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VORTEX par RattytheScourge

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icon12  view post Posted on 4/6/2017, 15:57
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Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

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Vortex


Par RattytheScourge




Résumé :
Candy est allée célébrer les fiançailles de son amie Annie. Pendant la réception, un vieil ennemi, Neil lui dit que tous les hommes, Archie, Albert et lui-même, étaient fâchés contre elle. Comment Candy va-t-elle nager hors de ce vortex de passion ?


Note de la traductrice
Je traduis cette fic pour les neilfans, mais aussi pour tout le monde. Je suis curieuse de voir comment Neil va conquérir Candy dans cette histoire. Si vous êtes aussi curieuse que moi, eh bien bonne lecture ! Cette histoire est très bien écrite, elle m'a dit qu'a partir du chapitre 13 elle a payé pour une traduction professionnelle. Très consciencieuse notre auteure... :225ba187851d:
 
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icon12  view post Posted on 4/6/2017, 15:59
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Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

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Chapitre 1





- Je t’adore mon brave (en français dans le texte), roucoula une voix doucement en français.

Un homme était couché sur un lit de luxe, et il s’étira paresseusement. Son corps bronzé sur un fond de draps blancs, semblait encore plus sombre.

- Et je t’aime aussi, Yvette, dit Neil Legan.

A l’oreille emphatique d’Yvette, n’a pas manqué la pause avant que le mot « aime », que le jeune aristocrate avait permis. Mais l’actrice ne fait pas attention à ça.

- Tu dois vraiment partir, chéri ? murmura-t-elle langoureusement en tirant sa tête vert la sienne et l’embrassant passionnément.

On dirait que ce baiser n’allait jamais s’arrêter. Finalement, Neil se détacha de ses lèvres.

- Tu es insatiable, bébé Mais je dois vraiment m’en aller.

Yvette sortit abruptement du lit, en boudant, offensée. Elle alla vers la fenêtre, n’ayant pas honte de sa nudité, elle ébouriffa son abondante chevelure brune avec ses mains.

Neil l’admira, debout sous le soleil du matin. Sa peau blanche parfaite, ses mouvements gracieux… Les femmes ! Les actrices, les cantatrices d’opéra, les danseuses, combien en avait-il eu dans ses bras !? C’était des femmes de la basse classe, mais elles lui étaient utiles après l’affreuse humiliation lors de ses fiançailles.

Ces filles ne faisaient pas de problème, il n’avait jamais entendu le mot « non » de leur part et il n’avait pas à se donner du mal comme avec les femmes de son milieu. Il n’avait pas besoin d’étouffer un bâillement, quand il écoutait les versets d’une sœur de son amie et admirer les aquarelles vulgaires. Ces filles étaient taquines et amusantes, elles savent ce qu’un homme veut. Elles pouvaient l’amuser et le laisser tranquille, elles pouvaient tenir des conversations sur les voitures ou les affaires, parce que ces créatures gravitaient constamment autour des hommes.

Elles savaient être reconnaissantes et passionnées, oui, il devait payer pour ça, mais pourquoi diantre pas ? S’il pouvait dire « Je t’aime » a la femme qui ne lui était pas destinée, pourquoi ne le dirait-il pas à Yvette la petite mignonne, qui était si gentille avec lui ? Ça lui a pris du temps pour s’habituer à dire ces mots sans aucune émotion sentimentale dans la poitrine, mais Legan Junior, se permettait toujours une pause avant de prononcer les mots. Tout allait bien, ça allait passer. Rien ne guérissait mieux un cœur brisé aussi gracieusement que ces chattes gracieuses.

Un jeune homme sortit du lit et alla chercher ses habits. Il ne voulait pas quitter ce nid douillet de beauté !

- Je peux venir avec toi, mon cher ? Ria Yvette, connaissant la réponse.

Neil avait mis son pantalon et il était en train de boutonner sa chemise. Eh bien, ira aux fiançailles de son cousin, sans être sur son trente et un, mais ça va le descendre. Il n’y avait pas de quoi être fier, son cousin épousait une orpheline de la Maison Pony.

- J’ai bien peur Yvette que tu vas t’y ennuyer. Ce n’est pas amusant, pas de rires, il y aura de vieux grognons à la réception. Je vais m’ennuyer terriblement aussi.

Il bailla. La nuit sans dormir se faisait sentir.

- Pauvre chou ! Dit la fille en courant pour le serrer impulsivement dans ses bras. Je vais attendre ton retour, mon brave et je te supplie de ne pas trop me faire attendre !

Ils fusionnèrent encore en un long baiser. Etouffant un soupire de désappointement, le jeune Legan finit de s’habiller.
Yvette mit un peignoir léger, qui ne cachait presque pas ses formes déductives, et elle était maintenant debout avec un sourire en train de regarder son patron. Un collier en rubis brillait à son cou, le cadeau de la veille. Parfois elle touchait doucement les cailloux frais avec ses doigts, ils étaient vraiment à elle ? Oui, ce n’était pas un rêve, ils étaient à elle !

Neil regarda dans le miroir et il jeta un coup d’œil à sa montre. Il y avait quelque chose de cynique et d’hilarant à la fois, du fait qu’il était en train d’aller aux fiançailles d’Archibald en venant directement du nid douillet d’une prostituée de luxe. Il eut un large sourire, c’était vraiment drôle, c’était comme s’il ternissait leur journée. A cause de ça, son humeur s’était améliorée.
Mais quand Legan prit la poignée de la porte, l’actrice l’appela:

- Neil, mon cher !

- Qu’est-ce qu’il y a ? dit-il en fronçant les sourcils.

Yvette se blottie contre tout le corps du jeune homme et murmura dans son oreille :

- Chéri, n’oublie pas…. Elle l’embrassa au cou et continua à murmurer, tu peux parler au directeur pour lui dire que ton bébé a besoin d’un rôle principale ? Je vais jouer pour toi !

Neil fronça les sourcils et le repoussa :

- Ecoute Yvette, Legan répondit froidement, ça devient offensif. Tu vois, je n’ai pas l’air d’un homme qui brise ses promesses, je suis un gentleman ! Est-ce que je t’ai déjà oublié ne fut-ce qu’une fois ?

- Non, jamais. Pardonne-moi, dit la fille en hésitant et en essayant de se blottir encore contre lui, mais Neil la repoussa avec une irritation évidente.

- Quand je dis que je vais parler au directeur, je vais le faire. Tu n’as pas besoin de me le rappeler vingt fois par jour. Bonne chance.

La porte claqua et le jeune homme poussa un juron. Prostituée facile ! Constamment en train de demander de plus en plus et il avait déjà dépensé beaucoup d’argent sur elle. Un merveilleux collier de diamant, une voiture, une robe, un collier de rubis, il avait payé tous les comptes ! Et elle ne pouvait pas s’arrêter, elle tirait, tirait l’argent et elle ne faisait même pas semblant d’être reconnaissante. On dirait qu’il était temps qu’il abandonne cette actrice française !

Neil entra dans sa voiture et il se rendit à Lakewood, ou les fiançailles de son cousin. Archibald Cornwall allait avoir lieu.

Edited by Gentillefille - 5/7/2018, 16:08
 
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icon12  view post Posted on 12/6/2017, 06:21
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Chapitre 2




L’ennui! L’ennui! L’ennui affreux! Neil prit son assiette, essayant de ne pas bailler. Comme il détestait les mariages et surtout les fiançailles. Il en avait de mauvais souvenirs. Il n’y avait rien de plus dégoutant que de voir les visages heureux de la mariée et du marié ! Il espérait y en échapper en riant, en s’amusant et en les félicitations !

Il était assis à côté de jolies fille a l’âge de mariage, les regardant probablement voir ces beautés lui donneront envie de se marier. Certainement pas ! Plus de conversations sur son mariage, au moins pour les dix prochaines années, il ne les tolèrerait pas ! Assez avec ces bêtises. Aussi longtemps qu’il peut avoir des femmes, pour lesquelles il paye de l’argent, c’est suffisant pour lui.

La fille à sa gauche se mit à lire ces propres versets. Legan Junior pria Dieu. Eh bien, quand pourra-t-il quitter cette bande de clowns ?

La musique commença et la danse débuta. Sa sœur dansait avec un nouveau cavalier – Henry Rochester, était un anglais. Eliza semblait être ravie par sa beauté et ses bonnes manières. Neil soupira – sa sœur était la seule femme qu’il admirait et qu’il ne détestait pas.

Pourquoi ? Eh bien, premièrement, elle était intelligente. Intelligente- ne voulait pas dire qu’elle était enseignée à la maison, qu’elle savait jouer au piano, qu’elle faisait de la danse qu’elle peignait des aquarelles et qu’elle connaissait le latin, « intelligente » dans son vocabulaire voulait dire qu’il pouvait lui parler de tout sans tenir compte qu’elle était une femme.

Deuxièmement, elle avait du caractère. Elle avait sa propre opinion et la défendait bravement. Un contraste avec les pales créatures qui a la moindre dispute commençaient à pleurer et babiller.

Troisièmement, eh bien troisièmement, Eliza était la personne la plus proche de lui depuis presque toute sa vie d’adulte. Mais le temps passa et tout changea, Ils n’étaient plus des enfants, il allait bientôt se marier et son frère la verra seulement pendant les vacances familiales.

Le regard brun du jeune homme se tourna vers un autre couple qui, sans doute, se démarquait contre le fond des autres danseurs.

C’était bien sur le chef de la famille André- William Albert et sa fille adoptive, Candice Neige André. Si Neil pouvait cracher avec dédain sur le sol, il l’aurait fait, mais les règlements des étiquettes ne le permettaient pas.

William Albert, portait un smoking de luxe qui lui allait comme un gant, tournait avec Candy en dansant. Elle riait, secouant sa tête aux boucles frisées vigoureusement. Sa robe était, un régal pour les yeux. Probablement un cadeau de la part de son tuteur. Peut-être que la famille Legan sera bientôt invitée à une autre réception de fiançailles. Pourquoi pas ? Le gentil « Oncle William » avait choisi avec précaution la robe avec un décolleté au cou, bien que Neil essayait de ne pas regarder les charmes de Mlle Neige, ses yeux restaient sur sa peau délicate et la poitrine de la future Mme André, encore et encore. L’explosion de rire sonna comme mille cloches et ses cris :

- Oh M. Albert ! Que voulez-vous dire, M. Albert ?

Oh le fléau !

En plus de toutes ces plaisantes observations, le fait qu’il devait en plus danser avec toutes filles inscrites sur son carnet de danse. La coutume était grandement observée par la grand tante Elroy qui était assise dans son fauteuil, droite comme un « i » et elle regardait sévèrement autour de la salle à la recherche de ceux qui violaient les règles de la haute société. C’était mieux de ne pas l’irriter, alors Neil et son carnet avait invité cette charmante jeune femme qui était à sa gauche une nouvelle bière faite maison, Byron.

En valsant avec Mlle Murdoch, qui n’arrêtait pas de parler, Legan Junior plissait les yeux et regardait Candy qui dansait avec Archibald à ce moment-là. Les yeux de Cornwell Junior, presque pareils à ceux de Neil, dévoraient Mlle Neige.

« Le pauvre mec regrette probablement ses fiançailles », pensa Neil avec joie.

Et Candy ria encore parfois en marchant bizarrement sur les pieds de son partenaire, si bien qu’il devait la tenir et parfois la serrer de plus près. Le visage de Cornwell devait sombre et penseur.

« Elle ne connait même pas le pouvoir qu’elle a sur les hommes… mais… je pense qu’elle le soupçonne et oh, comment elle l’utilise.

Une hypothèse folle vint dans la tête de Neil, il grinça ses dents. Oui, elle le savait et le comprenait. Et elle se moquait d’eux tous !

Après avoir ramené sa partenaire à sa table, et l’avoir remercié, Neil regarda son carnet. Après qu’il ait fini de danser avec toutes les filles, il pourra quitter la célébration en silence. Alors il était nécessaire pour lui de la terminer rapidement.

Le jeune homme fut surpris de lire le nom suivant sur sa liste : « Candice Neige André ». Que diable ? Neil jeta un regard noir à sa grand tante, elle avait fait son carnet. Pourquoi ? C’était quoi ça ? Est-ce que c’était nécessaire ? Mais peut être que sa grand tante savait ce qu’il fallait faire- les membres de la famille devait danser entre eux pour montrer qu’il n’y a pas de chamailleries et des disputes et peut être que la grand tante voulait montrer que Neil et Candy s’entendaient bien en dépit de leurs dernières fiançailles et scandale. Très bien ! Il n’allait pas décevoir sa grand tante.

- Laisse-moi t’inviter, dit Neil en baissant légèrement la tête et il donna un faux sourire à « l’Oncle William », qui bien sur était assis à côté de sa fille adoptive, en offrant son bras à Candy.

Elle fit une grimace et regarda Albert. Il acquiesça en encourageant la fille :

- Ne t’en fait pas, je vais m’assurer que tout se passe bien avec toi.

Candy soupira et elle mit sa main dans celle de Neil.

Edited by Gentillefille - 5/7/2018, 16:09
 
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icon12  view post Posted on 21/6/2017, 18:09
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Chapitre 3





Toutes ses pensées et toutes ses phrases et gestes qu’il avait répété disparurent comme de la fumée dans le vent, comme un mirage, dans la réalité ou Candy était près de lui, à ce moment-là, quand il la serra dans ses bras. C’est incroyable le pouvoir qu’a une femme sur l’homme qui l’aime…

Tout avait disparu, comme une bulle éclatée, et il ne vit qu’elle. Le jeune homme tenait Candy dans ses bras, si délicatement, comme si elle était faite en cristal, il sentit tout a coup, combien cette fille lui était chère. Quand elle n’était pas là, il pouvait la détester, parler et penser de mauvaises choses sur elle, mais quand Neil vit son visage si doux, si près, il abandonna.

Il l’aimait de tout son cœur, en sa présence, il avait l’impression d’être retourné dans son enfance, quand le monde entier semblait ensoleillé et beau, quand il y avait une maman et un papa qui vous serre dans les bras, et quelque chose de chaud grandissait dans sa poitrine, s’étalant et s’échappant.

Il voulait embrasser son visage plein de taches de son, la serrer dans ses bras, lui caresser les cheveux et lui donner de l’affection comme elle le lui avait donné lors de leur « rendez-vous galant », ce qu’il appelait conditionnellement. Ce jour-là, quand elle lui avait soigneusement fait un pansement sur sa main avec son foulard.

Il ne pouvait pas se lier a son âme, il voulait prendre son corps, la toucher, l’embrasser, plus près, mais il ne pouvait pas se le permettre. Elle l’avait rejeté.

Neil avait peut être changé de contenance, parce que Candy le regarda surprise et elle demanda :

- Qu’est-ce qui ne va pas ?

Elle pouvait être tellement différente…

« Neil, tu sembles blessé »

Si gentille et sympathique …

« Lâchez-le, maintenant ! »

Elle était agressive et forte.

Elle est si vive, si insaisissable et …si désirable…

Neil s’arrêta. Ils étaient presqu’a la fin du couloir, près la sortie vers le balcon. D’autres couples les regardaient en train de tournoyer en valsant. Neil n’entendit pas la musique pendant longtemps, ses oreilles étaient en train de sonner.

- Neil ?

Les yeux verts… ils le brulaient, se moquaient de lui:

« Ha, tu voulais m’oublier. Toutes tes femmes n’ont rien sur moi ! » Crièrent ses yeux.

- Ne me regarde pas comme ça, supplia-t-il, comme avant, quand il sentait son pouvoir sur tout son être pour la première fois.

- Quoi ?

Les yeux verts le regardaient tout droit dans l’âme.

- De quoi est-ce que tu parles Neil ?

Il y avait des éclats d’ord dans ses yeux… ses lèvres tendres et sa bouche légèrement ouverte. Et cette fossette entre la butte de sa poitrine…

Merde, Candy ! Neil se pencha et serra dans les bras le corps de la jeune fille et l’embrassa.

Le baiser dura pendant un moment, il embrassa Candy si doucement et en même temps si fougueusement, comme il l’aurait embrassé si elle avait été à lui. Il y mit dans ce toucher fugace toute l’excitation de ce qui arrivait et dans toute la salle, du fait que c’était en fait un rêve impossible. Avant qu’elle ne se rende compte de ce qui se passait, elle le repoussa et le frappa, c’était fini , une jeune femme le lâcha et disparue dans la foule des danseurs.

Candy mit ses mains sur ses joues rouges, un couple qui étaient en train de tournoyer, la bouscula et un autre fit la même chose. Toute la salle nageait devant ses yeux, c’était suffoquant. L’air frais du balcon donna a la jeune fille un moyen de s’évader et elle s’y refugia.

Dans le brouillard, Candy arriva vers un banc tressé de roses, et elle cacha son visage entre ses mains. Le salaud ! Comment a-t-il osé ? Comment a-t-il put ? Mlle Neige pris un mouchoir et elle se mit a frotter ses lèvres jusqu’à ce qu’ils fassent mal, essayant d’effacer.

- Le scélérat, le scélérat ! répétait la jeune fille.

Terry avait été le seul à l’avoir embrassée, mais à présent… Neil lui avait volé un baiser, son toucher avait effacé le doux baiser de Terry de ses lèvres. Et Terry ne l’embrassera plus, plus jamais… Avec le sentiment impuissance, Candy éclata en sanglots, comme une petite fille.

Edited by Gentillefille - 5/7/2018, 16:09
 
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Chapitre 4





- C’est quoi la cause de cette petite hystérie? Demanda une voix malicieuse à son oreille

Et Mlle Neige se retourna vivement.

Appuyé contre la rampe du balcon, se trouve Neil, les bras croisés , souriant complaisamment de toutes ses dents.

- Comment ose-tu demander ? Sauta Candy en fermant les points.

- Allons Candy, arrête, dit Legan paresseusement et la fille ensorcelante, baissa les mains devant sa réaction inhabituelle, ne te montre pas comme traditionnelle, compris ! Lui dit son ennemi en se mettant en colère tout à coup.

- Traditionnelle ? Elle ne comprenait rien

- Oui, traditionnelle !

Neil pointait un doigt accusateur à Candy.

- Tu es assise, pleurant, ah quelle horreur, elle a été embrassée ! Assez ! Ne joue pas les hypocrite ! Je sais tout sur toi Candy, tout sur les hommes et son avidité

- Mon avidité ?

La jeune fille était tellement frappé par ces accusations, qu’elle ne pouvait même pas se mettre en colère. Il avait surement un boulon dévissé.

Neil mit ses mains dans ses poches et marcha devant Candy en faisant les cents pas, en se parlant a lui-même, mais en fait, il s’adressait à elle.

- Tu les as tous trompé, « la pauvre petite orpheline ». Tout le monde, moi inclus. J’ai vu des filles comme toi, des filles de basse origine qui sont avides d’argent. En trois mois- la voiture, un collier en diamants et un collier en rubis ! Mais elle continue à demander et demander. Elle ne se calme pas ! Les filles des bas-fonds ! Elles sont habituées à ne compter que sur elles, n’est-ce pas ? Elle demande de plus en plus d’argent, parce que après la séparation, l’argent est tout ce qu’elles auront. Elles n’ont pas de famille ou leur familles sont pauvres et elles doivent s’occuper de leur frères et sœurs, Et une jolie fille a besoin un peu plus d’argent, après tout, n’est-ce pas Candy ?

Candy se mit à cligner les yeux, elle ne comprenait rien de ce que Legan essayait de lui dire. Un fou !

- Tu n’as jamais regardé les gens de ton origine, nonnn, un pâtissier, un livreur de journaux, n’est pas ton amant, D’abord tu étais avec le fils tu duc de Grandchester, tu es même allée le rencontre dans la grange. Mais quand tu as compris que Terrence était un bâtard et qu’il ne sera qu’un acteur, tu l’as quitté et tu t’es intéressé a moi. En vain, j’étais jaloux de lui, avec lui son petit cœur prudent était déjà fini. Quelques signes d’attention de ma part et j’étais déjà à tes ordres. Tu es indubitablement diaboliquement attirante, Candy…

Son regard devint de plus en plus effrayant et Candy fit un pas en arrière. Elle voulait retourner dans la salle mais la façon dont son éternel geôlier la bloquait, elle ne savait pas comment lui échapper.

- Mais ensuite tu rencontres William André. Je ne sais pas comment tu as deviné qu’il était un aristo pendant qu’il était inconscient, probablement un phrase inconsciente ou une bagatelle accidentelle, qu’il a lui-même donné et à présent tu m’as déjà exclu. Quand je suis venu demander ta main ? Que m’as-tu répondu ? Que M. Albert n’est pas un mendiant, il se souvient déjà de tout !

Neil s’arrête et demanda à la fille avec un petit cri :

- Et il se souvenait de quoi Candy ? Tu as oublié ? Je vais te le dire, il se souvint qu’il était a la tête de famille André ! Tu l’avais déjà apprivoisé pour toi-même, tu as habité avec lui pendant quelques mois ! Ça n’avait pas de sens que tu épouse Legan si tu avais un plus gros poisson dans ton filet…

La parole revint à la jeune fille à ce moment-là et elle s’exclama indignée :

- Tu mens ! Il m’a adoptée ! Nous nous connaissions depuis longtemps ! Et je ne vivais pas avec lui de la façon dont tu penses !

- Assez Candy. Arrête ! Lui, bien sûr, est ensorcelé par toi et il va faire tout ce que tu désires. Et ça sera indubitablement la bague en or sur ton doigt anonyme.

- C’est déjà mon problème ! Comment tu oses !

- Je ne peux pas le regarder. Mais tu ne peux pas t’arrêter, et a cette époque, tu flirtais avec ton père adoptif, et tu as décidé de découragé le fiancé d’Annie ! Tu es une personne terrible, Candice Neige !

- Archie est mon ami ! Et M. Albert est… mon amie !

Neil éclata de rire si fort qu’il n’arrivait à peine à s’arrêter.

- Ton amie ?! Albert André ? Si tu veux, je vais te dire, en tant qu’homme, ce qu’il veut le faire pendant qu’il dansait avec toi en riant non peigné et rougeaud ?

- Non ! Je ne vais pas commencer à écouter des sales fabrications ! Laisse-moi passer !

Candy essaya de le repousser son tortionnaire, mais Legan la prit pas la main et approcha son visage du sien.

- Malgré ça, je vais te dire…- dit-il en murmurant, un ami ne donne des robes avec un décolleté pareil en étant attentif en choisissant ta taille, un ami n’est pas dans ta vie toutes les secondes, un ami ne te donne pas son nom de famille, un ami ne te regarde pas comme il te regarde… Même s’il ne t’a jamais touché pendant le temps ou vous viviez ensemble, ce dont, cependant, je doute fort, crois-moi Candy, c’est rare qu’un homme ait tant d’endurance… et maintenant, quand tu es près de lui et que tu ris, il ne veut qu’une chose…

- Laisse moi !

- Il veut… déchirer ta maudite robe, il veut embrasser tes lèvres, ton cou, ta poitrine, il veut te caresser, te caresser partout… il veut…

- Laisse moi ! Tais-toi !

- Il veut te prendre Candy, il veut que tu deviennes sienne !

- Laisse-moi Neil !

La fille se précipita avec plus de force ou peut être que Neil avait détaché ses mains, et sans regarder, elle courut en allant de l’avant, vers les autres balcons, plus loin de la sale et de Neil

Edited by Gentillefille - 5/7/2018, 16:10
 
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Chapitre 5





Candy courut en montant la colline et descendant vers la vallée en fermant les yeux. Tout à coup, quelqu’un la saisit par le coude et elle s’arrêta.

- Candy !

La fille, qui était effrayée, retira son bras, mais quand la lumière tomba sur le visage du jeune homme, Mlle Neige le reconnut.

- Archie…

Candy respira un coup, elle était essoufflée à cause des danses, d’avoir couru et d’indignation. Son visage était rouge, elle avait des gouttes de sueur sur son front. Sa coiffure était en désordre, et sa poitrine gonflée allait en haut et en bas sous son décolleté. La jeune fille baissa la tête, son décolleté, vraiment trop large et elle essaya de rétrécir le bord pour cacher son corps avec sa main.

Son ami était la, debout, silencieux, regardant Candy comme s’il la voyait pour la première fois. Ça dérangeait Mlle Neige :

- Archie et où es Annie ? Demanda-t-elle.

Il regarda Candy et elle détourna son regard, pour une raison quelconque, elle avait peur de le regarder dans les yeux.

- Annie…, dit Cornwell d’un ton absent, Annie est la-bas quelque part dans la salle. Je voulais te parler. Seul, ajouta Archie tout à coup rigoureusement comme s’il venait de prendre une décision.

- Archie...

Candy regarda en haut et tout a coup avec horreur, elle vit la même chose dans les yeux bruns de son vieil ami, qu’elle avait vu dans ceux de son pire ennemi, Neil. De l’amour et… du desir ! Elle ne bougea pas et le jeune homme continua :

- Ecoute Candy, maintenant que j’ai l’occasion de l’admettre. Ensuite… ensuite j’étais trop tard, je ne pouvais pas. D’abord à cause de Terry cet arrogant aristocrate… ensuite… d’accord, on s’en fou. Je sens que bientôt je n’aurai plus l’occasion et mon cœur comprends que j’ai fait une grosse… erreur. Candy je voulais te dire, que je t’ai toujours…

- Archie arrête ! Fit Candy en reprenant conscience en criant, Archie, si tu dis encore un mot, je ne vais plus jamais jamais, tu entends ? Je ne vais plus jamais t’adresser la parole ! Comment oses-tu ? Aujourd’hui, le jour de tes fiançailles !

- Candy…

Archie la prit par les épaules, essayant de la calmer, mais la jeune fille s’échappa.

« Qu’est-ce qui ne va pas avec lui ? » pensa Candy en marchant a travers les invités pour aller a sa place. Elle était bouleversée.

- Archie, pourquoi as-tu… tout gâcher ? C’était une si belle journée, Annie était si heureuse… et ceci… Pourquoi a-t-il parlé d’amour ?
Mlle Neige eut très honte pour son ami, à cause de ses sentiments qui ne pardonnaient pas et aussi pour une raison quelconque, elle était en colère contre elle-même comme si elle était une traîtresse.

« Mais je n’ai rien fait ! Pensa-telle tristement, je n’ai rien fait pour qu’Archie me dise cela… »

Albert s’était déjà levé de sa lace avec anxiété, regardant dans toute la salle de danse. L’ayant vu, Candy courut vers lui.

- M. Albert !

La jeune fille cria presque.

- Candy !... Que s’est-il passé ?Candy ?

- M. Albert, je… suis fatiguée. Je veux partir.

Ses yeux verts suppliants regardaient les yeux bleus.

- Bien sur, nous allons partir, Candy.

Le jeune homme prit la main de Candy et ils quittèrent la salle de danse, sans se faire remarquer.
Respirant l’air frais, Mlle Neige se calma, mais les parole de colère de Neil résonnaient dans ses oreilles, et cette rencontre avec Archie…

- M. Albert !

- Oui ?

- Amenez-moi a la maison Pony s’il vous plait.

- A la maison Pony ? Son tuteur la regarda surpris, mais attends, ta chambre est prête ici à Lakewood.

- S’il te plait, je veux aller… à la maison Pony !

- Bien sur Candy, comme tu veux. Albert en haussant les épaules.

Candy entra dans la voiture et ils s’en allèrent. Le moteur faisait un beau bruit, mais pour la jeune fille au lieu de son calme naturel se sentit bizarrement étrange d’être seul avec son ami. Probablement a cause de sa robe inhabituelle ; elle était vraiment …trop ouverte. Candy essaya de fermer le décolleté sans se faire remarquer, encore une fois. Elle ne la portera plus jamais !

Par la fenêtre de la voiture, elle vit le visage de Neil déformé par la haine : « Un ami ne donne pas des robes pareilles… il veut… te prendre ! »

Candy secoua sa tête, essayant de sortir ces mots de sa mémoire. Sale personne, qui a de sales pensées…

- Dégoûtante, une personne dégoûtante ! La file ne se rendit pas compte qu’elle avait parlé à haute voix.

- Est-ce que tu parles de Neil ? Demanda son ami avec une perspicacité étonnante.

- Oui…, répondit Mlle Neige avec surprise, comment as-tu deviné ?

De manière inattendue, sa perspicacité l’irrita. Ses pensées étaient pour elle !

- Et qui d’autre dans ton entourage est dégoûtant ? Dit Albert en éclatant de rire après avoir tourné sa tête vers Candy.

Ses yeux bleus étaient gentils, comme toujours, mais la jeune fille se sentait inconfortable. Elle se souvint comment Archie pour l’être.

- Beaucoup, malheureusement, peuvent être aussi dégoûtant que lui, dit Candy tristement en se souvenant du geste de son ami.
Comment a-t-il pu, le jour de ses fiançailles faire une telle folie !

La voix de Neil, comme le serpent de l’histoire de la bible résonnait encore dans sa tête. « Un ami ne donne pas des robes pareilles... » Intéressant, comment M. Albert a-t-il deviner sa taille ?Et la robe qu’elle avait mise après le piège de Neil, et maintenant ? Ça voulait dire qu’il avait l’œil attentif sur sa silhouette ?

Candy essayait de serrer le bord de sa robe encore une fois pour couvrit sa poitrine.

- Qu’est-ce que tu fais Candy ?

Le jeune homme la regardait et la jeune fille vit son regard, comprenant qu’il regardait son décolleté. Elle le regarda dans les yeux et avec horreur elle vit la même expression qu’elle avait dans ceux d’Archie et de Neil.

- Rien ! Candy baissa la main.

Ses mains tremblantes, Elle était secouée par l’indignation. C’était quoi avec eux aujourd’hui ? Elle allait en finir une fois pour toute !

- M. Albert ! Fit Mlle Neige distinctement.

- Quoi ? qu’est-ce qui se passe avec toi Candy ?

Albert regarde le visage indigné de sa pupille, il fronça les sourcils.

- Seulement ton regard me donne des frissons, essaya-t-il en riant.

- M. Albert, je vais vous payer pour la robe, d'accord ?

- Candy, de quoi est-ce que tu parles ?

- Je vais vous donner de l’argent pour la robe. Je l’ai décidé. Tu m’as donné beaucoup trop de cadeaux !

- Mais, Candy… Ça me fait plaisir de faire ça pour toi. Ça me rend heureux.

- Je comprends… mais tu ne devrais pas me donner des cadeaux aussi dispendieux, si ce n’est pas mon anniversaire ou Noel, Je peux gagner ma vie et être indépendante. C’est ce que j’ai toujours voulu.

- Je ne comprends rien. Tu n’as jamais parlé comme ça, tu as toujours été heureuse de prendre mes cadeaux ! C’est quoi cette folie Candy !

La fille sentit que tout a coup, il la pressait. Ça la rendit encore plus en colère.

- M. Albert, encore une chose. J’ai dit que je refusais le nom « André » comme nom de famille. Mais ce n’est pas fait officiellement. Est-ce possible de le faire, par exemple, le lundi , après demain ?

Le jeune homme aurait lever les mains en l’air s’il en avait pas eu besoin pour conduire la voiture.

- Candy ! Que se passe-t-il avec toi ? Est-ce parce que Legan t’a bouleversé ? Qu’est-ce qu’il t’a dit pendant cette danse ?

- Non, ce n’est pas a cause de lui ! J’ai pris la décision. Je veux être indépendant, libre ! Je l’ai toujours cherché. Je ne veux pas me cacher derrière le nom des André. Je te demande pourquoi tu ne peux pas m’aider avec ma décision ? dit la jeune fille en criant presque et…

Albert abandonna.

- Candy, je vais faire tout ce que tu veux. Je vais renoncer a l’adoption et je prendrais l’argent de la robe. Ne t’en fais pas Candy…

- Merci…

La voiture les amena jusqu’à la maison d’enfance de Candy ; la maison Pony, sur le chemin du soir.

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Chapitre 6





William Albert arrêta la voiture. Candy descendit de la voiture et elle regarda la Maison Pony. Tout le monde dormait déjà et les fenêtres étaient dans l’obscurité.

La fille se sentit bizarre, parce que son ami devait repartir à présent, mais elle voulait tellement retourner a la maison… elle voulait tellement retourner à la maison Pony…

Elle leva la tête pour le regarder, Albert la regardait en silence.

- A plus tard M. Albert ! Murmura la fille.

- A plus tard Candy, répondit-il doucement.

Candy continua son chemin, et elle s’était retournée et elle avait vu qu’Albert continuait a la regarder.

« Il veut t’embrasser, te caresse la poitrine… »

La voix de Neil se fit entendre dans sa tête tout à coup. Mlle Neige courut presque, mais elle fit un effort pour marcher doucement. Que se passait-il aujourd’hui ? Etait-ce comme ça avec eux tous ?

Candy frappa a la porte. Ayant entendu des pas tardifs, elle étreignit une Mlle Pony surprise :

- Mlle Pony ! C’est moi !

- Entre, entre, vite… !

Le bruit d’une voiture démarrant et s’éloignant se fit entendre et Candy eut un soupir de soulagement. Il était parti…
Ayant refusé du thé, la fille entra dans la chambre ou les enfants dormaient. S’étant couchée sur un des lits libres, Candy enleva finalement la robe fatale, et mit une vieille robe de nuit, et elle se mit au lit.

Avec plaisir elle s’étira sur les draps froids et à cause de la taille du lit, elle devait plier ses jambes, la jeune fille soupira. Elle était a la maison. Là-bas elle était la petite fille dont elles s’occupaient et tout était clair et simple.
Des que Candy ferma les yeux, elle s’endormit.

Mais elle n’avait pas fait de beaux rêves. Elle avait fait un cauchemar. Elle courrait dans un champ et des hommes avec ce feu de passion effrayant dans leurs yeux la poursuivaient. Leurs visages étaient déformés par le désir, presque méconnaissable dans cette nouvelle apparence. Candy courut comme un renard dont les chiens courraient après, elle courut, elle tomba, elle fut attrapée par des mains fortes, elle s’échappa et courut plus loin. Ses pieds étaient mouillés, son cœur battait fort presque dans sa gorge, ils courraient après elle, comme des chausseurs incité à suivre leur proie, presque fous, Neil, Archie- oui, Archie, son toujours très galant Archie et enfin… M. Albert…

- Laissez-moi tranquille, je vous en prie ! Essayait de crier la fille, mais ses persécuteurs ne se infatigables, certains plus forts que leur conscience, ça les forçaient a continuer leur poursuite. A la fin, Candy tomba, se retourna sur le dos, avec des sueurs froides, elle regardait ses persécuteur. Les visage déformés par la luxure, se rapprochèrent, les mains se mirent a déchirer ses habits, a la toucher…

Candy pleura…

- Candy !

La fille s’assit sur le lit, en sueur, elle essuya son visage avec ses mains tremblantes, Les enfants entourèrent son lit, Mlle Pony entra dans la chambre.

- Que se passe-t-il avec toi, ma fille ? Demanda la vieille femme inquiète

- Ri…rien…, murmura Candy, j’ai fait un cauchemar…

Mlle Pony éclata de rire.

- Oh, c’est a cause du surplus d’impressions, des danses, excitation, un voyage… Repose toi, recouche toi, pries et fais de beaux rêves ! Ajouta-t-elle avec un sourire.

Mlle Neige, obéit et se coucha, elle se recouvrit avec une couverture, mais elle ne ferma pas l’œil jusqu’au matin…

Toujours sous l’ivresse du sommeil, les voix des enfants la tirèrent du lit :

- Candy ! Réveille-toi ! Candy… debout ! Crièrent les enfants.

- Je ne dors pas !

La fille se retourna et se couvrit les yeux. Pour une raison quelconque, elle voulait être seule, Tout simple, seule et en silence.

- Candy !

Mlle Neige se leva - c’était le temps de se lever de toute façon. Surtout aujourd’hui, elle devrait aller a Chicago, a son appartement ce matin la et aller travailler.

La fille mit une simple robe, heureuse que la veille était terminée.

- Ce n’était qu’un mauvais rêve. Un cauchemar qu’il fallait oublier et ne plus y penser.

Mais que faire à propos d’Archie et …M. Albert ?

Candy était déjà assise à table, en disant bonjour a tout le monde et se servir un tasse de café, quand Mlle Pony sourit astucieusement.

- Candy on t’a envoyé des fleurs.

- Des fleurs ?

Ses yeux verts clignèrent de surprise.

- Oui, des fleurs ! Crièrent les enfants, il y a même deux bouquets !

- Et même trois notes, dit Mlle Pony avec un clin d’œil , il semblerait que tu aies brisé les cœurs des hommes hier, ma chérie, ria la bonne femme.

Candy se leva silencieusement de la table et elle se rendit dans la salle ou les enfants l’amenaient. Sue la petite table, il avait deux bouquets, et il y avait une note accrochée sur chaque. Et une autre note dans une simple enveloppe blanche, était couchée sans fleurs. La fille prit la première.

« Candy, je dois te parler. C’est important. Rencontrons-nous a Chicago, demain à 18 heure, dans le café en face de l’hôpital. Archie »

Ses doigts délicats, déchirèrent le morceau de papier en petits morceaux. Candy compressa ses tempes avec ses mains. Archie ! Il ne va pas se calmer… C’était quoi ca ? C’était de la folie !

Mlle Neige prit se deuxième, un magnifique bouquet de rose tubéreuses. Par leur odeur, les têtes se retournèrent et l’arôme lourde flotta dans la salle.

« Je suis sûr que tu as pensé ce soir aussi. Comme j’ai pensé à toi. Neil. P.S. je vais envoyer le chauffeur pour venir te chercher demain – nous allons diner ensemble. »

- Tu rêves, tu rêves ! fit la fille en tirant sa langue et elle mit avec précautions sur la note déchirée en mille morceaux aussi.
Quand va-t-il enfin la laisser tranquille ?

Ensuite fut le temps pour le dernier bouquet. C’était un beau bouquet de fleurs sauvages, mais les beaux rubans et les joyaux sur les fleurs montraient que quelqu’un avait choisi ce bouquet avec soin avant de l’acheter.

La note disait :

« Bonjour Candy ! Tu étais fâchée hier soir à propos de quelque chose. N’est-ce pas ? J’aimerai te remonter le moral. Et si je venais aujourd’hui et que nous allons faire du cheval ? D’après moi c’est une excellente idée pour ramener ton sourire brillant sur ton visage. Albert »

Candy était immobile pendant un moment et ensuite avec rage, elle lança le bouquet par terre.
Non ! Elle ne veut pas faire du cheval ! Ou de rendez-vous dans un café ! Elle ne veut pas ! C’était quoi avec eux tous ?! Ils sont tellement… semblables, identiques… Ils sont tous devenus fous a cause d’elle !

- Je déteste tous les hommes, tous !

Candy éclata en sanglots, elle était tombée de sa chaise en cachant son visage entre ses mains…

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Chapitre 7




Le plus drôle dans tout ça est le fait qu’ils avaient chacun écrit une notre et ils étaient surs qu’elle allait venir. Il n’y avait pas le temps ou l’opportunité d’annuler chacun de ces rendez-vous, et ils le savaient.

La promenade à cheval ne pouvait pas être annulée, parce que la journée avait déjà commencée et il était trop tard pour envoyer une note de refus à Archie, qui savait que Candy préférait mourir plutôt que de lui écrire de peur que la note ne tombe entre les mains d’Annie et soit blessée et Neil… Neil était toujours certain qu’elle serait enchantée par sa compagnie…

Mlle Neige essuya ses larmes et se leva, en prenant un des bouquets. Très bien ! Elle allait les rencontrer tous ! Elle leur dira tout, en les regardant dans les yeux. La fille fronça les sourcils et sortit de la chambre.

Il ne se passa pas une heure que Candy entendit le bruit de la voiture. Elle s’était changée, elle portait des habits dans lesquelles elle travaillait souvent ; une salopette en denim et une chemise a carotté. La jeune fille ne pouvait faire de l’équitation avec une robe, mais elle prendra la tenue qu’Albert allait lui offrir avec un peu d’hésitation.

« Si nous allons faire du cheval, quelle différence est-ce que ça fait à quoi je ressemble ?» pensa Candy en attachant ses cheveux en queue de cheval avec ses mouvements habituels.

- Bonjour Candy ! Dit son satellite en lui faisant un signe de la main. Son ange gardien. Ou son amie. Ou… un inconnu ?

- Bonjour M. Albert ! essaya de crier la jeune facile comme d’habitude et alors elle sourit un peu trop et ce n’était pas naturel.

Elle se sentit encore bizarre, contrainte et inquiète quand elle remarqua les yeux bleus attentifs qui la regardaient.

« Pourquoi est-ce qu’il me regarde comme ça ? Pourquoi ?»


Mlle Neige était en colère.

« Il m’a vu de million de fois !»


La jeune fille entra dans la voiture et elle fit signe aux enfants et a ses deux mamans ; Mlle Pony et Sœur Maria.

- A plus tard ! Au revoir !

Les voix disparurent sous le bruit du moteur et Candy son tuteur.

- Candy, je voulais te demander depuis longtemps mais j’oubliais toujours, fit William André en souriant, pourquoi m’appelles-tu « Monsieur » tout le temps ?

- Je suis habituée ! Sourit Mlle Neige en répondant, mais pour une raison quelconque ce n’était plus facile de parler à son tuteur comme avant.

C’est comme si une barrière invisible était apparue entre eux, et elle pesait chacun de ses mots. Et plus tôt, elle avait parlé sans réfléchir…

- Eh bien , je voulais te demander si tu pouvais m’appeler seulement…Albert ? D’apes moi, ca sonne beaucoup mieux, n’est-ce pas Candy ?

Ses yeux bleus étaient en train de rire et la demande était en général facile, mais pourquoi était-elle aussi difficile a exécuter ? Pourquoi voulait-elle que son ami gentil reste « M. Albert » comme avant ?

- Eh bien Albert, d’accord…, sourit Candy encore se sentant bizarre et étrange.

Bien qu’elle soit plus proche de lui qu’elle ne le voulait, et cependant c’était contre sa volonté. Mais tout ceci n’était qu’une blague elle ne devrait pas s’inquiéter … mais le fleurs ? La robe ?

- M. Albert, commença la fille, mais l’homme secoua la tête en signe de réponse, claqua sa langue et elle se reprit, Albert… Est-ce que tu vas annuler mon adoption demain comme nous avions décidé ?

Albert se retourna, soupira encore et regarda la route :

- Parlons affaires demain. Tout sera comme tu le veux.

Il resta silencieux, sans savoir quoi dire. Candy était devenue tellement etrange en une soiree… et il ne savait pas comment parler a cette nouvelle Candy.

- Comment vont Annie et Archie ? Demanda Mlle Neige, rien que pour continuer la conversation.

- Ils vont bien. Ils se reposent après les vaines préparation de leurs fiançailles, répondit William très rapidement en pensant vraiment à autre chose.

La jeune fille le sentit aussi.

Ils restèrent silencieux pour le reste du trajet, essayant de faire la conversation, mais ça ne continuait pas. Ils avaient toujours des sujets de conversation dans leur vie, mais à présent qu’ils étaient seuls et confus par eux-mêmes. Peut-être était-ce parce qu’Albert traitait Candy comme une petite fille ? A présent, tout n’est pas tellement… Hier il avait compris qu’elle avait grandi et qu’il ne pouvait pas etre son ombre ou son ange gardien, mais il ne pouvait pas être un homme. Elle ne le voyait pas différemment qu’un grand frère ou même un ami plus vieux, mais de petits pas- arrêter de l’appeler « Monsieur », la facon dont elle s’adressait a lui, peut etre qu’elle ne le verait plus comme un frere ou un ami ? Oh combien il voulait lui demander de le tutoyer?

Les yeux bleus chagrinés regardaient devant lui, la route infinie.


"C’est trop tôt, elle n’est pas prête à me tutoyer"


Les jeunes gens sortirent de la voiture et c’est comme si Albert venait de se rendre compte des habits de sa compagne.

- Ecoute Candy , dit-il avait un clin d’œil complice, Je te propose de mettre la tenue d’équitation de ma sœur- c’est rouge et ça t’irait très bien ! Tu ne penses pas ?

Dire que la réponse de la jeune fille l’avait surpris, était un euphémisme :

- Merci Mons… Albert ! Mais j’aime mieux mes habits.

Candy releva son nez comme si elle le defiait. William fit un autre essai dont il regretta les conséquences :

- Mais Candy, apres tout, avant tu ne refusais jamais de mettre…

C’était trop tard pour qu’il comprenne qu’elle airait interprété cette phrase comme : « Tu n’avais jamais refusé ces choses que je choisissais pour toi ; comme le costume de Romeo et la robe de Juliette, ou les nouvelles robes et ca te faisait toujours plaisir, mais à présent… » Et il s’arrêta.

- Allons voir les chevaux.

Mlle Neige prétendit ne pas avoir saisi.

- Oui, bien sûr…

Le jeune homme n’était déjà pas heureux a propos de la promenade à venir. Ce n’est pas comme ça qu’il avait imaginé la veille ce qu’il voulait lui dire pendant cette promenade, maintenant il se demandait si ça en valait la peine de le lui dire en général bientôt.

« Comment est-ce que tout va mal…je l’ai invité au mauvais moment… elle n’est pas de bonne humeur » se dit Albert en détresse, mais c’était déjà impossible de faire quoi que ce soit. « Et de refus de l’adoption et son désir de me rembourser l’argent… d’où lui viennent ce genres de pensées ? »

Et aussi ça ne servirait à rien de lui demander si elle a aimé les fleurs de ce matin qu’il a passé beaucoup de temps à choisir…

Candy galopait tranquille, sans essayer de faire encore la conversation intéressante. Tout allait mal et la fille pour une raison obscure, aimait ça. Elle aimait ses vêtements, elle ne voulait pas mettre autre chose ! Pour quelle raison !
Et elle n’avait pas prévu de faire du cheval, elle travaillait le lendemain. Mais personne n’y a pensé, personne ! Et son travail était très important pour elle. Et éventuellement, c’était bizarre d’appeler M. Albert, « Albert » ! Maintenant elle devait le faire parce qu’il le lui avait demandé. Pourquoi avait-il fait ca ? Pour quelle raison ?

- Candy, est-ce que tu as des problèmes ? demanda le jeune homme calmement, tu te souviens quand je t’ai dit que c’était normal quand deux personnes divisaient quelque chose en deux…

- C’est bien quand tous les deux le veulent, répondit Candy et elle se sentit chaude en disant ces mots.

Pourquoi était-elle si dure ? Dure avec une des personnes les plus chères ? Comment quelque chose comme ça lui est venu en tête ? Mais… pourquoi est-ce qu’il parlait de « moitié » si signifiant ? Pourquoi ?

- Candy...

William ne pouvait que lui murmurer.

Candy sentit qu’elle pleurait, sans comprendre pourquoi, et elle mit les éperons au cheval.

- Candy, pardonne-moi ! Pardonne-moi ! dit-il à la fille et Mlle Neige sanglotait, et elle s’éloigna à cheval loin de son satellite.

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Chapitre 8




Candy poussait le chariot avec les médicaments vers l’armoire et elle se mit à placer les flacons sur les étagères. Elle fit une petite pause, elle pressa ses mais sur son front. Les pensées de la veille tourbillonnaient dans sa tête, ne lui donnant pas l’opportunité de travailler calmement. Ça serait bien, si elle pouvait tout oublier, tout simplement !

Comme dans un brouillard, la jeune fille se souvint être retournée au manoir, sa rencontre avec Albert, leur silence oppressif et les pardons bizarres entre eux sur la route de Chicago ! Candy avait dit qu’elle irait seule à Chicago, et elle devait prendre le bus, et elle s’était rendue à son appartement juste avant minuit. Et son travail d’infirmière n’avait pas été annulé.

Et aujourd’hui, elle devait rencontrer Archie. Et avec Neil. Neil ça allait, elle n’avait pas peur de lui, mais Archie ! Comment peut-il, comment peut-il trahir Annie ?! Elle se souvint comment ils étaient assis dans un bistrot avec Annie et Archie récemment, Candy parlait joyeusement, Annie riait… Mais Archie était pensif récemment, c’était surement le stress avant ses fiançailles. Elle se sentait bien avec eux ! Elle pouvait leur faire confiance ! Candy savait qu’elle avait un ami sur qui elle pouvait compter pour sa vie… et a présent que s’était-il passé avec lui ? Pourquoi voulait-il tout détruire ? Pourquoi quelle raison ?

- Candice ! Cria une infirmière plus vieille, vous n’avez toujours pas enlevé les médicaments ?

- Excusez-moi…

Elle se mit à tout mettre en place très rapidement. Elle se demandait encore. Que faire ? Comment lui parler, pour que redevienne comme avant ? Et pour qu’Annie n’en sache rien… Comme sauver ses amis ?

« Ne me prends pas Archie ! »
avait plaidé Annie dans le flashback qu’elle venait d’avoir et Candy avait de la misère et elle secouait la tête. De la folie ! Honte, quelle honte !

A la fin de la journée de travail, elle était déjà fatiguée par ces pensées à la limite, mais elle n’avait pas trouvé les bons mots. Mlle Neige se tapait avec son poing sur la tête en répétant :

« Je dois me ragaillardir ! Je dois lui dire, et il va comprendre ! Il va faire ce que je veux, bien sûr qu’il va le faire ! »

Il l’avait bien fait au collège jadis non ? Elle lui avait demandé d’être avec Annie et son ami avait tenu sa promesse !
Candy ouvrit la porte tu bistrot et presqu’immédiatement, ses yeux rencontrèrent ceux d’Archie, même s’il était assis très loin dans un coin de la salle.

Quand elle s’approcha, le jeune Cornwell se leva. Candy avala la salive quand Archie l’aida à s’asseoir, il avait un tel visage, tel…

- Archie…

- Tu es venue, murmura-t-il, d’une voix roque, j’ai prié pour que tu viennes ici et… Tu es là !

- Archie ! Je veux te parler. Archie, qu’est-ce que tu fais… ?

- Arrête !

Le jeune homme tendit le bras tout à coup et couvrit la bouche de Candy avec sa main.

- Arrête, s’il te plait ! Je sais tout ! Laisse-moi parler !

Candy sursauta avec le toucher de la mais d’Archie, elle était chaude, mais aujourd’hui, en ce moment, elle prit son toucher pour quelque chose de criminel et monstrueux… en relation avec Annie. Elle rassembla tout son courage et se mit à dire à son ami en colère en murmurant :

- Archie, quelle honte ! Quel gâchis, je ne te reconnais pas ! Tu as promis ! Tu as promis que tu seras avec Annie pour toujours ! Tout va bien pour vous deux, avant-hier ce c’était la soirée de vos fiançailles ! Est-ce comme ça qu’un homme se comporte Archie ? C’est ce que fait mon ami ?!

- Ami ? Fit Archie en écho comme dans un rêve.

Et tout à coup, il explosa !

- Non ! Merde ! Je ne veux pas être ton ami ! Candy, je sais, tu commences à me mépriser, mais écoute ce que j’ai à te dire…

- Non, Archie, arrête !

Elle secoua la tête.

- Tu ne veux pas dire ces insanités, cette folie ! Ce n’est pas toi !!!

- Folie, pour cacher mes sentiments, mes pensées douloureuse, ma folie, mentir que j’aime…te voir et t’aimer en silence…

- Arrête, Archie !

- Non, Candy, Ca suffi ! J’ai été assez silencieux ! Ne me brise pas, attend. Ecoute. Je t’ai toujours aimé et maintenant, je comprends que mes sentiments n’ont pas changés depuis des années, et ils sont devenus plus forts ! Candy ! Je t’aime, je t’aime de tout mon cœur et de toute mon âme ! Quand j’ai dansé avec toi ce soir-là, je me suis rendu compte un peu plus que je vais te perdre pour toujours. Et que je ne peux pas supporter ça ! Je ne veux pas mentir à Annie, quand je m’endors, je ne rêve que de toi !

Candy pleura, couvrant son visage avec ses, mains. Comment pouvait-il dire une telle chose ?

- Ecoute Candy, est-ce un crime ? Pourquoi condamnes-tu mes mots ? Est-ce que l’amour est une honte ? Est-ce ma faute que de vous deux, c’est toi que j’ai choisi ?

- Tu as choisi…Annie ! Cria Candy en sanglotant.

Il secoua la tête.

- C’était elle, parce que tu me l’as demandé. Et parce que tu as choisi Terry. Mais maintenant… Mon Dieu, pourquoi maintenant ne puis-je pas me battre pour le bonheur d’être avec toi ?! Et est-ce qu’Annie mérite, une substitution, un amour faux, que tu veux que je lui donne ?

- Va-t’en Archie, murmura-t-elle, va-t’en. Et je vais oublier tout ce que tu as dit aujourd’hui.

- J’ai rompu mes fiançailles.

Candy leva la tête et le regarda sous un voile de larmes et elle rencontra des yeux bruns foncés.

- Oui, j’ai rompus les fiançailles. Bien que ça ne soit pas le geste d’un gentleman, je me sens heureux. Et je vais me battre pour toi.

Elle cligna les yeux, toujours pas consciente des mots qu’ils venaient de dire, mais Archie était déjà parti.
Il partit, la laissa confuse, effrayée, elle ne le reconnaissait pas…

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Chapitre 9




Candy se leva et se dirigea vers la porte en essuyant ses larmes quand elle entendit le grincement des freins et une voix qui était pleine d’une colère si terrible que son cœur s’arrêta de frayeur :

- Que fais-tu ici cousin? A la recherche de nouvelles terres ?

Neil !

Candy ouvrit la porte et comme dans un cauchemar, elle vit le visage de Neil, qui était sorti de la voiture et Archie. Le visage de Neil était horrible, c’était une grimace de haine.

- Je vais te tuer, siffla-t-il doucement secoué par la rage.

Legan prit un trousseau de clés de sa voiture et il se précipita vers son adversaire.

Neil était plus faible qu’Archie, mais cette fois-ci, il était en colère à cause de la jalousie, et peut être qu’il avait surpris son cousin, il frappa Cornwell d’un coup de poing au visage, toujours en tenant son trousseau de clés si fort, qu’il trébucha sur le trottoir et il tomba.

Sans donner le temps a Archie de se reprendre, Legan le frappa à la tête avec ses clés encore une fois, en mettant tout se force dans ses coups de poings et de la haine en grognant comme une bête.

- Neil, Neil ! Arrête !

Candy courut pour aider essayant de prendre les mains de son ennemi sans succès.

- Brute ! Qu’est-ce que tu fais ? demanda-t-elle en sanglotant

Des passants intervinrent et ils enlevèrent Neil en rage de son cousin qui avait déjà perdu conscience.

- Archie, Archie… appela Candy en caressant le visage du jeune homme défiguré par les coups de poings, essayant d’arrêter le sang de couler.

Plus tard, assise dans la salle d’attente, en train d’attendre le docteur pour un diagnostic, elle se tordit les mains. La présence, à part celle d’Annie, M. Albert et aussi Mme Elroy n’avait fait qu’empirer son état.

- Tout est de ta faute, grinça-t-elle en se frottant les épaules si fort qu’elle éprouva une douleur vive, salle tentatrice, tueuse !

Annie était assise en silence, les yeux secs. Elle n’avait pas été accueillie par Candy, elle ne l’avait pas regardé. Mlle Brighton avait mis ses mains ensemble et ses lèvres bougeaient en silence, elle priait.

- Seigneur, faites qu’il aille bien.

Candy pria aussi.

- Qu’il se rétablisse rapidement !

Le docteur arriva et il dit que l’état du patient était satisfaisant et qu’il était réveillé. Il avait une commotion et qu’il devra garder le lit et se reposer et se nourrir comme il faut, ils pouvaient même amener Archibald a sa famille dans la villa. Il avait des points de suture sur son visage et le docteur était prêt à changer les pansements, pour que le patient d’une grande famille puisse retourner chez lui.

- Heureusement, le jeune homme n’a pas beaucoup souffert, il semblerait, mais son visage devra guérir pendant quelques temps et aura quelques petites cicatrices.

Mme Elroy et Annie pleuraient amèrement, mais le docteur continua :

- Mais avec le bon traitement, il n’y aura plus de traces des blessures. Je vous le promets !

- Est-ce que… nous pouvons le voir ? Demanda Mlle Brighton timidement.

- Une personne seulement.

Annie jeta un regard suppliant à Mme Elroy qui acquiesça tout simplement. Elle se précipita pour aller voir son bien aimé et elle disparut derrière la porte.

- Certaines personnes ne comprennent pas qu’elles devraient s’en aller, dit la vieille femme à personne en particulier.

Candy se leva en silence et s’en alla. Albert se leva, essayant de courir après elle, mais la tante le retint par le bras.

En bas, elle s’assit sur les escaliers de l’hôpital et elle éclata en sanglots. Son cœur faisait mal, elle avait pitié d’Archie et l’horreur et la culpabilité terrible qui se mit tout à coup à la tourmenter.

« Tu as tué Anthony ! » « C’est à cause de toi » « c’est de ta faute ! » Etait-ce vrai ? Il était arrivé trop de choses terribles aux gens qui l’aimaient et Annie… la détestait probablement… C’était quoi ? … Quoi ?...

- Ne pleure pas !

Elle ne reconnut même pas la voix, elle était si douce. Mais quand Candy enleva les mains de son visage, elle recula et ferma ses bras comme pour se protéger :

- Va-t’en… s’il te plait va-t’en !

- Candy…

- Je ne peux pas te voir ! Montre ! Tueur ! Tu es une personne horrible… !

Mlle Neige regarda autour d’elle et comme par hasard, il n’y avait personne, seulement elle et son ennemi. Elle essaya de se lever, mais elle n’avait pas la force.

- Va-t’en ! Dit-elle encore en se couvrant le visage avec les mains pour ne pas voir la personne détestée.

- Comment va-t-il ? Demanda Neil.

Tout à coup, elle revint à la raison :

- Il est réveillé. Mais ça ne te regarde pas. Comment as-tu pu ? Comment ? J’ai toujours cru avoir vu toute ta méchanceté, mais que tu puisses être une telle brute, je ne le savais pas.

Et elle éclata à nouveau en sanglots à cause du choc et l’incapacité de faire quoi que ce soit.

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Chapitre 10




- Tu veux que je te ramène à la maison? Demanda le jeune homme sans bouger.

L’imprévue de cette question fit même arrêter Candy de pleurer.

- A la maison ? Avec toi ? Apres tout ce qui s’est passé ?

Neil leva son sourcil et il sourit légèrement :

- Ecoute, ils vont bientôt redescendre et crois moi, ils n’ont pas envie de me voir aujourd’hui ni toi non plus d’ailleurs. C’est mieux pour nous deux si nous sortons d’ici le plus vite possible. Si tu veux, tu peux partir a pied, mais je t’offre mes services.

Il lui offrit sa main pour l’aider a se relever, mais Mlle Neige fit semblant de ne pas la voir et elle se leva toute seule. Sa tête était en train de tourner et avait sommeil. Elle était très fatiguée.

- J’ai peur de toi, dit-elle tout simplement, en se penchant sur la rampe en evitant son regard.

Legan soupira.

- Ecoute Candy, pourquoi as-tu peur ? De nous deux, la force a toujours été de ton coté.

Candy entendit les bruits de pas dans les escaliers et elle dit rapidement, toujours en train de peser le pour et le contre.

- Allons-y ! Vite !

Neil ouvrit la porte de la voiture et elle prit place. La distance entre l’entrée de l’hôpital et la voiture sur a peine traversée. Neil appuya sur l’accélérateur et l’hôpital fut perdu de vue. Il y avait un bouquet de fleurs sur le siège de Candy.

- C’est pour moi ? demanda-t-elle en mettant son visage contre le vent et le soleil. Tout l’indifférait.

- Oui, répondit Legan sérieusement sans ôter ses yeux de la route, je pensais passer cette soirée différemment…
Candy mit son doigt sur le bouton de la rose rouge et soupira :

- Qu’est-ce que tu espérais Neil ? Apres tout, nous avons tout discuter avec toi… je devais te répondrai.

- Je ne peux pas prendre « non » comme réponse.

- Pourquoi ?

- Je ne peux pas, c’est tout.

oOoOoOoOoOo



Maux de tête agonisants, de la brume devant ses yeux… que s’est-il passé ? Ou était-il ? Archie vit une frêle silhouette, une fille s’approchait de lui. Qui était-ce ? Candy ?

- C’est moi Archie, dit une voix douce et il avait honte de lui-même. Il avait rompu ses fiançailles mais elle était venu tout de suite le voir… elle est venue…

Le jeune homme avait a peine levé sa main et lui toucha la joue, sentant le plâtre et les pansements.

- J’ai l’air affreux…

Annie se précipita vers lui pour prendre sa main dans la sienne :

- Idiot, pleura-t-elle, tu es toujours très beau pour moi, murmura-t-elle en lui embrassant la main et Archie ferma les yeux, sentant aussi une envie de pleurer.

- Je suis un grand idiot, Annie…

A ce moment-là il se rendit compte qu’il poursuivait un mirage, un rêve, mais une vraie personne avait toujours été près de lui. Qui ne le trahirait jamais, et qui l’attendrait quoi qu’il fasse. Annie était toujours avec lui, quand il était malade, elle le visitait, elle lui brodait des cadeaux pendant les fêtes, elle s’assurait qu’il était chaudement vêtu, demandant s’il avait déjà mangé… et qu’est-ce qu’il lui avait fait ? Accepter son amour, tout simplement ?

- Je suis désolé ma cherie, je suis désolé, murmura Archie, sentant la douleur d’Annie tout près, écoute Annie, faisons des fiançailles secrètes, rien que nous et nos parents ? Sans toute la fête ? S’il te plait Annie, donne-moi une seule chance. Je vais tout corriger…

Elle caressa sa main.

- Archie, tout sera comme tu le veux. Ne te presse pas de penser, j’attendrai.

- Je le veux le plus tôt possible !

- Prenons une décision quand tu iras bien, d’accord ? dit-elle doucement mais sérieuse en même temps.

- Ok, dit Archie doucement. Mais tu viendras me voir encore ?

- Bien sûr Archie ! Sourit Annie et Archie se rendit compte qu’il l’aimait, là, Annie à ce moment-là.

Quel idiot il avait été !

- Je te vois demain Archie !

La porte se ferma derrière Mlle Brighton et le jeune Cornwell était seul avec ses pensées…

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Chapitre 11




Candy et Neil étaient presqu’arrivés chez Mlle Neige, quand Legan fit un signe de tete vers un bistrot qu’ils passaient.

- Tu veux aller diner ? Tu es pâle comme la mort. Tu dois manger quelque chose.
Candy avala et secoua la tête.

- Je ne peux même pas penser à la nourriture, surtout en ta compagnie !

La chaussure blanche appuya sur le frein.

- Tu n’es pas aimable.

Mlle Neige ouvrit la portiere de la voiture.

- Si tu deviens malade, qui va t’aider ? Certainement pas tes amis. Ecoute Candy, assez avec ta scène ! Nous allons seulement diner et retourner à la maison, de l’autre coté de la rue. Que quoi as-tu peur, bon sang !?

- Comment puis-je manger quand Archie… ?

Neil roula les yeux en haut , devenant impatient :

- Candy, j’ai déjà dit que j’étais désolé ! Je suis desolé que tu aies eu a voir ca ! Tu m’as dit toi-même qu’il était presque bête. Que pouvons-nous faire d’autre ? Ça va l’aider si nous mettons des vêtements de deuil et renoncions à la nourriture comme des hermites ?

Candy regarda son beau visage arrogant.

- Tu es vraiment un monstre. Tu ne regrettes rien du tout !

Il sauta hors de la voiture et serra les poings :

- Me répentir ? oh non, je ne regrette pas du tout d’avoir enfin fichu une raclé a ce mec insolent ! Peut etre que je n’aurai pas du me comporter aussi vulgairement, mais c’était de sa propre faute !

- C’était de sa propre faute ?

- Oui ! Pourquoi devait-il venir à toi avec son beau visage ? Ha, il ne sera plus beau… hahahaha !
Elle regarda sidérée Neil en train de rire joyeusement, comme s’il venait d’entendre une histoire drole. Il se pencha vers l’arriere et il ferma les yeux avec plaisir, s’arretant uniquement pour reprendre son souffle et essyer les larmes du rire et ensuite, il recommenca à rire.

- Ne ne sera… plus si beau… Oh non, il ne le sera plus !

Candy sentit l’obscurité l’envelopper de tous les côtés et ses jambes refusaient de lui obeir. L’obscurité devint plus intense et elle perdit connaissance.

Mlle Neige ne sentit presque rien, mais petit a petit, elle se mit a entendre le bruit des voix, et ensuite quelqu’un amena a sa bouche un espece de liquide :

- Bois ceci, tu te sentiras mieux.

Elle ne bougea pas.

- Allez bois ! Fit la voix persistante et elle prit une gorgée.

La boisson brûlante agit, apres quelques mnoment son esprit devint plus clair, et l’obscurité s’en alla. Ell toussa, elle ne pouvait plus boire.

Candy leva la tête et elle vit Neil debout en train de la regarder. Il était si pres qu’elle pouvait sentir son eau de cologne et l’ordeur de l’amidon de sa chemise… La peur s’approcha avec une nouvelle vigueur et elle ferma les yeux.

- Je recommande fortement que tu manges quelque chose, fit la voix de Legan dans sa tête.

Elle ouvrit les yeux été et elle vit qu’elle était dans le bistrot en face de chez elle et sur la table il y avait ; un steak grillé, avec de la pudding du Yorshire et une salade. Elle se rendit compte qu’elle avait tres faim. Elle n’avait pas la force de discuter.

Candy se mit à manger avec plaisir, sentant que chaque bouchée qu’elle avalait, lui donnait de la force et l’obscurité autour d’elle disparaissait. Elle n’avait pas dormi de la nuit parce qu’elle était inquiète pour aujourd’hui et elle avait oublié de manger au travail, et peut être à cause de ça, elle a succombé de faiblesse.

Quand elle termina se repas, Mlle Neige, comme toujours, avait mangé jusqu’à la dernière miette, leva la tête et elle vit Neil qui la regardait, presque sans cligner.

- Ne me regarde pas comme ça ! S’exclama-t-elle.

Il sembla se réveiller d’un sommeil, cligna les yeux surpris et il demanda :

- Quoi ?

Candy fronça les sourcils :

- Ne me regarde pas comme ça ! Je n’aime pas la façon dont tu me regardes !

- Oh ça ?!

Legan se mit à rire et s’adossa sur sa chaise.

- Je me souviens que je t’ai demandé et pas juste une fois… Tu peux regarder comme ça aussi. Ça fait peur, n’est-ce pas ?

- Bien sûr que ça fait peur ! Mais je ne t’ai jamais regardé de cette façon !

- Oh non, Candy, tu m’as regardé. Tu sais de quoi tu as peur quand je te regarde comme ça ?

- De rien ! Eh bien, d’accord, j’ai peur de toi ! Tu es une personne terrible !

Neil lui fit un signe de la main comme si elle avait dit quelque chose d’idiot.

- Tu n’as pas peur de moi, tu as peur de toi-même. De tes sentiments pour moi. Tu as peur de tomber amoureuse de moi et que ça sera plus fort que toi…

- Tu délires ! Je ne tomberai jamais amoureuse de toi ! Tu me dégoutes, je te déteste !

Cette fois-ci Legan écouta sa tira calmement.

- Je t’ai aussi détesté. Et tu vois le résultat à présent ?

- Ça ne veut rien dire ! Je sais que je ne pourrai jamais tomber amoureuse d’un monstre comme toi …

Il ria encore :

- Oh oui, c’est tellement familier pour moi. Je m’étais promis de ne jamais te dire « merci ». Je ne pouvais pas m’imaginer avec une orpheline de la maison Pony. Mais à présent je suis conquis, tu m’as dompté, je suis devenu doux comme un agneau. Un jour tu seras aussi douce avec moi…

Candy se leva.

- Eh bien ça suffit.

Elle chercha son sac à main et elle le prit. Penser de diner avec Neil le matin, elle avait pris de l’argent pour payer pour. Elle ne voulait devoir rien à personne.

- Je veux payer pour mon propre diner. Combien ça coute ? Demanda-t-elle.

Neil leva les sourcils :

- Quoi ? Que veux-tu dire Candy ?

- Je veux payer pour mon diner !

Mlle Neige leva son menton.

- Est-ce que tu essayes de m’insulter ?

- Non. Mais je veux payer moi-même. Je ne veux rien devoir à quelqu’un.

Legan rit :

- Depuis quand es-tu devenue une suffragette, Candy ? Est-ce que tu te bats pour l’égalité des hommes et des femmes ? Crois-moi femme, ce n’est pas nécessaire de le faire… le destin de la femme est d’inspirer l’homme à faire de bonnes choses, en lui donnant de l’amour et de l’affection.

Candy prit silencieusement quelques dollars et les mit sur la table.

- C’est suffisant ?

- Mlle Suffragette, Neil Legan n’a jamais pris de l’argent d’une femme et aujourd’hui n’est pas une exception ! Je vais être la risée si je le fais !

- Je m’en fiche !

Elle regarda son ennemi. Les yeux verts rencontrèrent les yeux bruns et tout a coup, Candy rougit. C’était quoi ?
Neil prit l’argent de la table et le mit dans sa main.

- Si tu décides tout à coup de me payer, tu devrais calculer combien d’argent fut dépensé pour les fiançailles que tu as rompus, ensuite calcule combien tu as dépensé quad tu vivais dans notre maison, les habits, les deux couettes et autres dépenses. Tu ne me rembourseras jamais, Candy.

Candy le regarda, alarmée, mais le jeune éclata tout a coup de rire.

- Je plaisantais. Mais je ne prendrai pas de l’argent de toi, au pas avant que les femmes puissent voter ! Tu vas à la maison ?

Oui, à la maison, elle devait aller à la maison!

Ils traversèrent la rue en silence et Candy mit sa main sur la poignée de la porte d’entrée.

- Candy !

Elle se retourna. Neil lui donnait des fleurs, Quand a-t-il eu le temps de les prendre de la voiture ?

- Prends les fleurs, Candy.

Elle secoua la tête et elle disparut derrière la porte.

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Chapitre 12




Candy était couchée sur le lit, avec un cousin dans les bras.

- Je suis tellement fatiguée, pensa-t-elle, j’ai pleuré tant de larmes ces trois derniers jours que je n’ai pleuré de toute l’année…

La fille était désolée de n’avoir personne de proche avec qui parler. Oh, si seulement elle avait une maman… Candy semblait avoir tout fait correctement ; elle s’était faite des amis, elle souhaitait le bonheur a tout le monde, elle faisait tout ce qui était juste, mais tout avait mal tourné… Est-ce qu’elle avait donné une raison a Archie ? Où à Neil ? Elle n’avait jamais pensé a ces choses… Et elle ne devait pas avoir à défendre M. Albert, tout ce qu’il voulait c’était lui remonter le moral, et elle avait jeté sa mauvaise humeur sur lui…

- Demain, je vais me réconcilier avec M. Albert, décida Mlle Neige.

Mais elle n’avait pas changé d’avis sur son refus de porter le nom des André. Elle ne pouvait pas suivre les règles de la haute société, elle était différente ! Elle voulait être libre de choisir son propre chemin dans la vie.

- M. Albert…je veux dire, seulement Albert, répéta la jeune fille, en essayant d’enlever le mot « monsieur » de son lexique. Il pourrait être encore offensé. Mais de toute façon, c’était difficile de l’appeler seulement « Albert ! » Pourquoi devait-il demandé ça ?

La nuit, elle avait vu Neil dans son rêve. Il l’appelait « Mlle Suffragette » et il riait. Candy se réveilla avec un mal de tête et elle était en retard pour son travail.

Quand Mlle Neige sortit de la maison précipitamment, elle trouva des rosés détruites. Celles qu’elle avait refusé de la part de Neil la nuit dernière. Elle vit l’image clairement ; ce salaud, comme elle avait refusé, avait jeté sa colère sur ces pauvres fleurs.

- Quel animal ! Jura Candy en ramassant les branches cassées qui semblaient imploré sa pitié. Il y a de gens qui sont sans espoir.

La jeune fille retourna dans son appartement et elle mit les roses brisées dans un vase. Elle semblaient être en train de se remettre, et quelques unes, les moins abimées, levèrent fièrement leur boutons. Candy leur fit un clin d’œil et elle partit au travail.

Pendant l’heure du déjeuner, la jeune fille envoya une note a Albert, lui disant qu’elle allait le visiter le lendemain au bureau des Entreprises André, où il travaillait à présent, comme elle sera libre après son travail de nuit. Elle écrivit la lettre normalement comme si rien ne s’était passé entre eux.

Avec le cœur léger, Candy descendit les escaliers, sa journée de travail se passa bien après qu’elle ait écrit la note a son vieil ami.

« Je dois aller voir Archie et parler à Annie, s’il y a une chance » pensa la jeune fille.

Maintenant sa vie sera à nouveau normale…

- Salut Candy ! Entendit-elle

C’était la voix sanguine de son ennemi rejeté. Candy leva la tête et accéléra le pas.

- Candy ! Ta robe est levée !

La jeune fille la regarda, surprise, pour voir si c’était vrai, et a nouveau, devant elle, elle le vit lui… Neil Legan.

- Tu m’as menti !

- Ha ha ha ! Je pensais que tu étais sourde ! Dit-il en éclata de rire.

Mlle Neige et retourna et continua son chemin. Son admirateur non désiré la suivait au même rythme.

- Tu sais quoi ? Tu n’es qu’un vaurien ! Dit Candy très vite, a chaque fois que je vois ton comportement, je me demande comment une personne peut être comme … toi.

- Tu veux parler des fleurs ? Demanda son vieil ennemi, marchant aussi vite pour être au même niveau qu’elle.

- Oui, les fleurs. Un homme n’aurait jamais fait ça !

- Waouh, un homme ! Siffla Neil,

Il ne semblait pas avoir perdu son sang froid, au contraire, il était de bonne humeur aujourd’hui.

- Tu connais beaucoup sur les hommes et leur comportement ? Dis-moi comment un homme aurai réagi à ma place ?

Candy ralentit et se mit a expliquer:

- Eh bien premièrement ; il n’aurait pas jeté sa colère sur des fleurs sans défense… ou sur des choses… ou quoi que ce soit. Il aurait supporté mon refus de ne pas sortir avec lui et il serait parti.

Neil lui fit un clin d’œil et secoua la tête.

- Non, pas vrai ; ça voudrait dire qu’il ne t’aime pas beaucoup. Un homme qui t’aime vraiment n’aurait jamais fait ça. S’il ne rêve que de toi, t’aime de tout son cœur, s’il te voit en tant que mère de ses enfants et la seule femme de sa vie… Oh non, il ne serait pas parti en silence comme si de rien n’était.

Candy ne répondit pas, essayant de penser à une réponse valable.

- De toute façon, il ne se serait pas comporté d’un manière aussi disgracieuse, répondit-elle

- Tu veux savoir ce qu’un homme qui t’aime vraiment aurait ressentit ?

Neil prit sa main et le regarda dans les yeux, comme s’il l’hypnotisait.

- Premièrement, il se serait sentit très malheureux après que tu lui aies claqué la porte au nez… Ensuite, il se serait mis en colère contre lui-même pour avoir montré sa faiblesse, pour ses sentiments, son humiliation… et comme tu l’as dit, il aurait jeté sa colère sur les fleurs.

Mlle Neige enleva sa main de sa poigne et marcha sur le trottoir.

- Il s’est senti malheureux, et c’était de sa faute. S’il ne s’était pas mal comporté, rien ne serait arrivé.

- Tu aimes les faibles Candy ! Explosa Neil tout a coup.

Candy s’arrête et le regarda surprise, son visage déformé par la colère.

- Oui, le faible ! Tu aimes les hommes confortables, tu aimes les enrouler autour de ton petit doigt et les ordonner ! Des… hommes calmes, obligés, sans obstruction, indécis et parasites irresponsables !

- De qui est-ce que tu parles ?! S’exclama Candy en colère.

- Tu sais de qui je parle ! Oui, l’homme qui vivait aux crochets d’une fille, et qui l’accompagnait au travail tous les jours ! Celui qui pense que c’est ok de la traiter comme une femme immorale ,la chose certaine, il n’a rien à y faite et tout va bien !

La fille se mit à défendre son ange gardien :

- Il ne vivait pas a mes crochets, il était malade, est-ce que tu comprends ca espèce de salaud !? Ensuite il a trouvé un travail ! Et quand il s’est souvenu de tout, il est parti ! ce n’était pas un compromis avec moi !

- Si j’avais passé la nuit avec moi, rien qu’une nui, je t’aurai demandé de m’épouser, comme un homme correct, et j’aurai insisté. Et même si j’avais perdu la mémoire, je n’aurai pas perdu ma dignité, profitant d’une femme à mes dépends ! J’aurai préféré mourir de faim !

- J’en ai assez de cette conversation, je ne vais plus en parler !

Mlle Neige courut presque dans la rue.

- Et arrête de le hanter, arrête ou je vais te frapper !

Neil fit semblant d’avoir peur, se moquant clairement d’elle.

- Un tel feu ! Une telle passion !

Candy leva le bras et le frappa sur l’épaule avec son poing. Les passants se mirent à se retourner pour les regarder. Legan devint encore plus excité.

- Wow ! Si tendre, mais toujours avec une touche ! Donne-moi une autre !

La fille obéit et le frappa et le fit tomber en le poussant.

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Chapitre 13






Candy mit ses mains sur ses joues, mais Neil ne semblait pas beaucoup souffrir et il continuait a rire et il se releva. Quand il arrangea se jacket, quelque chose de blanc se déroula et tomba sur le pavement. C’était un mouchoir.
Les yeux perçants de Mlle Neige lirent les lettre brodées sur le mouchoir : « Candice Neige »

- Ce mouchoir est à moi !

Candy se pencha rapidement pour ramasser la trouvaille.

- Où as-tu eu ça ?

Neil se dirigea vers la fille essayant d’arracher le mouchoir de ses mains, mais elle le tenait fort »

- Donne-le moi ! C’est a moi ! Tu me l’a donné toi-même !

Tout le monde a un petit objet qu’il garde sans savoir pourquoi et la chose la moins précieuse est très chère à son cœur.

Avoir des babioles de sa bienaimée, il prenait ca pour un porte bonheur, presque comme un être vivant, son amour, sa partenaire. Au début, Neil avait gardé ce mouchoir que Candy avait utilisé pour lui faire un pansement a sur sa main sur sa table, mais depuis qu’Eliza l’avait pris, il se mit a se promener avec des qu’il l’avait retrouvé.

Le jeune homme prenait toujours bien soin du mouchoir, il l’avait toujours sur lui, ayant peur qu’une personne ne le lui prenne ou ne le jette, après tout Candy était si gentille et tendre avec lui ce jour là… En plus, il n’avait rien d’autre appartenant a sa bienaimée… Ayant gardé son porte-bonheur pendant trois ans, le prenant d’un costume a l’autre comme les employés ne le prendrait pas pour le faire nettoyer, Neil se mit a traiter le mouchoir très chèrement, en prenant en compte tout ce qu’il faisait pour le garder.

- A toi ? Fit Candy en fronçant les sourcils avec un air de défi, lis la broderie- « Candice Neige » ! Donne-le moi ! Je ne veux pas que tu aies quelque chose m’appartenant !

- QU’EST-CE QUE TU AS FAIT ? Cria Neil comme un sanglier blessé, espèce d’abrutie, animal ! Tu l’as déchiré en morceaux !

Candy recula effrayée. Les passants essayaient de rester loin d’eux. Elle ne résista plus quand Legan prit son autre main.

Il secoua ses mains essayant de remettre les morceaux du mouchoir ensemble.

- Regarde… tu ne peux pas le raccommoder… c’est déchirer, completèment dechiré…

Neil la jetta un regard sous ses soucils, avec haine.

- Tu l’as fait expres. Tu t’es vengé sur moi, n’est-ce pas ? Tu te venges…, dit-il d’un ton mesuré.

Candy se calma. Cette situation aurait été drole si c en’était pour la reaction de Legan. Elle répondit paisiblement :

- Ce n’était qu’un mouchoir… et a propos il était à moi. Et tu en as probablement beaucoup…

Il s’était calmé et il avait fait un pas en arriere pour laisser les passants passer. Apres avoir observer le visage de Candy, Neil se rendit compte qu’elle n’avait pas compris ce qu’était ce mouchoir pour lui, il se sentir encore pire.

- Il était special… enfin, qu’importe…

Il se retourna et il mit les moceaux dans sa poche et s’en alla calmement.

Le soleil couchant chauffait doucement leurs joues , en fait c’était un beau debut de soirée.

- Voila ! Elle ne se souvient pas ! Rien … !

Neil frappa une pierre, puis une autre.

- Neil, attend !

Sa voix claire se fit entendre et sa main tiede toucha son epaule. Il se retourna.

- Laisse-moi le recoudre.

- Comment peux-tu le recoudre ?

- J’ai une aiguille et du fil, je peux le reparer.

- Mais ça sera pas le même chose !

Elle éclata soudainement de rire, tout à coup, il avait l’air d’un petit garçon et Candy se mit à persuader Neil comme un enfant ».

- Je vais le faire tu ne remarquera pas, tu vas voir.

Ils étaient assis sur un banc au parc et Candy avait la langue dehors en train de faire de son mieux en train de recoudre le malheureux mouchoir. Neil était assis à coté d’elle et la regarda en train de coudre presqu’avec vénération.

- Voilà !

La fille montre le mouchoir à Legan. He le regarda méticuleusement chaque point de suture qui étaient presqu’invisible et essaya la couture et c’était solide.

- Parfait !

Neil sourit avec tellement de joie que Candy ne put résisté à lui retourner ce sourire.

- Merci !


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Candy était à nouveau gentille avec lui et il perdit la tête. Il savait comment se comporter quand elle était en colère, quand elle l’offensait, mais quand elle était gentille et tendre comme à ce moment-là, il ne savait pas quoi faire. C’était l’occasion parfait pour l’embrasser, mais Neil avait peur de le faire à ce moment-là, parce qu’il ne voulait pas gâcher le bonheur quand elle était à nouveau gentille avec lui. Un mot de sa part était suffisant pour lui pour répondre à sa requête, si seulement elle connaissait le pouvoir qu’elle avait entre ses belles petites mains sur lui !

- Tu veux que … je te donne… mon mouchoir aussi…, demanda-t-il sentant ses joues bruler d’une étrange confusion comme le jour ou il avait demandé a son serviteur comment traiter sa bienaimée.

La fille leva ses fins sourcils.

- Pourquoi ?

- Tu ne veux pas que j’ai tes affaires… et moi, je veux vraiment te donner quelque chose qui m’appartient. Pour que tu te souviennes de moi au moment ou tu prendras la chose entre tes mains

Elle éclata de rire.

- Je ne vais pas t’oublier de toute façon Neil ! Bon d’accord, donne-le moi, dit-elle en souriant.

Neil prit son mouchoir, fait d’un tissu cher avait ses initiales délicatement brodées.

- D. Legan, lut Candy a haute voix et elle demanda, pour « D » ?

- A cause de Daniel.

Voilà, elle a complètement oublié. Daniel- quel beau nom il avait ! La fille perdit le control et elle dit :

- Un beau nom, dit-elle à haute voix.

- Merci !

Candy se sentit embarrassée et c’était le parfait moment pour l’embrasser, mais comme si elle connaissait son intention, la fille se leva.

- Au revoir Neil !

- Je t’accompagne !

- Ne t’en fais pas ! Je peux partir toute seule.

Mlle Neige s’en alla en courant rapidement que ça ressemblait presqu’à une fuite. Au début, Neil la suivit, mais ensuite il s’arrêta, et la suivit avec ses yeux et il se sourit à lui-même.

« Elle a dit que j’avais un beau nom » pensa-t-il.


oOoOoOoOoOo



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Chapitre 14




- Je ne le supporte plus, Mme Elroy, je suis fatigue moralement et physiquement…

Sarah Legan mit sa tasse de thé de côté et elle se mit à se masser les tempes.

- Neil à recommencer à courtiser Candy…

La veille dame garda le silence, elle avait les yeux fermés. De toutes les façons, Mme Legan ne voulait pas de réponse, c’était clair. Elle continua :

- Mon plus grand espoir serait qu’il se lasse finalement des femmes simples de la société et qu’il se fixe et crée une famille. Alors je recommanderai une bonne fille d’une famille respectable. Mais à présent, il tombe encore dans le ravin qu’il n’avait pas encore quitté. Il voit encore cette dévergondée.

- Je suis très en colère contre Neil, fit la voix de Mme Elroy, ce scandale d’avoir battu Archie est à peine passé et il ne s’est même pas encore excusé. Il est en train de m’éviter.

- Ce n’est pas la faute de Neil ! Lança Sarah pour défendre son fils bien aimé. C’est la faute de cette femme. Elle l’a enroulé autour de son petit doigt et on dit que Neil s’est battu avec Archie pour cette misérable.

La vieille dame fit une grimace de dégout en entendant le gros mot. Mme Legan continuait :

- Je vous en supplie, faites quelque chose ! Nous devrions nous… débarrasser de cette femme, encore mieux débarrassons la de Chicago. Elle va détruire note vie.

- Sarah, pas moi, ce n’est pas à moi de tout décider, fit Mme Elroy, n’oublie pas, je suis une vieille dame malade et le clan André est en faveur de cette fille.

Les mains de Mme Legan se crispèrent sur le tissu de sa robe.

- Il a aussi envie de l’épouser, murmura-t-il, vous les avez vu lors des fiançailles d’Archibald ?

La vieille dame soupira.

- J’ai beaucoup vu. Je pris pour la mort, après la mort d’Anthony et d’Alistair, mais Dieu n’entend pas mes prières. Je pense que je verrai le jour où cette femme s’assiéra à la tête de la table à côté du Seigneur André.

- Mais c’est terrible ! Nous ne pouvons pas avoir ça ! Cria Sarah, Madame Elroy, il n’y a rien que nous puissions faire vraiment ?

- Pour Neil, tu peux t’en occuper Sarah. Parle a ton fils au moins il t’est attaché. De mon coté je vais essayer d’ouvrir les yeux de William.

- C’est inutile, fit Mme Legan en secouant la tête, quand je commence a parler de Candy, il devient sourd et tous mes mots n’ont aucun effet.

- C’est la même chose avec Albert, cependant je n’ai jamais pu l’influencer.

- Peut-être que nous pouvons faire quelque chose pour qu’elle soit renvoyée de l’hôpital pour une violation quelconque ?

- Tu plaisantes ! William l’épousera tout de suite.

Mme Legan se leva.

- Je n’arrive pas a croire que nous n’arrivons pas a vaincre de mal ! Nous devrions trouver un moyen ! Nous devons trouver !

Mme Elroy ferma les yeux plus forts.

- Sarah je te conseille de parler à ton fils et empêche le de visiter cette jeune femme. Tu peux au moins essayer de sauver la face de Legan. Pour l’image de André, a mon avis, c’est complètement brisée. J’espère que je mourrai bientôt pour ne pas voir Albert épouser cette allumeuse.

- Je ne vais plus laisser Neil se rabaisser devant cette jeune fille, dit Sarah Legan fermement, elle ne veut même pas son argent, elle tout simplement se moquer de lui ! Elle veut que tous les journaux écrire comment il court après elle, après qu’elle l’ai rejeté. « L’Orpheline dit non au noble » je vois les titres, je vais les empêcher.

- Fais ce que tu veux, répondit Mme Elroy sèchement, je ne pas du tout inquiète pou r Neil comme il a tabassé mon Archie.

Mme Legan baissa la tête.

- Je continue à parler ta famille parce que je me souviens comment en s’entendant bien avant, Sarah. Mais à présent, je suis très déçue par Neil.

- Je vous prie de lui pardonner, Madame Elroy…, murmura Mme Legan.

- S’il arrête de voir cette jeune fille, et redevient le Neil d’antan, celui que j’accueillais avec Eliza chez moi, alors je vais lui pardonner bien sûr ! S’il fait la paix avec Archie… tu sais, je suis déjà vieille, je n’ai plus longtemps à vivre, pourquoi garder rancune, pourquoi lever la poussière ! Mais aussi longtemps que Niel fait la disgrâce de sa famille, je ne vais pas lui parler.

- Je comprends Mme Elroy, répondit Sarah Legan avec une voix basse.

oOoOoOoOoOo



Candy était en train de marcher vers les bureaux des André, ou M. Albert devait l’attendre. Enfin, juste Albert. Elle allait faire la paix avec son vieil ami coute que coute et lui rendre l’argent pour la robe en même temps. Et tout redeviendra comme avant.

La fille avait hâte d’étreindre Monsieur Albert. Ses mains étaient si chaudes… Sa famille lui manquait- maman, papa… grand-frère… quelqu’un a qui raconter ses tracas, ses doutes, tous ses reves, ses projets, quelqu’un chez qui chercher des conseils… Mais elle était seule. Bien qu’elle ait un ami, un ange gardien…

« Il veut arracher ta robe et te serrer dans ses bras ! »

La voix moqueuse de Neil résonna tout à coup dans la tête de Candy, comme si elle pénétrait à la base de son cerveau. Non ! C’est un mensonge ! Un horrible mensonge ! Ce Neil jugeait tout le monde tout seul… il était si dégoûtant de temps en temps… Bien que la nuit dernière, il était apparu très différemment. C’était quelque chose de réel, touchant, décent… Mais on ne pouvait pas oublier les mots horribles sur Monsieur Albert. C’était impardonnable !

Edited by Gentillefille - 5/7/2018, 16:22
 
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