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Le fruit défendu

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Gentillefille
icon12  view post Posted on 1/4/2013, 22:28 by: Gentillefille
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Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

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Le fruit défendu



Chapitre 5
« Le mariage d'Albert et Candy »



Candy et Albert se mirent à sortir ensemble très souvent. Ils dinaient très souvent en ville et répondaient à diverses invitations ensemble. Ils allèrent aussi au théâtre et à l’opéra, mais pas très souvent. Le théâtre rappelait trop de souvenirs douloureux à Candy. Ils faisaient souvent des sorties à quatre avec Annie et Archie. Candy était heureuse de passer tant de temps avec sa sœur. Elles préparaient aussi leur mariage ensemble.

Deux mariages dans la famille, la grand-tante était aux anges. William allait finalement se marier et former une famille. Son frère avait disparu trop tôt, la laissant en charge des ses enfants. Ensuite elle avait du s’occuper de ses petits neveux aussi… Elle allait enfin pouvoir prendre une vraie retraite en laissant la maisonnée à la génération plus jeune. Organiser le mariage de d’Albert et Candy était pour elle comme un dernier travail avant de se retirer.

Toute la famille était à table un soir pendant le diner.

- Tu ne veux pas de réception de fiançailles William ?

- Tante Elroy, nous venons d’avoir un grand bal…

- Mais ce sont tes fiançailles…

- Et ensuite il y aura le mariage… ça fait trop de fêtes… on peut sacrifier le mariage…

- Que veux-tu dire ?

- On pourrait faire quelque chose d’intime…

- Quoi ? Il n’en est pas question !

- Tu choisis tante Elroy, ou les fiançailles ou le mariage

- Laisse-moi au moins faire un diner pour tes fiançailles avec quelques proches amis...

- Très bien, dit Albert en souriant

Il se tourna vers Candy.

- Tu es d’accord ma chérie ?

- Tout ce que tu veux mon chéri, dit Candy en souriant

Il y eut donc un diner pour les fiançailles. Eliza essaya d’inviter Terry encore une fois et cette fois-ci, il ignora l’invitation, il n’avait aucune envie de voir sa bien-aimée épouser son meilleur ami… Il n’était pas masochiste à ce point…

*
* *



Le jour du mariage du grand-oncle William et de Candice Neige, il faisait beau soleil. Les roses d’Anthony servaient de décoration. Il y avait beaucoup d’invités et la grand-tante voulait que la cérémonie se passe dans le jardin du manoir. Les invités étaient arrivés. Albert s’était arrangé pour surveiller Daniel et Eliza au cas où ils voudraient causer des ennuis. Il regrettait ne pas l’avoir fait depuis des années, car même si Candy avait l’air de toujours retomber sur ses pieds, elle n’en avait pas moins souffert des mains de ces deux garnements. Il songea à la fois où il avait frappé Daniel et ce dernier avait osé accuser Candy…Eh bien c’était fini, plus personne n’allait faire du mal à sa petite Candy, qu’il aimait tant.

Candy était dans la chambre en train de se faire coiffer et maquiller pour le mariage. Annie et Patricia étaient ses demoiselles d’honneur. Leur robe était de couleur pêche pale.
Candy portait une robe blanche. Elle n’arrivait pas à croire ce qui lui arrivait. Elle allait épouser Albert, son meilleur ami…l’homme qu’elle aimait. Elle allait se marier à un homme bon, qui lui avait sauvé la vie ! Elle portait une robe blanche bien sur.

- Candy, tu sais qu’avant on se mariait dans ce qu’on voulait, jusqu'à ce que la reine Victoria se marie en blanc et c’est devenu une tradition…, dit Patricia

- Merci pour la leçon d’histoire Patricia, dit Candy en souriant

- Tu es nerveuse ? demanda Annie

- Qu’est-ce que tu crois ? Dit Candy

- Tout ira bien Candy…

- Et si je gâche tout ?

- Comment ? Dit Patricia

- Je ne sais pas avec les vœux ?

- Je suis sure qu’Albert t’aimera que tu gâches les vœux ou pas, dit Patricia

- Mais tout ira bien, dit Annie en regardant Patricia, et je n’arrive pas à croire que tu te marries avant moi !

- Le grand-oncle William doit se marier, dit Patricia en souriant

- Je sais, dit Annie, je ne me plains pas…

- Annie, je ne te vole pas la vedette crois-moi, dit Candy

- Je sais ca, dit Annie, la grand-tante est tellement heureuse qu’elle n’a pas émit d’objections

- Alors que pour Archie et toi…, dit Patricia

- Mais vous allez bientôt vous marier non ? Dit Candy

- Dieu merci, dit Annie en souriant. Tu es très belle Candy.

Il y avait une petite fille de la maison Pony pour être les petites filles aux fleurs et un petit garçon pour porter les bagues. Melle Pony et Sœur Maria avaient fait un concours parmi les enfants, les plus sages et les plus obéissants avaient gagnés. La petite fille s’appelait « Daisy » et le petit garçon s’appelait « Sam ». Ils étaient vêtus avec de beaux habits de fêtes et ils avaient hâte que la fête commence.

- Heureusement que les enfants n’ont pas peur, dit Candy

- Ils sont excités, je dirai fit Annie en souriant

- Candy, tout ira bien, dit Patty

- Merci les filles, dit Candy en les serrant dans ses bras.

On lui avait fait un très beau chignon. Le visage dégagé rendait ses grands yeux verts très beaux et brillants.

- Il est temps pour la tradition, dit Annie, quelle chose d’emprunté, je te prête cette couronne pour ton voile

- Quelque chose de nouveau, dit Patricia, voici un cadeau de la part de ton futur mari

Elle ouvrit une boite de velours noire. Sur un lit de satin rouge, reposait un collier de diamant.

- Oh mon Dieu ! Dit Candy ému

- Quelque chose de bleu, voici un mouchoir en soie, dit Annie

- Merci Annie, merci à toutes les deux

- Allons, dit Patty, c’est le jour de ton mariage ! Pas de larmes, du moins pas encore ! Tu vas faire couler ton maquillage !

Candy se mit à rire. Comme elle n’avait pas de père, Archie s’était proposé de la conduire à l’autel. On frappa à la porte ; C’était lui…

- C’est l’heure Candy, dit-il, tu es prête ?

- Oui, dit Candy

- Oh mon Dieu, tu es très belle Candy, dit-il sincèrement

- Merci Archie, dit-il en souriant

Annie lui donna son bouquet de fleurs ; des « Tendres Candy ». Elle sortit de la chambre suivit d’Archie et de tous ceux qui étaient dans la chambre. Ils se dirigèrent vers l’arrière pour se rendre dans le jardin. Archie s’excusa pour quelques instants…

La petite fille avec son panier se mit à laisser tomber les pétales de roses sur son chemin. Le petit garçon aux fleurs la suivait de prés. Les invités se levèrent à l’arrivé de la mariée. Albert l’attendait à l’autel. Il portait un kilt écossais, comme lors de leur première rencontre. Candy sentit son cœur se remplir de joie. Son prince de la colline ! Elle épousait son prince de la colline ! Son premier amour ! Elle marcha au bras d’Archie qui était revenu en portant un kilt, vers son avenir, sous la marche nuptiale de Wagner. La cérémonie commença. Et c’était le moment des vœux.

- Vous avez préparé des vœux ? Demanda le prêtre

- Oui, dirent les fiancés en même temps

- William commencez…

Il se tourna vers Candy et il dit :

- Candice, je t’aime. Aujourd’hui est un jour très spéciale. Il y a longtemps tu n’entais qu’un rêvé et une prière pour moi. Aujourd’hui mon rêve est devenu réalité, le Seigneur a exaucé cette prière. Aujourd’hui, Candice, comme a joie devient ma couronne, je remercie Jésus pour l’honneur qu’il m’a donné de vivre avec toi. Merci d’être ce que tu es pour moi. Avec notre future aussi brillant que les promesses de Dieu, je vais t’aimer, t’honorer et te protéger. J’étale ma vie devant toi, Candice, mon amie, mon amour. Aujourd’hui, je me donne à toi.

Ensuite, ce fut le tour de Candy :

- William Albert, je t’aime et je sais que tu m’aimes. Je suis certain que Dieu t’a choisi pour être mon mari. C’est ma prière et mon désir que tu trouveras en moi, la compagne que Dieu a désignée spécialement pour toi et avec certitude, je vais me soumettre à toi comme à notre Seigneur. Alors, je te donne ma vie et je jure de t’obéir et de t’être fidele et une femme aimante. « Où tu iras j'irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ».

Candy pleurait en disant ses vœux. Albert était ému. La cérémonie continua et le prête les déclara mari et femme.

- Vous pouvez embrasser la mariée, dit-il en souriant

Albert se pencha vers sa petite femme et l’embrassa sur les lèvres. Elle mit ses bras autour de son cou et répondit à son baiser.

La réception se passa très bien. Daniel Legrand s’en alla tout juste après, ça lui était insupportable de voir le grand-oncle William épouser la femme qu’il aimait. Pour lui, le grand-oncle lui avait volé Candy. Eliza n’osait rien faire, on l’avait aussi a l’œil. Elle aurait voulu que Terry vienne, mais ce dernier avait choisi de ne pas venir cette fois-ci. Candy vivait son rêve, en épousant un des célibataires les plus en vue des États-Unis. Pendant tout ce temps, elle pensait que Candy fréquentait un vagabond, mais c’était en fait le grand-oncle William. Elle avait appris une bonne leçon, l’habit ne fait pas le moine. Candy et sa gentillesse avait eu sa récompense. Elle était en train de bouder à la table où elle était assise avec la grand-tante Elroy et ses parents.

- Où est Daniel ? demanda Mme Legrand

- Il est parti ! Dit Eliza, il ne supporte pas de voir Candy épouser l’oncle William ! Il l’aime toujours !


- Oh mon Dieu ! Fit Mme Legrand

- Grand-tante, dit Eliza, Candy a fait un beau mariage ! Ce n’est pas juste ! C’est une intrigante ! Une petite orpheline de malheur !

- Eliza, un peu de tenue, je t’en prie ! Dit sa mère

- Mais maman…elle l’a outrageusement séduite l’oncle William !

- Eliza ! Dit la grand-tante, assez ! Depuis le début, ton frère et toi m’avez menti au sujet de Candy depuis le début…

- Ce n’est qu’une orpheline, tante Elroy, dit Sarah

- C’est une jeune femme très chaleureuse, dit la grand-tante, qui n’a pas hésité une seconde à aider mon William… que tu traitais de vagabond Eliza… L’hospitalité, Eliza, tu sais ce que c’est ? La bible dit : « N'oubliez pas l'hospitalité ; car, en l'exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir. » La bonté de Candy a eu sa récompense, malgré tout ce que vous avez essayé de lui faire.

Eliza et sa mère ne dirent rien. Candy était à présent intouchable. Elle avait su gagner le grand-oncle William sans le savoir, en le traitant comme son meilleur ami. C’était son ange, dont la bible parle.

Candy dansait avec Albert en souriant de toutes ses dents.

- Tu es heureuse ma chérie

- Oh Albert, te voir habillé comme mon prince…

- Euh…, je suis ton prince, Candy

- Oh tu vois ce que je veux dire ! Fit-elle en riant, tu as rendu vrai mon rêve de petite fille. Épouser mon prince de la colline ! Oh Albert ! Je t’aime !

- Je t’aime aussi Candy

Il l’embrassa sur les lèvres. Ensuite Candy dansa avec Archie.

- Tu es vraiment heureuse ? Tu ne regrette rien ? Demanda-t-il

- Je suis heureuse Archie, j’aime Albert.

- Je suis heureux pour vous Candy, dit-il en souriant

- Bientôt c’est aussi votre tour…

- J’ai hâte… je me demande parfois comment vous nous avez dépassé …

- Eh bien notre grand-tante voulait que son cher William soit marié le plus vite possible, dit Candy en souriant

- Oui, je dois aussi attendre que mes parents viennent, dit Archie

- Eh bien voila

- Je dois dire que la grand-tante n’a pas montré beaucoup de résistance pour votre mariage…

- Eh bien tant mieux. Elle nous laisse en paix

- Elle a vu comment tu t’en es occupé quand il était amnésique et qu’il était perdu…elle s’est finalement rendu compte ce que nous savons depuis le début, que tu es une personne formidable

- Merci Archie !

Les mamans de Candy étaient là aussi avec tous les enfants qui jouaient un peu plus loin. Tom, son père, M. Cartwright et Jimmy étaient aussi là.

Elle dansa avec Tom.

- Tu es vraiment pleine de surprise Candy !

- Pourquoi ?

- Tu épouses ton père adoptif ?

Il y avait une petite pointe de jalousie dans la voix de Tom.

- Il a fait annuler mon adoption…

- Oh…

- Albert était mon ami Tom, il m’a sauvé la vie, je l’ai aussi sauvé quand il était amnésique…

- Ta gentillesse, ton hospitalité. La bible dit quand on est hospitalier, on accueille des anges sans le savoir… Dieu récompense ta bonté Candy… Avec tous les problèmes que tu as eu avec ton travail, tu n’as pas baissé les bras…Tu es une personne bien Candy. Peut être que j’aurai dû écouter ton père et vraiment t’épouser…Albert a de la chance

- Tom…

- J’aurai dû prendre mon père au sérieux, pour toi je veux dire…

Candy n’aimait pas trop le chemin que prenait sa conversation avec Tom…Il aurait voulu l’épouser pour de vrai ??!!

- Je t’aime beaucoup Tom. J’aime Albert et je suis heureuse

- Et… je suis heureux pour toi, petite sœur, même si je suis un peu jaloux de ton bonheur…

La danse se termina et Candy préféra s’éloigner et se dirigea vers son mari.

- Ça va ma chérie ?

- Ça va…

- Ton frère te faisait des confidences ?

- Qu’est-ce que tu insinues ? dit Candy en rougissant

- Moi ? Mais rien du tout ! Mais on dirait que…

- A un moment donné son père voulait que lui et moi…

- Oh…

- Alors il me disait qu’il aurait aimé…

- Je vois…

- Je suis ai dit que je t’aimais…

Albert regarda Candy, tous les garçons qu’elle avait fréquentés, avaient un faible pour elle et c’était lui le gagnant. Il lui sourit avec amour.

- Je t’aime aussi ma petite Candy. Voulez-vous m’accorder cette danse Mme André ?

- Avec plaisir, M. André, dit Candy en souriant

Les mariés étaient aux anges et amoureux et tout le monde pouvait le sentir.

Candy était en train de parler avec Sœur Maria à leur table. Melle Pony aussi était là. Les deux enfants étaient en train de jouer un peu plus loin, avec d’autres enfants de la famille André.

- Candy mon enfant, je suis tellement fière de toi, dit Sœur Maria, ton parcours, tes études et maintenant ton mariage. M. André est un homme bien. Il t’a respecté lorsque vous habitiez ensemble. Et tu n’as pas hésité une minute pour t’occuper de lui. Dieu récompense les gens qui font du bien. Tu as écouté mes leçons. Tu es restée pure et tu t’es mariée. Félicitations ma chérie. Alors je te donne un seul conseil pour ton mariage. « Que le soleil ne se couche pas sur votre colère… ». Fais-ça et tu auras un mariage durable.

- Merci Sœur Maria, dit Candy avec des larmes aux yeux.

- Félicitations, dit Melle Pony. J’ai confiance en toi et je sais que tu seras une bonne épouse pour Albert.

- Merci de m’avoir élevée, vous êtes mes deux mamans ! Fit Candy émue aux larmes.

Vers le début de soirée, elle alla se changer et s’apprêter pour son voyage de noces. Annie et Patricia étaient avec elle dans la chambre. Dorothée avait fait ses bagages.

- Merci Dorothée…

- Toutes mes félicitations encore, Mme Candy

- Merci Dorothée

Dorothée sortit de la chambre. La grand-tante était à la porte lorsque Dorothée sortait.

- Entrez ma tante, dit Candy

- Candice. Je voulais vous féliciter en personne

- Et je vous remercie pour cette fête que vous avez organisée pour notre mariage. J’espère que votre tension n’est pas trop montée.

- De rien, ça me faisait plaisir de le faire pour mon William. Je vais te dire la vérité. Tu n’aurais pas été mon choix comme épouse pour William. Mais… il semble t’aimer sincèrement et apprendre que c’est toi qui l’as soigné quand il ne savait pas qui il était… m’a fait changer d’opinion sur toi. Et ce métier que je ne voulais pas que tu fasses, est ce qui t’a permis de le retrouver et de prendre soin de lui. C’est peut être une coïncidence… Avoir un membre de la famille qui travaille a permis à ce que mon William bénéficie de tes soins et aille mieux, quand nous ne savions pas où il était. Merci Candice et sois la bienvenue dans la famille, une deuxième fois.

- Merci ma tante, dit Candy en souriant

La grand-tante l’étreignit brièvement et sortit de la chambre.

- Wow, dit Annie, la vieille bique aimable avec toi ? Pour son William ! Si elle avait su que c’était lui qui était avec toi dans la forêt…

- « Avec des si, on mettrait Rome en bouteille », dit Candy en souriant, bon je dois me dépêcher.

Elle finissait de s’apprêter. Elle portait un tailleur beige à la jupe jusqu’aux genoux. On dirait que les habits devenaient de plus en plus courts…

- Bon, je veux tous les détails quand tu reviens ! Dit Annie

- Tu ne veux pas le découvrir par toi-même ? Dit Candy

- Oh Candy, je t’en prie…

- Annie, je suis la femme du grand-oncle William, ça ne serait pas approprié que je parle de ma vie sexuelle avec toi… tu es ma petite-nièce à présent !

- C’est vrai que je n’avais pas vu ça comme ça, Mme André ! Dit Annie en souriant, mais ne deviens pas trop sérieuse quand même !

- D’accord ! Dit Candy en riant

Patricia les regardait. Elle pensait à Alistair et à tout ce qu’elle n’aurait jamais avec lui.

- Ça va Patty ? Demanda Candy inquiète

- Je vais bien, dit-elle

- Tu penses à Alistair ? Dit Candy

- Bien sûr… je n’aurai jamais un mariage avec lui, dit-elle, mais ce n’est pas le moment que je m’apitoie sur mon sort ! C’est ton jour de bonheur Candy ! Félicitations et amuse-toi bien pendant ton voyage de noces !

- Merci Patty, dit Candy

Les trois filles sortirent de la chambre. Elle avait toujours son bouquet de mariée. Les invités et Albert les attendaient en bas des escaliers pour leur dire aurevoir. Elle prit la main d’Albert et se dirigea vers la porte du manoir. Et elle se retourna et elle lança son bouquet qui atterrit dans les mains de Patricia. Qui eut les larmes aux yeux. Candy lui sourit et continua son chemin avec son mari, sous les cris et les applaudissements des leurs amis et invités. Albert regarda la jambe de Candy et se pencha pour prendre la jarretière de Candy. Il la glissa doucement et la prit dans ses mains. La grand-tante failli s’évanouir d’indignation. Albert prit la jarretière et la lança vers les hommes. Un jeune homme de la haute société l’attrapa sous les rires de tout le monde. Ils lancèrent des confettis sur les mariés qui sortirent pour entrer dans leur voiture. La grand-tante secouait la tête…

Patricia avait envie de pleurer, mais pour une raison quelconque, ce bouquet lui donna un peu de courage. La vie continuait et lui disait qu’elle ne finirait pas par se marier elle aussi ?

- Annie, tu aurais dû l’attraper, dit-elle

- Moi, je sais que je vais me marier Patty ! Chez toi ça montre que tu vas aussi te marier bientôt…

- Impossible ! Dit Patricia

- Ce n’est pas moi qui le dit, c’est la tradition, dit Annie, tu seras la suivante à te marier…

Patricia ne dit rien. Si elle voulait épouser quelqu’un, elle voulait épouser Alistair, mais ce dernier avait préféré partir à la guerre pour se battre au lieu de rester avec elle. Elle trouva la tradition du bouquet stupide, mais elle garda le bouquet. Les « Tendre Candy » étaient absolument magnifiques.

*
* *



Candy et Albert prirent le train pour la Floride. Ils avaient un wagon en première classe, rien que pour eux, avec un wagon-lit.

- Le trajet est long jusqu’en Floride, dit Candy

- C’est vrai que tu es déjà allé en Floride, dit Albert

- Mais j’étais dans les wagons ordinaires et je somnolais sur mon siège…et en plus je devais surveiller Gil…

- Le petit garçon qui a prétendu avoir jeté les papiers que tu transportais ?

- Oui, j’ai même failli sauter du train et je l’aurai fait s’il ne m’en avait pas empêchée…

- Quelle histoire ! Eh bien cette fois-ci, tu pourras dormir dans un lit, dit Albert en souriant

- Je vois ça…

- Notre nuit de noces devra attendre un peu… à moins que

- Quoi ? Dit Candy en rougissant, oh, je peux attendre d’arriver en Floride

Elle baissait la tête, rouge comme une pivoine. Albert la regarda en souriant. Sa petite femme, elle était si prude et si mignonne. Il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras pour l’embrasser. Le train démarra et ils prirent place en continuant à s’embrasser…

Ils passèrent la nuit sur le lit du train, Candy en haut et Albert en bas et elle lui racontait le voyage qu’elle avait fait en Floride en détails. Ils rirent ensemble et s’endormirent après plusieurs heures.

*
* *



A New York, Terrence Grandchester était en train de marcher après sa représentation quotidienne. Il entra dans un bar et il commanda une boisson, qu’il but d’un trait. Et une autre, et encore une autre… A la troisième, une main l’arrêta.

- Je pense que ca suffit, mon vieux

- Mais de quel droit… ? Commença Terry

- Je suis ton ami, dit la vois

Terry leva la tête et vit son vieux pot…

- Charlie ?

- C’est bien moi, au moins tu es encore lucide, Roméo !

- Bien sur que je suis lucide ! « Ceux qui n’ont jamais souffert du mal d’amour, rient au spectacle de la peine des autres… »

- Que se passe-t-il mon vieux ? Ca ne va pas ?

- Est-ce que j’ai l’air d’aller ?!

- Calme-toi…

- Elle s’est mariée !

- Qui ?

- Candy !!!

- Oh…, fit Charlie navré pour son amie.

Il pensa à la jeune fille blonde qui était arrivée d’Angleterre avec le père de Sandra. Il avait même pensé à faire d’elle sa petite amie. Ensuite à la jeune infirmière à Chicago, elle était la femme que Terry aimait.

- Ça n’a pas marché entre vous ? Demanda Charlie

- J’ai dû épouser une autre femme…

Terry lui raconta son histoire.

- Comment sais-tu qu’elle s’est mariée ?

- J’ai reçu une invitation

- Elle t’a envoyé une invitation ? C’est un peu cruel non ?

- Je lui ai donné ma bénédiction, dit Terry

- Et elle t’a pris au mot ?

- C’est un homme bien qu’elle a épousé… son père adoptif

- Son quoi ?! Demanda Charlie sidéré

- Il est jeune, pas un vieillard… et c’est mon ami…

- Alors tu sais qu’elle est entre de bonnes mains

- Oui, mais ca ne fait pas moins mal ! C’est ma Candy !!!

- Je te comprends mon vieux, c’est une femme remarquable

- Tu la connais ?

- Oui… je l’ai rencontrée quand elle est revenue de l’Angleterre

- Ah oui ? Tu l’as draguée ?

- Qu’est-ce que tu vas insinuer ?

- Tu me réponds par une question, ca veut dire que c’est « oui » ! Comment as-tu pu ! Dit Terry en le prenant par le col

- Doucement mon vieux…, dit Charlie en se dégageant, c’était pendant mes jours de mauvais garçons… je t’ai trouvé attirante et elle a beaucoup de caractère…

- C’était ma Candy !

- Ce n’était pas écrit sur son visage ! Ensuite à Chicago ...

- Oui, quand tu as usurpé mon identité…

- Tu es au courant ?

- Qui est-ce que tu crois a payé ta facture de l’hôpital ?

- C’était toi ???!!! Fit Charlie surpris, je sais que Candy avait des problèmes pour payer ma facture…

- Tu m’as protégé quand nous étions petits…

- Merci mon vieux… Je veux prendre un nouveau départ…

- Je peux t’aider, si tu veux…

- D’accord, mais pour le moment, tu vas retourner chez toi retrouver ta petite femme, qui doit être morte d’inquiétude…

- Quoi ? D’ac… d’accord

Charlie prit son ami et ils allèrent chez lui. Terry lui montra le chemin. Susanna vint ouvrir la porte.

- Terry ?

Elle fut surprise de voir son mari avec un jeune homme qu’elle ne connaissait pas.

- Bonsoir, je suis Charlie. Un vieil ami de Terry… Il a un peu trop bu…

- Oh, dit Susanna, entrez, je vous en prie

Charlie entra avec Terry et le conduit jusqu’au salon et ils prirent place sur le divan.

- Le diner est presque prêt, dit Susanna, ça devrait le dégriser… Que s’est-il passé ?

- Candy s’est mariée, dit Terry

- Oh, dit Susanna en regarda Terry

Elle se mit à dresser la table avec Charlie, qui resta diner avec eux. En mangeant Terry se dégrisa et ne dit plus rien. Charlie partit après le diner quand il vit que tout allait bien pour Terry et sa femme qui était d’une patience d’ange. Charlie l’aida à débarrasser et à faire la vaisselle, pendant que Terry était dans son bureau en train de boire sa tasse de thé.

- Merci beaucoup Charlie, dit Susanna en souriant

- De rien. Bonne nuit. Aurevoir mon vieux !

- Aurevoir et merci, cria Terry

Charlie s’en alla. Susanna ferma la porte. Terry était allé dans la chambre. Susanna arriva.

- Ça va ?

- Je survivrai, dit Terry

Elle s’approcha de lui, il la prit dans ses bras et se mit à l’embrasser passionnément. Il pensait à Candy, elle le savait, mais son mari était passionné et lui fit l’amour toute la nuit.

Edited by Gentillefille - 23/9/2016, 20:35
 
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