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Le fruit défendu

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Gentillefille
icon12  view post Posted on 27/12/2017, 20:24 by: Gentillefille
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Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

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Le fruit défendu


Chapitre 11
«Changement de scène »



Ils arrivèrent au restaurant et ils se dirigèrent vers la table du capitaine. Le diner se passa très bien, Terry rencontra des jeunes de son âge et il se mit à bavarder avec eux. Eleonor se laissa courtiser par le capitaine.

Terry se fit draguer par une fille et il se rendit compte qu’il avait oublié combien c’était amusant et de se faire draguer, mais il venait de perdre sa femme, alors il n’était nullement intéressé…Sa mère le regardait en souriant, il avait besoin de respirer un peu…

Terry retourna dans la cabine après le diner pour voir sa fille. Sa mère était avec lui.

- Tu ne restes pas avec le capitaine ?

- Un homme marié qui cherche une aventure pendant une croisière ? Très peu pour moi !

- Maman…, tu n’as pas pensé à t’amuser de temps en temps ?

- Terry, je suis ta mère ! Ça c’est une conversation que nous n’aurons pas…

- La vie c’est rien maman… elle peut finir en un instant…

- Terry, essaye d’être plus positif que ça, chéri. Tu as une petite fille à élever…

- Sans sa maman…

- Terry…

- Je dois arrêter de m’apitoyer sur mon sort… Je vais aller voir comment va Juliette…

La petite dormait paisiblement. Elle était blonde et elle avait de joues joufflues. La nounou dormait dans la même chambre. Ensuite il sortit pour aller dans sa chambre. Il rencontra sa mère au salon.

- Tu vas sortir pour aller voir si tu peux t’amuser…?

- Je n’ai pas envie de m’amuser maman…

- Ce n’est pas toi qui viens de me dire que la vie c’était rien ?

- Je suppose que je devrais suivre mon propre conseil… mais je ne peux pas sortir avec n’importe qui… je dois penser à Juliette, je ne voudrais pas qu’elle ait une belle-mère d’enfer...

- Comme la charmante Mme Grandchester ? Dit Eleonor ironiquement.

- Je suis la preuve vivante que l’histoire de Cendrillon arrive dans la vraie vie…

- Au moins tu n’etais pas à son service…

- Je préférais passer mon temps à l’internat et papa était assez riche pour avoir des domestiques, je suppose que j’ai été chanceux de ce coté là…J’imagine ma pauvre Juliette avec une belle-mere d’enfer, ma petite princesse...

- Ne la gâte pas trop…

- Je ne voudrais pas qu’une femme la maltraite…

- Terry, tu penses trop loin. Je parle de passer du bon temps ici sur le bateau pendant la traversée…

- Comme tu vas t’amuser avec le capitaine ?

- C’est un homme marié, les homme mariés, très peu pour moi ! Toi va t’amuser bébé…la vie continue…

- Ça ne fait pas si longtemps que ça…

- Je suis surprise de voir ta dévotion envers Susanna…

- J’ai fini par l’aimer et c’était trop tard… alors pour le moment je ne vais que causer avec les femmes et leur parler de ma Juliette…

Et c’est ce qu’il fit. Il ne draguait pas les femmes. Il parlait avec elle, et il leur parlait de sa petite Juliette, combien elle était belle, combien elle était drôle. Il se promenait souvent avec elle, ou avec la nounou et les gens les prenaient pour une petite famille. Eleonor était surprise, Terry n’avait vraiment pas envie de frequenter qui que ce soit, même pour s’amuser.

- Le veuf éploré…

- Techniquement je suis en deuil, maman, tu ne devrais pas m’encourager à draguer…

- La vie continue, Terry…

- Le destin n’a pas été tendre avec moi, j’ai perdu la femme que j’aime, pas une fois, mais deux… peut-être que je ne suis pas fait pour avoir une femme ?

- Terry, arrête… tu es encore jeune ! Tu as une fille à élever ! Elle va avoir besoin d’une mère…

- Maman, je ne cherche pas une femme...

- Toi, mieux que n’importe qui sais que ça n’a aucune importance ce que tu cherches…

- Je sais… mais…

- D’accord, fais ce que tu veux…

- Et je sais ce que je vais faire à Londres…

- Du théâtre ?

- Non, je vais reprendre mes études, pendant que tu seras sur scène, je vais aller à l’université de Londres…

- Que vas-tu étudier ?

- La littérature anglaise et l’art dramatique entre autre…je veux être en mesure d’enseigner un jour… on ne sait jamais… si un jour le théâtre ne marche plus… regarde ce qui est arrivé à Susanna…Je veux être prêt pour toutes les éventualités…

- Des études, c’est toujours bien…

Ils arrivèrent à Southampton. Le théâtre avait envoyé une voiture pour venir les chercher et les amener à Londres où Eleonor avait loué un château…

- Le théâtre royale de Londres te traite très bien on dirait, fit Terry, comme la reine que tu es sur scene.

- Eh bien tu n'es pas le roi de Broadway pour tes prunes mon chéri...

Terry éclata de rire.

- Tu n'es pas modeste en plus!

- La charité bien ordonnée commence par soi-même!

Ils éclatèrent de rire tous les deux. La villa que le théâtre avait mis à la disposition d'Éleonor était luxueuse avec des meubles dernier cri et très bien décorée.

- Tu as des oeuvres d'art ici maman! Dit Terry en observant et en sifflant, tu n'auras rien à envier au duc...

- C'est bon à savoir, dit-elle en souriant, et si on allait voir le theatre? Le chauffeur doit toujours etre en train de nous attendre...

- D'accord, dit Terry je vais aller embrasser Juliette et j'arrive...

- D'accord...

Éleonor le regarda partir en souriant. Il était plein d'amour et d'attention pour sa petite fille. Susanna lui avait fait un très beau cadeau, après lui avoir sauvé la vie, elle avait donné la sienne pour lui donner une enfant en parfaite santé pour qu'il ne soit pas seul après sa mort, comme elle savait qu'elle allait mourir...

- Oh Susanna! Tu as sauvé mon fils et ton cadeau de depart est le meilleur même s'il a le cœur brisé par ton absence... Merci Susanna...

Terry revint et ils sortirent tous les deux pour se rendre au théâtre royale de Londres. Ils furent très bien accueillis et Terry avait l'impression de vivre un rêve... Sur scene a Broadway pour toutes les pieces de Shakespeare, les acteurs adoptaient l'accent anglais que lui n'avait pas a faire comme c'était naturel pour lui... Alors entendre tout le monde avec l'accent anglais faisait du bien... Comme si Éleonor avait entendu ses pensées, elle dit:

- J'ai l'impression d'être sur scene dans une pièce de Shakespeare...

- Eh bien maman tu vas apprendre le "vrai" anglais ici en tout cas...

- N'oublie pas que tu es à moitié américain, petit prétentieux!

Terrence éclata de rire. Le directeur du théâtre arriva pour parler à Éleonor du programme, de la pièce qu'elle allait jouer pour sa premiere londonienne.

-"La pièce écossaise" verra sa premiere avec vous dans trois semaines...

"La pièce écossaise"... Terry savait que la plupart des théâtres n'osaient pas prononcer le titre "Macbeth" parce que ça portait malheur. Il sourit en écoutant le directeur et il regarda sa mère qui était au courant pour la superstition. Mais les théâtres jouaient toujours cette piece très populaire de Shakespeare comprenant un des personnages féminins les plus célèbres de la littérature théâtrale. Et la superstition avec le nom, ajoutait un peu de piment au succès.

- Je serai prête, dit Eleonor en souriant.

- Je sais que vous connaissez déjà la pièce par cœur, il faudra tout simplement travailler avec les autre acteurs...

- Pour les convaincre que je peux jouer le rôle, moi, la grande actrice américaine?

- Maman, dit Terry, tu n'as aucun souci à te faire. Ils vont tous te manger dans la main une fois qu'ils verront comment tu joues...

En effet, les autres acteurs avaient été un peu déçu que le théâtre ait fait appel à la grande Eleonor Baker, alors qu'il y avait des actrices tout aussi talentueuses en Angleterre...Mais la publicité était bonne pour le théâtre royale londonien. Le manager regarde Terry.

- Et vous, Terrence, vous en voulez pas faire du théâtre? Les critiques sur vos talents d'acteurs vous précèdent...

- Pour le moment, je ne pense pas trop au théâtre, dit Terry, je passe du temps avec ma fille qui est encore un bébé et je compte prendre des cours à l'université ...

- Oh, quel dommage, dit la voix d'une jeune actrice anglaise, j'aurai pu convaincre M. Spencer de vous laisser me donner la réplique...

Tout le monde se retourna pour regarder une actrice aux cheveux bruns qui les regardait en souriant. Le manager fit les presentations:

- Eleonor, Terrence, je vous présente Althea Warren une de nos plus talentueuse actrice...

- Et la Juliette londonienne! Dit Terry en souriant.

La jeune actrice s'approcha pour les saluer et Terry lui fit un baise main.

- Je suis enchanté de rencontrer une si grande actrice anglaise.

- Tout le plaisir est pour moi, Monsieur le Roi de Broadway! Vous êtes sûr que vous ne voulez pas me donner la réplique sur scène? Roméo?

- Ce Roméo est en hiatus pour le moment..., dit Terrence, il va aller à l'université.

- L'université? J'aimerai bien en savoir plus... et si on déjeunait un de ces jours?

Terry sourit. Il se faisait encore draguer... Sa mère le regardait en souriant.

- Dès que j'aurai vérifié mon emploi du temps, je vous enverrai un message, dit Terry.

- Et je vais attendre, dit Althea en souriant! Bienvenus au théâtre royale de Londres! Dit-elle en s'éloignant.

- Eh bien Terry, dit sa mère, on dirait que tu as plusieurs options pour ton séjour ici...

- Je veux étudier maman, pour le moment c'est ce que je veux...

- Eh bien, dit le manager, si vous vous estimez prêt, je serai prêt à vous mettre sur scène avec Althea. Votre chimie était palpable! Et j'ai l'œil pour ça! J'ai formé plusieurs couple théâtraux en or...

- J'en suis sûr, dit Terry, mais pour le moment, ce sont les études qui m'intéressent...


Après avoir visité le théâtre, ils allèrent à l’université de Londres pour les formalités et l’inscription de Terry. Mais ils eurent quelques complications administratives. Ils avaient besoin d'aide...

- Et si on appelait Sa grace? Dit Terry ironiquement.

Eléonor n’avait aucune envie d’appeler son ancien amant. Mais il le fallait bien...Elle faisait la grimace.

- Ne saute surtout pas de joie, maman ! Je peux le faire, tu sais… ? Dit Terry

- Je ne vais pas l’éviter pour de bon… Autant l’affronter tout de suite...

Une fois de retour chez elle, Eleonor appela donc le duc au téléphone de son château.

- Eleonor ? Dit le duc joyeux, quelle bonne surprise ! Pourquoi Terrence et toi ne viendriez-vous pas dîner chez moi ce soir ? On pourra causer…

Eleonor se dit que ça serait mieux d’expliquer la situation au duc en personne au lieu de passer par le téléphone.

- D’accord, dit Eleonor d’un ton las…

Terry qui était aussi dans la salle, la regarda.

- Nous sommes invités pour dîner ?

- A ton avis… ?

- Quand ?

- Ce soir…

- On doit vraiment y aller ?

- Si tu veux être inscrit à l’université de Londres, oui…

- J’ai horreur de lui devoir quelque chose…

- Ravale ta fierté, si tu lui avais demandé de l’aide pour l’affaire Susanna…

- Avec des si…, commença Terry.

- Et tu ne veux pas lui montrer sa petite fille, il doit déjà avoir un compte en fiduciaire pour elle…

Terry se mit à réfléchir, il avait abandonné la fortune de son père. Mais sa petite Juliette n’avait pas encore le choix. Elle n’était qu’un bébé et cet argent, son père le mettra à la disposition de sa petite fille au moment opportun. Elle décidera elle-même si elle en veut ou pas. Mais aller au château glacial de son père, rempli de mauvais souvenirs… Il avait besoin de son père et il allait ravaler sa fierté et l’affronter avec sa famille. Il demanda à la nounou d’apprêter l’enfant.

- Est-ce que vous aurez encore besoin de moi, Monsieur ?

- Pour ce soir, non. Vous pouvez aller voir votre famille, je vais aussi aller voir la mienne…


Ils allèrent donc dîner chez le duc de Grandchester. Le château était comme Terry s’en souvenait, mais plus triste, si c’était même possible. Il était toujours aussi froid dans tous les sens du terme. L’accueil chaleureux de son père le surpris par contre. Il le serra chaleureusement dans ses bras. Eleonor portait la petite Juliette.

- Terrence ! Comme c’est bon de te revoir !

- C’est bon de vous revoir aussi père, dit-il en lui rendant son étreinte.

- J’ai appris que tu avais perdu ta femme…toutes mes condoléances.

- Merci père.

- Eleonor ! Toujours aussi belle ! Tu ne ressembles pas à la maman de Terrence !

- C’est probablement parce que tu l’as prise au berceau, dit Mme Grandchester avec dédain.

- Mme Grandchester ! Dit Terry, dire que vous m’avez manqué serait le plus grand euphémisme du siècle !

Mme Grandchester le toisa lui et sa mère qui la toisa en retour.

- Mme Grandchester, dit Eleonor, je dirai que c’est un plaisir, mais ça serait une litote.

Le duc regarda sa femme. Il vit l’enfant dans les bras d’Eleonor.

- Qui est cette petite merveille ? Demanda-t-il en souriant.

- Papa, dit Terrence, je vous présente votre petite-fille ; Juliette-Susanne…

- Oh, allô toi ! Ma petite fille ! Tu fais de moi un vieux pépé ! Fit le duc en prenant le bébé dans ses bras en souriant.

- Soyez les bienvenus au château des Grandchester, dit la duchesse en souriant, entrez donc !

Ils entrèrent et se rendirent au salon.

- Où sont les enfants ? Demanda Eleonor.

- Nos enfants sont à l’école, dit la duchesse, à part la petite dernière qui va venir tout à l’heure.

Ils allèrent prendre place au salon. Richard avait toujours sa petite fille dans les bras.

- Juliette Susanna, ça fait très Shakespearien…

- Je ne savais pas que vous étiez familier avec William Shakespeare, père dit Terry.

- Eh bien je suis une actrice, comment penses-tu que nous sommes rencontrés ? Ton père aimait beaucoup le théâtre !

- Sérieusement ? Dit Terrence surpris en regardant son père avec de grands yeux.

- Sûrement à cheval entre les maisons closes, marmonna les duchesse dans sa barbe.

Eleonor lui lança un regard noir. Elle préféra ne pas répondre à la duchesse. Elle n’était pas venue pour cela. Elle était venue pour autre chose. Après qu’ils prirent place dans le salon de luxe du style Louis XIV, une bonne arriva avec un plateau pour servir l’apéritif avant le repas.

- Voila Richard, dit Eleonor après avoir pris son verre de porto et bu une gorgée, nous avons besoin de ton aide.

- Vous avez besoin d’argent ? Demanda le duc sans lever la tête en regardant sa petite fille.

- Père, contrairement à ce que vous pensez, le monde du théâtre paye très bien…, dit Terry, et j’ai bien investi mon argent.

- Oh je suis au courant, dit le duc.

- J’aurai dû m’en douter que vous me surveillez…, fit Terry

- Nous ne sommes pas ici pour ton argent Richard. Je suis ici pour travailler dans le théâtre royal de Londres pour une très belle somme, je dois dire. Terry m’accompagne pour renouer avec toi et te montrer ta petite fille. Il va en profiter pour reprendre ses études…

- Nous sommes allés pour m’inscrire à l'université… seulement…, ça traine un peu, fit Terry.

- Et ça irait plus vite si j’interviens, devina le duc.

- En effet, dit Eleonor. C’est moi qui ai insisté pour venir te voir. Tu connais Terry…

- Oui, la dernière fois qu’il est venu me demander de l’aide…

- Vous avez refusé et je me suis juré de ne plus jamais rien vous demander…

- Excuse-moi Terrence, mon refus à provoquer ton départ du collège et de l’Angleterre…, dit le duc, comment va la jeune fille en question, tu l’as revue ?

- Elle est heureusement mariée à William Albert André…, répondit Terry.

- Le milliardaire ? Dit le duc sidéré, ce n’était pas son père adoptif ?

Terry le regarda surpris. Le duc en effet faisait de son devoir d’être au courant de tout.

- En effet, dit Terry, elle n’avait aucun titre de noblesse mais elle était la fille d’un milliardaire…

- Je me souviens d’elle, elle avait beaucoup de personnalité…

- Père ? Fit Terry surpris.

- Je l’ai rencontrée quand je suis allé au collège pour voir ce qui se passait après avoir reçu une lettre qui disait que tu t’étais sacrifié pour une jeune fille sans famille…

- Et comment as-tu rencontré Candy? Demanda Eleonor.

- Je l’avais rencontrée déjà une fois quand j’étais allé voir Terrence après avoir reçu ta lettre…

- Pour lui passer un savon, je parie, dit Eleonor.

Le duc ignora la remarque et il continua :

- Quand j’ai reçu cette lettre je suis allé au collège pour voir si c’était vrai que mon fils avait disparu à cause d’une jeune fille… et la mère Grey ne savait pas trop quoi me dire, mais elle m’a dit que Candy André était ton amie et qu’elle devait être au courant de tes projets… J’étais très en colère et j’ai dit à la Mère Grey que j’allais retirer mes dons à l’école.

- Je suis surpris que St. Paul n’ait pas fermé, dit Terry, vos dons gardaient cette école ouverte.

- J’ai rencontré Candy qui m’a montré ton mot et j’ai parlé avec elle. Elle s'est même accochée à ma calèche quand je suis parti! J’avais déjà en tête d’aller te chercher par la peau de fesses en Amérique, mais Candy m’a convaincu de te laisser poursuivre ton rêve…

Terry le regarda comme d’il venait de tomber de la dernière pluie. Candy est celle qui a convaincu son père de le laisser tranquille en Amérique ? Oh mon Dieu ! Son cœur se gonfla d’amour pour elle.

- C’est Candy qui vous a convaincu de me laisser tranquille ?

- Elle a risqué sa vie pour me parler de toi!

- Incroyable! Dit Terry

- Et de ne pas arrêter mes dons à St. Paul… puisque mes autres enfants devaient y aller aussi…

- Elle a risqué sa vie et a plaidé la cause d’une école qui l’a traitée aussi mal ? Incroyable !!! Repeta Terry

- Je pensais que vous auriez fini ensemble même sans mon aide et elle avait un père milliardaire qui a fini par l’épouser ? Ça sonne un peu drôle quand on le dit comme ça…

- Oui, dit Eleonor, tu as manqué une très bonne opportunité d’affaires on dirait Richard, je parie que tu ne la trouvais pas assez bien pour ton fils…pas assez bien en tout cas pour que tu daignes te déplacer pour lui venir en aide… Enfin bref. C’est moi qui te demande d’aider Terry… s’il doit passer des tests d’admission, il est prêt…

- Très bien, je vais voir ce que je peux faire. Vous logez où ?

- Nous avons une maison près de Hyde Park, dit Eleonor.

- Tu me laisseras ton numéro de téléphone aussi…

Une petite fille bien habillée entra dans le salon. Elle avait des cheveux bruns et elle ressemblait à Terry.

- Bonsoir, dit-elle.

- Ah, Katherine, dit le duc.

La petite s’approcha de son père.

- Bonsoir papa, fit-elle en souriant, un bébé ?

- Oui, Katherine, voici ta nièce, elle s’appelle Juliette…

- Oh, comme elle est belle ! Dit Katherine, bonjour Juliette !

- Nous avons des invités…Voici Eleonor Baker…, continua le duc.

- L’actrice ? Oh mon Dieu ! Que vous êtes belle !

- Bonsoir, dit Eleonor, tu es très belle aussi.

Elle alla lui donner sa main pour la saluer en souriant.

- Et ton frère, Terrence…

- Bonsoir Terrence, dit Katherine, tu es très beau aussi !

- Bonsoir Katherine, que tu es devenue grande ! Dit Terry en souriant.

Elle se jeta à son cou.

- Ça fait plaisir de te voir grand-frère !

- Ça fait aussi plaisir de te voir, petite sœur !

- Tu vas rester longtemps à Londres ?

- Oui, ma mère va jouer au théâtre et je vais peut être aller à l’université de Londres…

- Magnifique ! Tu viendras nous voir quand les autres seront à la maison ? Le dimanche on a des goûters …

- Comme la reine ?

- Peut être pas aussi populaires que ceux de la reine, mais beaucoup de gens viennent…

- Je verrai comment sera mon horaire et je te promets de venir si je le peux…, dit Terry.

- Et je peux venir voir le bébé pour jouer avec elle ?

- Elle est encore petite, mais tu peux venir la voir, il n’y a pas de problème…

Un majordome arriva.

- Madame est servie…

Tout le monde se leva pour aller dans la salle à manger. Le duc fit appeler une bonne pour qu’elle vienne prendre la petite pendant le repas.

- Vous m’avez fait appeler Votre grace ?

- Marjorie, voulez-vous vous occuper de ma précieuse petite-fille que voici ?

- Mais bien sur, dit Marjorie en souriant ! C’est la fille de Monsieur Terry ?

- Oui, il m’a rendu pépé ! Fit le duc en souriant.

La bonne prit le bébé et Terry lui donna le sac avec les affaires du bébé.

- Félicitations, Monsieur Terry, merci Monsieur Terrence ! Je vais bien m’en occuper.

- Je n’en doute pas Marjorie. Au revoir ma princesse, dit Terry au bébé, je vais manger, je te vois tantôt, d’accord ?

Katherine posa beaucoup de question à Terry, alors la conversation à table était exclusivement sur Broadway et le théâtre… Le duc participa aussi à la conversation et Terry fut surpris de voir combien il en savait sur le théâtre. Il commençait à comprendre comment ses parents avaient fait connaissance.

Le diner se passa très bien. Après le diner et le thé au salon, la bonne revint avec la petite Juliette et Terry et se levèrent.

- Je vais intervenir en ta faveur Terrence, mais il ne faudrait pas que ça soit le dernière fois que je te vois…

- Oui, dit Katherine tu dois venir au déjeuner du dimanche avec Juliette et vous aussi Eleonor.

Cette dernière regarda Richard qui acquiesça.

- D’accord,dit Eleonor, ça dépendra de notre notre horaire, mais nous allons tout faire pour venir.

- Oui, dit Terry, je viendrai avec Juliette. Merci pour votre aide père.

- Je n’ai encore rien fait, mais je vais tout faire pour t’aider.

- Merci Richard, dit Eleonor en souriant, au revoir tout le monde !

- Au revoir tout le monde, dit Terry.

- Au revoir Terry , au revoir Juliette, au revoir Mme Baker.

Terry, Juliette et sa mère retournèrent à la villa de sa mère. Terry alla dans sa chambre et il mit Juliette au lit tout en lui parlant. Il se parlait à lui-même et il alla au bureau qui se trouvait dans la chambre et il s’assit et il se mit à écrire. Il pensa à Candy et à l’histoire que son père lui avait raconté.

« Tu ne cesseras jamais de me surprendre Taches de son » !

oOoOoOoOoOo




En Amérique à Chicago, Candy était à table pour le petit déjeuner et elle tomba sur le journal du jour. Elle vit le grand titre.

"ELEONOR BAKER VA EN ANGLETERRE POUR TRAVAILLER AU THÉÂTRE ROYALE ANGLAIS"

"La mère de Terry va en Angleterre? Je me demande si Terry va aller rester avec elle, pour un changement de scène... Comme après la mort d'Anthony quand Albert nous a tous envoyé à Londres... Albert... Comme la vie est drôle! Si tu es en Angleterre Terry, j'espère que le changement de scène te fera du bien. Bonne chance Terry."

Albert arriva dans la salle à manger à son tour.

- Quelles sont les nouvelles, chérie? Demanda-t-il.

- Eleonor Baker a été engagée par le théâtre royale de Londres, dit Candy.

- Tiens donc! Le britanniques vont profiter du talent de notre Eleonor Baker! Peut être qu'ils ne voudront pas nous la rendre!

- J'ai un déjeuner de charité tout à l'heure, dit Candy pour changer de conversation.

- Tu vas y aller avec Annie?

- Mon inséparable amie, bien sûr! Elle me tient compagnie et je supporte mieux ces événements grace à elle...

- Tu sais tu n'es pas obligée de faire tout ceci si tu n'aimes pas...

- Je suis ta femme et je dois me comporter comme telle...

- Je t'aime Candy, dit-il en la regardant avec des yeux pleins d'amour.

- Je t'aime aussi, dit-elle en souriant.

- Eh les amoureux dit Archie en arrivant, nous sommes dans la salle à manger! Ne l'oubliez pas!

- Tais-toi Archibald, dit Albert en riant...

Edited by Gentillefille - 21/5/2019, 12:10
 
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