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Le fruit défendu

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Gentillefille
icon12  view post Posted on 25/5/2017, 02:00 by: Gentillefille
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Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

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Le fruit défendu






Chapitre 10
« Pour Juliette… »



Terrence Grandchester se retrouvait veuf avec une petite fille à élever. Il était libre, mais l’était-il vraiment ? Cette liberté arrivait-elle trop tard ? Si on considère que Candy est heureusement mariée à Albert, son meilleur ami… Ils avaient même des enfants, d’après ce qu’il avait appris… Il avait fait son deuil de Candy, il y a des années… Il avait fait son devoir, il avait épousé Susanna, qui s’était sacrifiée en mettant un enfant au monde, pour qu’il ne soit pas seul après sa mort ? Elle savait qu’elle allait mourir… Et lui s’était finalement mis à l’aimer… Il avait le cœur brisé… Oui, il ne voulait pas qu’elle meure, qu’elle le laisse seul avec le bébé… Il l’aimait… Cet amour aurait dû la garder en vie, non ? Peut-être avait-il attendu trop longtemps pour le lui dire ? Mais il ne pouvait pas se mettre martel en tête, la santé de Susanna avait faibli depuis son amputation, parce qu’elle lui avait sauvé la vie ! Il continuait à se blâmer !

Il était chez sa mère avec le bébé. Il s’en occupait tout seul ce jour-là. Sa mère le regarda avec amour, c’était un beau tableau, un père et sa fille.

- Comment vas-tu, mon chéri ?

- Ça va bien, maman… le bébé occupe toutes mes pensées…

- Elle t’a laissé une partie d’elle-même… une partie de vous deux… après t’avoir sauvé la vie… sans elle tu serais mort, Terry.

- Je sais. Je faisais mon devoir. Elle a risqué sa vie pour me donner un enfant.

- Elle t’aimait, Terry.

- Il fut un temps où j’aurais dit que je n’en ai rien à faire de son amour ! Mais elle m’a sauvé la vie… et quand elle portait notre enfant, je me suis mise à l’aimer sans m’en rendre compte…

- Tu le lui as dit avant de mourir et elle était très heureuse, Terry. Tu l’as rendu très heureuse en lui déclarant ton amour avant qu’elle ne meure.

- Pourquoi est-ce que je ne me sens pas mieux ? Je voulais qu’on élève Juliette ensemble…

- Une partie de toi espérait peut-être qu’elle serait miraculeusement guérie en entendant ta déclaration…

- J’ai l’air arrogant, n’est-ce pas ? SI je le lui avais dit avant…

- Tu t’es comporté comme un mari aimant avec elle, elle a senti ton amour même si tu ne disais rien… Mais tu dois aller de l’avant, Terry. Pense à Juliette…

- Je ne pense qu’à elle, maman!

- Tu dois t’habituer à vivre avec la douleur et ça va aller mieux.

- La petite aide beaucoup, tu sais ? J’ai un nouveau but dans la vie à présent : m’occuper de ma petite Juliette Susanne…

- Tu sais que Susanne c’était aussi le prénom d’une des filles de William Shakespeare ?

- Ah oui ? dit Terry, eh bien, peut-être qu’elle lui a inspiré le rôle de Juliette… Ce rôle qui lui a coûté sa jambe et sa vie à la longue…

- Mais qui lui a permis de passer les derniers jours de sa vie avec toi, l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde…

- Elle s’est épanouie en écrivant ses pièces de théâtre…

- Elle écrivait bien… Elle a laissé ses pièces à sa mère, comme je n’ai pas besoin d’argent…

- Pauvre Mme Marlowe, je ne peux pas imaginer ce qu’elle peut ressentir, perdre son unique enfant… Elle doit être désemparée…

- J’ai perdu une bonne amie… J’ai fini par l’aimer mais je m’en suis rendu compte trop tard… j’ai perdu ma meilleure amie… la mère de ma fille.

- Je suis désolée pour ta peine, Terry… mais Juliette est là.

Une bonne arriva pour annoncer que le déjeuner était servi dans la salle à manger.

- Hélène, pouvez-vous rester avec le bébé pendant que nous déjeunons?

- Bien sûr, Mme Baker, dit Hélène en prenant le bébé, allo toi, tu es toute belle !

Terry et sa mère allèrent dans la salle à manger où la table était dressée avec la nourriture pour le déjeuner. Ils s’assirent et se mirent à se servir.

- Terry, dit-elle, j’ai quelque chose à te dire …

- Qu’y a-t-il maman ?

- Eh bien j’ai été contactée par le théâtre royal de Londres, ils veulent que j’aille travailler pour eux pendant quelques mois…

- C’est merveilleux ça, maman !

- Tu veux venir avec moi ? Ça te changerait les idées…

Terry la regarda surpris.

- Tu n’as plus rien à faire ic,i non ? Susanna, qui te retenait malgré elle, n’est plus de ce monde… tu vas sûrement retourner au théâtre, mais en attendant, pendant ton deuil, tu peux venir avec moi en Angleterre… Et avec la petite, tu pourrais lui montrer ton pays…

- Qu’est-ce que je vais faire pendant que tu seras au théâtre ? A part m’occuper de Juliette ?

- Tu trouveras bien quelque chose à faire, je peux te trouver un petit rôle…

- Pas de favoritisme…

- Terry, je t’assure que si on t’engage n’importe où, c’est parce que tu as du talent et pas à cause de moi… enfin, peut-être indirectement, comme tu es mon fils…

Terry réfléchit pendant un moment. Ça ne serait pas une mauvaise idée de changer de paysage…

- Tu comptes rencontrer papa à Londres ?

- Ça ne fait pas partie de mes priorités… Mais tu pourras le voir si tu viens avec moi, et lui présenter sa petite-fille… Il sera sûrement heureux d’être grand-père…

- Tu peux le croire ou pas, mais il me manque, le vieux bouc !

- Alors vous venez avec moi ?

- Oui ! Je viens avec toi ! Je vais engager une nurse anglaise pour que Juliette ait le bon accent britannique, dit-il fièrement, pas l’accent sauvage des Américains !

- Hey ! N’oublie pas que tu es à moitié Américain et ta fille est 2/3 Américaine !

Eleonor se leva et elle alla le serrer contre elle.

- Merci, mon bébé !

Après le déjeuner, Terry lui dit :

- Je vais aller voir Robert pour lui parler. Je peux laisser Juliette ici avec toi ?

- Tu es sûr ? J’ai l’accent sauvage des Américains après tout…

- Tu es sa grand-mère… et j’aime comment tu parles, maman… Je ne veux pas aller au théâtre avec Juliette, c’est tout… Je ne veux pas qu’elle soit la cible des journalistes, c’est tout… elle est innocente, elle n’a pas demandé à naître dans notre monde de théâtre…

- A tout à l’heure, chéri, dit-elle en souriant.

Terry se rendit donc au théâtre pour parler à Robert.

- Bonjour Terry, dit-il en se levant de son siège.

- Bonjour Robert…

- Comment ça se passe avec la petite?

- Elle est absolument merveilleuse…

- Tu as besoin de quelque chose ?

- Oui, d’une mise en disponibilité…

- Une mise en disponibilité ? Pour combien de temps ?

- Pour une durée indéterminée…

- Ah…

- Voyez-vous, ma mère vient d’être engagée par le théâtre royal de Londres…

- Oh…

- Et elle m’a demandé de venir avec elle pour un changement de scène…

- C’est vrai que ça va te faire du bien, tu pourrais mieux t’occuper de ta petite…

- Susanna me manque tous les jours, Robert, quand je regarde Juliette et je pense à sa maman et à son amour, elle s’est sacrifiée pour me donner un enfant car elle savait qu’elle allait mourir… C’était ma meilleure amie et je l’aimais…

- Un changement de scène te fera du bien, Terry. Tu pourrais visiter ta famille aussi, montrer ta fille à ton père…

- Oui, ça aussi. Mon père me manque, et j’en suis le premier surpris… Tout ce qui m’est arrivé, mon travail ici, le rôle de Roméo qui m’a coûté la femme que j’aimais, ironiquement deux fois ! La vie m’a donné des oranges et j’ai fait de l’orangeade, j’ai aimé Susanna, mais c’était trop tard, elle était en train de mourir après avoir mis notre bébé au monde ! Mais je lui ai dit avec un espoir arrogant que ça pourrait la guérir…

- Terrence. Susanna t’aimait, tu l’as rendue très heureuse avant sa mort…

- Ouais, c’est une piètre consolation. Je voulais élever notre fille avec elle…

- La vie est faite des hauts et des bas, Terrence, il faut faire avec. Un changement de scène, le théâtre Royal de Londres ? Tu vas peut-être les impressionner aussi… profites-en si ça arrive, tu joueras peut-être devant la reine !

Terry sourit. Il serra la main de Robert, qui l’attira vers lui pour lui faire une accolade.

- Bonne chance, Terrence ! Va éblouir le théâtre Royal de Londres et n’oublie pas de mentionner d’où tu viens !

Terry sourit et il quitta le bureau de Robert et alla dire au revoir aux autres membres de la troupe et retourna chez sa mère pour chercher sa fille. Il passa par la maison de sa belle-mère avant de retourner chez lui.

- Terrence ! Juliette Susanne ! Comme c’est bon de vous voir !

Terry lui donna le bébé, qu’elle prit tendrement dans ses bras. Elle l’embrassa sur les deux joues. Ils allèrent s’asseoir au salon de la petite maison.

- Terrence, c’est gentil à vous d’être venus me rendre visite…

- Eh bien je suis surtout venu pour vous annoncer quelque chose.

- Quoi donc ?

- Eh bien, ma mère va aller en Angleterre pour travailler au théâtre Royal de Londres.

- Oh…

- Et elle m’a demandé de l’accompagner…

- Pour combien de temps?

- Je ne sais pas, des années, peut-être…

- Ah, alors ma petite Susanne…

- Va venir avec moi…

- Ça aurait été trop demander que vous me la laissiez…

- C’est ma fille, Mme Marlowe et elle est ma responsabilité…

- Bien sûr, ma Susie est morte en la mettant au monde pour vous…

Terry leva les yeux au ciel. Cette femme ne changera jamais, toujours son chantage émotionnel… Elle avait perdu sa fille, il pouvait laisser passer ça.

- Marianne, dit-il, si vous voulez, vous pouvez venir avec nous pour rester près de votre petite fille, si vous n’avez rien de mieux à faire, bien sûr!

Elle le regarda, sidérée.

- Vous feriez ça pour moi, Terrence ?

- Bien sûr, je ne vais pas partir pendant des années… vous voulez voir votre petite fille, n’est-ce pas ?

- Terrence, dit-elle émue, vous êtes un homme bon. Je m’excuse pour toute la pression que j’ai mise sur vous, mais ma petite fille vous aimait tellement et vous avoir dans sa vie lui a redonné le goût de vivre ce soir là quand votre petite amie l’a sauvée et que vous l’aviez prise dans vos bras… Je ne vous remercierai jamais assez de l’avoir rendue heureuse et la déclaration que vous avez faite avant sa mort l’a rendue très heureuse à la dernière minute. Merci, Terrence.

- Non, c’est moi qui vous remercie. Votre fille m’a sauvé la vie et les conséquences… elle en est finalement morte.

- Elle était heureuse, Terrence, c’est ce qui était important. Merci pour votre proposition, mais je vais rester en Amérique et je viendrai vous voir en Angleterre…

- D’accord et si vous voulez rester pour de bon…

- On verra bien à ce moment-là…

- Je vais continuer à payer vos rentes pendant mon séjour en Angleterre, vous n’aurez pas à vous en faire de ce côté-là…

- Je vous fais confiance, Terrence. Prenez bien soin de ma petite Susanna. Transformez-la en une vraie Lady anglaise…

Terry éclata de rire. Il ne put s’empêcher de penser au Collège Royal de Saint Paul… Comme tout ça était loin… Il pouvait écrire ses souvenirs, il pourrait le lire à Juliette un jour… Sa décision fut prise, il allait écrire pour sa fille… Pour Juliette…

oOoOoOoOoOo



A Chicago après les funérailles de la grand-tante Elroy, Albert était dans le bureau en train d’ouvrir les cartes de condoléances, venant de partout. Candy était avec lui et elle l’aidait.

- Chéri, tu as envoyé une carte de condoléances à Terry ?

- Nous avons appris la nouvelle au moment où la grand-tante était en train de rendre son dernier soupir…

- Oui, je sais. Je voulais juste voir si tu l’avais fait, pour lui envoyer une…

- Oui vas-y ma chérie…

- Tu viens signer ? Un petit mot de ta part serait gentil…

Candy prit une des nombreuses cartes avec les armoiries de la famille André et écrit quelques mots :

« Cher Terry,

Mes sincères condoléances pour la mort de ta femme. Présente aussi mes condoléances à Mme Marlowe de ma part. Courage, Terry, la vie continue. Que le Saint Esprit vous fortifie.

Ton amie,

Candy »


Albert lut le message ajouta :

« Terry, mon ami, Mes sincères condoléances en ce moment difficile. Prend courage, la vie n’est pas finie, elle peut être belle à nouveau.

Ton ami,

Albert »


Candy mit la carte dans l’enveloppe avec l’adresse de Terry qu’elle avait pris dans le journal et la mit sur la pile d’enveloppes de cartes de remerciements qu’ils étaient en train d’envoyer en réponses aux cartes de condoléances.

« J’espère que tu vas bien, Terry, se dit-elle, tu es libre et moi je suis allée de l’avant. Je dois assumer le choix que j’ai fait... Tu m’as dit d’être heureuse, je suis heureuse, Terry, avec Albert et mes enfants. J’espère que tu trouveras à nouveau le bonheur, Terry, je le souhaite de tout cœur. »

oOoOoOoOoOo



La bonne l’aida à faire ses bagages. Elle avait emballé les affaires de Susanna pour les donner à des œuvres de charité. Elle avait aussi fait les bagages du bébé. Terrence allait être avec sa mère pendant la traversée.

- Je vais mettre une annonce pour une nurse anglaise, pour la traversée au moins…

- Bonne idée, Monsieur G, vous aurez besoin d’aide sur le bateau, elle doit être Anglaise ?

- Eh bien oui, je veux que ma fille ait l’accent britannique…

- Bien sûr, Monsieur…

Pour Terry commença, les jours suivants, une série d’interview pour une nurse Anglaise pour Juliette. Ce fut un défilé de jeunes femmes, certaines de vrais Anglaises, d’autres de fausses qui faisaient l’accent britannique, mais Terry n’était pas dupe… Il savait dénicher les actrices à 100 km ! Celle qu'il avait choisie, lui avait inspiré confiance tout de suite. Elle avait une trentaine d’années. Elle avait un chignon et des cheveux roux. Elle avait des taches de rousseur et bien sûr, il ne put s’empêcher de penser à Candy…

- Bonjour, Monsieur, dit-elle poliment.

- Bonjour, Madame, dit-il en lui serrant la main, prenez place, s’il vous plaît.

- Merci…

- Vous êtes Anglaise, que faites-vous aux Etats-Unis ?

- Je m’appelle Sharon Lightfellow. Je suis venue avec une famille de diplomates. Leur mandant est terminé et leur enfant a grandi… Je retourne en Angleterre chercher un autre travail, mais j’ai vu votre annonce par hasard…

- Ça sera pour la traversée, et si tout se passe bien, je vais peut-être vous garder.

- Quel âge a l’enfant ?

- Elle a deux mois… sa mère est morte en couches…

- Oh, je suis désolée, Monsieur. Perdre un être cher lors d’un moment aussi merveilleux que la naissance d’un enfant… ça rend l’évènement doux-amer… c’est un garçon ou une fille?

- C’est une fille, elle s’appelle Juliette Susanne…

- Très Shakespearien comme nom, la fille et l’héroïne…

- Vous connaissez Shakespeare ? dit Terry.

- Oui, j’aide souvent mes petits avec leurs devoirs de temps en temps.

- Intéressant, dit Terry en souriant, Nous partons dans trois jours, vous pensez que vous pouvez être prête ?

- J’étais prête hier, Monsieur Grandchester. Vous avez une relation avec le duc ?

- Coupable. C’est mon père.

- Oh, il va rencontrer sa petite-fille alors.

- Mlle Lightfellow, on se rencontre dans trois jours au port, d’accord ?

- D’accord, je peux voir la petite ?

- Bien sûr… Elle dort, suivez-moi.

Terry la guida vers le couloir qui menait vers sa chambre à coucher où il y avait un lit pour bébé. Ils s’approchèrent du berceau et ils regardèrent le petit ange en train de dormir paisiblement. Elle regarda l’enfant avec amour.

- Elle est merveilleuse, dit-elle en chuchotant.

- Merci, elle est ce que j’ai de plus précieux au monde.

- Je n’en doute pas.

Il la raccompagna à la porte.

- Merci M. Grandchester, je vous vois dans trois jours.

- Dans trois jours… au revoir !

- Au revoir, Monsieur.

Terry alla dans son bureau et il regarda le courrier. Encore des cartes de condoléances, il n’avait aucune envie de les ouvrir, mais il le fallait… Il allait remettre ça à plus tard quand il vit une écriture familière. Il prit l’enveloppe qui avait les armoiries de la famille André. Il ouvrit et il lut les mots qu’elle avait écrits et que son mari avait écrits pour lui. Il fut ému. Candy était heureuse, sans lui. Il lui avait fait promettre d’être heureuse et c’est ce qu’elle avait fait… Il ne s’attendait tout de même pas à ce qu’elle l’attente ?

« Si tu voulais qu’elle t’attende, il fallait le lui dire ! Tu lui as dit d’être heureuse, elle t’a prise au mot », se dit-il.

La page Candy était tournée définitivement. Il ne cherchait pas à savoir ce qui se passait avec elle. Il avait vu l’annonce de la mort de la matriarche, quelques jours après la mort de Susanna. Mais il était tellement bouleversé qu’il n’avait pas pensé à envoyer une carte de condoléances. Si Susanne était là, elle le lui aurait rappelé… Eh bien, mieux vaut tard que jamais. Il prit du papier à lettre avec son monogramme et griffonna quelques mots.

« Chers Candy et Albert,

Je vous remercie pour les condoléances que vous m’avez souhaitées pour le décès de Susanna. Et je réponds à mon tour, un peu tardivement, en vous présentant mes condoléances pour le décès de la matriarche de votre famille.

Merci encore pour vos vœux.

Terrence »


Il mit la lettre dans l’enveloppe et il la mit sur la pile du courrier qu’il devait expédier. La bonne devait s’en occuper tantôt.

oOoOoOoOoOo



Trois jours plus tard, Terry était sur le Mauritania en route vers l’Angleterre avec sa fille, sa mère et la nounou. Il alla se promener sur le pont avec sa mère.

- Tu as parlé à Mme Marlowe ?

- Oui, je lui ai même offert de nous accompagner pour être près de sa petite fille.

- Et elle a refusé ?

- Elle a dit qu’elle viendrait nous rendre visite…

- Tu sais, ce n’est pas facile pour quelqu’un de quitter son pays pour aller à l’étranger…

- C’est vrai qu’on prend ça pour acquis parce qu’on le fait depuis que nous sommes jeunes…

- Tu t’occupes d’elle ?

- Je lui ai acheté une maison avec une cour pour Juliette…

- Que vas-tu faire de ton appartement ?

- Je vais le vendre, il y a trop de souvenirs … si je me remarie un jour, je veux une nouvelle maison et un nouveau départ.

- C’est la première fois que je t’entends faire des projets d’avenir…

- Je ne vais pas me remarier de sitôt, maman…

- Tu es encore jeune…

- L’avantage d’être un homme, on peut se marier tard… regarde papa…

- Oui, et il est devenu un vieux grincheux.

- Et si on allait dîner, maman ? Nous sommes invités à la table du capitaine…

Il prit le bras de sa mère et ils allèrent dîner à la table du capitaine.

oOoOoOoOoOo



Edited by Gentillefille - 10/8/2017, 12:15
 
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