettre le sourire sur votre visage. J’aime vos taches de son…

- Vous flirtez avec moi ? dit Candy.

- Eh bien, vous venez de me dire que votre ex-mari s’est remarié, alors vous êtes officiellement sur le marché…

- Vous alors, vous allez vite en besogne, dit Candy en riant.

- Et ça vous plaît ? demanda Terry en souriant.

- Vous êtes un beau parleur, continuez… dit Candy en lui rendant son sourire.

Ils sortirent de la maison en souriant. Tout le monde les regardèrent, ils avaient vu leur connection? se dit Candy. Eh bien tant pis, Anthony s’était remarié… Elle avait un nouveau prétendant, le père de sa fille…Le destin était-il en train de lui dire quelque chose ?

Edited by Gentillefille - 4/6/2022, 12:29
 
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icon12  view post Posted on 11/6/2022, 04:03     +1   -1
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Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

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C’est mon enfant…





Chapitre 6
“La bombe…"




Candy et Terry marchèrent vers Charlie qui était en train de s’occuper des grillades sur le grill…

- Salut mec, dit Charlie, tu vas bien ?

- Je vais bien, Charlie. Je voudrais te présenter Candice Brown. Candy, voici Charlie, mon meilleur ami…

- Enchanté de vous connaître, dit Charlie en souriant, Rose est votre portrait craché ! fit-il surpris.

- Vous êtes Américain, dit Candy en souriant.

- De New York, dit Charlie en souriant.

- Super ! dit Candy.

- Vous voulez commencer à manger ? dit Charlie en prenant les assiettes en carton sur la table.

- Je voulais servir les enfants d’abord…

Dirent Candy et Terry en même temps… Ils se regardèrent en souriant.

- Vous êtes vraiment faits l’un pour l’autre, dit Charlie en souriant.

Candy et Terry allèrent chercher les enfants pour qu’elles viennent manger. Les petites filles sortirent de la piscine pour venir manger. Pendant ce temps-là, Annie était en train de se servir et Charlie faisait le joli coeur.

- Je suis mariée, mon vieux et heureuse de l’être, dit Annie.

Charlie sourit et lui donna un beau morceau de steak bien juteux… Annie le regarda en souriant.

- Merci beaucoup, dit Annie en allant chercher de la salade de pommes de terre…

Les autres adultes se levèrent pour aller se servir pendant que Candy et Terry servaient les deux petites filles et ils allèrent prendre place à côté d’Annie…



oOoOoOoOoOo





Pendant ce temps-là à Chicago, Anthony était en train de parler avec Archie…

- Anthony, tu es sûr de ce que tu fais ? Eliza ?

- Archie…

- Tu n’aimes plus Candy ?

- Si, mais…

- Mais…?

- C’est de ma faute si elle est allée voir ailleurs…

- Qu’est-ce que tu radotes ?

- Je ne la satisfaisais pas…

- Tu veux dire que c’est pour ça qu’elle aurait été infidèle ?

- « Aurait été... » ? dit Anthony, tu ne le crois plus ?

- Annie croit en elle…

- C’est sa soeur et meilleure amie…

- Si Candy avait été infidèle, elle me l’aurait dit…

- Tu es sûr ?

- Je suis sûr que ma femme ne me ment pas.

- Archie, c’est sa soeur…

- Eh bien je crois en ma femme, qui croit en Candy.

- Eh bien moi, je me suis marié…

- Tu as épousé celle que ta grand-mère a choisi…

- Tu as des nouvelles d’Annie ?

- Elle m’a dit qu’elles sortaient pendant toute la journée, dit Archie.

- J’attends des nouvelles, n’oublie pas de me contacter dès que tu as des informations.

- Comme si j’allais oublier! Mais si Annie dit que Candy était fidèle, c’est que Candy était fidèle…

- Bonne nuit, Archie…

- Amuse-toi bien !

Archie se rendit dans sa chambre et son cellulaire sonna, c’était sa femme…

- Chérie ?

- Bonjour mon amour, dit Annie.

- Tu me manques, mon aimée…

- Tu me manques aussi…

- Comment était votre journée ?

- Eh bien, c’était absolument fantastique ! Un barbecue et la viande était tellement bonne…

- Pourtant on dit que la nourriture britannique est infecte, c’était à l’hôtel ?

- Non… dit Annie.

- Tiens ? C’était où ?

- Eh bien chez quelqu’un, le fils d’un duc en fait…

- Où avez-vous rencontré le fils d’un duc ? À l’hôtel ?

- Tu penses qu’en Angleterre on rencontre les fils de duc à tous les coins de rue ou quoi ?

- Annie… dit son mari impatient.

- C’est … un ami de Candy…

- Quel genre d’ami ?

- Tu montes sur tes grands chevaux pour ton cousin ? Je te signale qu’il s’est marié, Candy est donc libre…

- Annie, qu’est-ce que tu es en train de dire ? Que Candy a un nouvel homme dans sa vie ?

- Anthony ne lui a rien donné…

- Elle travaille et gagne bien sa vie…

- Alors elle n’a pas le droit d’avoir une pension alimentaire pour sa fille ?

- Ce n’est pas la fille d’Anthony…

- Alors si elle trouve un autre homme qui veut s’en occuper, ça devrait vous faire une belle jambe…

- Annie !

- Anthony a épousé Eliza ! Eliza qui a toujours été odieuse avec Candy !

- Je ne suis pas pour non plus… La grand-tante approuve.

- La vieille bique n’a jamais aimé Candy !

- Ma chérie, tu me manques, on peut ne pas se disputer ?

- D’accord mon amour, je t’envoie une photo pendant le barbecue avec Cassandra et sa nouvelle amie anglaise…

- J’ai hâte de la voir…

- Je t’aime, mon amour… dit Annie.

- Je t’aime aussi… Je t’embrasse.

- Je t’embrasse, dit Annie en raccrochant.


oOoOoOoOoOo




Candy la regardait, elle était toujours chez Terrence…

- Tu vas lui envoyer une photo ?

- Avec Cassandra et Rose…

- Il va devenir fou et Anthony avec !

- C’est sa nuit de noces, gâchons-la…

- Annie, tu es cruelle!

- Avec Eliza ? C’est un délice…

- Elle aura toujours sa nuit de noces…

- Mais elle sera freinée…

Candy secoua la tête et Annie prit une photo sur son téléphone qu’elle avait prise un peu plus tôt avec les deux filles en maillot de bain et elle l’envoya à son mari… Advienne que pourra !


oOoOoOoOoOo





Archie était toujours dans sa chambre en train d’attendre la photo de sa femme qui lui manquait terriblement, quand il entendit finalement le tintement qui indiquait qu’il avait reçu un nouveau message. Il se précipita pour regarder en souriant et il fut bouche bée… Il se précipita hors de sa chambre et il alla frapper à la porte de la chambre d’Anthony et Elisa…

- Anthony ! Anthony ! Ouvre-moi !

- Archie, dit Eliza, tu permets ? Ça ne peut pas attendre ? C’est ma nuit de noce !

- Ça ne peut pas attendre, Anthony !

Anthony soupira…

- Ignore-le, dit Eliza…

- Je ne peux pas, je vais voir ce qu’il a à dire, je lui ai dit de me contacter s’il a des nouvelles d’Annie…

- C’est une ruse de Candy, c’est la meilleure amie d’Annie…

- Eh bien ça ne va pas réussir, dit Anthony en se dirigeant vers la porte. Il était en pyjama, il avait enlevé le haut, il était torse nu…

Il ouvrit la porte d’un air irrité !

- Mais enfin Archie, c’est ma nuit de noces !

- Tu vas vouloir voir ceci…

- C’est quoi?

- Une photo qu’Annie m’a envoyée…Tu avais dit que tu voulais le savoir tout de suite…

- Ça ne pouvait pas attendre demain ? demanda Eliza en arrivant.

Anthony avait pris le téléphone d’Archie et regardait… et répondit :

- Oh mon Dieu ! Ça ne pouvait pas attendre !

- Pourquoi ? dit Eliza.

Anthony lui donna le téléphone en question.

- Mais qui est cette petite fille ?

- C’est ce que je voudrais savoir, dit Anthony, tu as demandé à Annie ?

- Non, elle m’a envoyé ça après notre conversation…

- Tu l’as rappelée ? demanda Anthony.

- Qu’est-ce que tu crois ? Elle ne répond pas…

- Bien sûr qu’elle ne répond pas ! dit Anthony fâché en entrant dans sa chambre, je vais essayer de l’appeler…

- Annie? dit Archie.

- Non, Candy!

- Quoi ? dit Eliza.

- Je dois lui parler!

- C’est notre nuit de noces !

- Je ne crois pas, dit Anthony.

- Je vais le dire à la grand-tante.

Eliza sortit de la chambre pour aller voir la vieille bique…

- Que se passe-t-il Eliza pour que tu me déranges?

- Grand-tante ! Il y a une petite fille qui ressemble à Candy… Anthony est bouleversé…

Mme Legrand sortit de sa chambre avec son mari…

- Eliza ? Que se passe-t-il ?

- Maman, Candy a une petite fille qui lui ressemble !

- Comment sais-tu cela ? demanda son père.

- Annie a envoyé une photo à Archie…

- Archie ? dit la grand-tante.

- Il est venu nous déranger pour nous montrer la photo.

- Oh, je veux voir cette photo, dit la grand-tante.

Elle avait mis sa robe de chambre et se dirigea vers la chambre d’Anthony et elle frappa, mais Eliza ouvrit la porte.

- Grand-mère, dit Anthony avec le téléphone à son oreille.

- Tu as eu Candy ? demanda Eliza.

- Candy ? dit Mme Legrand.

- Oui, pour lui poser des questions sur la petite, dit Eliza.

- Non, dit Anthony, ça ne répond pas…

- Qu’est-ce qui se passe ? dit la grand-tante.

- Annie a envoyé une photo avec une petite fille qui ressemble à Candy…

- Et alors ?

- Attend, Archie m’a envoyé la photo.

Il la montra à sa grand-mère qui resta figée sur place.

- Oh mon Dieu ! On dirait Rosemary enfant !

- Il doit y avoir une explication, dit Monsieur Legrand, une petite fille en Angleterre ressemble à Rosemary ? Et si Candy n’avait pas menti ?

- Comment? dit sa femme.

- Et si on lui avait donné le mauvais bébé ?

- Le mauvais bébé ? dit Anthony.

- Et si ta femme disait vrai, elle ne t’a pas trompé mais qu’on lui avait en fait, donné un autre enfant ?

- Ça n’arrive que dans les films…

- Quoi donc ? demanda Archie qui venait d’arriver.

- Qu’on ait donné un autre bébé à Candy…

- Ridicule, non?

- Eh bien, commença Archie.

- Tu crois ça?

- Eh bien Annie ne doute pas de la bonne foi de Candy, dit Archie.

- C’est parce que c’est sa soeur !

- Et si c’était ça l’explication, dit Archie, que Candy et Annie sont allées en Angleterre pour voir sa vraie petite fille ? Vous avez vu vous-même combien elle ressemble à Candy…

- Elle ressemble à Rosemary ! fit la grand-tante.

- Je dois parler à Candy, dit Anthony bouleversé, en plus Cassandra me manque.

- Mais elle n’est pas ta fille…

- Je l’ai élevée depuis qu’elle était bébé, c’est ma fille et elle me manque… J’ai fait des arrangements pour qu’on verse à Candy une pension alimentaire…

- Anthony ! fit Eliza, ce n’est pas ta fille !

- Mais je l’ai élevée et elle m’appelle « papa »… C’était cruel de ne pas subvenir à ses besoins…

- Candy travaille…

- Et après, j’ai failli à mes responsabilités de père ! Il faut que je parle à Candy !


oOoOoOoOoOo




Pendant ce temps-là à Londres, Candy s’était bien amusée avec les filles et Terry. Annie s’approcha d’elle…

- Candy…

- Oui ?

- Archie n’arrête pas de téléphoner.

- Avec la bombe que tu as jetée ?

- Quelle bombe ? demanda Terry.

- Je crois que nous avons à parler, dit Candy.

- D’accord, dit Terry, allons dans mon bureau…

- Je voulais faire manger les filles avant le dodo, dit Candy.

- Je peux le faire, Candy, ne t’en fais pas, dit Annie.

- Merci Annie. Allons-y, Terry.

Terry se tourna vers ses parents et beaux-parents…

- Je vais parler avec Candy dans mon bureau…

- Tout va bien ? demanda sa mère.

- Tout va bien, maman.

Il se rendit avec Candy jusque dans son bureau. Il ferma la porte derrière eux… Terry alla s’asseoir sur le canapé en cuir qui se trouvait dans le bureau.

- Je vous écoute, dit Terry.

Candy regarda son téléphone cellulaire…

- Anthony ne cesse de m’appeler…

- Pourquoi ?

- Je vous ai dit que mon ex-mari ne savait pas ce qui s’était passé avec les bébés…

- Il a cru que vous lui aviez été infidèle…

- En plus il s’est remarié ce matin…

- Vous m’avez dit ça…

- Et Annie, pour les ennuyer, a envoyé une photo d’elle avec ses deux filleules…

- C’est pour ça que votre mari vous appelle…

- Oui, bien que la photo ait gâché sa lune de miel… Annie l’a fait exprès. Mais à present, il veut me parler…

- Comment pensez-vous qu’il va réagir ? Vous le connaissez… Pensez-vous qu’il voudra la garde de Rose ?

- Je dois lui parler, mais c’est possible qu’après avoir vu une photo de Rose… Mais ne vous en faites pas, je vais lui dire que ce n’est pas une option…

- Vous êtes sûre que ca va fonctionner ?

- Après avoir vu les filles ensemble, elles s’aiment tellement… Je ne m’imagine pas en train de retourner en Amérique en laissant Rose ici… et je ne m’imagine pas partir avec Cassie... et la séparer de vous.

- Alors la meilleure solution pour les filles, dit Terry, serait que vous restiez ici avec Cassie…

- Comment ? J’habite en Amérique, j’ai mon travail!

- Vous êtes infirmière, n’est-ce pas ? Si vous voulez travailler, vous pouvez travailler ici en Angleterre…

- Mais... J’ai besoin d’un permis de séjour et pour travailler…

- Je peux vous aider, si vous me le permettez…

- En tant que qui ?

- En tant que la mère de votre fille…

- Comment ?

- Une des solutions, comme mon père est duc, il pourrait user de son influence pour vous trouver un permis de séjour…

- D’accord, dit Candy.

Un tintement se fit entendre et Candy regarda son téléphone…

- Oh…

- Que se passe-t-il ? demanda Terry.

- Un message de mon avocat, Anthony a versé une pension alimentaire pour Cassandra…

- Il ne l’avait pas fait avant ?

- Non, comme Cassandra n’était pas sa fille… mais je m’en fichais, j’allais m’occuper toute seule de ma fille…

- On dirait qu’il a des remords…

- C’est un petit peu trop tard, dit Candy.

- Et s’il veut récupérer sa fille biologique ?

- Eh bien… Il va falloir discuter avec vous…

- Oui, si vous m’aidez…

- Comment ?

- On pourrait se marier…

- QUOI ? Ça ne va pas la tête?

- Réfléchissez… Quand mon ami Charlie me l’a suggéré j’ai cru qu’il devait fou aussi… Mais comme c’est vous qui avez la garde de Cassandra, en m’épousant je deviens son père officiellement devant la loi et vous devenez officiellement la maman de Rose…

- C’est tout ?

Terry la regarda, il savait ce qu’elle demandait…

- Non, je vous trouve extrêmement attirante et j’ai envie de vous… J’aurais voulu vous rencontrer en d’autres circonstances… Si vous êtes d’accord, je pense qu’on pourrait faire marcher ce mariage.

- Et Anthony ?

- Il pourrait venir visiter Rose…

- C’est marrant que vous l’ayez appelée « Rose » car la maman d’Anthony s’appelait « Rosemary », alors Cassandra s’appelle « Cassandra Rose »… Anthony l’aurait appelée « Rosemary » si elle avait eu nos cheveux blonds…

Elle resta silencieuse et regarda Terry…

- Je dois vous avouer que je vous trouve aussi très séduisant…

- Je ne vais pas vous brusquer…vous pouvez décider… Pour nos filles…

- Pour nos filles, dit Candy, d’accord ! « Je dois être devenue folle ! »

- Si vous être folle, moi aussi je suis fou ! Pour nos filles !
 
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icon12  view post Posted on 18/6/2022, 04:14     +1   -1
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Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

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Chapitre 7




Ils se regardèrent dans les yeux...

- Je vais appeler Anthony..., dit Candy

Son téléphone se mit à sonner. Elle regarda l'afficheur.

- C'est Anthony..., dit-elle

- Répondez, dit Terry.

- D'accord, dit Candy en soupirant.

Elle décrocha son celullaire.

- Allô?

- Candy?

- Anthony! Tu ne dors pas?

- Puisque je t'appelle...

- En fait, les félicitations sont de rigueur! Félicitations pour ton mariage !

- Candy, j'ai vu la photo qu'Annie a envoyée. Qui est cette petite fille qui nous ressemble?

- Tu as épousé Eliza? La reine des méchantes?

- Candy, je t'en prie, ce n'est pas le moment!

- Tu ne m'as pas fait confiance, Anthony, je ne t'ai jamais été infidèle... Tu as préféré écouter ta grand-mère.

- Je te demande pardon.

- Pourquoi?

- Pour ne pas t'avoir accordé le bénéfice du doute...

- Sur quoi?

- Tu veux vraiment me l'entendre dire, n'est-ce pas ?

- Ce n'est pas moi qui ai épousé ma cousine méchante!

- Candy...

- Qu'est-ce que tu veux, Anthony?

- Je m'excuse pour tout, tu me manques et Cassie aussi, j'ai versé la pension alimentaire pour elle.

- Mon avocat m'a envoyé un message. Merci.

- Comme on spéculait pour la photo de la petite fille, mon nouveau beau-père a suggéré qu'on t'avait peut-être donné le mauvais bébé...

- Vraiment?

- En y réfléchissant, je me suis dit que c'était la seule explication possible si tu ne m'avait pas trompé...

- En effet j'ai fait un test de maternité comme je ne t'avais jamais trompé...et il s'est avéré que je n'étais pas non plus la maman de Cassandra...

- Tu aurais pu me le dire...

- J'étais en colère contre toi comme tu n'as pas voulu me croire...

- Mais j'avais le droit de savoir, non? Maintenant je suis marié!

- A qui la faute?

- Candy, si tu m'avais parlé...

- Si tu m'avais cru...

- Avec des si, on mettrait Rome en bouteille... Bon raconte, comment elle s'appelle?

- Tu ne vas pas le croire...

- Pas Rosemary?

- Presque, elle s'appelle Rose...

-Oh mon Dieu, dit Anthony ému... Je veux la voir!

- Tu es marié, Anthony...

-La donne a changé...

- Sans blague...

- Que veux-tu dire? Tu as fait d'autres projets?

- On peut dire ça, tu t'es marié avec Eliza!

- Ce matin!

- Alors quoi, tu vas aussi te marier?

- Anthony, je n'ai aucune envie de renoncer à Cassie...

- Mais...

- Ni d'arracher Rose à son père...

- C'est moi son père, elle est le portrait de ma mère. Grand-mère veut la récupérer...

- Anthony tu dois la convaicre de laisser tomber, sinon eh bien advienne que pourra!

- Candy, s'il-te-plaît...

- Il est hors de question que j'abandonne mes filles, Anthony...

- Je vais parler à grand-mère.

- Et à ta charmante nouvelle femme... Au revoir, Anthony!

- Candy! Candy? Mince! Elle a raccroché! dit Anthony furieux.

Tout le monde le regardait...

- On lui a bel et bien donné le mauvais bébé.

- Oh mon Dieu! dit la grand-tante bouleversée.

- Et que compte-t-elle faire? demanda Eliza, échanger les bébés?

- Elle ne veut pas arracher la petite Rose de son père, dit Anthony.

- Elle s'appelle Rose? fit la grand-tante, oh mon Dieu!

- C'est toi, son père! dit Eliza.

- Elle a grandi avec lui, c'est lui qu'elle connaît.

- Il faut faire quelque chose! dit Archie.

- Eh bien, j'ai divorcé de Candy...

- Et tu es remarié, dit Eliza.

- Ce qui veut dire que Candy est libre de faire ce qu'elle veut, dit Anthony

- Que veux-tu dire? dit Archie.

- Eh bien, elle ne veut pas prendre Rose ni laisser Cassie, commença Anthony.

- Tu veux dire qu'elle compte rester à Londres avec Cassie? dit Archie.

- Je ne sais pas, dit Anthony.

- Je vais appeler Annie, dit Archie.


oOoOoOoOoOo




Pendant ce temps là à Londres...

- Et alors? dit Terry.

- Il veut voir Rose.

- Et la garde? demanda Terry.

- Il va parler à sa grand-mère.

- Elle va l'écouter?

- Il est son favori et en ce moment, il doit être en colère à cause de la tournure des événements... Il m'a perdu et j'ai retrouvé notre fille.

Terry s'approcha de Candy. Il devait continuer son numero de charme.

- Candy, ce n'est pas de votre faute, Mlle Taches de son, il aurait dû vous faire confiance.

- Le malheur des uns..., commença Candy.

- Fait le bonheur des autres, dit Terry en se penchant pour prendre les lèvres de Candy très doucement d'abord, ensuite de plus en plus passionément...

Candy eut l'impression d'être emportée dans un tourbillon de passion sans fin. Jamais elle n'avait ressenti cela pendant un baiser. Il furent interrompus pas un coup frappé à la porte.

- Candy? dit la voix d'Annie en entrant.

Candy et Terry se séparèrent à regret et Annie les regarda surprise mais elle ne dit rien.

- Désolée de vous interrompre, je voulais savoir comment ça s'est passé avec Anthony...

- Annie...

- Je vais vous laisser, dit Terry en sortant du bureau.

- A plus tard, dit Candy.

Elle resta seule avec Annie qui la regardait.

- Candy? dit Annie, un baiser?

- Annie... ce n'est pas ce que tu crois...

- C'est quoi alors?

- Il m'a demandé en mariage, dit Candy avec une petite voix.

- J'implore ton pardon? dit Annie.

- Tu as déjà adopté les expressions britanniques, Annie?

- Mariage?

- C'est une solution possible, fit Candy.

- Mariage? répéta Annie.

- Comme ça, je serai la maman de Rose et il devient le père de Cassie officiellement, continua Candy.

- Mariage ? répéta Annie encore.

- Comme ça si Anthony attaque Terry en justice, il va affronter un couple marié officiellement...

- Mariage? Tu as dis oui?

- Pas encore...

- Mais tu vas dire oui? Tu l'as embrassé...

- C'est lui qui m'a embrassée.

- Soit! C'était comment?

- C'était absolument fantastique! Je n'ai jamais éprouvé rien de pareil pendant un baiser.

- Meme avec Anthony?

- C'est mieux, Annie, dit Candy en rougissant.

- Oh mon Dieu! dit Annie.

- C'est une bonne chose que je sois divorcée... et libre, dit Candy en rougissant.

- Candy tu vas accepter sa proposition, n'est-ce pas? dit Annie.

- Anthony s'est marié, Annie, il ne m'a pas fait confiance...

- Tu aurais pu lui dire qu'on vous avait donné le mauvais bébé! Il ne se serait pas marié à la reine des méchantes.

- Oui, j'aurais pu, mais il aurait dû me faire confiance. Maintenant, je me retrouve devant une offre que je ne peux refuser.

- Comme dans le parrain? dit Annie en souriant.

- Comme dans le parrain! dit Candy en souriant.

oOoOoOoOoOo



Pendant ce temps-là à Chicago...

Anthony et sa famille étaient en train de discuter dans un des salons du manoir. La grand-tante et l’oncle William étaient aussi présents...

- Anthony, que comptes-tu faire? Demanda la grand-tante

- Je vais aller voir ma fille, dit Anthony.

- Tu ne vas pas la reprendre? C’est ta fille! dit la grand-tante!

- Eh bien, elle a vécu avec un autre papa, dit Anthony.

Le cellulaire d’Archie sonna. Anthony le regarda.

- C’est Annie, dit Archie.

- Mets-la mains libres, dit la grand-tante.

- Non! Je vais lui parler d’abord, dit Archie en se levant pour quitter le salon.

- Archibald! dit la grand-tante.

- Laisse-le parler avec sa femme, dit William.

- On doit récupérer la fille d’Anthony...

- Tante Elroy, tu as fait un beau gâchis en poussant Anthony à divorcer et en le mariant avec Eliza! Dit William

- Il pensait que sa femme l’avait trompé.

- C’est tout ce que tu attendais, n’est-ce pas?

- Grand-mère, dit Anthony, c’est de ta faute! Je n’ai pas cru en ma femme et maintenant elle est libre de faire ce qu’elle veut!

- Que veux-tu dire? dit la tante Elroy.

Archie était en train de parler avec sa femme.

- Chérie? Ça va?

- Eh bien, je ne suis pas très sûre...

- Que se passe-t-il?

- Eh bien, il y a une sorte de retournement de situation...

- C’est-à-dire?

- Candy ne veut pas laisser Cassie ou arracher Rose à son pere...

- C’est Anthony son père.

- Archie... il a été impatient en se laissant influencer par sa famille.

- Crache le morceau, chérie, dit Archie impatient.

- Eh bien, le père de Rose lui a fait une offre qu’elle ne pouvait pas refuser...

- Comme dans le parrain...

- Une citation célèbre en effet... Bien que je n’ai jamais vu le film en question, dit Annie.

- Chérie! s’impatienta Archie.

- Eh bien, le fils du duc, je t’ai dit que le père de Rose est fils de duc? C’est un marquis...

- Il n’est pas marié?

- Sa femme est morte en mettant Cassie au monde, ils étaient à Chicago en fait quand c’est arrivé. Il est retourné en Angleterre avec le bébé qu’il croyait être sa fille.

- Oh, dit Archie, il est veuf...

- Et sa fille a besoin d’une maman...

- Je vois où tu veux en venir. Il veut se marier avec Candy, n'est-ce pas?

- Comme ça elle devient la mère de sa fille et lui le père de sa fille...

- Anthony en divorçant a rendu Candy libre comme l’air.

- Il lui a en fait facilité la tâche en ne la croyant pas, elle est vexée.

- Et elle va dire oui, dit Archie d’un ton las.

- Il lui a fait son numéro de charme et elle n’est pas indifférente.

- Oh mon Dieu! Anthony!

- Désolée, chéri...

- Tu n’as pas essayé de la dissuader?

- Euh, non! Ta famille l’a abandonnée avec Cassie... le père de Cassie veut s’en occuper.

- C’est la fille d’Anthony!

- Je t'aime aussi mon amour, dit Annie en raccrochant.

Archie retourna au salon, abattu.

- Et alors? dit Anthony.

- Anthony, dit Archie, tu aurais dû faire confiance à ta femme...

- L’enfant n’était pas de moi! dit Anthony.

- Et après, tu aurais pu faire une enquête... Maintenant on sait que c’était une erreur de l’hôpital.

- Elle aurait pu me le dire!

- Eh bien, elle ne l’a pas fait parce que tu ne lui a pas fait confiance et tu l’as littéralement jetée à la rue avec sa fille...

- Elle n’est pas sa fille, dit la tante Elroy.

- Archie, dit William, que se passe-t-il?

- Eh bien, le père de Rose a offert de s’occuper de Candy et de Cassie...

- En faisant quoi? demanda Anthony.

- Sa fille a besoin d’une maman et lui a beson de sa fille, dit Archie.

- Il veut l’épouser! devina Albert.

- Quoi? dirent la grand-tante et Anthony.

- Eh bien, en divorçant de Candy et en te remariant, tu lui as en fait facilité la tâche... Si elle épouse le père de Rose, elle devient officiellement sa maman et lui devient officiellement le père de Cassie...

- Oh mon Dieu! dit Anthony, grand-mère, tu as vu ce que tu m'as fait? En abandonnant Candy et ma fille, je l’ai jetée dans les bras d’un autre homme!

- On peut l’attaquer en justice, dit la grand-tante.

- Eh bien, dit Archie, il se trouve que le père de Rose n’est pas n’importe qui, il est le fils d’un duc anglais...

- On peut mettre ce mariage en doute, dit Eliza, ils ne se connaissaient pas...

- Ils peuvent prétendre avoir eu le coup de foudre, dit Archie.

- On peut attaquer leur mariage, dit la grand-tante.

- Tante Elroy, dit William, tu as vu le beau gâchis! Si Candy était toujours mariée à Anthony, elle n’aurait pas été libre d’épouser le père de sa fille!

- Elle ne peut pas être amoureuse de lui si vite, dit Anthony.

Un tintement se fit entendre... Archie regarda... il vit une photo de Candy avec Terry et les deux filles dans leurs bras.

- En tout cas, il est très beau à voir, dit Archie.

Il montra la photo à Anthony.

- En effet,il n’aura aucun mal à lui faire son numero de charme.

- Surtout qu’elle est en colère contre toi de ne pas l’avoir crue et d'avoir épousé sa pire ennemie! dit William, c’est le fils du duc de Grandchester.

- Tu le connais, mon oncle?

- Eh bien, dans notre monde on connaît les grands, dit Albert.

- On peut les attaquer en justice.

- Si tu essayais de parler à Candy, dit William.

- Elle est très en colère contre moi, pour ne pas l’avoir crue et pour l'avoir “chassée” avec notre fille...

- Elle n’était pas votre fille! Dit Eliza

- Eliza, dit Archie, elle est née et a habité ici avec Candy et Anthony. Devant la loi, elle était leur fille! Et si Anthony avait eu une autre attitude, il ne serait pas en train de se mordre les doigts parce que Candy va épouser le père de Cassie qui veut prendre soin d’elle comme Anthony ne le faisait pas.

- J’ai versé une pension alimentaire, dit Anthony.

- Un petit peu trop tard, cousin, Archie.

- Tu as raison. Je vais essayer d’appeler Candy, dit Anthony.


oOoOoOoOoOoOo




Pendant ce temps-là à Londres, Terry était en train de parler avec son père à une table à part.

- Ça va, Terrence?

- Ça va, père.

- Tu as trouvé une solution pour les filles?

- Eh bien, Charlie a eu une idée un peu folle.

- Laquelle?

- D’épouser Candy...

- Comme ça elle devient la mère de sa fille et toi le père de ta fille... Excellente idée! Elle n’est pas mariée?

- Eh bien, son mari pensait qu’elle le trompait parce que Cassie ne lui ressemblait pas, alors elle a fait un test ADN et il a révélé qu’elle n’était pas sa fille, alors il a divorcé et s’est déjà remarié avec la fille que sa famille avait choisie.

- Alors elle est libre comme l’air? C’est parfait! Tu lui as déjà fait ton numéro de charme?

- Je l’ai embrassée...

- Invite-la au restaurant!

- Pour quoi faire?

- Pour la draguer, tiens!

- Tu es pour que je l’épouse?

- C’est la meilleure solution à part échanger vos filles... Et briser vos coeurs.

- Si elle était toujours avec son mari, ça aurait été la seule solution. Comme son mari a divorcé parce Cassie n’était pas sa fille...

- Alors tu dois profiter de la situation!

- C’est ce que je fais.

- Tu la trouves comment?

- Je la détestais au début pour avoir commencé toute cette histoire. Mais quand je l’ai vue, mon coeur a explosé dans ma poitrine. Et quand elle m’a dit le pourquoi de sa démarche pour voir l’enfant qu’elle avait portée pendant 9 mois, je suis tombé amoureux d’elle... Même si j’étais un goujat au début.

- Tu lui en voulais pour avoir tout declenché, mais elle avait raison. Je voulais voir ma fille, celle que Susanna a mise au monde et pour laquelle elle a perdu la vie. Mais elle ne m’a pas encore dit oui...

- Elle a repondu à ton baiser?

- Oui...

- Tu es sur la bonne voie!

- Tu n’as pas une fille de duc quelque part à me proposer?

- Je t’ai laissé épouser Susanna, non? Si tu épouses la vraie mère de ta fille, je ne vais pas m’y opposer. Comme ça Rose va rester ici avec nous.

- Merci, père...

- Eh bien, amène-la à dîner et demande-lui sa main.

oOoOoOoOoOo



Terry retourna au bureau pour voir si Candy avait fini de parler avec Annie. Il la trouva au téléphone avec son ex-mari.

- Anthony, tu es responsable de cette situation, tu aurais dû m’écouter.

- Candy, tu ne vas tout de même pas épouser le père de Cassie?

- Et pourquoi pas? Il veut s’occuper de nous et elle est sa fille.

- Rose est mon enfant!!!!

- Anthony, tu as divorcé et en plus tu t'es remarié! Si nous étions toujours un couple, on aurait pu demander l’échange des enfants.

- Tu peux le faire, je vais t’appuyer.

- Et arracher Rose à son pere?

- C’est mon enfant...

- J’aurais peut-être éprouvé cela si tu m’avais crue et m’avais soutenue, mais tu nous as chassées, Cassie et moi...

- Candy, ma famille...

- Eh bien tu n’as qu’à blâmer ta famille alors, car tu nous as abandonnées et le vrai père de Cassie veut s’occuper de nous.

- En faisant quoi?

Anthony le savait mais il voulait l’entendre de la bouche de Candy.

- Eh bien, je voulais être une maman pour Rose comme elle n’en a pas. Et il veut être un père pour Cassie comme elle n'a plus le sien. Il a suggéré que nous nous mariions comme je suis libre comme ça il devient le père de Cassie, et je deviens la maman de Rose officiellement...

Anthony avait le coeur brisé. En écoutant sa grand-mère, il n’avait pas écouté Candy qui lui avait ensuite caché les résultats de l’enquête de l’hôpital que les bébés avaient été échangés. Elle s'était rendue à Londres pour voir leur fille et l’homme qui l’élevait veut s’occuper d’elle et de Cassie comme lui les avait abandonnées. Et l’homme en question était veuf, bien sûr!

- Candy, tu ne peux pas te précipiter comme ça dans un mariage!

- Et pouquoi pas? C’est bien ce que tu as fait, non? Avec la reine des méchantes en plus!

- Toi tu vas épouser un homme que tu ne connais pas!

- Il élève ma fille qui est très bien élevée, c'est un homme bien prêt à me prendre en charge avec Cassie.

- Tu as un travail ici.

- Sur un autre continent. Je veux être près de ma fille...

- Moi aussi...

- Tu pourras venir nous rendre visite.

- Candy... Tu ne peux pas attendre un peu?

- Attendre quoi? Tu as attendu, toi? Anthony, si nous étions toujours ensemble et que Terry avait toujours sa femme, nous aurions trouvé un compromis, en échangeant nos filles, en ayant les coeurs brisés bien sûr. Mais ta grand-mère sans le vouloir a créé cette situation idéale pour Terry et moi..

- Tu l’aimes?

- Nous nous entendons bien...

- Tu as couché avec lui?

- Comment oses-tu me demander cela? Je ne suis pas ce genre de femme! Tu m’as trouvée vierge!

- Tu as dis que tu t’entendais bien avec...

- Et pour toi, ça veut dire que j’ai couché avec lui? Il m’a demandée en mariage!

- Il t’a fait son numéro de charme.

- Quand je lui ai dit que tu t'étais remarié. Alors il m’a fait son numéro de charme comme j’étais une femme libre comme l’air. Anthony, je dois continuer ma vie et m’occuper de mes filles.

- Tu peux revenir, je vais m’occuper de toi et de Cassie.

- Et Rose va rester en Anglererre?

- Tu peux reprendre Rose comme il t’aime bien.

- C’est sa fille, Anthony, ça serait cruel pour moi de lui arracher Rose!

- Vous pouvez échanger les filles...

- Non, je ne veux pas perdre ma fille, meme si elle n'est pas la mienne biologiquement. Je l’ai allaitée, je l’ai élevée, c’est ma fille! Désolée, Anthony, ton offre aurait peut-être marché si nous étions toujours mariés, mais remercie ta grand-mère!

- Tu peux attendre un peu, je veux venir voir Rose...

- Anthony!

- S’il-te-plaît...

- Anthony, tu peux venir la voir. Mais je vais dire à Terry que j’accepte sa proposition.

- Tu n’as pas encore dit oui? Tu hésites?

- Je devais réfléchir, c’est tout, dit Candy. Sa proposition est parfaite, je deviens la maman de Rose et il devient le père de Cassie.

- Candy, je t’en prie!

- J’étais ta femme, Anthony! Je te laisse...

Candy raccrocha le téléphone et elle vit Terry qui la regardait.

- Tout va bien? Demanda Terry

- Je pense qu’il est temps pour nous de retourner à l’hôtel., dit Candy

- Je vais vous raccompagner. Je vais chercher Cassandra.

- J’aime la facon dont vous prononcez “Cassandra” avec votre accent britannique... et mon nom aussi!

- Candy, dit-il en souriant.

Il alla chercher Cassie dans la chambre de Rose qui dormait à poings fermés. Candy et Annie allèrent dire au revoir à Charlie et aux parents et Terry arriva pour les reconduire à l’hôtel avec Cassandra dans ses bras. Ils allèrent dans la voiture qui était parquée devant la villa et allèrent à l’hôtel. Le trajet dura pendant un moment. Une fois à l’hôtel un employé arriva pour prendre la voiture de Terry et ils entrèrent tous dans l’hôtel pour se rendre dans leur suite. Il alla mettre Cassandra au lit. Ensuite Candy accompagna Terry à la porte.

- Merci pour cette belle journée.

- Voulez-vous dîner avec moi demain soir?

- Demain soir?

- Comme ça, vous me donnerez votre réponse et on pourrait bavarder un peu et apprendre à se connaître...

- D’accord, dit Candy.

- Je viens vous chercher demain soir à 19 heures.

- D’accord.

Terry se pencha pour l’embrasser et elle noua ses bras autour de son cou et lui rendit son baiser.

- Bonne nuit, Candy.

- Bonne nuit, Terry.

Elle ferma la porte quand Terry s’en alla.

Edited by Gentillefille - 19/6/2022, 14:38
 
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icon12  view post Posted on 26/6/2022, 21:37     +1   -1
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Chapitre 8

"La reponse..."








À Chicago, Anthony venait de raccrocher et il se retourna pour trouver ses deux cousins, Alistair et Archibald.

- Et alors? demanda Archie.

- Elle n'a pas encore accepté, dit Anthony.

- Ah! Mais elle va dire oui... dit Alistair.

- Je lui ai demandé d'attendre, dit Anthony.

- Attendre quoi? demanda Archie.

- Avant de se marier!

- Comme toi tu as attendu? demanda Alistair.

- Mais enfin! Ce n'est pas possible ce gâchis qu'est devenu ma vie! fit Anthony.

- Tu as écouté ta grand-mère, dit Alistair.

- Anthony, tu avais Candy, tu sais combien nous aurions voulu qu'elle soit à nous, dit Archie.

- Et c'est toi qu'elle voulait! Tu étais son héros, tu la défendais! Jusqu'à ce que ta grand-mère t'empoisonne l'esprit, parce que ta fille ne te ressemblait pas.

- Mais elle n'était pas ma fille! dit Anthony.

- Ta femme t'a dit qu'elle n'avait rien fait. C'est vrai que les apparences étaient contre elle, mais tu aurais dû lui accorder le bénéfice du doute, dit Alistair.

- Vous l'auriez fait, vous? demanda Anthony à ses cousins.

- Eh bien, dit Archie pour ne pas perdre Candy, j'aurais fait ma propre enquête.

- C'est ce qu'elle a fait et quand elle a eu le résultat, elle ne t'a rien dit parce que tu ne lui avais pas fait confiance, continua Alistair.

- Comment a-t-elle pu ne pas me le dire? Je n'aurais pas épousé ELiza!

- Le choix de ta grand-mère? Sérieusement? dit Archie, je n'arrive pas à croire que tu aies perdu Candy!

- Tu aurais dû me dire quelque chose, tu étais de mon avis.

- Tu es de la famille... Ma femme croyait en Candy et j'aurais dû l'écouter car elle m'avait dit qu'elle mettrait sa main au feu pour Candy qu'elle n'avait pas déconné, et elle avait raison.

- Elle ne peut pas se remarier si vite! fit Anthony hors de lui.

- Eh bien, tu lui as montré la marche à suivre, dit Alistair.

- Tu l'as abandonnée avec un enfant, elle va à la recherche de sa fille après la découverte de la bévue de l'hôpital et elle trouve la petite Rose avec un papa prêt à la prendre en charge...

- C'est ma femme!

- C'est toi qui a divorcé, la rendant libre de se remarier avec le père de Cassie, dit Archie, et il lui a fait son numéro de charme quand il a appris que tu t'étais déjà remarié. Il voulait la prendre en charge.

- Le salaud! dit Anthony.

- Eh bien, il a pris Candy en charge avec sa fille que tu as jetée à la rue!

- J'ai payé la pension alimentaire pour Cassie!

- Un petit peu trop tard, dit Alistair.

- Je vais aller en Angleterre et je vais arrêter ce mariage!

- Bonne chance! dit Archie. Tu en auras besoin. Elle est tombée sur le fils d'un duc qui lui a fait une offre qu'elle ne pouvait pas refuser!

- Tais-toi Archie, dit Anthony en colère.


oOoOoOoOoOo




Candy alla dans sa chambre après le départ de Terry. Elle était en train de s'arranger pour dormir, quand Annie arriva.

- Alors?

- Il m'a demandé de dîner avec lui demain soir pour que je lui donne ma réponse.

- Il t'a embrassée?

- Oui... Oh Annie! C'était toujours aussi merveilleux!

- Pauvre Anthony! dit Annie.

- Il est marié, Annie! Et je suis libre d'être avec Terry et de devenir la mère de ma fille. Anthony m'a dit d'attendre, qu'il arrivait, mais attendre quoi?

- Candy...

- Il est marié et il m'a abandonné avec ma fille! dit Candy.

- Tu ne veux pas lui parler d'abord?

- Est-ce que lui m'a parlé avant de se marier? Même avant de me donner les papiers du divorce?

- Candy...

- Dis à Archie que je vais me marier avec le vrai père de ma fille et je vais devenir la mère de ma vraie fille.

- Oh mon Dieu ! dit Annie, pauvre Anthony!

- Je te rappelle qu'il a épousé la reine des méchantes comme le voulait sa charmante grand-mère!

- Candy, ne me dis pas que tu vas épouser Terry pour énerver Anthony!

- Annie, le mariage est une chose sérieuse et Anthony a dissoud le nôtre comme si de rien n'était. Je vais dîner avec Terry demain. On va bavarder et ensuite je vais lui donner ma réponse. Je vais voir Cassie et je reviens, dit Candy en sortant de la chambre.

Elle alla voir sa fille qui dormait paisiblement.

- Oh Cassie, la vie est pleine de surprises!

Elle l'embrassa sur la joue et retourna dans sa chambre pour dormir après avoir prié. Annie les regardait.

- Merci Annie, pour ce voyage et ce séjour.

- Tu es ma soeur Candy, je ne pouvais pas t'abandonner.

- Merci beaucoup, Annie.

Elles continuèrent à parler jusqu'à ce qu'elles s'endorment.

oOoOoOoOoOo



Anthony alla voir son oncle William dans son bureau au manoir.

- Mon oncle.

- Anthony.

- Candy va se marier!

- Eh bien, elle fait comme toi.

- Je n'avais pas toutes les cartes en mains, si j'avais su pour les bébés échangés...

- Tu n'as pas voulu l'écouter!

- Cassie n'était pas ma fille.

- Et tu pensais que Candy avait déconné...

- Mets-toi à ma place!

- Eh bien, à ta place, j'aurais creusé pour savoir ce qui se passait vraiment. Il s'agissait de ta vie, celle de ta femme et celle de ta fille, Anthony! Tu aurais dû être plus vigilant et ne pas écouter ta grand-mère qui déteste ta femme! Maintenant, voilà le résultat! Elle est partie sans te dire pourquoi et elle rencontre le vrai père de Cassie qui lui fait une offre qu'elle ne peut pas refuser.

- Tu peux faire quelque chose?

- Comme quoi?

- Arrêter ce mariage, même si elle n'a pas encore accepté!

- Anthony...

- Ou le retarder... Je dois parler à Candy! Allons, aide-moi! Je n'avais pas toutes les cartes en mains, je dois parler à Candy...

- Pour lui dire quoi? Tu es marié.

- Retarde le mariage si tu peux, s'il-te-plaît, mon oncle.

- Anthony... D'accord je vais essayer, mais je ne te promets rien!

Anthony sortit du bureau de son oncle et appela ses avocats.


oOoOoOoOoOo





Le lendemain était un dimanche. Candy et Annie allèrent à l'église avec la petite. Ensuite, elles passèrent la journèe à faire du tourisme et à prendre des photos des différents sites touristiques de Londres. Elles visitèrent la ville comme des touristes dans les bus qui font le tour de la ville avec tous les différents points touristiques. Ensuite, elles retournèrent à l'hôtel pour se reposer et pour que Candy s'apprête pour son rendez-vous au restaurant avec Terry. La petite Cassie était fatiguée et Annie la mit au lit.
Elle s'endormit tout de suite. Candy alla prendre une douche pour s'apprêter. Quand elle termina, Annie la regardait en train de s'habiller.

- Merci d'avoir apporté les robes de soirée, Annie!

- De rien, tu sais que si je le pouvais, j'en porterais du matin au soir!

- Je sais, et les talons avec! dit Candy en riant.

Annie rit avec elle. Ensuite elle se calma et se leva pour maquiller Candy.

- Archie et Anthony m'ont envoyé des textos, dit Annie.

- Qu'est-ce qu'ils veulent? Ou dois-je le demander?

- Que tu attendes un peu avant de donner ta réponse à Terrence.

- Ça sera difficile, dit Candy.

- Ma puce? dit Annie, crache le morceau!

- Annie... dit Candy.

- Le baiser était si bon que cela?

- Annie, je t'en prie...

- Je te connais mieux que toi-même, Candy.

- D'accord, quand je suis avec Terry, j'ai l'impression d'être à ma place. Il est tout simplement l'homme qui me va.

- Pourtant, d'après le récit de votre première rencontre...

- Les meilleures relations commencent souvent par des disputes... il était juste en colère contre moi pour avoir tout déclenché en découvrant que je n'étais pas la maman de Cassandra...

- Et quand il t'a vue, il a fondu comme la neige au soleil, dit Annie, j'ai vu la façon dont il te regardait.

- Et j'ai vu la façon dont Charlie te regardait.

- Qui? dit Annie.

Candy éclata de rire!

- En tout cas je suis ravie que mon cousin soit ton mari!

- Je ne peux pas en dire autant pour son cousin, dit Annie en riant.

- Eh bien, il n'avait qu'à me faire confiance, dit Candy. Je sais que j'ai l'air un peu ingrate, mais c'est que... Anthony m'a laissée en me chassant et en divorçant... et surtout en épousant la reine des méchantes!

- Candy...

- Je vais dire "oui" à la proposition de Terry. Je sais que ton mari t'a suggéré de me le déconseiller.

- Il est le cousin d'Anthony. Mais je suis de ton côté. Terry t'offre son aide, Anthony t'a abandonnée avec votre fille. Je comprends que tu acceptes l'offre de Terrence, seulement la famille André est à présent au courant et ils vont tout faire pour vous rendre la vie difficile.

- Merci, Annie.

Elle avait fini de maquiller Candy. Candy se rendit dans la chambre pour voir Cassie. Elle l'embrassa sur le front et sortit de la chambre. Son cellulaire sonna, elle regarda l'afficheur.

- Archie?

- Candy! Tu vas bien?

- Tu ne dors pas?

- Ma femme me manque.

- Je te la passe!

- Non, attends!

- Quoi?

- Tu sais que je t'aime, non?

- Non, je ne le sais pas.

- Je m'excuse pour Anthony, mais c'est mon cousin.

- La famille est sacrée, dit Candy ironiquement.

- Tu veux en recomposer une autre avec ton anglais?

- Avec le père de ma fille.

- C'est la fille d'Anthony!

- Pas officiellement...

- Tu aurais pu lui parler de l'erreur.

- Il me prenait pour une femme infidèle et a demandé le divorce.

- Si tu lui avais parlé... dit Archie.

On entendit la sonnette de la chambre d'hôtel. Annie alla ouvrir. Et Archie entendit la voix de ssxa femme qui saluait quelqu'un en riant.

- Bonsoir, dit Terrence en souriant.

- Bonsoir, dit Annie.

- Elle est prête?

- Oui, oui entrez! Elle est au téléphone avec mon mari.

- D'accord, dit Terrence.

- CANDY! dit Annie, ton rendez-vous gallant est là!

- J'arrive...

- Bonsoir, Mlle Taches de son, dit Terrence.

- Bonsoir Terrence, dit Candy avec une voix douce, Archie je dois y aller!

- Candy! S'il-te-plaît, rien ne presse...

- Bonne nuit, Archie! dit Candy en raccrochant en souriant.

Annie arriva avec son téléphone pour les prendre en photo.

- Vous êtes très beaux tous les deux!

Elle prit quelques photos.

- Vous allez où? demanda Annie.

- À un restaurant français.

- Bon appétit! dit Annie en français.

- Merci, répondirent Candy et Terrence, en français aussi.

Le cellulaire de Annie se mit à sonner. C'était son mari.

- Chérie? dit Archie, Candy est partie?

- Avec le fils du duc, oui! Ils étaient très beaux, je vais t'envoyer une photo.

- Tu n'as pas essayé de la dissuader?

- Je ne savais pas que c'était mon travail de faire cela, dit Annie.

- Chérie...

- Je suis ici pour supporter Candy, dit Annie pas pour la dissuader de faire quoi que ce soit...

- Allons, chérie, tu n'as même pas essayé?

- Qu'est-ce que tu crois? dit Annie, mais c'est trop tard...

- Que veux-tu dire? Qu'est-ce qui est trop tard?

- Eh bien, elle est attirée par lui...

- Il est plutôt agréable à regarder, en effet.

- Et son accent britannique est trop craquant! dit Annie.

- Assez! dit Archie en colère.

Annie lui envoya la photo qu'elle avait prise de Candy et Terry.

Archie vit la photo et il ne put s'empêcher d'envier Terrence sur la photo, ils formaient vraiment un très beau couple.

- Ils sont très beaux en effet, mais je suis toujours pour mon cousin.

- Parce que ce n'est pas toi à la place de Terrence, dit Annie en raccrochant.

Archie soupira. Anthony arriva.

- Des nouvelles? demanda-t-il à son cousin.

Archie ne dit rien et lui montra la photo de Candy et Terry.

- Oh mon Dieu! dit Anthony, qu'est-ce que j'ai fait?

- Tu as jeté ta femme dans les bras d'un fils de duc anglais! Et il s'est fait un plaisir de ramasser les morceaux, dit Archie.

- Je n'avais pas tous les éléments en mains...

- Tu aurais dû faire confiance à ta femme, Anthony! Je ne sais pas quoi dire d'autre. L'anglais ne va pas la lâcher!

- Je sais, je le vois dans son regard, il a le même regard que nous tous, dit Anthony tristement.



oOoOoOoOoOo






Pendant ce temps-là, Candy et Terrence arrivaient au restaurant français et on leur donna une table. On leur apporta des petits pains et du beurre ainsi que leur plat d'entrée quelques instants plus tard.

- Tu es très belle ce soir, dit Terry.

- Merci, dit Candy en souriant.

Elle avait l'impression d'être une adolescente qui a un rendez-vous galant avec le plus beau garçon de l'école. Ce Terrence lui faisait perdre la tête!

- Tu es très beau, toi aussi.

- Merci.

- Parle-moi un peu de toi, dit Terry.

- Eh bien, je suis orpheline et j'ai été élevée dans mon orphelinat où j'ai été abandonnée avec ma soeur Annie.

- Vous n'êtes pas soeurs de sang?

- Non, nous avons été trouvées le même jour. Annie avait une note dans son berceau qui disait qu'elle s'appelait Annie Jones et moi il y avait une poupée dans mon berceau avec une robe sur laquelle était brodé le nom de Candy. Comme nous avons été trouvées dans la neige, elles m'ont appelée Candice Neige.

- Je comprends pourquoi vous êtes si proches.

- Nous avons surmonté beaucoup d'épreuves. Elle a été adoptée et moi pas, sa nouvelle maman ne voulait pas que nous restions en contact. J'avais le coeur brisé d'avoir perdu ma soeur. Je ne comprenais pas, j'étais plus heureuse quand nous n'avions pas de parents. Les parents sont venus nous briser le coeur. Et je ne voulais pas être adoptée, je voulais rester dans mon orphelinat pour toujours.

- Comment as-tu rencontré ton mari?

- Eh bien, je cherchais du travail et j'en ai trouvé dans un manoir que tout le monde appelait le manoir de l'enfer. Mais comme j'avais besoin de travailler, je devais faire avec et c'est là que j'ai rencontré Anthony, mon mari. Il était de la famille de mes patrons et il avait aussi d'autres cousins dont le mari d'Annie. Ils m'ont pris sous leur protection... J'ai poursuivi mes études après l'école secondaire et je suis devenue infirmière. Et Anthony me faisait une cour assidue et nous avons commencé à sortir ensemble

- Vous étiez sages, je t'ai entendu lui dire que tu étais vierge!

- Oui, il demandait si j'avais fait l'amour avec toi, dit Candy en baissant la tête.

- Il aurait dû savoir que tu n'étais pas ce genre de femme.

- En effet... Lorsqu'il m'a demandée en mariage, sa grand-mère était contre. Elle voulait qu'il epouse sa cousine Eliza. Mais Anthony ne voulait rien savoir, c'était moi qu'il avait choisie...

- C'est pour ça qu'elle en a profité avec l'affaire des bébés pour le rendre libre et le marier à sa cousine. Je suis desolée...

- Ce n'est pas de ta faute.

-Tu as perdu ton mari dans toute cette histoire...

- À ton tour! Comment as-tu rencontré ta femme?

- Et bien après le secondaire quand j'étais à l'université, elle prenait des cours d'art dramatique pour devenir actrice.

- Et ton père n'avait pas la fille d'un duc quelque part pour toi?

- Il se trouve que mon père avait rencontré ma mère dans une troupe de théâtre aussi et il a tout balancé pour elle. Son père était furax! Mais il voulait épouser la femme qu'il aimait et se fichait des règles de la société, alors il m'a laissé épouser Susanna.

- Je suis désolée. Elle doit beaucoup vous manquer.

- Pendant tout ce temps, j'étais heureux que Rose ne lui ressemblait pas... Mais je ne savait pas que Rose n'était pas notre fille et quand j'ai vu Cassie, c'était comme avoir l'image vivante de Susanna! Et j'étais heureux de voir qu'elle avait laissé une trace sur cette terre.

- Et ça ne te derange pas?

- Que Susanna a laissé une elle en miniature? Pas le moins du monde, je suis soulagé que le bébé que je chérissais depuis le ventre était de retour. Apprendre que Rose n'était pas ma fille m'a vraiment bouleversé et j'étais en colère contre toi!

- Je comprends, mais moi j'étais très heureuse de voir l'enfant que j'ai portée dans mon sein pendant 9 mois, la raison de mon divorce, mais je ne pouvais pas lui en vouloir... C'est ma chair et mon sang!

- Mais lorsque je t'ai vue, Rose est ton portrait craché, j'ai fondu comme la neige au soleil. Je vais t'avouer que d'apprendre que tu étais libre comme l'air et quand Charlie m'a suggéré de t'épouser pour rassembler nos deux familles, j'ai trouvé l'idée saugrenue.

- Pourquoi?

- Il est mon meilleur ami, il sait que je n'ai pas de petite amie. Je n'en ai jamais eu depuis la mort de ma femme.

Candy le regarda avec de grands yeux.

- Tu veux dire que depuis la mort de ta femme, tu n'as plus été avec une femme?

- Je devais m'occuper de Rose et je ne voulais pas de nounou.

- Pourtant tu en avais les moyens...

- Je voulais m'en occuper tout seul. Et je n'avais pas la tête à draguer une femme, je ne pensais qu'à Rose...

- Oh, dit Candy émue.

- Et le sexe ne me manquait pas, tout ce qui comptait c'était m'occuper de ma petite Rose.

- C'est comme si la mort de ta femme t'empêchait d'avancer. Et seule Rose avait de l'importance.

- Elle était tout ce qui me restait de ma femme. Je me fichais du reste du monde. Jusqu'à ce que Charlie suggère que je t'épouse... Et que l'idée ne m'était pas désagréable. Je voulais te consoler, te montrer que nous pouvions faire une famille avec nos filles.

- Mais, je viens à peine de divorcer!

- Ton ex-mari voudra sûrement se venger en nous attaquant pour la garde de Rose. Je veux tout simplement faire équipe avec toi, si tu es d'accord, bien sûr. Tu es libre, tu peux faire équipe avec ton mari, si tu veux.

- Après la façon dont il m'a traitée en ne me faisant pas confiance? Très peu pour moi! Terrence, j'ai une réponse pour toi...

Terrence sourit et il se leva pour se mettre à genoux.

- Candice Neige, veux-tu m'épouser?

Candy le regarda en souriant.

- Oui! Je veux t'épouser! dit Candy en souriant.

Dans sa tête, elle se disait qu'elle devait être complètement folle! Terrence sourit, mit la bague à son doigt, l'aida à se lever pour la serrer dans ses bras avant de l'embrasser. Tout le monde dans le restaurant se mit à applaudir et à siffler en riant. Candy allait épouser le père de sa fille!
 
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view post Posted on 27/6/2022, 00:05     +1   -1
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test
 
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view post Posted on 29/5/2023, 15:30     +1   -1
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Apres le dessert, un moceau de tarte ax pommes pour aterru et de la mousse au chocolat pour Candy qui en raffolait. ensuite on leu apporta f thé et Terry demanda la facture qu'il paya et ils quitterent le restaurant. Terry ramena Candy à son hotel... et raccompagna Candy dans sa chambre, il prit se levres poir lui souhaiter bonne nuit...
- Il va falloir dire la verité aux filles...
- je suis d'accord, dit candy et annoncer la nouvelle à Anthony et sa famille...
- On peut le faire demain, pour les filles au moins...
- et pour Anthony aussi, fit Candy tristement...
- tu te sens mal n'est-ce pas?
- enfin un peu... il n'y a pas si longtemps que ca nous etions mariés et heureux jusqu'a ce qyw sa famille russisse a l'influencer
 
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view post Posted on 29/5/2023, 16:59     +1   -1
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Tu es une bonne femme andy, tu ne le blame pas, mais sa famille...
- Oui, je vais le tenir informé esperons qu'il ne va rien faire pour gacher cela pour nous pour recuperer sa fille...
- pas sa femme? Demanda Terry
- Il a divorcé rt il s'est remarié avec ma pire ennenie
- le choix de sa famille? semanda Terry omoniquement...
- oui je ne suis qu'une pauvre orphreline, dit Candy...
- Enfin, dit Terry, c'est son probleme, ila perdu une femme merveilleuse comme toi...
- merci Terry

Il l'embrassa encore et la quitta à regret...
Candy entra dans sa suite et se rendit
 
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icon12  view post Posted on 30/5/2023, 01:43     +1   -1
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dans la chambreoù Annie l'arrendait...
- Et alors? demanda-telle
Candy lui montra sa bague de fiançailles...
- oh mon Dieu, ca vaut une fortune! elle est superbe! felicitations ma cherie! dit Annie en lui sautant au cou
- merci Annie et merci pour le voyage! merci d'avoir cru en moi et pour ce voyage qui n'a permis de rencontrer ma vraie fille et un homme merveilleux...
- il est comment?Il est charmant pas seulement à cause depuis la mort de sa femme, il n'est soti avec personne...son accent britannique...
- depuis la mort de sa femme...
- ce qui rend ce qu'il fait encore plus romantique, dit Annie... en souriant...
- Nous allons dire la verité aux filles...
- et à Anthony?
- il le faut bien, dit Candy meme si lui ne m'a rien dit et il a epousé Eliza...
- et s'il te bloque?
- Nous sommes en Angleterre Annie...les Grandchester sont puissants ici...



Le cellulaire de Annie sonnait tres tot matin...
- Allo?
- cherie? dit la voix de Archie...
- pourquoi tu m'appelles si tot cheri? demanda Annie
- pour t'attrapper avant que tu n'ailles cghez le fils du duc...
- vraiment? tu veux pas savoir si Candy a dit oui à la demande du marquis?
- je peux rever en esperant qu'elle a dit non
- apres son numero de charme? tu peux toujours courir!
- Annie, je t'en prie...
- meme moi j'aurai ete seduite!
- Annie...
- vous avez sautez aux conclusions... au lieu de lui accorder le benefice du doute... les apparences...
- Archie dis-moi la verité qu'aurais-tu fait à la place d'Anthony?
- je me serai assuré que tout etait en ordre s'il n'y avait pas d'erreur possible...en tout cas je ne me serai pas precipit1é pour divorcer
- et perdre Candy? tu m'etonnes!
- Annie...
-merci pour ton honneteté cheri
- Candy a dit oui bien sur et il vont dire la verité au filles aujourd'hui...pour ne pas trop perturber les filles...
-Oh Anthony ayrait du etre la aussi..., dit Archie
- Rose veut une maman et elle aura sa vraie maman!, mais pas son vrai pere...
- Annie tu aurais pu noua le dire...
- que Candy n'avait pas deconné? es-ce qye vous m'avez écouté?
- tu as pris le parti de ton cousin Archie, sinon Candy m'aurait atorisé à te le dire...
- mais enfin, c'et ma famille!
- Alors tu comprends que Candy est ma famille ?
- je comprends, tout ce beau gachis est de notre faute elle n'a pas peur qu'Anthony intervienne?
- Il est sur un autre continent nous sommes en Angleterre...lec est dans sa poche...

Edited by Gentillefille - 29/5/2023, 21:05
 
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icon12  view post Posted on 30/5/2023, 21:47     +1   -1
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Terry etait avec son pere au telephone...
- Pere...
- Alors Terry, tout va bien?
-oui.. maman peut organiser une reception...
- c'etait comment?
- magnifique!
- on dirait que tu es mordu...
- on dirait pas, je suis mordu....pourquoi ne l'ai-je pas rencontrée avant? eh bien epouse la et profite de ton temps avec elle...
- j'y compte bien, regarde ce qui s'est passé avec Susanna, dit Terry... nous allons dire la verité aux filles aujourd'hui...
- Tant mieux il le faut pour qu'elles ne soies pas confuses...

Charlie arriva et trouva son ami au telephone...
- Pere ?, je dois y aller Charlie vient d'arriver...
- salut mec, dit Charlie, tu vas bien?
- Tu veux etre le tenoin à mon marriage?
- Avec la mere de ta fille?
- Oui!
- tu dois etre pressé. dit Charlie 4 ans sans femme... tu ne faisait que t'occuper de ta fille... quand je pense que tu la detestsais au debut...
- oui, et maintenant je l'aime, dit Terry en souriant... Elle vient tout à l'heure avec

Cassie, nous allons dire la verité ayx filles... cool, dit Charlie, ca va etre amusant...

Candy se reveilla acex un coup de fil d'Anthony
- Candy, dit Anthony, tu vas te marier?
- oui, il m'a demandé en mariage et j'ai dir oui...
- Candy... tu aurais pu me parler de l'erreur... j'y'y ai pensé alors j'ai fais un test de maternité... tu n'as pas pensé à l'erreur sauf que je t'avais trompé...
- Candy, je te demande pardon...
- Anthony, tu as divorcé, tu as ecouté ta famille au lieu de m'écouter moi... tu ne m'as pas donné de pension alimentaire
- si...
- un petit peu trop tard... desolée Anthony, je vais epouser le per de ma fille et nous devons dire la verité aux filles
- j'aurai du etre la aussi...
- elle ne sait pas que tu nous as mis dehors... bon nous allons leur dire ce qui s'est passé elle va comprendre...
- je te demande pardon encore Candy...je vais venir voir notre fille...
avec ta charmante femme?
- Candy, c'est ma femme...
- tres bien Amthony, je vais voir mon fiancé et ma fille pour leur dire ce qui se passe... bonne journée...
-d'accord, dis-moi comment c'etait apres...
- Candy raccrocha et elle apreta Cassie pour aller chez Terry...
- Tu viens Annie?
- bien sur que je viens, je vais filmer!
- d'accord allons-y...

Elles se rendirent chez Terry. les filles allerernt jouer dans la chambre à l'etage pour jouer... Candy et Annie se rendirent au salon ou se trouvaient Terry et son ami Carlie...
- Bonjour messieurs, dit Candy en s'approchant de Terry pour l'embrasser...
- ca va? demanda Terry
- ca va bien et toi?
- bonjour Annie, dit Charlie d'un ton charmeur... tu veux toujours retourner en Amerique chez ton dandy?
- oui je l'aime à la folie, dit Annie en regardant Candy... en souriant.
- tu perds ton temps Charlie, dit Candy, elle est folle de mon cousin... fit Candy en souriant...

Eh bien, un homme peut rever non?

Des pas se firent entendre et les deux petites filles firent leur entrée dans le salon ou se trouvaient les parents...
- Maman maman! Rose a le anniversaire que moi!
- ah oui? dit Candy, le 27 juillet?
- comment le sais-tu demanda Rose...
- je connais ta ta date si cest la meme date que Cassie... tu as vu ma maman? demanda Rose...
- a propos, dit Terry. nous avons quelque chose à vous dire..., dit Terry
- a propos de quoi? demanda Cassie...
- du jour de votre naissance, dit Candy
- tu as vu ma maman avant qu'elle n'aille au ciel?
- lorsque tu es venue au monde Rose continua Terry, ta maman etait tres malade elle dormait, elle ne t'a pas vue comme elle domait continua Candy. les infirmières seson'sont trompé comme Cassie est née en meme temps. elle a mis rose dans le berceau de Cassie et Cassie, dans le berceau de Rose...
- Attends papa. on m'a mis dans le berceau de Cassie a coté de Candy?, alors Candy est ma maman? oui et la maman de Cassie est allee au ciel...?
- oui, dit Candy, je suis ta maman!
- Oui c'est merveilleux!, tu es ma maman et la maman de Cassie aussi?
- oui, dit Candy emue.et je suis votre papa! dit Terry
- Alors Cassie n'est pas seulement une amie, elle est ma soeur?
Oui, dit Terry

Les deux fillette se leverent et sauterent dans les bras de l'une et l'autre en criant et en riiant de joie. ensuite Rose se tourna vers Candy.
- maman? tu vas rester avec nous toute ta vie? pour nous deux?
- Oui, et papa et moi allons nous mariez et former une famille...
- Et mon auutre papa demanda Cassie..
Il va venir te voir, dit Candy apres le marisge...
- d'accord, dit Cassie...
- on peut porter fes robe blanches aussi...
- mais biensur n'est-cepas marraine?
- absolument venez nous allons choisir les robes... dit Annie en souriant...

Edited by Candylyna - 9/11/2023, 19:28
 
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