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Le fruit défendu

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Gentillefille
icon12  view post Posted on 17/5/2017, 05:05 by: Gentillefille
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Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

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Le fruit défendu






Chapitre 9
« Un nuage de tristesse »




Dix ans plus tard, à New York, Terrence Grandchester perdait sa femme, Susanna, née Marlowe, après une longue et pénible maladie. Elle avait perdu sa jambe en sauvant la vie de l’homme qu’elle aimait, mais elle ne s’était jamais vraiment remise. Son organisme avait été affaibli et elle était souvent malade. Elle avait eu une belle carrière d’écrivain au théâtre. Elle était morte un beau matin en mettant au monde une belle petite fille, mais son corps ne l’avait pas supporté, une autre conséquence de l’accident… Elle avait caché sa grossesse à son mari jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Elle n’avait rien voulu savoir, quand le docteur lui avait dit d’y mettre fin, car elle mettait sa santé en danger de mort.

- Susanna, dit son docteur, c’est pour ça que vous évitiez vos check-ups ?

- Docteur, j’ai besoin de vous pour le bébé…

- Susanna…

- Vous avez dit que j’avais peu de chance de concevoir, j’ai eu mon souhait. Il est hors de question que je m’en débarrasse…

- Mais vous pouvez mourir…

- Je vais mourir tôt de toute façon, alors autant donner et laisser quelque chose de moi à mon mari que j’aime tant…

- Vous lui avez sauvé la vie.

- Et je ne regrette pas mon geste, pas même pour une seconde. Je l’aime tellement!

- Susanna…

- Je veux porter cet enfant à terme et vous ne direz rien à Terry sur mon état de santé. D’accord ?

- Je n’ai pas le droit de toute façon, c’est vous ma patiente, pas lui, mais je suis contre le fait que vous mettiez votre vie en danger…

- J’ai compris, docteur. Maintenant je vais me nourrir correctement…

- N’oubliez pas vos médicaments…

- Docteur, ces médicaments, ils sont mauvais pour le bébé, n’est-ce pas?

- Oui, mais pour vous…

- Il est hors de question que je mette la vie de mon bébé en danger…

- Susanna, vous n’êtes pas raisonnable…

- C’est ma décision, docteur. Je choisis le bébé… pas un mot à Terry…

Elle cacha son état aussi longtemps qu’elle le put. Mais un jour Terry s’en rendit compte, quand ils étaient au lit ensemble.

- Susanna ? Tu as pris du poids ?

- Un peu, dit-elle, pourquoi ?

- Tu es plus… en chair…

- Oh…

- Tu ne devrais pas faire attention à ton poids ? Tu as vu ton docteur?

- Oui, Terry, tout va bien…

- J’aimerais parler au docteur, ces derniers temps tu vas le voir toute seul… Je devrais mieux suivre ton traitement.

- Terry, je t’assure que je vais bien…

- Tu as pris du poids, Susanna, dans ton état ça peut être dangereux… je ne voudrais pas qu’il t’arrive quoi que ce soit…

- Terry, tu es très gentil, mais je vais bien. Je me nourris correctement, je mange beaucoup de légumes frais…

- J’aimerais l’entendre du docteur.

- Tu ne me fais pas confiance ? Je vais bien, Terry…

- Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que tu ne me dis pas tout ?

Terry était trop intelligent pour ne pas remarquer qu’elle lui cachait quelque chose. Il la regardait avec insistance…

- D’accord, Terry, je voulais te faire la surprise…

- Quelle surprise ?

- Eh bien, Terry, voilà, je suis enceinte…

Terry la regarda comme si elle venait de tomber de la dernière pluie…

- Tu es enceinte ? Depuis quand ?

- Bientôt 6 mois… comme ces derniers temps tu as été occupé avec le théâtre et ton nouveau rôle…

- Je ne remplissais pas mon devoir conjugal… oh mon Dieu ! J’ai vraiment manqué un épisode !

- Tu es content ? demanda-t-elle avec une petite voix.

- Eh bien, pour une surprise, ça en est une ! dit-il en souriant, un bébé c’est merveilleux !

- Tu es vraiment content ? dit Susanna en souriant.

- Oui ! Mais ta santé…

- Je vais bien, Terry. Comme je t’ai dit, je me nourris correctement. Je bois du lait…

- Toi, tu bois du lait ? Je pensais que tu détestais le lait…

- Le bébé a besoin de vitamines, Terry… Pour le bébé… je bois du lait !

- Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour nos enfants…

- Terry, ce bébé est un miracle, mes chances de concevoir étaient très minces…

- Mais tu es sûre que tout va bien ? Je viendrais avec toi pour aller voir le docteur, c’est quand ta prochaine visite ?

- Dans une semaine, ma visite de 6 mois…

- Et ta prothèse, ça va ? Comme tu pèses plus lourd avec le bébé…

- Je suis allée voir mon orthopédiste, il m’a donné une plus appropriée pour mon nouveau poids…

- Tu as fait tout ça toute seule ? Pourquoi ne pas m’en avoir parlé ?

- Les autres fois où je pensais avoir conçu, ça ne marchait jamais… Cette fois-ci, comme ça semblait marcher, je priais secrètement que je porte cette grossesse à terme. Je ne voulais pas t’ennuyer ou t’inquiéter…

- Susanna, je veux être là pour toi ! Tu vas avoir mon bébé, je veux m’inquieter pour toi…

- Oh Terry, dit-elle tendrement.

- Merci pour le bébé, dit-il en l’embrassant tendrement sur la bouche.

Il l’embrassa pendant un moment.

- On peut faire l’amour ? demanda-t-il, ça ne va pas faire mal au bébé?

- Je suis presqu’au sixième mois, le docteur a dit que c’était faisable.

- Je ne voudrais pas faire mal au bébé.

- Terry, je t’en prie, aime-moi !

Il était heureux et il exprima sa joie envers sa femme en lui faisant tendrement l’amour…

Il l’accompagna chez le docteur et il avait plusieurs questions que le docteur répondait professionnellement.

- Tout se déroule bien, Terrence…

- Mais ce n’est pas dangereux pour elle ?

- Une grossesse est un risque pour toutes les femmes, Terrence… Susanna est en santé. C’est normal que sa santé fragile vous inquiète…

Susanna regarda le docteur et elle le remercia pour sa discrétion.

Terry fut aux petits soins pour sa femme après ça. Il ne restait plus tard au théâtre. Vers la fin, il ne voulait pas qu’elle marche souvent, il avait pris congé au théâtre pour rester près d’elle. Susanna n’avait jamais été plus heureuse. Avoir l’attention de l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde, l’homme pour qui elle avait risqué sa vie, et pour qui elle la risquait encore en faisant cet enfant pour lui. Elle priait tous les jours pour qu’il finisse par l’aimer. Il était tellement aimant depuis qu’elle lui avait annoncé sa grossesse, qu’elle regrettait ne pas lui avoir dit dès le début. Mais si elle l'avait fait depuis le début, elle s’en serait sûrement servi pour un autre chantage émotionnel pour avoir l’attention de Terry. Le fait que Terry avait découvert la nouvelle de lui-même, lui avait montré qu’elle ne faisait pas tout pour son attention et elle ne se plaignait jamais quand il ne la touchait pas… Elle pria pour que tout aille bien, elle savait qu’elle risquait sa vie… elle était en train de mourir de toute façon, alors autant donner un enfant en bonne santé à son mari… Il était parfait pour elle. Il sortait et achetait toutes sortes de pâtisseries en prévision de ses envies…

Ils étaient assis au salon et Terry parlait des nouvelles du show-business.

- Le casting va commencer pour ta prochaine pièce…

- Tant mieux…

- Un autre de tes bébés va voir le jour sur scène, tu devrais sauter de joie!

- Eh bien, je suis heureuse, Terry, même si je ne peux pas littéralement sauter de joie pour le moment.

- Comment se porte le petit Roméo ou Juliette ?

- Il me donne de drôles d’envies.

- Oh oh, dit Terry, de quoi as-tu envie ce soir ?

- Tu es sûr que tu ne vas pas te fâcher ?

- Pour mon enfant ? Jamais, Susanna, vas-tu me dire de quoi as-tu envie ?

- J’ai envie d’un gâteau au fromage new yorkais…

- Vos désirs sont des ordres, ma chère ! Un morceau de gâteau au fromage new yorkais, arrive tout de suite, dit Terry en se levant pour aller dans la cuisine devant les yeux ébahis de Susanna.

Il revint avec un plateau qui avait un petit gateau new yorkais au fromage, deux petites assiettes et deux petites cuillères et un couteau pour couper le gâteau. Il mit le plateau sur la table du salon et il coupa un morceau de gâteau qu’il mit dans une petite assiette pour elle. Il prit la petit cuillère…

- Madame est servie, dit-il.

Mais au lieu de lui tendre l’assiette, il prit la petite cuillère , il coupa un petit morceau et il dit :

- Ouvre la bouche.

- Terry ?

- Je vais te faire manger, sois une bonne fille, fait : "Ahhhhh…"

Elle le regarda en souriant.

- Ahhhhh…

Il mit la cuillère dans sa bouche avec le morceau de gateau au fromage new yorkais.

- Hummm, dit-elle en fermant les yeux, c’est le meilleur dessert au monde !

- Vraiment, je vais goûter aussi, dit Terry en joignant le geste à la parole… Hummm ! Tu as raison, c’est excellent ce gâteau !

Ils mangèrent le gâteau ensemble en riant et s’amusant. Mme Marlowe était heureuse pour sa fille, voir Terry se comporter finalement comme le mari aimant. Mais elle avait peur du futur, mettre un enfant au monde était un très gros risque que sa fille prenait pour l’homme qu’elle aimait.

Terry et Susanna avaient fait les courses pour la layette du bébé, pour la chambre du bébé. Susanna tenait à tout choisir avec Terry. Elle était aux anges. Quand vint le moment, elle n’était pas sûre de ce qui se passait. Elle parlait avec sa mère.

- Tu vas bien, ma chérie ?

- Maman, j’ai mal au ventre…

- Mal comment ?

- Comme les crampes menstruelles…

- Tu vas bientôt accoucher…

- Oh, dit-elle doucement.

Elle n’allait plus voir Terry si elle mourait… Mais ce n’était pas le moment de penser à tout ca. Elle avait un bébé à mettre au monde…

- Je vais aller chercher Terry…

Elle marcha jusque dans la chambre où Terry était en train de lire le journal mondain.

- Ça va, Susanna ?

- Je crois que le bébé est en route…

- Oh, on doit aller à l’hôpital…

- Pas besoin de se presser, ça me prendra quelques heures…

- Tu veux te reposer ? Je peux appeler le docteur…

- Oui vas-y, il te dira de ne pas te presser…

- Ok…

- Tu peux faire quelque chose pour moi ?

- Que veux-tu ?

- Tu peux me faire l’amour ?

- Quoi ? Maintenant ?

- Oui, après le bébé, ça prendra du temps avant que je puisse… s’il te plaît, Terry.

Terry trouva sa requête bizarre, mais il voulait lui faire plaisir. Elle était sa femme, la mère de son bébé… Il s’approcha et il fut très très tendre avec elle. Elle pleurait… Terry pensait que c’était l’émotion, ce qui était le cas…

- Ça va, ma chérie ? dit-il.

- Je vais bien mon amour. Tout est parfait...

Ils se reposèrent un peu et ensuite ils allèrent à l’hôpital avec Mme Marlowe. L’attente parut durer des heures… Terry avait appelé sa mère qui était venue le soutenir. Le docteur arriva finalement…

- Alors docteur ? demanda Terry.

- Vous avez une belle petite fille…

- Oh mon Dieu ! Elle va bien ?

- En parfaite santé…

- Et Susanna, demanda Terry, comment va-t-elle, comment a-t-elle supporté l’accouchement ?

- Eh bien…, commença le docteur.

- Oui… ?

- Eh bien, votre femme savait qu’elle mettait sa vie en danger en portant son bébé à terme…

- Docteur, qu’êtes-vous en train de me dire?

- Son corps est affaibli avec le travail de l’accouchement, on lui a donné ses médicaments, mais comme elle ne les prenait plus à cause du bébé…

- Comment ça, elle ne prenait pas ses médicaments? Chaque matin je m’assurais qu’elle les prenait…

- C’était des vitamines prénatales, Terry, dit sa mère.

- Quoi ? dit-il un peu perdu.

- Vous pouvez aller la voir, il ne lui reste pas beaucoup de temps…

- Elle va mourir? Non !

- Terry, allez la voir, dit Mme Marlowe doucement.

Terry marcha vers la chambre dans laquelle on avait amené sa femme. Sa mère et Mme Marlwe le suivirent. Elle était couchée sur le lit. Il se souvint de la fois où on venait de l’amputer. Elle avait l’air tellement fragile et vulnérable.

- Susanna, dit-il en s’approchant.

- Terry, dit-elle en souriant faiblement, tu as vu le bébé ?

- Pas encore, je voulais voir comment tu allais, d’abord…

- J’ai réussi Terry, je t’ai donné en enfant…

- Susanna, tu savais que c’était dangereux pour toi… pourquoi as-tu fait ça ?

- Je l’ai fait pour toi…

- Pour moi ?

- Oui, je t’aime tellement Terry, je voulais te laisser un cadeau, une personne à aimer quand je serai partie…

- Susanna…

- J’aurais fini par mourir tôt de toute façon alors je ne voulais pas avoir vécu en vain…

- Ce n’était pas en vain, tu m’as sauvé la vie et tu as toute ta vie devant toi avec notre enfant…

Une infirmière arriva avec le bébé emmailloté dans un linge.

- Voici votre fille, dit-elle en donnant le bébé à Terry.

- Bonjour ma jolie, dit-il, viens voir maman.

Il s’approcha du lit avec la petite. Il la mit dans ses bras délicatement.

- Comme elle est belle, dit Susanna, Juliette… tu es belle, Juliette, sois gentille avec ton papa, ma chérie…

- Susanna, dit Terry, ne me laisse pas seul avec elle, j’ai besoin de toi…

- Terry, tu as Juliette…

- Nous avons besoin de toi!

- Et ne te sens pas coupable, sois un bon père pour notre Juliette.

- Non Susanna, ne pars pas, je t’aime ! Tu m’entends ? Ne pars pas, ne me laisse pas, j’ai besoin de toi ! Je t’aime!

Susanna sourit, son vœu le plus cher venait de se réaliser, Terry l’aimait ! Finalement ! Elle allait mourir heureuse…

- Je t’aime aussi, Terry,… Maman, au revoir, prend bien soin de ma fille.

- Oh Susanna ! dit sa mère en pleurant.

- Terry… Au revoir, Eleonor…

- Oh mon Dieu ! dit Eleonor en pleurant.

- Susanna, non !

- Adieu mon amour… Tu m'as rendue très heureuse…

Terry pleurait et il se pencha pour l’embrasser une dernière fois. Elle répondit à son baiser et puis, plus rien !

- Susanna ! NON !

Il se sentit perdu. Il prit sa fille et la serra dans ses bras. Elle lui donnait force de continuer et l’espoir d’un jour meilleur… Il allait être seul, sans Susanna pour élever leur fille. Elle s’était sacrifiée pour lui donner un enfant… Il n’en revenait toujours pas. Il rencontra le docteur.

- Vous auriez pu me le dire…

- Secret professionnel…

- Je ne l’aurais pas laissée risquer sa vie de la sorte!

- C’est ce qu’elle voulait, elle savait qu’elle n’allait pas vivre longtemps et elle voulait vous laisser quelqu’un à aimer quand elle ne serait plus là. Vous avez votre fille, prenez-en bien soin…

- Je voulais l’élever avec Susanna, elle voulait tellement un bébé…

- Alors ne laissez pas son sacrifice être en vain, occupez-vous de votre fille, c’est ce qu’elle voulait que vous ne soyez pas seul après son départ…

- Elle a pensé à moi, c’est de ma faute si elle est morte…

- Non, elle ne regrettait pas vous avoir sauvé la vie et ces derniers mois avec vous elle était la plus heureuse des femmes…

Il lui avait dit qu’il l’aimait avant qu’elle ne meure, il l’avait rendue heureuse. Mais il se sentait triste quand même. Elle allait lui manquer. Eleonor s’approcha et il tomba dans ses bras en pleurant, tout en tenant son bébé, comme si sa vie en dépendait.

L’assistant de Terry s’occupa des funérailles et Terry ne révéla pas qu’elle était morte en couches. Il ne voulait pas que le monde blâme sa fille pour la mort de sa maman… Si bien que les journaux publièrent dans la rubrique nécrologique :

"Une étoile s’est éteinte, en la personne de Susanna Grandchester, née Marlowe, des suites d’une longue et pénible maladie. Elle laisse derrière elle sa famille, sa mère et son mari…"

Après les funérailles et la réception qui suivit, tous les acteurs du théâtre étaient là et des journalistes et des fans aussi, après avoir consommé les victuailles et bu, ils s’en allèrent en lui souhaitant d’être courageux. Seul Robert savait que Susanna était enceinte. Terry ne voulant pas exposer sa vie privée dans les journaux.

- Ça va aller Terrence ? dit Robert.

- Ça ira, Robert, merci.

- Prend tout le temps que tu veux…

- D’accord, dit-il.

Il retourna avec sa mère et Mme Marlowe chez lui. Il avait engagé une nounou pour sa fille. Il alla la prendre, il devait la voir… et l’amena au salon où se trouvaient sa mère et sa belle-mère.

- Ça va, ma chérie? dit Terry, ça va, ma Juliette ?

- Juliette, dit Eleonor.

- Juliette Susanne, dit Terry, tu es d’accord, ma princesse ?

- Merci Terrence, dit Mme Marlowe en souriant.

Terry acheta une maison pour Mme Marlowe avec un jardin et une cour pour la petite Juliette quand elle allait passer du temps chez elle. Sa mère avait déjà une maison avec un jardin. Il allait chercher aussi une maison avec un jardin pour sa fille et lui-même. Mais pour le moment il n’avait envie de rien, il voulait juste passer du temps avec sa petite fille et il chérissait chaque seconde…

oOoOoOoOoOo



A Chicago, la vie était belle. Candy élevait ses enfants avec ses amies. Elle jouait aussi souvent avec ses enfants et elle grimpait aux arbres avec eux. Elle jouait comme une petite fille. Et la petite Rose la trouvait super cool comme maman.

La grand-tante Elroy avait vieilli et elle était souvent malade. Ces derniers temps, elle ne quittait plus sa chambre. Mais elle avait été heureuse d’avoir vu la prochaine génération qui ne manquait jamais de venir passer du temps avec elle et lui raconter des histoires sur leur journée.

Un soir après le dîner, Albert l’appela dans leur chambre à coucher, il avait quelque chose à lui dire.

- Ça va, chéri ? dit Candy, que se passe-t-il?

- Candy, j’ai vu une nouvelle dans le journal ce matin.

- Oui…

- C’est à propos de Terry et Susanna.

- Qu’est-ce qui se passe ?

- Susanna…

- Oh non ! dit Candy tristement, pauvre Terry !!!! Il est tout seul à présent…

Candy avait des larmes aux yeux. Elle était en train de penser que Terry était libre, mais plus de 10 ans plus tard… Albert la regarda et il savait qu’elle pensait à Terry… Il s’approcha pour la serrer dans ses bras.

- Ce n’est pas juste ! La vie n’est pas juste !

- Je sais, ma chérie, mais c’est la vie, les gens naissent et les gens meurent, c’est le cy…

Mais il fut interrompu par des coups frappés à la porte de leur chambre. Albert la lâcha et alla ouvrir la porte. C’était Alistair…

- Albert ! vite c’est la tante Elroy…

- Oh mon Dieu ! Dit Candy qui n’était pas encore remise de ses émotions.

Ils se précipitèrent tous dans la chambre de la matriarche, on étendait sa respiration dans le silence de la grande chambre. Albert s’approcha.

- Oh ma tante, tu peux partir en paix…, dit-il tristement.

Candy et ses amies étaient en train de pleurer. Les neveux étaient tristes et ils consolaient leurs femmes… Sarah et sa famille étaient aussi là et elle pleurait, son mari la consolait. Eliza était avec son mari qui la consolait aussi… Daniel était triste avec sa femme qui ne pleurait pas, mais elle était triste.

Le nuage de tristesse s’était aussi abattu sur la villa des André à Chicago…

Edited by Gentillefille - 17/5/2017, 10:12
 
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