LE FORUM DE CANDY ET GEORGIE SOUHAITE VOUS SOUHAITE LA BIENVENUE!!!

Le fruit défendu

« Older   Newer »
  Share  
Gentillefille
icon12  view post Posted on 7/4/2013, 19:16 by: Gentillefille
Avatar

Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

Group:
Administrator
Posts:
31,832
Location:
Canada

Status:


Le fruit défendu



Chapitre 6
« Les roses éternelles »




Ils arrivèrent en Floride après presque deux jours de voyage et ils se rendirent à l’hôtel. Candy se sentait bizarre, elle allait dans une suite à l’hôtel avec son mari, son mari !!! La suite était belle et spacieuse. Il y avait des fruits sur la table.

- Tu te souviens des oranges que j’avais rapportées ?

- Elles étaient juteuses et succulentes

- N’est-ce pas ? Euh qu’est-ce qu’on fait ? demanda-t-elle un peu nerveuse

- Candy mon amour, calme-toi, je ne vais pas te manger…

Candy éclate de rire.

- J’ai une entière confiance en toi, mon amour

- Très bien, et si on allait manger au restaurant et ensuite on pourrait se promener à la plage ?

- Bonne idée ! Dit Candy, je vais me changer…

Ils se changèrent tous les deux. Candy mit une robe fleurie et Albert un pantalon simple et une chemise bleue. Et ils allèrent au restaurant de l’hôtel. Ils furent très bien accueillis. Les nouveaux mariés. Ils rencontrèrent d’autres couples qui venaient de se marier qui voulaient qu’ils se joignent à eux.

- On aimerait être seuls, dit Albert, une autre fois peut être

- Oh vous venez d’arriver ! Dit un des hommes

- Il n’est pas encore rassasié d’elle, dit une femme

Candy avait rougit comme une pivoine, gênée.

- Oh regardez la petite femme ! Elle rougit, comme c’est mignon ! Dit une autre femme

Candy et Albert allèrent prendre place à leur table.

- Tu vas bien ma chérie

- Je vais bien, dit Candy

- Détends-toi un peu…je me souviens encore comment tu étais scandalisée le jour où on t’a appelé « madame » au marché…

- Je n’en revenais ! Je ressemble à une madame ?

- C’est une forme de respect. Tu sais en Afrique, on appelle les femmes et les filles « maman »…

- Ah oui ? Pourquoi ?

- Par respect… une petite fille ou un bébé, sera peut être maman un jour, alors autant commencer le respect tout de suite…

- Fascinant ! Parle-moi encore de l’Afrique…

Ils passèrent leur commande et ils parlèrent pendant le repas, en se regardant avec amour. Ils terminèrent de manger et ils allèrent d’abord à la boutique de l’hôtel acheter des chapeaux de paille et des lunettes de soleil. Ensuite ils se rendirent à la plage faire une longue ballade. Ils jouèrent même au ballon avec des enfants en passant. Ils retournèrent à l’hôtel.

- Nous sommes couverts de sable ! dit Candy en riant

- C’était amusant de jouer dans le sable, dit Albert

- Je vais me doucher pour me débarrasser de tout ce sable

- D’accord, dit Albert en allant s’asseoir au bureau qui se trouvait dans la suite…
Il allait aller diner et ensuite… Il était lui aussi un peu nerveux. Et si elle n’aimait pas ça ? Et si… ?

« Oh arrête de t’inquiéter mon vieux ! Tu n’as rien à craindre, c’est Candy, elle te dira toujours la vérité et tu sauras si elle ment. Je dois arrêter de me tracasser ! » Se dit-il

Candy sortit de la salle de bain en peignoir.

- Albert ?

- Oui ?

Il leva la tête pour la regarder. Elle était si fraiche et si belle. Il sembla médusé pendant un moment.

- On va diner en bas, ou on commande le service de chambre ?

- Quoi ? Fit-il comme s’il était dans la lune

- On mange ici ou au restaurant, dit Candy en souriant

- Comme tu veux…

- Comme je suis un peu nerveuse, allons au restaurant… voir du monde va peut être me détendre un peu…

- D’accord dit Albert qui était d’accord avec elle mais qui ne l’avouerai pas à sa femme, je vais me doucher aussi

Il se dirigea vers la salle de bain et embrassa Candy sur les lèvres en passant et entra dans la salle de bain. Candy alla s’habiller et elle se demandait si Albert était aussi nerveux qu’elle.

- Mais non, c’est un homme…

Quoi que, elle avait senti quelque chose. Elle connaissait Albert très bien… Elle s’habilla et attendit qu’il sorte de la salle de bain.

- Chéri ? Tu peux m’aider à fermer ma robe s’il te plait ?

Il s’approcha et l’aida à boutonner sa robe. Elle était longue et rouge, la couleur préférée de Candy. Albert s’habilla aussi. Candy le regarda avec ses cheveux légèrement mouillés… Il était en train de s’habiller. Il avait déjà mis le pantalon et la chemise blanche. Comme il était séduisant ! Comment ne l’avait-elle pas remarqué avant, lorsqu’ils habitaient ensemble ? Parce qu’elle n’avait que Terry en tête, voila pourquoi ! Ce n’était pas le moment de penser à Terry. Il était marié et elle aussi, avec Albert ! Avec l’oncle William ! Elle sourit. Celui qu’elle imaginait comme un vieil homme, était son meilleur ami et à présent l’homme qu’elle aimait.

Albert était prêt et il prit son bras et ils descendirent au restaurant pour diner. Il y avait un orchestre qui jouait de la musique douce. On leur apporta leur entrée… Ils parlaient en riant, ils parlaient de tout et de rien. Ensuite, ils dansèrent entre les différents plats qu’on leur apportait. Ils n’avaient pas l’air pressés d’aller dans leur suite… Ils étaient sur la même longueur d’ondes. Le dessert, de la crème glacée a la vanille et au chocolat. Candy qui adorait la glace, savoura chaque cuillerée…

- Je crois que je vais exploser, dit Candy en souriant

- Tu as toujours bon appétit…

- On aurait cru que la nervosité me couperait un peu l’appétit…

Albert la regarda en souriant.

- J’ai confiance en toi Albert… tout ira bien. Je sais que tu es aussi nerveux…

Il la regarda avec amour. Elle le connaissait très bien. Il sourit. Le thé ou le café a la fin du repas ? Pas ce soir, c’était sa nuit de noces.

- On y va ? Demanda-t-il

- D’accord, dit Candy en souriant

Il lui prit la main et ils marchèrent ensemble et ils retournèrent dans leur suite. La porte se ferma derrière eux. Ils marchèrent doucement vers le lit de leur chambre. Albert se pencha vers Candy et il prit ses levers et l’embrassa passionnément. Candy répondit à son baiser… Ils se déshabillèrent mutuellement. Albert l’amena sur le lit et ensuite il lui montra l’art de faire l’amour… Albert était content d’avoir trouvé sa belle intacte.

Leur séjour se passa très bien. Ils passèrent la journée à se promener et la nuit à faire l’amour.

*
* *



Ils rentrèrent à Chicago juste à temps pour le mariage d’Archie et Annie. Ils trouvèrent la maison en effervescence encore une fois. La grand-tante était heureuse de les voir. Ils étaient tous dans le grand salon.

- William ! Je pensais que vous ne reviendriez jamais ! Vous avez failli rater le mariage d’Archie.

- Nous avions tout calculé ma tante. Il ne fallait pas t’inquiéter pour si peu. Les parents d’Archie sont là ?

- Oui, dit la grand-tante, ca fait plaisir d’avoir tous ces membres de la famille. Il ne manque qu’Alistair…

Une ombre de tristesse traversa les yeux de la grand-tante.

- Allons ma tante, dit Candy, ce n’est pas le moment de penser aux choses tristes. Archibald va se marier. Je vais aller voir Annie.

Elle s’approcha d’Albert qui l’embrassa légèrement sur les lèvres. Ensuite elle quitta le salon pour se rendre à l’étage.

La grand-tante regarda Albert.

- Tout s’est bien passé ?

- Si par là tu veux savoir si elle était intacte, la réponse est oui.

- Dieu merci. Eliza m’a raconté tellement de chose…

- Ma tante, tu ne devrais pas écouter Eliza. Elle te ment depuis le début sur Candy…

- En effet…

- Bon, je vais aller dans mon bureau. Et toi, ne te fatigue pas trop, va te reposer et délègue tes ordres…

- Tu as raison William, je vais aller me reposer un peu. Mon assistante va prendre ma place…

La grand-tante se retira dans ses appartements pour se reposer.

Candy était dans la chambre avec Annie et Patricia.

- Alors, dit Annie, je veux des détails !

- Il n’est pas question que je te donne des détails de ma nuit de noces !

- Dis-moi au moins que c’est bon, dit Annie

- Tu le sauras bien assez tôt

- Oh Candy ! Dit Annie

Patricia éclata de rire. Voir ses amies heureuses, en train de discuter de la nuit de noces de Candy… Elle avait attrapé le bouquet de Candy. Aura-t-elle aussi une nuit de noces un jour ?

- Comment ça s’est passé avec ta future belle-mère ? demanda Candy

- Elle est gentille, dit Annie en souriant, et beau-papa est gentil aussi

- On se demande pourquoi ils habitent si loin de leur famille, dit Candy

- Ils ont surement une bonne raison

- Je suis orpheline et j’aurai tellement voulu avoir une famille.

- Tu en as une à présent avec Albert, dit Patricia.

- Oui, et je vais la chérir de tout mon cœur… j’ai hâte d’avoir mes propres enfants…

- Moi aussi, dit Annie

Patricia ne dit rien. Elle les regarda en souriant.

- Patricia, dit Annie, il y a un jeune associé qui travaille avec Archie au bureau

- Annie je t’en prie, ne joue pas les entremetteuses, dit Patty

- Oh mais tu verras, il est tres gentil…

- Ce n’est pas Alistair…

- Patty, dit Candy, tu devrais au moins avoir un cavalier pour le mariage, au lieu d’être toute seule…

- D’accord, dit Patty à contre cœur.

Le mariage devait avoir lieu le lendemain. Candy était la demoiselle d’honneur au mariage de son amie…

Au moment de dormir, dans la chambre avec Albert. Ils étaient en train de parler de Patricia. Candy se brossait les cheveux, assise devant le miroir de sa coiffeuse.

- Elle est toujours triste

- Elle doit penser à Alistair, surtout maintenant qu’Annie et toi savez quoi faire de votre avenir…j’avais vraiment cru l’avoir convaincu…

- Moi aussi.

- Si seulement…

- Ce n’est pas de ta faute Albert, il était décidé à aller se battre, persuadé que c’était son devoir. Il est venu me dire aurevoir à la gare et il ne m’a rien dit. C’était la dernière fois que je le voyais…

- La guerre a fait de nombreuse victime, j’ai failli en être une…heureusement que tu étais là... tu es mon ange.

- J’étais au bon moment, au bon endroit, comme quand tu m’as sauvé la vie…Tu es mon ange

Albert était couché sur le lit et elle alla se coucher a coté de lui. Il la prit dans ses bras et ils s’embrassèrent passionnément. Ils ne tardèrent pas à faire l’amour…

*
* *



Archibald se réveilla le matin de son mariage en pensant à son frère, Alistair et à Anthony. Les deux autres mousquetaires de leur trio, qui avaient maintenant disparus. C’était le jour de son mariage et il décida qu’il n’allait pas être triste.

- Alistair, j’espère que tu ne vas pas gâcher ma journée avec des inventions qui explosent ! Dit-il à haute voix

Les inventions de son frère lui manquaient, tout comme son frère et son cousin Anthony.

- Anthony, tes roses sont magnifiques, Annie les trouve merveilleuses aussi, elles ont l’air éternelles, tu es eternel en quelque sorte à cause de tes roses… J’aurai voulu que vous soyez ici avec moi, pour mon grand jour. Vous me manquez les gars…

Il alla prendre sa douche toujours en pensant à son frère et à son cousin…

Annie se réveilla et alla prendre un bain. Patricia paressait sur le lit en train d’attendre que la salle de bain soit libre. Elle pensa à Alistair… Il aurait été heureux pour le mariage de son frère. Il aurait peut être voulu se marier le même jour, les deux frères aimaient faire les choses ensemble. Des larmes lui vinrent aux yeux. C’était le jour d’Annie et Archie, ce n’était pas le moment de commencer à pleurer. Elle leva le menton, elle allait être heureuse pour son amie. On frappa a la porte, c’était sa grand-mère Martha.

- Bonjour Grand-mère ! Dit Patricia en souriant et en la serrant contre elle

La vieille dame était un peu surprise et heureuse.

- Je suis venue voir si tu allais bien ma puce

- Je vais bien grand-mère, la bible dit « Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent… », dit Patricia en souriant, aujourd’hui, je vais être heureuse pour Annie et Archie !

Sa grand-mère la serra dans ses bras, heureuse. Elle savait que sa petite-fille pensait à son cher Alistair…

Annie sortie de la salle de bain en peignoir…

- Bonjour mesdames, dit-elle en souriant, tout va bien ?

- Oui, dit Patricia ! Finalement ! Tu voulais passer toute la matinée dans la salle de bain ou quoi ?

- Eh, je suis la mariée, aujourd’hui, tout est permis pour moi !

- Bon, je vais me laver, dit Patricia en riant

Les bonnes, les esthéticiennes et les coiffeuses arrivèrent pour s’occuper de la mariée… Candy arriva aussi pour se faire coiffer et s’habiller et parler avec ses amies. Les enfants de la maison Pony étaient là, encore une fois au manoir. Deux autres enfants avaient gagné l’honneur d’être la petite fille aux fleurs et le petit garçon porteur des bagues. Melle Pony et Sœur Maria, les avaient accompagnés, heureuses pour le mariage de leur ancienne pensionnaire.

La mariée était prête. Ses beaux cheveux noirs étaient coiffés en un beau chignon. Candy s’approcha d’elle. Elle portait les robes de demoiselle d’honneur, qui était bleu pale.

- Et maintenant, la tradition. Quelque chose d’empruntée, je te prête le crucifix que Sœur Maria m’a donné

- Quelque chose de nouveau, dit Patricia, voici bracelet en or que j’ai acheté pour toi…

- Quelque chose de bleu, dit Grand-mère Martha, voici ta jarretière !

Annie souriait en levant sa jambe pour qu’on y glisse la jarretière.

- Merci, dit Annie

Elle serra Candy dans ses bras.

- Et un grand merci à toi Candy. Tout ça c’est grâce à toi…

- Il t’aime, dit Candy en lui rendant son étreinte, allons-y ,ne pleure pas, tu vas faire couler ton maquillage !

Ils se rendirent à l’église, où devait avoir lieu la cérémonie.

Archie habillé en costume, l’attendait à l’autel. M. Brighton attendait Annie à la porte pour la conduire à l’autel, vers son futur mari. Annie était en train de vivre son rêve. Elle épousait Archibald, qu’elle avait aimé au premier regard.

Lorsqu’elle arriva, son père donna la main de fille à Archibald qui lui baisa la main. Elle lui sourit heureuse.

my_beautiful_bride_by_leztibella-d5ie29x


Merci à Letzi pour le beau fanart



La cérémonie commença et vint le moment des vœux. Le prête dit :

- Archibald commencez…

Il se tourna vers Annie en disant.

- Moi Archibald, je te prends Annie pour être ma légitime épouse. Je jure de t’aimer et de te chérir, pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et dans a pauvre té, dans la santé et dans la maladie, jusqu’à ce que la mort nous sépare. Je t’aime Annie

- Moi Annie, je te prends Annie pour être ma légitime épouse. Je jure de t’aimer et de te chérir, pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et dans a pauvre té, dans la santé et dans la maladie, jusqu’à ce que la mort nous sépare. Je t’aime Archie.

Au moment de mettre les bagues.

- Annie, je te donne cet anneau, signe de notre amour et de ma fidélité, au nom de Jésus-Christ

- Archibald, je te donne cet anneau, signe de notre amour et de notre fidélité, au nom de Jésus-Christ

La cérémonie continua et c’était finalement fini.

- Vous pouvez embrasser la mariée, dit le prêtre


Archie regarda sa femme, leva son voile et posa ses lèvres sur les siennes… Annie était aux anges. Elle avait épousé l’homme qu’elle aimait.

Pendant la réception au manoir. Archie était heureux mais Annie voyait que quelque chose le tracassait.

- Ça va mon chéri ? Demanda-t-elle

- Ça va…

- Tu penses à ton frère, n’est-ce pas ?

Archie la regarda avec amour, elle le connaissait si bien.

- Et a Anthony, je n’aurai jamais cru, quand j’étais plus jeune, qu’ils ne seraient pas ici pour mon grand jour

- Je suis désolée…

- Non, moi je suis désolé, de parler des choses tristes le jour de notre mariage…je t’aime Annie

- Je t’aime Archie…

Ils s’embrassèrent sur la piste de danse. Patricia était avec le jeune homme dont Annie parlait qui s’appelait Jasper Coburn. Il était très gentil, mais elle n’arrentait pas de penser à Alistair, alors rien de romantique n’allait se passer entre eux.

Candy dansait avec le marié.

- Tu es heureux ? Demanda-t-elle

- Oui, même si je pense a mes deux mousquetaires manquants…

- Ils auraient été tres heureux pour toi…

- Peut être qu’Alistair nous aurait fait un cadeau qui allait exploser

- Ça aurait été amusant, dit Candy en riant

- Mais Anthony nous a fait cadeau des ses roses, qui le rendent un peu éternel

- En effet, dit Candy en souriant, mais pensons à des choses plus joyeuses, comme à ta nuit de noces, est-ce que tu as hâte ?

- Candy ! Dit Archie en rougissant

Ils éclatèrent de rire de bon cœur. Ce fut le temps pour les mariés d’aller se changer pour partir. Ils décidèrent de faire la tradition avant de se changer. Archie alla vers sa belle qui leva sa jupe et il prit la jarretière avec ses dents. La grand-tante était offusquée !!! Le marié lança la jarretière vers les jeunes hommes celibataires et c’est Jasper Coburn qui l’attrapa.

Annie elle rassembla les jeunes filles pour lancer son bouquet. Patricia resta assise a sa place, refusant de rêver pour une chose qui n’arrivera jamais. Et elle fut surprise de voir le bouquet atterrir sur ses genoux. Non ! Encore ! Elle n’en revenait pas ! C’était une tradition stupide ! Elle ne voulait pas se marier et elle ne sera certainement pas la prochaine à le faire !

Annie et Archie se changèrent et s’en allèrent pour leur voyage de noces, sous une pluie de confettis et de riz. Ils prirent le train pour aller aussi en Floride pour leur voyages de noces.

Candy s’approcha de Patricia, qui semblait déprimée.

- Patty, tu as attrapé le bouquet…

- J’ai aussi attrapé le tien…

- C’est « formidouble » ! Dit Candy en souriant

- Non, c’est ridicule ! Alistair n’est plus et je ne vais pas me marier !

- Patricia, tu dois être positive, arrête de penser à ce que tu n’as pas et pense a ce que tu as… ta santé, ta famille, tes études…

- Tu as raison Candy. Merci pour le moral.

Elle la serra dans ses bras. La fête continua après le départ des fiancés jusqu’aux petites heures du matin.

*
* *



Patricia décida de suivre le conseil de Candy et se concentra sur une des choses qu’elle avait, ses études. Elle continuait donc ses études et elle décida de retourner à Londres pour faire son stage. Voir ses amies mariées et rayonnantes de bonheur était un peu trop pour elle, elle avait besoin de changer d’environnement. Elle se retrouva au Collège Royale de St. Paul, son ancienne école. Elle amena avec elle sa fidèle grand-mère Martha. Le collège Royale de Saint Paul avait décidé d’engager des personnes qui n’étaient pas des membres du clergé, à cause des dégâts qu’avaient laissés la guerre, tout le monde avait besoin de travailler.

Patricia arriva donc en Angleterre avec sa grand-mère et elles avaient une maison que le père de Patricia avait achetée il y a des années, qui ressemblait plutôt à un manoir. Il y avait des domestiques qui en prenaient soin, pendant que ses parents étaient en Floride. Ils étaient partis là-bas à cause de la guerre, mais ils avaient décidé d’y rester a cause du beau climat. Mais le manoir était toujours entretenu, au cas où un des membres de la famille venait y séjourner en cas de besoin. Patricia et grand-mère Martha n’avaient donc aucun problème de logement. Patricia avait retrouvé sa chambre… Elle était à l’internat, car ses parents n’avaient pas le temps pour elle. Elle était heureuse à l’internat, surtout après sa rencontre avec Candy. Elle regrettait le moment où elle avait menti à Candy à cause d’Eliza… Candy ne lui avait pas tenu rigueur et l’avait aidé lorsque sa grand-mère était venue rester avec elle à l’internat. Elle avait vu combien Candy était une amie précieuse. C’est aussi Candy qui avait poussé Alistair et elle ensemble lors du festival de main… Elle avait rencontré Alistair, grâce à Candy. Elle était heureuse que Candy soit entrée dans sa vie. Elle la petite timide, serait restée dans son coin et n’aurait jamais abordé un garçon, encore moins Alistair, qu’elle trouvait si beau avec ses lunettes, comme elle.

Elle pensa à sa conversation avec Candy. Annie était toujours en voyage de noces.

- Tu retournes dans ce collège froid et glacial ? Demande Candy

- Oui… mais en tant que prof…

- Oh… je suppose que ca va faire une différence. Tu peux sourire et remonter le moral des élèves…

- Je dois me faire respecter, mais tu as raison, je vais suivre ton exemple, petite marie soleil !

- Patty !

- Tu ne sais pas ce que ta présence a fait pour moi dans ce collège… tu étais un bouffée d’air frais ! Et ton aide avec grand-mère… et les maths…

- C’était normal

- Mais j’étais méchante avec toi ! J’ai écouté Eliza, je t’ai menti sur la couleur de la robe et je t’ignorais…

- Mais nous sommes devenues amies non ? Je t’ai pardonné depuis longtemps Patricia…

- Merci Candy. Je ne le méritais pas et Grace à toi, j’ai rencontré Alistair…merci Candy. Je t’aime Candy

- Je t’aime aussi Patricia. Bonne chance à Saint-Paul et j’attends des lettres détaillées.

- Compte sur moi, dit Patty en souriant

Et elles s’étaient serrées dans les bras.


« Merci Candy » se dit-elle couchée sur le lit de sa chambre à coucher.

Une bonne vint la chercher pour le diner. Elle dina dans la grande salle à manger avec grand-mère Martha.

- Tu vas bien ma puce ?

- Oui grand-mère.

- Tu es prête pour ton stage demain ?

- J’ai vraiment hâte de retourner à Saint Paul comme prof… mais je suis un peu nerveuse.

- Tout ira bien, tu verras ! Tu seras un prof merveilleux !



Le lendemain, Patricia et sa grand-mère furent conduites par le chauffeur de son père et elles se présentèrent au collège royale de saint Paul comme dans un rêve. Elles furent accueillies par la mère Delphine, la nouvelle mère supérieure. La mère Joseph et la sœur Margaret avaient été transférées dans une autre école, durant la guerre.

Elles étaient dans le bureau de la nouvelle mère supérieure.

- Vous venez des États-Unis ?

- Oui, dit Patricia, mais j’ai fait une partie de mes études ici à St. Paul

- Oui, je le vois dans votre dossier. Nous avons décidé de changer le programme de l’école. Nous avons introduit les branches d’options, les temps changent, une école pour former les ladies… enfin bref ! Vous allez enseigner l’Anglais et l’histoire

- D’accord.

- Je vais vous montrer la salle des professeurs, venez avec moi…

Patricia suivit la mère supérieure, qui lui montra la salle des professeurs lui donna son horaire.

- Le collège est tel que je m’en souviens, dit grand-mère Martha

- C’est vrai que tu t’es faufilée pour venir me rendre visite en cachette, dit Patricia à voix basse

Que de bons souvenirs ! C’est aussi dans ce collège qu’elle avait rencontré son cher Alistair…

- Je vous remercie Mère Delphine

- Non, merci à vous. Au revoir

- Au revoir, dit Patty

- Au revoir, dit grand-mère

Elles rentrèrent chez elle. Elles préparent le dîner ensemble en parlant du collège et du bon vieux temps.

Le jour où elle devait commencer son travail, Patricia était un peu nerveuse. Elle entra en classe. Elle respira un grand coup. Elle fit l’appel et elle se mit à enseigner. Elle répondait aux questions des élèves et elle se trouva une joie d’enseigner. La première heure passa assez rapidement. Ensuite elle alla dans une autre classe… Et avant qu’elle ne s’en rende compte, c’était l’heure de déjeuner et elle était dans la salle des professeurs avec les autres. Elle se présentait aux autres professeurs, il y avait des religieuses et des frères et des prêtres.

- Soyez la bienvenue, Patricia ! Dit une religieuse

C’était la sœur Isabelle ; elle avait la quarantaine et était très chaleureuse. Patricia se demandait où elle était lorsqu’elle allait à l’école…

- Merci pour votre accueil chaleureux. Est-ce que j’ai rencontré tout le monde ? Demanda Patricia

- Euh non, il manque « l’inventeur », dit la Sœur Isabelle

- Oui, « Jean de la lune », dit un frère en souriant

« L’inventeur » ? Le cœur de Patricia explosa dans sa poitrine.

- Oh, pourquoi l’inventeur ? Demanda Patricia

- Parce qu’il passe son temps à imaginer des inventions plus farfelues les une après les autres… « Jean de la lune » parce qu’il est souvent perdu dans ses pensées …

- A propos, vous avez quelque chose en commun, dit la Sœur Isabelle

- Quoi donc ? Dit Patricia intriguée

Des bruits de pas se firent entendre et un jeune homme, les bras chargés de livres et un sac noir entra dans la salle des profs. Tout le monde se tourna vers la porte d’un seul chef…

- Eh bien quand on parle du loup…, dit Sœur Isabelle

Il avait les cheveux noirs et des lunettes…

- Vous parliez de moi ? Dit-il

- Oui, dit le frère, à la nouvelle recrue…

- Voici Patricia, dit la Sœur Isabelle, j’étais justement en train de dire que vous aviez quelque chose en commun…

Le jeune homme mis ses livres et son sac sur la table. Et il s’approcha de Patricia en souriant.

- Bienvenue parmi nous, dit-il en lui tendant la main, je m’appelle Patrick O’Brien…

Patricia était devenue blanche comme un linge.

- Oh mon Dieu, Alistair !!!!!

Et elle tomba dans les pommes!

Edited by Gentillefille - 23/9/2016, 20:36
 
Web  Top
13 replies since 9/2/2013, 23:33   6244 views
  Share