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Le fruit défendu

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Gentillefille
icon12  view post Posted on 21/5/2019, 22:04 by: Gentillefille
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Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

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Le fruit défendu




Chapitre 12
“Un nouveau départ”




Avec l’intervention de son père, Terry fut en mesure d’aller à l’université de Londres après avoir fait tous les tests d’admission. Il avait renoué avec son père et sa famille, même si la duchesse se tenait à l’ écart. Pendant qu’Eleonor brillait sur scène, lui suivait ses cours à l’université et il prouva qu’il n’était pas seulement un fils à papa…Il fut en mesure de montrer qu’il était très brillant et méritait d’être à l’université. Il était humble aussi, lorsqu’on lui parlait de Broadway, il faisait tout pour changer de conversation. Cette partie de sa vie, qui l’avait amené à épouser Susanna au lieu de Candy, il ne voulait pas trop y penser…

Le séjour en Angleterre se passa très bien. Ce changement de scène fut idéal pour lui. Il avait réappris à vivre et à s’amuser avec ses copains et aussi avec les femmes. Il avait été un mari fidèle. Il aurait pu trouver son plaisir ailleurs, mais il était un homme d’honneur et le mariage pour lui s’était sacré. Il est donc resté fidèle à sa femme…

Il se mit à fréquenter Althea Warren, l’actrice, la « Juliette » londonienne. Sa mère lui fit la remarque…

- Althea Warren ?

- Elle est très jolie…

- La Juliette londonienne comme tu l’as si bien dit en la voyant…

- Oui, et alors ?

- Tu restes dans le même milieu… Une autre actrice qui joue Juliette

- Susanna n’a jamais vraiment joué Juliette, à cause de l’accident…

- Elle est brune…

- Beaucoup de gens ont les cheveux bruns…

- Je dis seulement que ta femme était blonde…

- Maman, je t’en prie, tu vas arrêter de me psychanalyser ?

- Je m’excuse mon chéri…

- Je pensais que tu voulais que je sorte avec des femmes ?

- Oui, la vie continue… Amuse-toi bien bébé !

Mme Marlowe venait régulièrement voir sa petite fille en Angleterre. La petite aimait bien son autre grand-mère qui lui parlait beaucoup de sa maman.

- Tu es aussi belle que l’était ta maman !

- Je lui ressemble ?

- Oui, tu es comme sa jumelle à son âge… et tu es une vraie petite lady anglaise ! Elle aurait été si fière de toi !


Eleonor Baker fit un triomphe à Londres. Tous les acteurs et les personnes qui av avaient critiqué le fait qu’elle avait été choisie au lieu d’une actrice britannique ne trouvaient rien à dire sur sa performance. Même son accent était parfait !

Lorsque le contrat d’Eleonor se termina, c’était juste au moment où il obtint son diplôme en Art dramatique et un autre en Littérature anglaise… Elle l’avait prolongé pour rester en Angleterre en même temps que Terry et ses études. Vivre avec son fils, étudier ses rôles avec lui… Il lui apprenait aussi l’accent britannique, c’était merveilleux…

Pour sa dernière représentation, elle fut en mesure d’obtenir un rôle pour Terry qui reçut les meilleures critiques le lendemain. On lui offrit un contrat, mais il refusa. Il aurait pu rester en Angleterre, mais pour une raison quelconque, il voulait retourner en Amérique, il avait l’impression que son destin était là-bas…

- Vous êtes sûr que vous n’allez pas changer d’avis ? Demanda le manager

- Et certain, dit Terry, ma vie est en Amérique, pour le moment, mais peut être qu’un jour…

- Eh bien venez me voir si vous changer d’avis un jour. Le roi de Broadway, deviendra le roi du théâtre royal de Londres aussi !

- Merci Monsieur, dit Terry en souriant

- Comme c’est dommage, dit Althea, j’aurai vraiment aimé que tu sois mon Roméo aussi sur scène…

- Je préfère être ton Romeo hors scène pour le moment, dit Terry en souriant

- C’est mieux que rien ! Dit-elle en souriant


Terry, cette fois-ci, eut du mal à quitter sa famille. Il s’entendait mieux avec son père et avec son frère et ses sœurs. Ces derniers promirent d’aller le voir en Amérique. Ils promirent aussi de s’écrire régulièrement. La petite Juliette avait grandi…Katherine la petite sœur de Terry était très liée avec elle. Elle venait passer des jours avec Terry pour rester avec Juliette qui l’aimait aussi beaucoup.

- Tu promets de venir me voir ? Dit Juliette

- Je te le promets, dit Katherine

- On va prendre le bateau avec papa, mais je serai toute seule, dit-elle tristement

- Je serai là avec toi, ma chérie et je vais engager une nounou pour qu’elle reste avec toi sur le bateau…

- Mais je veux tata Katherine ! Dit Juliette en faisant la moue

Elle jouait les enfants gâtées et Terry trouvait cela très marrant. Il sourit…

- Eh bien, dit Katherine, je ne suis pas une nounou, je suis ta tante ! Ton papa ne me paye pas pour être avec toi !

- Mais s’il te payait, tu viendrais ?

- Juliette, dit Terry sévèrement, ça suffit ! Ta tante n’est pas ta bonne et elle ne vient pas en Amérique avec nous ! Un point, un trait !

- D’accord, papa, dit-elle tristement

- Je viendrai te voir, promit Katherine en la serrant dans les bras

Eleonor regardait la scène en silence. Katherine et Juliette allèrent dans la chambre de la petite. Eleonor parla à son fils :

- Tu ne veux vraiment pas rester ici ?

- L’Amérique me manque…

- Même sans elle ?

- La première fois que j’y suis allée, elle n’était pas là…

- Mais ton subconscient savait qu’elle était américaine et qu’elle finirait par y retourner…

- Maman, tu aurais peut-être dû faire des études de médecine et psychanalyser tout le monde !

- Arrête !

- C’est vrai !

- Je ne fais que dire ce que je sais, parce que je te connais mieux que n’importe qui…

Il ne dit rien et il se mit à penser à une autre qui le connaissait mieux que n’importe qui… Il devait arrêter de penser à elle… Elle était mariée à un autre homme.

- Si tu restais ici, ça serait plus facile…

- Ça serait fuir et je n’ai aucune intention de fuir… je retourne en Amérique

- Althea aurait été parfaite et Juliette l’aime bien

- Ne joue pas les marieuses, maman… Je te préfère quand tu me psychanalyses !

Elle éclate de rire avec lui. Terry engagea une nounou pour être avec Juliette sur le bateau pour le retour en Amérique.


oOoOoOoOoOoOo



Le retour en Amérique fut encore plus joyeux que l’aller pour Terry. Il s’amusait à fond et il faisait la fête tous les soirs et il avait pris une autre cabine pour ne pas déranger sa mère avec ses conquêtes d’un soir, qu’il évitait à cause de sa fille de toutes façons… Il allait dans les cabines de ses conquêtes d’un soir…

Une fois à New York, il alla habiter avec sa mère, comme il avait donné sa maison à Mme Marlowe. Sa mère était ravie de l’avoir avec lui, mais Terry voulait plus d’intimité.

- Tu peux rester avec moi aussi longtemps que tu veux…

- Maman, je veux un peu d’intimité, je suis un grand garçon…

- Tu veux dire que tu veux être libre d’amener tes conquêtes d’un soir chez toi…

-Par respect pour toi, je n’amène pas de femmes ici…

-Merci pour ça…

-Alors je vais commencer à chercher une maison, ou un appartement…

- D’accord mon chéri…, dit-elle en souriant, et le théâtre ?

- Je suis allé voir Hathaway, il veut me donner « Hamlet » encore une fois…

- On dirait que ça t’ennuie…

- Non, pas tellement… la dernière fois que j’ai joué « Hamlet », Susanna était vivante et si fière de moi…

- Tu es sûr que tu ne regrettes pas être resté en Angleterre ?

- Dans des moments comme celui-ci, oui, je regrette…

- Pourquoi es-tu revenu ? Tout va bien avec ta famille à présent et tu aurais pu rester avec tes frères et sœurs…

- Je ne sais pas… je n’étais pas prêt à rester en Angleterre…un jour peut être…

- Tu avais peut être l’impression que quelque chose t’attirait ici en Amérique ?

- Je ne veux pas penser à ça maman…

- Elle est mariée, elle est heureuse, elle a une famille, tu ne peux pas lui demander de tout laisser pour toi…

- Je ne vais pas le faire maman ! Le mariage c’est sacré pour moi ! Je sais seulement que je ne suis pas prêt pour aller vivre en Angleterre, pourtant il y avait plein de jeunes femmes que j’aurai pu épouser en restant là-bas…

- Aucune n’a touché ton cœur…Eh bien, suis ton cœur non chéri…

Terry remonta donc sur scène pour jouer « Hamlet » à Broadway, après toutes ces années. Le Prince de Danemark était un de ses rôles favoris. Un soir il reçut la visite de quelqu’un après avoir joué « Hamlet ».

- Monsieur Grandchester, je suis Harlan Cunningham, le doyen de l’université Columbia.

- Bonsoir Monsieur Cunningham…

- Vous étiez remarquable sur scène.

- Merci, dit Terry.

- Je voulais vous demander, si ça vous intéresserait de venir donner des cours d’art dramatique à l’université ?

- D’art dramatique ?

- Oui, et de littérature anglaise aussi…

- Pourquoi moi ? Il doit bien y avoir des candidats plus qualifiés avec plus d’expérience…

- J’ai lu un article dans un journal anglais, qui parlait du nouveau gradué de l’université de Londres qui a fait un triomphe sur scène, le dernier soir de la représentation de sa mère…Et qui a aussi refusé l’offre de rester à Londres pour faire du théâtre…

- Oh, je ne savais pas que les nouvelles de Londres allaient si loin…

- Alors je veux vous offrir ce poste de professeur dans mon université…

- Professeur à l’université…

- Trois jours par semaine pour commencer… ensuite nous verrons comment iront les choses…si vous faites du théâtre ça sera le soir… l’université, ça sera le matin…

- Je peux réfléchir quelques jours ?

- Bien sûr, mais ne trainez pas trop… la place ne sera pas vacante très longtemps…

- Très bien, merci Monsieur Cunningham…

Terry en parla à sa mère qui l’attendait pour dîner après le théâtre.

- Tout seul ? Pas d’actrice de troisième classe ?

- Maman, je suis un acteur de première classe, pourquoi est-ce que je me taperai, une actrice de troisième classe ?

Elle le serra contre lui.

- Tu as besoin d’amour, mon chéri…

- Tu me donnes ton amour…

- Ce n’est pas suffisant, tu as besoin d’une femme qui t’aime…

- Susanna m’aimait… mais je n’étais pas plus heureux… du moins au début…

- C’était un amour à sens unique… au début…

- J’ai fini par l’aimer, mais c’était trop tard… elle est morte !

- Tu n’as pas pu t’épanouir… pendant qu’elle était enceinte…

- J’étais heureux, j’avais hâte d’élever le bébé avec elle

- La vie continue, Terry. Pense à Juliette…

- Crois-moi, sans elle je serai en train de me souler encore une fois ! Mais je dois être fort pour elle, pour ma fille.

- N’oublie pas de vivre entre temps…

- Je suis en train de vivre, maman, puisque ma femme est morte…

- Terry… Althea ? Pourquoi n’as-tu pas fait ta vie avec elle ?

- Eh bien on s’entendait très bien, mais elle avait sa carrière en Angleterre et je n’étais pas prêt à lui demander de tout laisser pour venir avec moi en Amérique…

- Est-ce que tu as même essayé ? Où tu n’en avais pas envie ?

- Maman, je t’en prie…On peut ne pas parler de ma vie amoureuse ? J’ai quelque chose à te dire.

- D’accord.

- Tu connais la dernière… ?

- Non… C’est quoi la dernière ?

- Eh bien le doyen de l’université de Columbia est venu me voir pour m’offrir un poste de professeur…

- A l’université ? Pour enseigner quoi ?

- L’art dramatique et la littérature anglaise…

- Wow ! J’aurai aimé être une de tes élèves… tu vas accepter ?

- Eh bien pourquoi pas ? Ça ferait un changement et Dieu sait que j’ai besoin de changement… Enseigner des jeunes gens…

- Tu vas peut-être rencontrer une femme parmi les profs…

- Tu en connais beaucoup des femmes profs et qui ont mon âge ?

- C’est vrai, ce n’est pas le bon endroit… Elles seront sûrement plus vieilles que moi…

- Je vais y aller pour enseigner, pas pour trouver une femme…

- Très bien Terry… mais si par hasard il y en a une …

- Maman ! On peut se mettre à table ?

- Oui, allons-y, c’est ton plat favori, mon chéri…

- Et mon dessert favori aussi ?

- Bien sur mon chéri…

- Je t’ai déjà dit combien je t’aime maman ?

- Je t’aime aussi mon bébé…


oOoOoOoOoOoOo




Terry accepta l’offre de boulot de l’université. Il devait chercher une maison et il alla voir son ami Charlie Sanders, qui tenait toujours son petit bar…

- Terry mon pote ! Dit-il en souriant

Il le serra dans ses bras pendant un moment !

- Tu es de retour ? Dit Charlie

- Je suis de retour en Amérique !

- Quoi ? Le théâtre royal n’a pas voulu de toi ?

- Il m’a supplié de rester avec eux, tu veux dire ?

- Non mais ! Pourquoi es-tu de retour ?

- Parce que l’Amérique me manquait ?

- Sérieusement ?

- Et ta belle gueule aussi !

- Tu admets au moins qu’elle est plus belle que la tienne !

- La ferme Sanders !

- Comment va ta petite Juliette ?

- Elle va très bien ! Elle voulait rester en Angleterre…

- Et pourquoi tu ne l’as pas laissée ?

- Parce que je ne voulais pas me séparer de ma fille ?

- Je pensais que les riches aimaient les internats ?

- Pas toujours, c’est toujours un bébé, ne l’oublie pas !

- Elle grandit…

- Comment se porte ton bar ?

- Ca va…

- Et Sandra ?

- Sandra va très bien…

- Et tes enfants ?

- Ils vont très bien…

- Je voulais investir mon argent…

- Et je voudrai ouvrir un restaurant…

- C’est parfait ! Tu veux que j’investisse ?

Charlie regarda son ami avec de grands yeux.

- Tu parles sérieusement mon pot ?

- Je suis tes sérieux…

Sandra arriva à ce moment-là.

- Salut Terry ! Sois le bienvenu en Amérique !

- Sandra ! Dit Terry en se levant pour la serrer dans ses bras

- Le roi de Broadway est de retour ! Tu nous as manqué ici en Amérique !

- Merci ma belle, dit Terry en souriant

- Terry veux investir, dit Charlie

- Ah oui ? Dit Sandra

- Oui, dit Terry

- Et je lui ai dit en passant que je voulais ouvrir un restaurant…

- Et je serai prêt à investir là-dedans…

- Tu parles sérieusement ? Dit Sandra à son tour

- Je suis très sérieux, dit Terry

Elle regarda son mari.

- Montrez-moi votre plan pour le restaurant et je vais l’étudier avec mes avocats

- D’accord, dit Charlie

- Et je cherche aussi un nouveau logement

- Tu es ou pour le moment ? Demanda Charlie à l’hôtel ?

- Non, je suis chez ma mère, mais je voudrais avoir mon chez moi…

- Ou tu pourras amener tes cocottes ? Dit Charlie !

- Tais-toi Charlie, j’ai une petite fille, tu te souviens ?

- Comment va ta petite princesse ? Demanda Sandra

- Elle va très bien ! Une vraie lady anglaise

- Elle a pu prendre l’accent britannique comme tu le voulais !

- Une vraie petite lady anglaise ! Dit Terry, je suis fier d’elle

- Tu veux une maison ou un appartement ?

- Je veux un appartement ou une maison pas très loin de l’université…

- L’Université ? Dit Charlie

- Columbia…, dit Terry

- Tu vas retourner à l’école ? Demanda Sandra

- En fait je suis déjà retourné…, dit Terry, à Londres…

- Ah oui ? Tu m’as caché cela, petit coquin ! Dit Charlie

- Je voulais te faire la surprise ! J’ai mon diplôme universitaire

- Wow ! Dit Sandra

- Le doyen de l’université Columbia m’a offert un poste…, dit Terry

- Comme professeur d’université ? Dit Sandra sidérée

- Tu as toujours eu une chance de cocu ! Dit Charlie en souriant

- Tais-toi Charlie ! dit Terry

- Il te faut quelque chose pas très loin de l’université alors…, dit Sandra, je vais te passer le numéro d’un de mes clients qui est agent immobilier….

- Merci Sandra, tu es une perle

- Tu devrais amener Juliette pour qu’elle joue avec les petits…

- Ils ne vont pas se moque de son accent ?

- Ils vont peut-être prendre son accent plein de classe, dit Sandra en riant

- Je vais vous laisser…

- Je vais arranger mon plan et de le donner demain si tu viens

- Je viendrai avec Juliette, dit Terry…


oOoOoOoOoOo


A Chicago, Candy était dans le bureau d’Albert le soir et elle vit un article d’un journal britannique, qui parlait du dernier spectacle d’Eleonor Baker à Londres qui a pu joué avec son fils qui venait de finir ses études à l’université de Londres et qui retournaient tous les deux, en Amérique…

- Ça va ma chérie ? Dit Albert en entrant dans le bureau

- Ça va, dit Candy, je regardais l’article du journal anglais sur ton bureau…

- Ah oui, j’allais te le dire. Eleonor Baker est de retour avec son fils en Amérique après avoir fait un triomphe à Londres…

- Il va retourner à Broadway ?

- Il est déjà de retour, dit Albert

- Le changement de scène a dû lui faire un grand bien…
 
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13 replies since 9/2/2013, 23:33   6244 views
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