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Le fruit défendu

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Gentillefille
icon12  view post Posted on 26/5/2019, 05:10 by: Gentillefille
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Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

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Le fruit défendu



Chapitre 13
“La tournée”




Terry avait investi dans le restaurant de son cher ami Charlie qui lui était très reconnaissant pour son aide. Il y travaillait avec sa femme Sandra et ils s’en sortaient plutôt bien, leur restaurant était un de luxe. Ca s'appelait "Chez le Duc"...

Terry chercha un appartement pas très loin de l’université. Il en choisit un qui était grand et spacieux. L’appartement avait un bureau avec une bibliothèque que Terry aimait bien. Il rêvait déjà de remplir les étagères avec des œuvres littéraires de toutes sortes… La chambre qu’il réserva pour sa fille était tout près de la sienne, en fait il y avait des portes communicantes entre elles. Il avait accès direct a la chambre a coucher de sa petite fille chérie. Il y avait d’autres chambres a coucher qu’il pouvait transformer en chambre d’amis. Il y avait aussi une chambre pas loin de cuisine qu’il réservait pour le personnel travaillant. L’appartement était parfait pour Terry. Il y avait aussi une école maternelle pas très loin pour sa petite fille. Il engagea une nurse anglaise pour que sa fille ne perde pas son accent britannique.

Terrence Grandchester se mit à enseigner à l’université de Columbia à la rentrée universitaire. Il y prit un très grand plaisir. Enseigner avec les jeunes, discuter avec eux de leurs travaux. Plusieurs venaient le voir après les cours pour parler des choses qu’ils n’avaient pas compris. Les jeunes filles qui n’étaient pas très nombreuses venaient le voir le plus souvent . Il était gentil mais évitaient trop de familiarité avec ses élèves pour ne pas avoir de problèmes. Il était ferme, mais gentil. Il savait se faire écouter quand il le fallait… Parfois ses élèves gardaient la petite Juliette après les cours quand sa nounou n’était pas disponible… Il était aussi tellement pris par sa vie de théâtre et d’université qu’il n’avait pas de relation amoureuse stable et ce ne le dérangeait pas trop… Son ami Charlie aimait le taquiner…

- Terry ? Que se passe-t-il ?

- Quoi ?

- Tu n’as pas de petite amie ?

- Je n’ai pas le temps…

- Tu n’as pas le temps ?

- Je n’ai pas le temps, entre le théâtre et les cours…

- A d’autres dis ! Qu’est-ce qui se passe ?

- Il ne se passe rien, seulement je n’ai pas le temps…

- Mais tu t’amuses ?

Pour avoir la paix Terry lui dit :

- Mais bien sûr que je m’amuse, qu’est-ce que tu crois ?

- Tu ne veux pas donner une maman à Juliette

- Je ne suis pas pressé, Juliette va bien…

- Enfin tu sais ce que tu fais…

- Quand je serai près à me marier à nouveau, je vais le faire…, pour le moment je n’ai pas le temps…

- Très bien, Monsieur le professeur de l’Université, n’oublie pas de t’amuser, il n’y a pas que le théâtre et l’université dans la vie !

- Reserve-moi une table au restaurant. Je viens diner avec ma mère ce soir apres le theatre.

- D’accord…

oOoOoOoOoOo



C’est ainsi que les années passèrent… Une année, le doyen de l’université fit appel à lui et à d’autres professeurs.

- Je vous ai fait venir ici pour vous parler d’un projet que le conseil universitaire a mis sur pied. Nous allons faire la campagne pour notre université en allant dans différentes villes et différentes école secondaires pour encourager les jeunes à venir dans notre université. Nous allons montrer les différents programmes que nous avons, les différentes opportunités pour demander des bourses et des petits boulots qui aideront ceux qui n’ont pas les moyens de payer leurs études de pouvoir venir à Columbia… Vous allez donc faire une tournée dans tout le pays…

Terry était content. Voyager lui manquait un peu. Une tournée universitaire dans tout le pays… Il rentra chez lui. Il avait arrangé la très grande bibliothèque dans son bureau, qui rivalisait facilement avec celle de l’université de Columbia. Parfois des élèves venaient chez lui pour travailler, il avait mis des tables et des chaises pour les accommoder. Surtout ceux qui venaient des familles pauvres. Il avait acheté l’appartement voisin au sien pour loger les étudiants pauvres et tout ce qu’il leur demandait, c’est de travailler dur en classe. En effet, certains avait une bourse qui ne payait que leurs études, et pas le logement ou la nourriture…Alors Terry aidait ces étudiants en leur donnant nourriture et logement… Pendant tout ce temps-là, il continua à faire du théâtre aussi.

Il partit donc en tournée et il se souvint lorsqu’il partait en tournée avec la troupe de théâtre. Il passait en coup de vent… Cette fois-ci il passait au moins 3 jours dans chaque école pour faire l’introduction et une équipe se chargeait de faire le tour des autres écoles de la ville… C’était beaucoup de travail et il aimait faire quelque chose d’un peu différent.

Il était dans le train lorsqu’il vit le train s’arrêter à Laporte…pour aller à la Maison Pony. Il était allé voir là où Candy avait grandie…Des gens descendirent et une partie de leur troupe, pour aller dans les écoles secondaires là-bas… Le train continua son chemin et ils arrivèrent à Chicago. La ville de Candy, la ville où Candy vivait avec son mari et ses enfants, la ville de sa bien-aimée…Bien-aimée ? Aimait-il encore Candy ? C’était il y a si longtemps. Ils avaient tous les deux pris des chemins différents… Il sortit du train et il ne sait pas pourquoi, il se sentait un peu bizarre ? Était-ce à cause de Candy ? Était-ce ce qu’il attentait depuis son retour en Amérique ? Pourtant il ne voulait pas aller à Chicago, mais pour la tournée, pourquoi pas ? Il allait dans les écoles secondaires, il n’avait aucune chance de rencontrer Candy…

Dans sa chambre d’hôtel, il était couché sur son lit en train de réfléchir. Ça faisait combien d’années ? Trop longtemps. Il n’allait pas rencontré Candy. Chicago était une très grande ville avec de millions d’habitant… Ses collègues vinrent le chercher en frappant à sa porte.

- Terry ? Tu viens ? On va manger au restaurant de l’hôtel.

- J’arrive, dit Terry en se levant du lit pour prendre sa veste

Il descendit avec ses amis au restaurant de l’hôtel. En entrant Terry rencontra un visage du passé.

« C’était trop beau ...» se dit-il

- Tiens, mais c’est Grandchester !!

- Cornwell, dit Terry

Archie, visiblement heureux de le voir, le serra contre lui.

- Comment vas-tu ?

- Je vais bien comme tu vois !

- Tu es ici pour affaires ou pour le plaisir ?

- Pour affaires, bien sûr. Quel plaisir aurai-je à venir à Chicago ? Dit Terry ironiquement.

- Il fut un temps tu connaissais la réponse à cette question…

Il présenta les membres de sa troupe qui allèrent prendre une table. Il resta en arrière avec Archie.

- Tu vas bien ? Dit Terry, ta femme ? Tes enfants ?

- Tout le monde va bien. Candy, Albert et leur famille aussi

- Je suis heureux pour eux…

- Vraiment ?

- Oui vraiment… tu passeras mes compliments à tout le monde. Maintenant excuse-moi, mes collègues m’attendent…

- C’est quelle pièce que tu vas jouer ?

- Je ne suis pas avec le théâtre, dit Terry en partant.

Archie le regarda partir. Terry était seul, il avait l’air triste. Il était heureux qu’il ne soit pas avec Candy, mais il ne peut s’empêcher de se sentir triste en voyant son ancien camarade de classe.

Terry, dont l’appétit était coupé par sa rencontre avec Archie, mangea du bout des lèvres… Il fit la conversation avec ses collègues et il passa du bon temps.

Le lendemain, ils s’apprêtèrent pour aller dans une école secondaire privée…

Pour les élèves de 12ème année, c’était une journée universitaire, pour se renseigner sur l’université Columbia de New York. Aussi, lorsque Terry entra dans la classe, le silence se fit. Tout le monde portait l’uniforme…Ça le fit penser à l'époque où il était à St. Paul.

- Bonjour tout le monde. Je m’appelle Terrence Grandchester…

- Comme l’acteur ? Demanda une jeune fille.

Terry regarda la jeune fille et leurs yeux se croisèrent. Ils étaient vert émeraude, et il fut incapable de détacher son regard pendant quelques seconde, il était figé. La jeune fille lui sourit, comme pour l’aider. Il lui rendit son sourit avec soulagement…

- Oui, comme l’acteur dit-il, mais je suis ici en tant que professeur.

- Mais vous êtes bien l’acteur de Broadway ? Insista la jeune fille.

- En effet Mlle…Taches de rousseur.

Il la regarda encore. Elle était éblouissante… « Mlle Taches de rousseur » c’était quoi ça ? Il devait se ressaisir…

- Certains d’entre vous ont déjà pensé à poursuivre des études universitaires ? Demanda-t-il

Quelques élèves levèrent la main.

- Est-ce que certains d’entre-vous ont pensé à aller à l’université dans une autre ville ?

Quelques mains se levèrent.

- Je sais que quitter votre famille et votre ville peut sembler effrayant, mais si c’est pour votre avenir et pour trouver votre voie, alors ça en vaut la peine…

- C’est ce que vous avez-fait ? Demanda la demoiselle Taches de rousseur.

- Oui, j’ai quitté l’Angleterre à 16 ans pour venir ici en Amérique, pour chercher ma voie…

- Et vous l’avez trouvée ? Demande-t-elle encore.

- Mon périple était très passionnant, mais je ne suis pas là pour parler de mon histoire, mais de votre avenir…

- Dommage, dit la jeune fille en souriant, j’aurai beaucoup aimé entendre le récit de votre histoire...

Terry lui rendit son sourire et continua son exposé sur l’université Columbia de New York… Les jeunes hommes étaient fascinés et les jeunes filles étaient en extase… Rien de nouveau pour Terry, mais cette jeune fille aux Taches de rousseur… l’avait troublé. Non, mais qu’est-ce que c’était ça ? Ce n’est tout de même pas la première fois qu’il voyait une jeune fille belle et séduisante quand même !

Il termina son exposé et il répondait aux questions des élèves. Ensuite c’était l’heure du goûter et tout le monde se retrouva dans la salle à manger en train de causer.

Deux jeunes filles étaient en train de parler.

- Mais enfin Rosie, qu’est-ce qui t’a pris de flirter ainsi avec le prof de l’université ? Dit Antonia

- Ben quoi ? Je le trouve absolument craquant…

- Tu veux rire ? Il est assez vieux pour être ton père…

- Mais il n’est pas mon père justement !

- Tu es folle ! Logan Johnson est fou de toi, tu ne le regardes même pas…

- A chacun ses goûts, dit Rosie en riant

D’autres élèves vinrent s’asseoir à leur table, dont Logan Johnson…

- Rosie, tu en pinces pour le prof de l’unif ?

- Je le trouve sympa, dit Rosie

- Vraiment, s’il te demande de sortir avec lui, tu accepterais ?

- Premièrement, je ne pense pas que ça arrivera, question d’éthique pas parce que je ne lui plais pas, dit Rosie.

- Tu es bien sûre de toi, dit Antonia

- Tu le trouves sympa aussi non, vous le trouvez tous sympa… !?

- Oui, dit Logan, mais aucun d’entre nous s’est jeté à sa tête comme toi !

- Je n’ai rien fait de tel ! Je faisais la conversation, c’est tout, dit Rosie

- Tu essayais tellement de l’aguicher, que ce n’était même pas drôle ! Dit Peter, un ami de Logan

- Si vous ne connaissez pas l’art de faire la conversation, allez demander à vos parents comment on fait, dit Rosie

Elle se retourna et chercha Terry des yeux.

- Rosie arrête, dit Antonia, tout le monde te regarde…

- Il est trop beau ! Dit-elle d’un air rêveur

Antonia secoua la tête et Logan la regarda tristement. Il avait essayé par tous les moyens d’attirer son attention, en vain. Et ce « vieux » prof d’unif arrive et elle est en extase devant lui… !

Après avoir terminé leur repas, les élèves pouvaient aller dans la salle des profs pour parler aux profs de l’université. Rosie se dirigea vers Terry.

Terry appréhendait sa rencontre inévitable avec la demoiselle Taches de rousseur…

- Monsieur Grandchester ? Dit-elle en souriant.

- Mlle Taches de rousseur

Elle éclata d’un rire cristallin et tout le monde se tourna vers elle.

« Parfait, se dit Terry, comme si on avait besoin d’attirer l’attention sur nous »

- J’aime bien le surnom que vous me donnez, Mlle Taches de rousseur…

- Mais je suppose que vous avez un prénom… ?

- Rosemary…, mais on m’appelle Rosie.

- Très joli, dit Terry en souriant.

- Merci Monsieur Grandchester. Si je viens à Columbia vous pensez que vous seriez mon prof ?

- Ça dépend de ce que vous allez choisir comme cours…

- Vous vous enseignez, la littérature anglaise et l’art dramatique ?

- En effet…

- Je vais y réfléchir… il faudra convaincre mes parents de me laisser aller habiter à New York…toute seule, comme une grande…Mais j’aimerai me détacher un peu de ma famille, ça pourrait être intéressant de vivre à New York et d’aller à l’université…

- Mlle Taches de rousseur, l’université ce n’est pas un jeu, vous savez…

- Oui, je le sais Monsieur Grandchester. Mes parents ont les moyens de m’envoyer dans n’importe quelle université que je choisirai… je peux aller à Harvard ou à Yale, mais je veux aller dans la vôtre… Ma mère va piquer une crise…

- J’espère que la crise ne lui sera pas fatale…,dit Terry

- Elle s’en remettra, ne vous en faites pas, dit-elle en souriant

Il lui rendit son sourire. Il se sentait bien avec elle…Mais elle était une élève, une future élève… elle avait quoi ? Elle était en 12ème année, elle avait sûrement 18 ans…S’il avait eu des enfants avec Susanna plus tot, sa Juliette aurait cet âge-là… Mais elle n’était pas sa fille… Qu’était-il en train de penser ?! Il devait être débile… mais c’était la première fois en, il ne savait combien d’années qu’une femme lui faisait cet effet… Il espérait de tout cœur qu’elle ne vienne pas à Columbia…

Il continua à parler avec elle, ensuite ils retournèrent en classe. Pour la dernière heure, le prof d’anglais laissa Terry donner le cours de littérature. Toute la classe était en extase. Terry avait rendu le cours agréable et amusant. Tout le monde passa un bon moment. Rosemary alla lui dire au revoir avant de partir, car le lendemain, ils iraient dans une autre école.

- Monsieur Grandchester, ça été un plaisir de vous rencontrer, dit-elle.

- Tout le plaisir était pour moi, Mlle Taches de rousseur…

Il prit une petite carte et il lui donna.

- Si vous venez à Columbia , ou même si vous ne veniez pas, mais venez un jour à New York…

- Je passerais vous voir, j’irai vous voir aussi sur scène, dit Rosemary en prenant la carte de visite, merci.

- Au revoir, Mlle Taches de rousseur.

- Au revoir Monsieur Grandchester.

Elle s’en alla avec Antonia sa cousine. La voiture les attendait avec le chauffeur. Elles n’arrêtaient pas de parler dans la voiture. Une fois au manoir, elles allèrent dans leur chambre sans arrêter de parler.

- Je dois aller à New York.

- Pour quoi faire ?

- Pour aller à Broadway…

- Nous avons des théâtres ici à Chicago…

- Je veux voir Terrence Grandchester sur scène…

- Rosemary, nous avons nos examens et nos diplômes…

- Après la remise de diplôme tiens ! Nous pouvons aller à New York en vacances…

- Pour aller au théâtre ? Pourquoi pas ? Il y a aussi des soirées mondaines…

- Il faut trouver un moyen pour que nos parents acceptent de nous laisser partir…

- Pour le moment, il y a nos examens, dit Antonia

- Oui, si on veut aller à New York, nous avons intérêt à réussir nos examens…

Peu avant le dîner, Rosemary alla voir ses parents qui étaient dans un des salons du manoir. Elle alla embrasser ses parents.

- Tu vas bien ma chérie ? Demanda Candy.

- Oui maman…

- Quoi de neuf ? Demanda Albert.

- Eh bien nous avons reçu des profs de l’Université de Columbia …

- Ils font la publicité de leur école ? demanda Albert.

- Oui…, dit Rosemary.

- Mais ça ne t’intéresse pas non ? Dit Candy, tu ne veux tout de même pas aller à l’université… ?

- Eh bien, ils ont fait un tel exposé que je suis curieuse, commença Rosemary en baissant la tête.

- Curieuse ? Dit son père, tu aimerais faire des études ?

- Des études ? Dit Candy , mais… tu n’en as pas besoin !

- Maman, dit Rosie, j’aurai cru que toi plus que tout le monde m’aurais comprise…

- Moi j’essayais d’être indépendante et ne pas dépendre de la famille André…, dit Candy.

- Tu regrettes d’avoir fait des études ?

- Non, parce que sans mon travail, je n’aurai pas retrouvé ton père amnésique à l’hôpital…

- Et je ne serai pas allé habiter avec elle et je ne serai pas tombé amoureux d’elle…

- Alors, je peux envisager de faire des études non ? Dit Rosie

- Columbia ? C’est où? Demanda Candy

- A New York, dit Rosie

- New York, dit Candy l’air rêveuse

Elle regarda son mari…

- Je sais, c’est loin, dit Rosie qui ne semblait pas avoir remarqué l’air absent de sa mère, je peux aller visiter pendant les vacances d’été…

- Toute seule ? Dit Candy

- Je suis une grande fille maman…

- Une jeune fille seule dans une ville comme New York…

- Tu ne m’as pas raconté que tu es allée à New York voir « Roméo et Juliette » quand tu étais jeune ? Tu étais même plus jeune que moi…

- Les temps étaient différents, dit Candy

- Maman, tu n’étais pas mariée à l’époque et tu es allée à l’hôtel non ?

Candy ne disait rien. Elle était perdue dans ses souvenirs, son voyage en train, ses retrouvailles avec … Tout ça était si loin…

- Eh bien nous avons un appartement à New York, n’est-ce pas papa ? Ce n’est pas comme si je vais rester dans la rue…

- On va y réfléchir, dit Albert qui avait vu que l’humeur de sa femme avait changé…

- D’accord. Ça sera pour les grandes vacances… Merci maman, merci papa…

Elle sortit du salon et retourna dans la chambre retrouver Antonia en courant dans les escaliers.

Restés seuls dans le salon, Albert s’approcha de sa femme.

- Tu vas bien ?

Elle se tourna et le serra contre elle.

- J’étais perdue dans mes souvenirs…

- Je sais…

- Je te demande pardon…

- Tu peux penser à lui, tu sais, ce n’est pas interdit…

- Je t’aime mon chéri

- Je t’aime aussi mon amour…

Il chercha ses lèvres et ils s’embrassèrent…

oOoOoOoOoOo



Edited by Gentillefille - 26/11/2019, 20:35
 
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