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Le fruit défendu

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Gentillefille
icon12  view post Posted on 10/5/2017, 14:19 by: Gentillefille
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Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

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Le fruit défendu





Chapitre 8
“Naissances et mariages ”




Albert et Archie retournèrent en Amérique, ne voulant pas rester trop longtemps loin de leurs femmes qui attendaient famille… Les parents Cornwell retournèrent en Arabie Saoudite et ils promirent de venir au mariage d’Alistair et Patricia pendant les vacances d’été.

Albert était aux petits soins pour Candy, il ne voyagea plus pendant le reste de la durée de la grossesse de sa femme. Georges s’occupait de conclure les affaires de la famille à l’étranger et il était en contact permanent avec son patron et le tenait au courant de toutes les activités.

Candy et Annie était ravies d’être enceintes en même temps, elles pouvaient comparer leurs états et leurs drôles d’envies, qu’elles essayaient parfois ensemble…

- J’ai envie de quelque chose de sur, Annie…

- Une vinaigrette ?

- Une salade ? Ça peut aller, mais je veux quelque chose de chaud…

- Chaud ?

- Oui, comme une salade chaude au vinaigre ?

- Une salade chaude au vinaigre ?

- Une salade d’épinards chaude au vinaigre…

- C’est vrai que ça donne envie, dit Annie en avalant la salive.

- Allons dans la cuisine, Annie, allons réaliser notre envie.

Les deux femmes enceintes se rendirent dans la grande cuisine du manoir… La cuisinière était indignée…

- Mesdames ! Que faites-vous ici ?

- Nous voulons juste essayer quelque chose dont nous avons envie…

- Dites-moi quoi, je vais le faire pour vous…

- Sans protester ?

Elle leur jeta un regard un peu méfiant.

- Sally, je suis infirmière, je sais ce que je fais et je vous promets que ce que je vais demander c’est tout a fait mangeable…

- D’accord Mme André, allez-y

- Je veux des épinards frits à l’oignon ensuite à la fin, vous y mettez du jus de citron…

- Jus de citron ? dit Annie, je pensais que tu voulais du vinaigre.

- Eh bien le goût sûr dont j’ai envie c’est celui du citron aujourd’hui.

- D’accord, dit Annie, Sally ?

- Très bien, mesdames, maintenant sortez de ma cuisine !

Les deux femmes enceintes sortirent et elles retournèrent au salon. A l’heure du repas ce soir-là, Annie et Candy se régalèrent avec leurs épinards au jus de citron. Leurs maris les regardaient curieusement.

- C’est quoi ? demanda Albert.

- Des épinards, dit Annie.

- Et pourquoi est-ce que nous n’y avons pas droit ?

- C’est parce que c’est fait spécialement pour nous les femmes enceintes, dit Candy.

- Ah, dit Archie.

- Vous pouvez goûter, vous savez dit Annie.

Albert prit un peu dans l’assiette de Candy et il fit une grimace en goûtant et Archie aussi en goûtant le plat d’Annie.

- Ok mesdames, régalez-vous ! dit Albert en riant.

- C’est vraiment ce dont vous avez envie ? dit Archie, mère nature est vraiment drôle, quand elle le veut !

Tout le monde à table riait.

Candy mit au monde en premier, une très belle petite fille que son papa appela « Rosemary » en l’honneur de sa sœur disparue. Ses parents étaient fous d’elle.

- Elle était blonde, dit Candy en souriant.

- Comme nous deux…

- Je me demande les yeux de qui elle a pris…

- C’est Rosemary, elle aura les yeux verts, comme toi…

- Comment peux-tu en être sûr ? demanda Candy.

- Eh bien en Afrique on dit que les noms ont des liens…

- Des liens ? dit Candy en fronçant les sourcils.

- Oui… elle sera douce et belle comme son homonyme…

- Mais ta sœur est morte jeune en laissant Anthony enfant…

Albert la regarda… Elle ne voulait pas du nom de sa sœur ?

- Qu’es-tu en train de dire ? Tu ne veux pas l’appeler comme ma sœur parce qu’elle est morte jeune ?

- C’est toi qui viens de parler des liens de nom, non ?

- Mais enfin, Candy ! Tu veux le nom d’une personne qui a vécu longtemps ? Comme la tante Elroy?

Candy le regarda en souriant.

- C’est vrai qu’elle a vécu plus longtemps que tes parents et Rosemary, mais tu m’excuseras si je ne veux pas appeler ma petite fille « Elroy ».

- Alors qu’est-ce que tu décides ?

- Eh bien, « Rosemary » ça vient de l’épice le romarin…

- Oui ?

- Et si on l’appelait « Rose » comme la fleur blanche d’Anthony.

- Rose… Blanche ?

- Pourquoi pas ? Le « Blanche » fait penser à mon nom… Ça fait le diminutif du nom de ta sœur, sans être vraiment son nom…

Il la regarda en souriant.

- D’accord, ma chérie, comme tu voudras !

- Merci chéri, dit Candy en souriant.

La grand-tante fut surprise d’apprendre que la petite ne s’appelait pas Rosemary comme sa niece favorite…

- Mais enfin, William, je pensais que tu allais honorer ta sœur.

- Tante Elroy, elle s’appelle « Rose », pas « Rosemary », c’est tout.

Elle savait que c’était Candy qui avait decidé ça, mais elle ne fit aucun commentaire.

Avec tout ça, et les liens des noms, lorsqu’Annie mit au monde une petite fille qu’Archie voulut la prénommer « Antonia » en l’honneur de son cousin disparu trop tôt.

- C’est une fille, dit Annie, pourquoi l’appeler comme Anthony ?

- Que veux-tu alors ?

- Un nom de fleurs, Lilas…

- Tu as de la chance que je suis très heureux d’être père… va pour Lilas !

- Merci chéri, dit Annie en souriant.

La grand-tante ne fit pas de commentaires. La nouvelle génération pouvait appeler leurs enfants comme bon leur semblait… Rose et Lilas allaient grandir ensemble, comme des sœurs…

La grand-tante était contente d’avoir à nouveau des bébés dans le manoir.

oOoOoOoOoOo



Alistair et Patricia revinrent en Amérique à la fin de l’année scolaire. Candy avait hâte de les revoir.

- Je peux t’accompagner à New York, Albert?

- Pourquoi faire ?

- Pour aller chercher Alistair, toi tu l’as vu…

- Bon d’accord, tu peux m’accompagner.

- Merci, chéri ! La dernière fois que je l’ai vu, c’était le jour où j’allais à New York pour la première de Roméo et Juliette. Il avait un cadeau pour moi, une petite boîte à musique qu’il avait fabriquée pour moi. Il avait appelé ça « La boîte à bonheur »… Mais je n’ai pas trouvé le bonheur, dit-elle tristement.

- Eh bien moi je dis que tu as trouvé le bonheur après, avec moi…

- Mais oui, mon chéri, je suis heureuse avec toi, mais tu vois ce que je veux dire, n’est-ce pas ?

- Je sais, chérie…

A la fin, Annie les accompagna aussi. Les bébés restèrent avec leurs nounous. Le voyage en train était fatiguant, mais ils parlèrent de tout et de rien et ils ne virent pas le temps passer. Ils allèrent au port , il y avait beaucoup de monde. C’était difficile de distinguer les gens qui descendaient du bateau… Après un temps qui leur sembla une eternité, ils purent finalement voir Alistair, Patricia et la fidèle grand-mère Martha.

- Alistair ! Patty ! cria Candy fort, par ici !!!

Elle leur faisait de grands signes avec ses bras. Le trio leur fit des signes en réponse. Candy parvint à se faufiler et se jeta au cou d’Alistair…

- Oh Alistair, Alistair ! Comme c’est bon de te revoir ! Comment as-tu pu me faire ca ! Tu savais que tu partais et tu n’as rien dit !

- Je ne voulais pas t’inquiéter… Candy.

- Eh bien tu as échoué ! Parce que tout le monde s’est inquiété pour toi pendant des mois !

- Candy, dit Alistair tendrement.

- Oh c’est tellement bon de te revoir !

Elle pleurait de joie. Tout le monde était ému et tout le monde s’embrassait.

- Salut Candy, dit Patty, je suis là aussi.

- Oh Patty ! dit-elle en lui sautant au cou, comme tu dois être heureuse ! C’est pour ça que tu attrapais tous les bouquets des mariées !

- A quand le grand jour ? demanda Albert, vous allez vous marier, n’est-ce pas ?

- Oui, dit Alistair, je me souviens de tout…

- Super ! dit Albert, alors tes inventions ?

- Oui…

- Tu peux le croire ou pas, frérot ! J’ai hâte de voir tes inventions exploser !

- Alors je suppose que les tiennes, je ferai en sorte qu’elles explosent !

Tout le monde éclata de rire. De retour à Chicago au manoir, la grand-tante pleurait de joie à son tour.

- Alistair ! Méchant garçon ! Tu m’as brisé le cœur !

- Tante Elroy, je suis de retour… Je vais raccommoder ton cœur, dit-il en la serrant fort contre lui.

- C’est un miracle ! Merci mon Dieu !

Elle était en train de penser qu’Anthony n’était pas revenu, mais elle avait eu un moment de répit avec Alistair… Elle pleurait de joie.

Il y avait une grande fête pour le retour d’Alistair.


Merci à Marcela pour le beau fanarts


Les membres de la famille élargie et leurs amis et connaissances étaient là. Il y avait de la nourriture et de la boisson pour tout le monde.

Patricia alla voir les bébés avec Candy et Annie.

- Comme elles sont belles, dit Patty émue… Je veux avoir un bébé aussi !

- Vous allez vous marier, dit Candy.

- Eh oui ! Je n’aurais jamais cru que j’épouserais Alistair ! C’est un miracle et je ne prends plus rien pour acquis !

- C’était comment ? demanda Candy, il était confiant dès le début ?

- Oui, il m’a fait confiance… comme il utilisait mon nom.

- Il utilisait ton nom ? demanda Annie, que veux-tu dire?

- Oui, quand je suis arrivée à St-Paul, on m’a dit qu’il y avait un nouveau prof, un inventeur, Jean de la lune et que nous avions quelque chose en commun, commença Patricia.

- Ah oui quoi donc ? demanda Candy.

- Elle n’a pas eu le temps de me le dire, j’ai vu Alistair, j’ai crié son nom et je me suis évanouie.

- J’imagine l’émotion, dit Candy.

- Quand je suis revenue à moi, je l’ai appelé Alistair, il a dit qu’il s’appelait « Patrick O’Brien ».

- QUOI ??!! dirent Candy et Annie en même temps.

- Étonnant, n’est-ce pas?

- Eh bien, tu es restée dans sa tête, dit Candy en souriant. Comme c’est romantique !!

- Alors il te faisait confiance, dit Annie, si sa tête se souvenait de ton nom, même s’il ne le savait pas, c’est que tu étais importante pour lui.

- J’ai été très patiente, dit Patty, et petit à petit avec sa mémoire qui lui revenait…

Alistair et Archie arrivèrent pour voir les bébés dans la chambre d’enfants.

- Je suis venu voir la nouvelle génération, dit Alistair en souriant, comme elles sont belles ! Je leur ai fait des boîtes à musique pour qu’elles s’endorment paisiblement.

- Oh Alistair ! dit Candy, bienvenu chez toi !

- Aussi longtemps que ça n’explose pas, dit Archie en riant.

- Archie ! dit Annie en lui donnant une tape.

- Je suis simplement heureux de revoir mon frère. Tu es le miracle que je n’aurais jamais cru possible !

Il serra son frère dans ses bras, encore une fois… Tout le monde était heureux.

Les préparatifs pour le mariage d’Alistair avaient déjà commencé depuis qu’il avait envoyé un télégramme pour annoncer son retour. Les parents Cornwell arrivèrent d’Arabie Saoudite pour le mariage de leur fils et aussi pour voir leur nouvelle petite-fille, Lilas.

Le jour du mariage, Archie se souvint de se tristesse de ne pas avoir ses deux autres mousquetaires avec lui. Cette fois-ci, un seul mousquetaire manquait, car son frère était miraculeusement revenu d’entre les morts. Ils étaient ensemble dans la chambre en train de discuter en s’habillant pour la cérémonie, qui devait avoir lieu dans la roseraie que la grand-tante avait créée en l’honneur d’Anthony.

- Je me souviens du jour de mon mariage, combien une partie de moi était triste qu’Anthony et toi n’étiez pas là…

- Ne pense plus à ça frérot,, c’est une journée pour célébrer ! Je suis sûr qu’Anthony est heureux là-haut pour nous ! La vie, c’est rien Archie, ne passons pas notre temps à regretter, mais vivons la au maximum, car on ne sait pas quand tout peut disparaitre.

- Comme pour Candy le jour de son adoption…

- Plus de souvenirs tristes Archie, je vais me marier !

- D’accord, frérot ! Si tu veux des conseils pour ta nuit de noces, n’hésite surtout pas à me le demander… après tout, j’ai plus d’expérience que toi… je suis le grand-frère…

- Tais-toi, Archie ! dit Alistair en riant.

Alistair lui lança un coussin et Archie éclata de rire. Il se sentait tellement heureux.

oOoOoOoOoOo



Les filles étaient dans la chambre en train d’aider Patricia à s’apprêter. Elle ne souriait pas…

- Tu vas bien, Patty ? demanda Candy.

- Oui, je suis heureuse.

- On ne le dirait pas.

- Je suis trop heureuse pour sourire, dit-elle.

- Je parie que tu vas pleurer comme une madeleine, dit Annie, je ne vais pas trop te maquiller les yeux.

- Je pense que ce serait mieux…

- Nous allons être mariées toutes les trois aux hommes que nous aimons ! dit Annie.

Candy ne put s’empêcher de penser à Terry pendant un instant. Mais elle sourit, elle aimait son mari… Annie avait raison, elles étaient toutes les trois mariées aux hommes qu’elles aimaient.

- Ce que j’aime le plus, c’est le fait que nous soyons toujours ensemble, comme à l’école, dit Patty en souriant.

- Oui, dépêche-toi d’avoir un bébé pour que nos enfants deviennent des meilleurs amis comme nous ! dit Candy en souriant.

Grand-mère Martha arriva pour voir où elles en étaient. Elle portait une belle robe mauve.

- Patricia, tu es prête ?

- Oui, grand-mère…

- Tant mieux, je sais que les mariées aiment arriver en retard pour se faire remarquer, mais c’est inutile, car tout le monde va te regarder ce jour-là, que tu le veuilles ou pas !

- Bien sûr, grand-mère, dit Patty en souriant.

- Je suis venue pour te chercher et pour la tradition.

La mère de Patricia arriva dans la chambre aussi. Elle portait une belle robe bleue foncée.

- Et maintenant la tradition : Quelque chose de vieux, dit la grand-mère, voici le collier de perles que j’ai porté à mon mariage.

- Il est magnifique ! dit Patricia, merci grand-mère!

- Quelque chose de nouveau, dit sa mère, voici des boucles d’oreilles en perles pour ton mariage.

- Quelque chose d’emprunté, dit Candy, voici une barrette fleurie avec des roses blanches pour ta coiffure…

- Elle est magnifique, merci Candy!

- Quelque chose de bleu, dit Annie, je t’ai brodé un mouchoir bleu pour ton jour spécial.

- Oh! Merci beaucoup, Annie!

- Maintenant, on peut y aller, dit le père de Patricia qui était arrivé et qui attendait la mariée sur le seuil de la porte.

- Allons-y, papa, dit-elle en souriant.

Son père prit son bras et ils descendirent le grand escalier du manoir et marchèrent jusqu’à l’arrière de la maison pour se rendre au jardin. La musique commença, le canon de Pachelbel. Le marié arriva au bras de sa mère, en kilt écossais. La petite fille aux fleurs, fille d’une cousine de la famille, sema les pétales de roses pour la mariée. Ensuite tout le monde se leva pour attendre la mariée. La marche nuptiale de Wagner commença et la mariée entra au bras de son père. Elle avait le voile devant son visage. Archie était le témoin et Candy la demoiselle d’honneur. La cérémonie commença… Vint le temps de vœux :

- Alistair, commencez, dit le prêtre.

- Ma chère Patricia, être ici avec toi est un miracle. J’étais perdu et tu es resté dans ma tête, je me sentais incomplet et depuis que tu m’as retrouvé, je me sens à présent une personne à part entière. Je remercie Dieu de m’avoir donné une nouvelle chance à la vie que je n’aurais jamais eue… En ce jour je te prends pour épouse, pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et la pauvreté, dans la santé et dans la maladie, je jure de t’aimer et de te chérir, jusqu’à ce que la mort nous sépare.

- Alistair, je n’aurais jamais cru être ici aujourd’hui en train de t’épouser. Tu es le rêve et le miracle que je n’aurais jamais cru possible. Je remercie notre Seigneur Jésus-Christ pour cette nouvelle opportunité qu’il m’a donnée pour être avec toi. Je te prends pour époux, pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et dans la pauvreté, dans la santé et dans la maladie, je jure de continuer à t’aimer et à te chérir, jusqu’à ce que la mort nous sépare.

Ses joues étaient en train d’être trempées par les larmes abondantes de joie.

- Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée, Alistair…

Alistair souleva le voile et il murmura :

- Je t’aime, Patricia.

- Je t’aime, Alistair.

Il se pencha et il prit ses lèvres en un baiser doux et passionné. Tout le monde applaudit et cria de joie.


Merci à Marcela pour le beau fanart


La fête de mariage se passa dans la joie. Tout le monde était heureux pour les mariés. Les journalistes étaient là, ils prirent des photos pour la page mondaine…

oOoOoOoOoO



A New York, Terry regardait le journal du matin quelques jours plus tard et il vit le grand titre :

« LE NEVEU DE WILLIAM ANDRÉ EST REVENU D’ENTRE LES MORTS… »

L’article parlait du retour d’Alistair, comment Patricia l’avait retrouvé au Collège Royal de Saint Paul sous le nom de Patrick O’Brien… Terry trouva l’histoire fascinante et il pensa à son ancien groupe d’amis. Il pensa à cet été en Écosse, il s’était bien amusé, lui le solitaire… En réalité il avait prevu de passer du temps avec Candy, mais elle venait souvent avec son groupe et il n’avait pas le choix que de les fréquenter. Il se souvint des efforts qu’elle avait fait pour le « réconcilier » avec le dandy… comme c’était loin tout ça, ils étaient des gosses ! A présent, ils étaient de jeunes adultes avec des responsabilités et les circonstances les avaient séparés…

Susanna arriva dans la salle à manger. La bonne avait préparé le petit déjeuner. Le journal était toujours sur la table.

- Bonjour Terry, dit-elle.

- Bonjour, Susanna.

- Quelles sont les nouvelles du jour?

- Alistair Cornwell est revenu d’entre les morts…

- Alistair Cornwell ?

- Le cousin de Candy…

- Oh…

- On le croyait mort, ils l’ont même enterré…

- La famille doit être contente, dit Susanna, je sais ce que c’est que d’avoir une deuxième chance…

Il ne répondit pas. Une deuxième chance que Candy lui a donnée…

- Tu as rendez-vous ce matin chez le docteur?

- Oui…

- Je peux t’accompagner.

- Ce n’est pas la peine, Terry, je sais que Robert veut te voir à la première heure…

- D’accord, mais ne te fatigue pas trop.

Il termina de manger et il alla au théâtre rencontrer Robert. Il embrassa Susanna sur le front avant de partir.

Elle le regarda avec amour. Elle avait Terry, elle était heureuse. Elle se rendit chez le docteur pour son check-up mensuel.

- Tout va bien, Susanna…

- Mais je n’arrive pas à concevoir…

- Susanna, dans votre état de santé, je vous déconseillerais d’essayer d’avoir un enfant. Ça peut être très dangereux pour vous. Vous pouvez ne pas y survivre…

- Docteur, je veux faire ce cadeau à Terry.

- Vous pouvez adopter un enfant…

Oui, elle pouvait adopter, mais elle se savait fragile. Elle n’allait pas vivre longtemps. Elle voulait laisser un cadeau à Terry, pour qu’il ne soit pas seul quand elle partira…

- Ce n’est pas la même chose.

- Susanna, vous savez très bien que vous devez vous ménager. Un accouchement est beaucoup trop violent pour votre corps. De toute façon, vos chances de concevoir sont très minces…

Susanna ne répondit pas. Elle était triste. Elle quitta le cabinet du docteur pour aller au théâtre. Elle avait quelques scenarios de théâtre à montrer à Robert. Comme il se sentait toujours coupable à cause de l’accident, il faisait tout pour faire plaisir à Susanna. Il trouva ses pièces bien écrites et il se mit à recruter des acteurs pour le rôle… Terry était fier d’elle. Si le moral de Susanna était au top, ça lui donnait l’impression que tout ce sacrifice n’était pas en vain…

oOoOoOoOoOo



Candy était heureuse avec sa petite Rose qui ressemblait à sa maman… Albert en était ravi. Toute la famille était au salon.

- On dit que les enfants suivent les noms de leurs homonymes… Elle ressemble à ma sœur, dit-il.

- Elle est belle, dit Candy.

- Au moins on est sûr qu’elle est d’Albert, dit Eliza sèchement.

- Tu espérais voir les cheveux bruns de Terry, Eliza ? dit Candy irritée.

- Puisque tu es une petite traînée, commença Eliza.

- Eliza ! dit sa mère.

- Chéri, dit Candy à Albert, tu m’as trouvé comment ?

- Tu étais vierge, mon amour, dit Albert.

Ensuite, il se tourna vers Eliza.

- Eliza, si tu ne veux pas être bannie du manoir, tu vas respecter ma femme et cesser de l’insulter, on s’est bien compris ?

- Oui mon oncle, fit Eliza en baissant la tête honteuse en râlant.

- Tu as dit quelque chose ? fit Albert.

- Non, dit-elle.

- Tante Elroy a arrangé un mariage pour toi, dit Albert, je voulais lui dire de te laisser choisir ton époux, mais ton manque de maturité m’oblige à la laisser faire…

Eliza était rouge de colère… et c’est comme ça qu’elle s’était retrouvée mariée à un homme qu’avait choisi la grand-tante Elroy… Elle ne tarda pas à avoir une petite fille elle aussi.

Daniel, lui, avait mis une jeune fille de bonne famille dans l’embarras et il fut contraint de l’épouser pour éviter le scandale pour les deux familles. Il eut un beau petit garçon avec sa jeune épouse.

Rose et Lilas étaient inséparables en grandissant toutes les deux au manoir. Candy eut deux autres garçons et une fille. Annie eut une autre fille et un garçon…
Patricia eut un garçon d’abord…

- Il s’appelle Junior, dit Alistair en souriant.

La grand-tante était un peu déçue de ne pas avoir d’homonyme pour Anthony…

Et ensuite Patricia eut une fille…

- Pour rester dans les noms des fleurs, dit Patricia, appelons-la Véronique.

- C’est parfait ! Rose, Lilas et Véronique, dit Alistair en riant.

Et le temps passa…

Edited by Gentillefille - 5/7/2018, 11:12
 
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