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Posts written by Mallory Quinn

view post Posted: 10/12/2021, 02:34     Les vents de l'hiver - Les fanfictions de Noël

Les vents de l’hiver





Chapitre 10
« Un weekend de détente »




L’avion de Candy atterrit à New York en début d’après-midi. Il lui avait fallu toutes les forces du monde pour ne pas faire demi-tour pour rester avec sa fille… et son mari. Elle arriva chez sa mère, qui l’attendait. Elle courut se jeter dans ses bras.

- Mais enfin, qui êtes-vous? Fit Eleonor, que faites-vous chez moi?

- Maman, ce n’est pas le moment de plaisanter! Dit Candy en colère.

- Je m’excuse ma chérie, dit sa mère en la serrant contre elle.

Candy la serra très fort. Elle avait des larmes aux yeux. Elles allèrent s’asseoir dans le salon de détente, où il y avait un piano à queue, tout blanc. Elles allèrent s’asseoir sur le canapé à deux places, le loveseat pour bavarder.

- Que se passe-t-il? Pourquoi es-tu revenue?

- Il faut ma signature pour certains documents chez l’avocat de papa.

- Ah…

- Je sais, tu es contre…

- Candy, comment c’était de vivre avec ta fille et ton mari?

- C’était absolument divin, maman! J’avais vraiment l’impression de vivre un rêve éveillé…

- Alors pourquoi veux-tu te réveiller de ce rêve?

- Que veux-tu dire?

- Il y a une façon simple de rendre ce rêve permanent…

- Il m’a menti maman, comment a-t-il pu me faire croire que mon bébé était mort? Esther est si belle maman, j’ai manqué ses premiers instants sur cette terre que je ne pourrai plus jamais récupérer!

- Candy… tu aimes toujours ton mari…

- Ce goujat? Il me fait des avances, le salaud!

- Il te fait des avances? Dit sa mère en la regardant.

- Oui, tu te rends compte?

- Et qu’as-tu fait?

- Je l’ai menacé de le poursuivre pour harcèlement sexuel…

- Et…?

- Il a dit que je tenais trop à Esther pour le faire! Et il a raison!

Eleonor réfléchit et elle se dit que peut-être que Terry savait que Blanche était Candy… Si c’était bien le cas, alors Terry avait sûrement un plan pour sa femme… Candy était trop impliquée émotionnellement dans cette histoire pour être rationnelle.

- Candy, ma chérie. Essaye de te détendre un peu… ici tu peux être toi-même.

- Oui, ça fait du bien de reparler avec mon accent britannique! Dit-elle en souriant.

Elle alla dans sa chambre pour se débarbouiller, enlever son maquillage et ses lentilles de contact. Ses taches de son étaient de retour et ses yeux émeraude aussi. Elle laissa ses cheveux libres sur ses épaules, elle prenait aussi congé de son chignon sévère. Ca faisait du bien d’être elle-même! Elle ne savait pas combien de temps encore elle allait supporter cette comédie. Mais la pensée d’Esther lui donnait le courage de continuer. Mais elle aurait dû déjà prendre une décision, mais elle s’attardait, car être avec sa fille était absolument merveilleux.

Elle descendit pour se rendre au bureau de l’avocat de son père. Sa mère la regarda en souriant.

- Il ne reste plus que la couleur de tes cheveux…, dit sa mère en souriant.

Candy fit une accolade à sa mère.

- Je vais à mon rendez-vous, maman.

Elle alla au rendez-vous chez l’avocat de son père. Sa mère lui avait prêté sa voiture et son chauffeur. Pendant le trajet, elle était en train de réfléchir. Esther et Terry lui manquaient horriblement, elle voulait lui téléphoner, mais elle n’était que la nounou. Si elle reprenait sa place, elle serait en mesure de lui téléphoner et entendre sa voix. Comme sa petite fille lui manquait! Et Terry? Terry aussi lui manquait, même son « patron » qui lui faisait des avances, lui manquait. Que devait-elle faire? Devait-elle tout abandonner tout simplement et essayer de reconstituer sa famille? Elle était encore confuse…

Dans le grand bureau de l’avocat, elle était assise sur une chaise et elle signait les papiers en question.

- Je vais m’assurer que tout est en ordre, pour ne plus à avoir vous faire revenir ici à New York pour une simple signature.

- Il y a une raison pour tout, dit Candy, j’avais besoin de m’éloigner un peu…

- Tout va bien?

- Tout est parfait, être avec ma fille c’est un rêve dont je ne veux plus jamais me réveiller…

- Avez-vous pris une décision? Car votre père semblait dire…

- Je n’ai encore pris aucune décision, d’accord?

- N’oubliez pas de me faire signe, pour que je puisse envoyer les papiers… Vous avez toujours votre copie? N’oubliez pas de la signer.

- D’accord…

- Candy, écoutez, je vois que vous êtes très émotive avec toute cette histoire. Vous êtes sûre que vous voulez continuer?

- Que voulez-vous dire?

- Je veux dire que vous êtes revenue, pourquoi ne pas envoyer les papiers à votre mari d’ici et en finir une fois pour toute?

- Mais j’ai promis à Esther que j’allais revenir, je ne peux pas briser ma promesse! Elle va avoir le cœur brisé. Vous auriez dû voir son visage quand je suis partie! J’ai eu toutes les peines du monde à la laisser…

« … à les laisser, Terry et elle » rectifia-t-elle dans sa tête.

- Vous savez, j’ai eu beaucoup de cas de divorces et dans la majorité des cas, ce sont les enfants qui payent les pots cassés…

- Je sais, je dois penser à Esther… mais son père m’a menti et il lui a aussi menti en quelque sorte, non?

Mais elle ne voulait pas montrer son père sous un mauvais jour à Esther, pour une raison quelconque… Esther aimait son père. Ça serait plus facile pour elle d’envoyer les papiers à Terry, mais non, elle allait retourner, car elle voulait revoir sa fille, elle lui avait promis de revenir. Elle quitta le bureau de l’avocat et elle alla faire des achats pour Esther. Elle ne voulait pas trop la gâter, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher non plus. Elle avait été privée de sa fille pendant quatre ans…

Elle retourna chez elle chargée de paquets, la mère la regardait avec de grands yeux.

- Qu’est-ce que tu as fait ?

- Des achats pour ma fille…

- Et tu vas les lui donner en tant que nounou?

- Maman…

- Oh tu vas les lui donner quand tu vas te battre pour la garde? Ça sera pour la consoler quand elle va pleurer son papa?

- Maman, tu n’es pas marrante du tout!

- Je n’essaye pas d’être marrante… Comment as-tu trouvé ta fille?

Candy était en train d’enlever son manteau pendant que les domestiques amenaient les paquets dans sa chambre.

- Que veux-tu dire?

- Est-ce que c’est une petite fille heureuse?

- Oui, elle adore son papa et prie pour que sa maman revienne…

- Moi je pense que ta fille te donne la réponse à ton problème, tu ne trouves pas? C’est toi qui manque au tableau…

Candy ne répondit pas. Sa mère avait raison, elle le savait. Esther était heureuse, elle voulait sa maman, c’était elle sa maman…

- Tu vas au théâtre ce soir, maman? Demanda-t-elle pour changer de sujet.

- Oui…

- Je veux venir te voir…

- D’accord. Il y a une réception après… tu as besoin d’un cavalier?

- Maman! Je suis une femme mariée!

Eleonor sourit. Candy après son malheur, n’avait jamais cessé de se considérer comme une femme mariée… elle aimait toujours son mari.

Elles allèrent au théâtre et Éléonore brilla sur scène comme d’habitude. Candy se trouvait dans la loge familiale, mais elle pensait à Esther et à Terry. Ce que lui avait dit sa mère trottait dans sa tête. Ce que l’avocat lui avait dit aussi… Devait-elle rester et servir Terry avec les papiers ou retourner comme elle l’avait promis à Esther. Elle avait été absente pendant quatre ans, elle n’allait pas lui fausser compagnie maintenant. Elle allait retourner pour Esther…

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Esther passait son temps avec son père, mais ne faisait pas deux minutes sans parler de « Blanche-Neige »… « Blanche-Neige ceci, Blanche-Neige cela… ». Ça aurait été lassant venant de quelqu’un d’autre, mais ça venait de la bouche de sa petite Esther et c’était de la musique à ses oreilles. Il souriait. Candy-Blanche lui manquait à lui aussi, il avait hâte de la revoir, si elle revenait comme elle l’avait promis. Il était persuadé que Candy n’allait pas abandonner sa fille une deuxième fois, pas après avoir passé du temps avec elle. Esther était un amour de petite fille, tout le monde l’aimait et sa mère encore plus, il en était sûr.

Le lendemain, son ami Jones était venu pour passer du temps avec Esther et Terry. Il avait amené aussi ses enfants; il avait une fille et un garçon avec Ashley.

- Alors des nouvelles de ta femme?

- Non…

- Tu crois qu’elle va revenir?

- Oui…

- Et si elle ne revient pas?

- Elle reviendra…

- Tu ne pensais pas non plus qu’elle t’abandonnerait avec un bébé…

- Je ne sais pas ce qui s’est passé pour qu’elle me quitte, mais cette fois-ci, elle a rencontré Esther… La dernière fois elle est partie sans l’avoir vue… je suis sûr que si elle avait vu Esther, elle ne l’aurait pas abandonnée… Il arrive aux mères d’être dépressives après la naissance de leur enfant, non? La dépression postnale...

- Sa dépression à elle a duré quatre ans…, dit Jones.

- C’est pour ça que je dois lui parler…

- Quand comptes-tu lui parler?

- Bientôt, dit Terry, je vais m’amuser d’abord…

- Avec elle? A la bonne heure! Je pensais sincèrement que tu avais fait un vœu de chasteté!

- Je suis un homme marié, Jones…

- Oh ça, je le sais! Tu as changé depuis le moment où tu as posé les yeux sur elle! Le fait qu’elle sortait avec un prince ne t’a pas arrêté…

Terry sourit en pensant à l’instant où il avait vu Candy pour la première fois… Esther interrompit ses souvenirs.

- Papa?

- Oui, ma chérie?

- J’ai mal à la tête…

Terry la prit dans ses bras et lui toucha le front. Elle était brûlante.

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Le temps ne passa pas assez vite pour Candy, elle voulait retourner chez elle…

- J’ai hâte de rentrer à la maison, dit-elle à sa mère.

- Oui, et de retrouver ta fille et ton mari…

- Oui… Non! Seulement ma fille!

Éléonore la regarda en souriant pour dire :

- Si tu le dis… mais tu as appelé ça « à la maison »…

- Maman, s’il te plaît…

- Candy, tu sais ce que je pense… réconcilie-toi avec ton mari et élevez votre fille ensemble.

- Qu’est-ce qui te fait croire que ça réussirait?

- Pourquoi es-tu en colère contre lui?

- Parce qu’il m’a caché ma fille…

- Je ne parle pas de ça… je parle de maintenant… Tu ne m’as pas dit qu’il t’a fait des avances?

- Il a fait plus que ça, il m’a embrassée! Deux fois!

- Ah!

- Quoi?

- Eh bien, ça sera plus facile de le séduire que je le pensais!

- Je ne vais pas le séduire…

- Candy, c’est ton mari…, le seul homme que tu as aimé, le seul homme avec qui tu as fait l’amour… le seul homme avec qui tu peux te défouler si tu le veux! Tu peux avoir le beurre et l’argent du beurre…

- Maman…

- Je sais, il t’a menti… alors expliquez-vous, embrassez-vous et faites la paix!

- Tu penses qu’il est resté chaste lui aussi?

- Je ne sais pas, mais je sais qu’il devait s’occuper de son bébé tout seul.

- A qui la faute?

- Tu ne le sauras pas si tu ne lui parles pas… cette fois-ci tu dois lui parler, Candy, sinon, c’est moi qui vais le faire…

- Maman!

- Je me suis retenue, parce que c’était ta vie… je commence même à comprendre son expression un peu surprise… sa grand-tante l’a vite éloigné de moi… je me demande si Terry voulait me parler d’Esther…

Candy la regarda, surprise, elle était en train de regarder son cellulaire qui était fermé. Elle pouvait l’allumer pour voir si elle avait reçu des appels.

- Tu le crois, maman?

- Je ne suis pas sûre, mais je sais que la grand-tante ne voulait pas que nous parlions, elle a interrompu notre conversation…

- Maman, tu es l’avocate de Terry…

- Je suis pour Esther. Je veux qu’elle ait ses deux parents. En tout cas, cette fois-ci parle à Terry…

Candy voulait répondre lorsque son cellulaire sonna et elle regarda l’afficheur, c’était le numéro de Terry. Elle devait reprendre son accent américain. Elle décrocha en disant :

- Monsieur? Est-ce que Esther va bien? Demanda-t-elle.

- Non, elle est souffrante. Elle vous réclame. Pouvez-vous revenir?

Le cœur de Candy chavira. Esther était malade…

- Bien, Monsieur. C’est très grave?

- Elle a eu un accès de fièvre … Mal de gorge, migraine, vomissements. Son état s’est aggravé ... D’après le médecin, il n’est pas indispensable de la faire hospitaliser. Du moins pour le moment… Mais elle vous demande. Je lui ai promis de vous appeler. J’ai essayé de vous joindre toute la journée…

- J’avais accidentellement fermé mon téléphone. Excusez-moi… J’arrive.

- Je savais que je pouvais compter sur vous… J’envoie le jet privé, il est déjà à New York en train de vous attendre.

- Parfait, je cours à l’aéroport.

- Bien. Je vais sans doute rester auprès d’Esther. Le chauffeur va vous attendre. Merci, Mlle Graham.

Il raccrocha.

- Que se passe-t-il? Demanda sa mère…

- Esther est souffrante. Je dois rentrer à la maison, maman.

- Ah… à la maison…

Elle plissa le front.

- Tu recommences?

- L’endroit où se trouve Terry.

- L’endroit où se trouve Esther, corrigea-t-elle un peu sèchement. Elle est malade. Je suis obligée de partir…

- Tu n’as pas besoin de me convaincre. Et chapeau pour ton accent américain! Tu es brillante! Et tu voulais retourner « à la maison », je suis sûre que tu es ravie de rentrer plus tôt…

- Le jet privé m’attends à l’aéroport… il a essayé de me joindre toute la journée…

- Tu avais fermé ton téléphone?

- Oui, j’évitais un appel de papa et je voulais faire le vide autour de moi… Je dois me souvenir que j’ai une fille à présent…

Elle monta rapidement prendre ses valises… Vingt minutes plus tard, Candy était dans la limousine de sa mère, en route vers l’aéroport.

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view post Posted: 10/12/2021, 02:31     Les vents de l'hiver - Les fanfictions de Noël

Les vents de l’hiver




Chapitre 9
«Confusion...»




Le retour au manoir se fit dans le même enthousiasme avec Esther qui n’arrêtait pas de papoter avec ses deux parents. En descendant de la voiture, après avoir détaché Esther de son siège d'auto, Candy se tourna vers Terry pour lui dire,

- J’ai passé une excellente journée. Merci de m’avoir invitée…, dit-elle en souriant.

Terry la regarda. Était-elle en train de lui tendre une perche?

- Mais de rien, Mlle Graham…, fit-il d’un ton moqueur.

- J’essaye d’être polie…

- Je le sais. Et je vous en remercie.

- Blanche-Neige, tu viens?! Cria Esther de la porte.

- J’arrive, ma chérie, dit Candy en se dirigeant vers l’entrée du manoir.

Terry la regarda partir. Il dut se retenir pour ne pas tout lui avouer. Mais il aimait l’avoir près de lui et d’Esther.

Il avait pensé à refaire sa vie. La grand-tante Elroy avait même encouragé sa petite-nièce Eliza à passer plus de temps chez Terry avec Esther… Eliza… Leur relation avait très mal commencé… Mais après la mort d’Antonia, ils étaient devenus amis… Lorsqu’il était revenu avec une femme rencontrée pendant son voyage d’affaires, elle n’avait pas été contente et l’avait accusé de l’utiliser pour se remettre de son chagrin avec la première mondaine rencontrée pendant un weekend d’affaires à Gstaad. Le fait que Candy avait rompu avec son prince pour épouser Terry, ne lui donnait pas une très bonne réputation… Mais Terry connaissait sa Candy et il l’avait accepté telle qu’elle était… Il se souvint d’une conversation qu’il avait eue avec la grand-tante Elroy à son retour avec sa femme.

- Mais enfin Terry, tu ne la connais pas!

- Si, je la connais…

- Mais elle était avec un autre homme quand tu l’as rencontrée…

- Un prince en fait! Ça veut dire qu’elle est très attirante et qu’elle me préfère à un prince! Tu te rends compte?

- Mais enfin Terry…

- Je l’aime… en fait c’est tout ce qui compte…et je suis très heureux avec elle.

La grand-tante n’avait rien dit. Depuis la mort d’Antonia, elle avait fait une crise cardiaque et elle était très proche de Terry qui s’était occupé d’elle. Ils partageaient le même chagrin.

- J’espère qu’elle va supporter longtemps la vie de femme mariée…

Tout allait bien entre eux… Jusqu’à ce qu’Eliza et son frère se mirent à venir les voir très souvent. Eliza était bien sûr en train d’essayer de séduire Terry en vain et Daniel, lui, faisait les yeux doux à Candy… Lorsque Terry voyageait, il arrivait à Candy d’aller seule dans les réceptions et elle y rencontrait Daniel qui la défendait contre tous ceux qui la draguait, tout en la draguant lui-même… Il se mit à laisser courir le bruit qu’il était l’amant de Candy… Ce qui était faux évidemment. La grand-tante, elle, n’arrêtait pas à chaque fois qu’elle parlait à Terry de le lui rappeler. Terry n’en croyait pas un mot… Mais ses voyages d’affaires étaient si fréquents.

- Terry tu pars encore? Tu me manques quand tu pars…

- Tu n’as qu’à aller à tes réceptions mondaines avec mon cousin…

Candy l’avait regardé, surprise.

- Que veux-tu insinuer par là? Dit Candy, que je passe mon temps dans les réceptions mondaines?

- C’est ton passe-temps favori, non?

- Oui, le passe-temps de la pauvre petite fille riche qui s’ennuie?

- Je t’ai rencontrée…

- Quand j’étais à un weekend de skis avec le prince? Je l’ai laissé tomber pour toi! Tu sais combien mon père était en colère contre moi? J’allais épouser le prince…

- J’espère que le sacrifice en valait la peine…

- Ce n’était pas un sacrifice Terry, c’était de l’amour. Je t’aime, Terry…

- Écoute, je dois partir en voyage, c’est important!

- Tes voyages sont plus importants que moi! Tu as sûrement une maîtresse…

- Si j’en ai une, au moins elle ne m’ennuie pas avec des constantes jérémiades!

- Comment peux-tu me dire ça?

- Candy, ça suffit! Je dois partir… on en discutera à mon retour!

- Si tu penses que je vais rester ici à t’attendre sagement, eh bien tu te trompes!

- Fais ce que tu veux! Dit Terry en partant.

C’est ainsi qu’ils avaient commencé à s’éloigner l’un de l’autre. Terry partait en voyage d’affaires et Candy restait seule à sortir… avec Daniel. Elle ignorait qu’il faisait courir le bruit dans la famille qu’il était son amant. Terry ne voulait pas croire à ce que disait Daniel…

Lorsque Candy devint enceinte, c’était à nouveau le paradis entre eux. Candy avait décidé de ne plus aller dans les réceptions. Elle restait sagement à la maison et se nourrissait comme il faut pour le bébé. La grand-tante, qui était heureuse quand tout allait mal entre Candy et Terry, n’avait pas aimé les revoir amoureux lorsqu’ils attendaient le bébé.

- Tu es sûr que c’est bien ton enfant? Car Daniel…

- Tante Elroy, j’ai confiance en ma femme…

- Mais Daniel a affirmé…, tu sais qu’ils sortaient ensemble dans les réceptions, non?

- Eh bien Daniel est un menteur…


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Candy était dans la chambre d’Esther qui était en train de colorier avec des crayons de couleurs dans un beau livre de coloriage avec des images de Noël. Son esprit se mit à vagabonder dans le passé…

Terry et elle s’étaient beaucoup amusés en apprenant à « skier » ensemble. Ils étaient entrés dans une auberge sur la montagne qui servait du chocolat chaud. Ils avaient enlevé leurs combinaisons de ski et ils en prirent chacun une grosse tasse, en prenant place l’un en face de l’autre à une table.

- J’ai une confession à vous faire, dit Candy.

- Oui?

- Je sais skier… je skie même très bien…

- Non! Dit Terry ironiquement, je ne l’avais pas remarqué!

- Vous saviez?

- Vous essayiez trop d’être maladroite…

- Et ça ne vous fait rien?

- Je me suis dit que si vous faisiez tant d’effort pour être près de moi, c’est que vous aimiez vraiment ma compagnie…

- Je suis venue avec des gens…

- Oui, dont le prince…

- Le prince…

- Vous sortez avec le prince?

Elle le regarda avec ses grands yeux émeraude.

- Nous nous connaissons depuis toujours…

- Est-ce que vous l’aimez?

- Vous savez que la plupart des mariages royaux sont arrangés? C’est un très bon ami…

- Oh…

- Je peux vous dire que pendant le temps que j’ai passé avec vous, je ne me suis jamais aussi bien sentie…

- Vous n’êtes pas amoureuse du prince?

- «♪♪What’s love got to do with it?♪♪ » Dit-elle en souriant, je deviens princesse, la vie est belle!

- « ♪♪A second hand emotion?♪♪ »

- «♪♪ Who needs a heart, when a heart can be broken? ♪♪»

Terry la regarda. Elle avait peut-être raison, son cœur avait été blessé par la mort d’Antonia, mais il n’aurait échangé les moments passés avec elle pour rien au monde.

- C’est vrai, mais les sensations que provoque l’amour sont incomparables. Il n’y a pas de force plus grande et plus puissante que l’amour…

- Je sais, et ça me fait peur.

- Vous avez peur de quoi?

- Tous ces sentiments, toute cette sensation de bien-être… ça me fait peur…

- Ce ne devrait pas… Ce chocolat chaud est excellent!

- Comment pouvez-vous sauter du coq à l’âne ainsi? Dit-elle en souriant.

- Quoi? Vous ne voyez pas le rapport entre le chocolat et l’amour?

- Le sondage qui dit que les femmes préfèrent le chocolat à faire l’amour?

- Vous n’êtes pas d’accord?

- J’aime beaucoup le chocolat…

- Ça vous amène au septième ciel?

- C’est quel genre de question ça? Vous êtes bien curieux…

- Curieux de savoir si vous aviez eu l’occasion de faire la comparaison…entre les deux, fit-il avec un sourire malicieux.

- Et pourquoi donc? Demanda-t-elle en souriant.

- A combien s’élevait l’échelle de Richter?

- Vous êtes beaucoup trop curieux, Monsieur l’Américain… Une vraie dame ne raconte pas ses amourettes tout comme un gentilhomme ne parle pas de ses affaires de cœur.

- Vous avez raison… Mais il y aurait-il une façon de le découvrir?

- La seule chose qui vous donnera ce privilège incroyable, c’est le mariage…

- Ah… fit Terry en souriant, vous jouez les difficiles à avoir.

- Que serait la vie si tout était facile, mon cher monsieur?

Terry avait éclaté de rire en la regardant. Il était très attiré par elle. Elle sortait avec un prince, sa vie était toute tracée… qu’est-ce qu’il était en train de faire? En compétition avec le prince? Les moments qu’il passait avec elle étaient merveilleux, jamais il ne s’était senti comme ça. Elle avait peur de l’amour. Allait-il la convaincre de se laisser aller? Il y avait de la musique et les gens dansaient.

- Voulez-vous m’accorder cette danse? Demanda Terry.

- Avec plaisir, dit-elle en souriant.

Ils allèrent ensemble sur la piste pour danser avec les autres gens sur la piste. Ils dansaient l’un en face de l’autre, ensuite vint un slow et il la prit dans ses bras. Il n’avait pas envie de la lâcher. Il n’aurait jamais cru qu’une autre femme aurait cette sensation sur lui et une sensation aussi forte. Il ne pouvait plus la laisser partir. Il dut faire appel à toutes les forces du monde pour ne pas l’embrasser sur la piste. Elle avait aussi remarqué.

- Et si on rentrait? Dit Terry.

- Oui, je dois aller voir mon groupe, ils doivent se demander où je suis…

Ils étaient retournés à leur hôtel. Jones n’était pas content car il avait dû rencontrer leurs rendez-vous tout seul… et le prince de Candy n’était pas content non plus.

Candy s’était rendu compte qu’elle se fichait de ce que pensait le prince et elle rompit avec lui, car elle se sentait mieux avec Terry…

- Mais enfin Candy, tu ne vas pas tout gâcher sur un coup de tête?

- Ce n’est pas un coup de tête… je suis amoureuse…

- Tu le sais en quelques heures? Et s’il veut s’amuser seulement avec toi?

- C’est un risque que je suis prête à courir…

- Candy…

- Je suis désolée…

- Tu n’es pas obligée de rompre… tu peux voir où ça va t’amener ou le prendre comme amant…

- Ça ne va pas la tête? Si je me marie, je n’ai aucune intention d’être infidèle… C’est fini.

- Tu as passé tout ce temps avec lui, tu l’as sûrement déjà embrassé…

- Tu me connais, n’est-ce pas?

- Tu viens rompre avec moi pour l’embrasser? Et si je te donne l’autorisation de l’embrasser?

- Je n’ai pas besoin de ton autorisation…

- Ton père va être furax…

- Eh bien tant pis pour lui. C’est ma vie…

- Tu renonces vraiment à devenir une princesse? C’est ce que je vais t’offrir…

- Tu trouveras bien une autre avec qui arranger un mariage…

Peut-être faisait-elle une folie, mais elle devait suivre son cœur. Son père ne tarda pas à l’appeler pour lui crier dessus.

- Candy! Qu’est-ce que tu fabriques? Tu sais ce que j’ai fait pour arranger ce mariage?

- Si tu me dis que tu as vendu ton âme au diable, je ne serais pas surprise…

- Tu ne peux pas me faire ça…

- Si, papa chéri, c’est ma vie et je fais ce que je veux…

- Tu n’es pas obligée de rompre…

- Si, je dois rompre, je ne suis pas une traînée à cheval sur deux mecs…

- Comme j’aurais voulu que tu le sois…

- Papa!

- Candy…

- Au revoir, papa.

Candy avait raccroché. Elle était en train de jeter tout ce que son père avait préparé pour elle par la fenêtre et pour quoi? Parce qu’elle avait passé l’après-midi avec un homme qu’elle ne connaissait ni d’Adam ou Ève? Mais elle savait une chose, elle se sentait bien avec lui et tout ce qu’elle éprouvait, tous ces sentiments qu’il avait éveillés en elle lui faisaient une peur bleue, mais elle était sûre qu’avec lui, tout irait bien… Du moins elle espérait. Il ne lui avait rien dit de concret. Ils avaient bien parlé et sur la piste de danse, leurs corps étaient en harmonie… Elle dormit très bien, a sa grande surprise, elle était en paix. Elle se réveilla le matin, prit sa douche et s’apprêta. Elle descendit dans le restaurant et elle vit son groupe déjà assis. Tout le groupe la regardait sérieusement.

- Quoi? Dit Candy.

- Candy, dit une de ses amies, tu n’es pas obligée de tout gâcher avec le prince, amuse-toi et reviens-lui…

- Je n’arrive pas à croire ce que vous me dites! Je devrais aller avoir une aventure et revenir chez le prince?

- Puisque votre mariage est un arrangement, vous pouvez vous arranger…

- Eh bien, moi c’est l’amour qui m’intéresse…

- Tu vas tout jeter sur un coup de tête? Incroyable!

- Je me suis renseignée sur ton mec, il n’est pas pauvre, mais ce n’est pas un prince…, dit un autre de son groupe.

Candy regarda autour, elle vit Terry et son ami à une table au coin.

- Eh bien je vous laisse. Passez une bonne journée…

- Candy! Dit son amie désolée.

Candy fit la sourde oreille et elle se dirigea vers la table de Terry. Ce dernier leva la tête, il l’avait vue depuis son arrivée et il observait ce qu’elle faisait. Il la regarda sans sourire. Ils s’étaient séparés la veille tendus… il ne l’avait pas embrassée, bien qu’il en mourrait d’envie, mais elle sortait avec un autre homme.

- Bonjour, dit-elle.

- Bonjour, dit Jones.

- Vous ne vous êtes pas trompé de table? Dit Terry ironiquement.

- Non, dit Candy, c’est ici que je dois être, si tu veux toujours de moi…

Elle l’avait tutoyé… Il la regarda.

- Que veux-tu dire?

- Je veux dire que je suis libre comme l’air… j’ai rompu avec le prince.

Terry n’en croyait pas ses oreilles! Elle avait laissé un prince pour lui?! Voilà une femme selon son goût, qui avait suivi son cœur et pas le titre de princesse!

- Oh mon Dieu, dit Terry en se levant.

Il la prit dans ses bras et il posa ses lèvres sur les siennes, Candy mit ses bras autour de son cou et répondit à son baiser. Elle avait l’impression de flotter dans les airs… aucun homme n’avait eu cet effet sur elle pendant un baiser. Elle savait qu’elle avait pris la bonne décision.

- Je t’aime Candy, dit-il entre deux baisers.

- Je t’aime aussi…

- Je sais que l’amour te fait peur… mais je te promets d’être toujours là pour toi…

Tout tournait autour de Candy, le baiser, la déclaration d’amour, et…

- Veux-tu m’épouser?

- Terry, tu n’es pas obligé de m’épouser…

- Je veux que tu sois rien qu’à moi…Je t’aime.

- Alors oui, je veux être ta femme! Je t’aime aussi!

Il poussa un cri de joie et il tourna avec elle en riant, elle riait avec lui, Jones secouait la tête en souriant. Ils se marièrent deux heures plus tard. Le duc était entré dans une colère noire. Il avait espéré avoir le temps pour convaincre Candy de se réconcilier avec le prince. Mais sa fille n’en avait fait qu’à sa tête…
Pendant leur nuit de noces, ce que Terry soupçonnait mais n’espérait pas était vrai. La vraie dame ne racontait pas ses amourettes, car elle n’en avait pas à raconter…

- Oh mon Dieu! Dit Terry.

- Quoi?

- Mais…

- Depuis que je suis petite, mon père me disait que j’allais épouser un prince et que je devais me comporter comme une gentille fille…

- Oh…

- Mais je lui ai dit qu’il perdait son temps que j’avais déjà jeté ma gourme aux orties…

- Pourquoi?

- Pour le faire enrager! De quel droit décidait-il ainsi de ma vie?

- C’est ton père, il voulait le meilleur pour toi…

- Il voulait le pouvoir, oui!

- Mais tu as fini par accepter ce mariage de convenance…

- Peut-être que le fait de me faire insulter du matin au soir par ma belle-mère d’enfer, m’a donné envie de devenir une vraie princesse rien que pour la faire chier…

Ils éclatèrent de rire de bon cœur et ils refirent encore l’amour…


Candy revint à la réalité, comme c’était loin tout ça … Elle alla se joindre à sa fille pour colorier et lui montrer comment le faire comme il faut…

Pendant le dîner, tout se passa très bien, Esther n’arrêtait pas de papoter avec Candy et Terry. Après le dîner, elle lui donna son bain et elle l’arrangea pour la mettre au lit. Après sa prière elle se coucha. Candy lui lut son histoire et avant de s’endormir, Esther lui dit :

- Tu sais, Blanche-Neige, je t’aime bien!

- Moi aussi, je t’aime bien!

- J’aimerais que tu restes avec nous pour toujours!

Elle lui sauta au cou en lui disant cela. Candy lui rendit son étreinte, avec des larmes aux yeux. Elle voulait aussi rester pour toujours auprès de sa fille… et Terry! Qu’est-ce qui lui prenait? Il lui avait menti, non?
Elle embrassa sa fille sur le front, éteignit la lumière et sortit pour se rendre dans sa chambre. Elle vérifia ses messages et en trouva un de l’avocat de son père. Elle devait se rendre à New York pour signer des documents, ou bien il allait les envoyer par coursier. Elle ne voulait pas que Terry apprenne qu’elle voyait un avocat… Mais Terry ne savait pas que c’était elle! Pourquoi paniquait-elle? Elle voulait voir sa mère, mais elle ne voulait pas laisser Esther… Mais elle savait où elle se trouvait à présent non? Elle devait parler à sa mère. Elle était confuse… Elle devait aller voir Terry dans son bureau. Elle descendit le grand escalier et se dirigea vers le bureau. Elle frappa à la porte.

- Entrez! Fit la voix grave de Terry.

Candy ouvrit la porte et entra.

- Mlle Graham?

- Je… j’ai besoin de m’absenter un peu…

Le cœur de Terry explosa. Elle partait?

- Vous absentez? Pourquoi donc?

- J’ai des affaires à régler…

- Quels genres d’affaires?

- Personnelles…

- D’accord… En fait c’est une bonne chose.

Candy le regarda surprise.

- Que voulez-vous dire?

- Eh bien que c’est bien si vous vous absentez un peu, au moins Esther ne va pas trop s’attacher à vous…

- Oh…

- Oui, elle vous aime beaucoup. Elle aura le cœur brisé lorsque vous allez partir…

- Je n’ai pas l’intention de partir, se défendit Candy.

Terry était-il en train de la chasser indirectement?

- Mlle Graham, vous êtes belle et vous êtes jeune. Un jour vous allez rencontrer quelqu’un qui voudra faire sa vie avec vous.

- Monsieur, je n’ai aucun projet pour le moment… vous n’avez rien à craindre. J’aime beaucoup Esther…

Il se leva et s’approcha d’elle. Il la prit dans ses bras et l’embrassa. Cette fois-ci elle répondit au baiser et son monde se mit à tourner. Ça faisait si longtemps. Il l’embrassa pendant longtemps et il la lâcha. Elle chancela…

- Pourquoi avez-vous fait ça? Je peux porter plainte pour harcèlement…

- Je ne crois pas que vous allez le faire. Vous aimez trop Esther…

Le salaud! Il était bien sûr de lui! Et il avait raison…

- Pourquoi avez-vous fait cela?

- Oh pourquoi… Fit Terry penseur, eh bien, vous êtes une grande fille, est-ce que je dois vous faire un dessin?

- Je ne suis pas ce genre de fille, monsieur! Fit Candy en colère.

- J’espère bien, sinon, vous ne resteriez pas une minute de plus auprès d’Esther!

- Mais…

- Prenez vos quelques jours de congé… et revenez, sinon Esther sera dévastée…

Il venait de l’embrasser pour la dérouter et la décourager. Il savait qu’elle allait revenir pour sa fille. Elle se dirigea vers la porte et elle entendit :

- …et moi aussi.

Candy retourna dans sa chambre faire ses bagages et elle réserva sa place pour le prochain vol pour New York. Le baiser l’avait bouleversée. Ces quelques jours loin de Terry lui feront du bien, même si Esther allait lui manquer horriblement. Elle passa une nuit agitée.

Le lendemain matin. Elle s’habilla pour partir. Le majordome arriva pour prendre ses valises. Elle descendit les escaliers. Elle trouva Terry avec Esther dans ses bras à la porte.

- Dis, tu vas revenir Blanche-Neige, hein? Tu vas revenir? Demanda Esther le menton tremblant.

- Bien sûr, ma chérie, intervint Terry.

- Tu vas me manquer, dit Esther.

- Oh, dit Candy le cœur brisé, tu vas me manquer aussi, ma chérie.

Elle la serra fort dans ses bras, pendant qu’elle était encore dans les bras de Terry, si bien que c’était comme si elle faisait aussi une accolade à Terry. Les larmes lui montaient aux yeux. Elle les lâcha pour partir. La voiture l’attendait. Elle entre précipitamment. Terry et Esther la regardaient tristement. Elle leur fit bye bye de la main et ils répondirent. Elle quittait sa famille et elle avait le cœur brisé…

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view post Posted: 9/12/2021, 22:13     Les vents de l'hiver - Les fanfictions de Noël

Les vents de l’hiver






Chapitre 8
« Pour Esther »




Terry regarda Jones. Avoir une autre personne lui dire ce qu’il pensait l’avait rassuré. Il ne devenait pas fou. Mais le mystère demeurait entier. Elle avait les cheveux roux… elle les avait probablement teints… La couleur de ses yeux, ils étaient bleus, Candy avaient les yeux vert émeraude. Les taches de son… un bon fond de teint pouvait les cacher et l’accent… Tout était presque parfait, sauf pour son rire… elle n’avait pas pensé à son rire… Il comprenait maintenant l’attirance qu’il éprouvait en sa présence.

- Que vas-tu faire? Demanda Jones, vas-tu la confronter et lui dire que tu sais que c’est elle?

Terry resta silencieux pendant un long moment avant de répondre :

- Non…

- Non? Mais enfin, pourquoi donc?!

- Elle est venue ici pour une raison. Je veux connaître cette raison…

- Elle veut passer du temps avec sa fille…

- Alors pourquoi n’est-elle pas venue tout simplement me parler? Pourquoi toute cette comédie?

- Eh bien tu peux lui demander…

- Non… Je veux découvrir ce qu’elle veut d’abord…

- Terry…

- Esther prie pour le retour de sa mère tous les soirs…

- Dieu a exaucé sa prière, on dirait…

- On dirait en effet…

- Si tu crois vraiment que c’est une intervention divine, tout devrait s’arranger.

- Et si je crois que c’est Candy qui s’infiltre chez moi pour me voler ma fille?

- C’est aussi sa fille ne l’oublie pas… Elle aurait pu prendre Esther et partir pendant que nous étions en voyage…

- Elle aurait pu en effet… peut-être a-t-elle changé d’avis, ou elle essaye d’apprivoiser Esther… En tout cas, je ne vais pas la laisser prendre ma fille!

- Terry… c’est Candy. Je sais combien tu as été blessé quand elle est partie sans un mot… Tu devrais lui parler. Vous avez un enfant ensemble.

- Esther…

- Veut sa maman, tu peux lui faire le plus beau cadeau de Noël en lui donnant pas seulement une maman, mais sa vraie maman.

- Jones, ne mets pas la charrue avant les bœufs… Je dois réfléchir…

- Que vas-tu faire?

- Ne t’inquiète pas pour ça. Mais je vais te demander de ne rien dire à Ashley, s’il te plaît.

- Tu sais que je n’aime pas lui cacher des choses.

- Et tu sais qu’elle ne porte pas Candy dans son cœur…

- Tu as raison. Je ne lui dirai rien. Mais pense à ce que j’ai dit. Les prières d’Esther ont été répondues… Bon, je dois y aller et passer du temps avec Ashley. Elle n’était pas très contente de me voir ressortir, à peine revenu de mon voyage.

- Dis-lui que je m’excuse…

- Elle t’excusera toujours, tu le sais, dit Jones en partant.

Les prières d’Esther… Il pensa à sa maman Maria de l’orphelinat, il savait ce qu’elle allait lui dire, mais il avait besoin de l’entendre. Il prit le téléphone pour appeler l’orphelinat.

- La Maison Pony, bonjour, fit la voix de Sœur Maria.

- Maman Maria? Dit la voix de Terry.

- Terry? Qu’est-ce qui ne va pas, mon garçon?

- Comment tu sais que quelque chose ne va pas avec moi?

- Je l’ai entendu dans ta voix…

- Dans mon « Maman Maria »? Demanda Terry surpris.

- Je t’ai élevé, Terry. Je te connais. Alors c’est quoi? Est-ce Esther? Elle va bien? Tu vas l’amener jouer ici quand?

- Esther va bien. Elle a une nouvelle nounou avec qui jouer…

- Oh…alors elle ne viendra plus jouer ici?

- Si, je vais l’amener, car elle a besoin de jouer avec d’autres enfants de son âge aussi.

- Tant mieux, car je meurs d’envie de vous voir.

Terry se dit que la conversation qu’il voulait avoir avec sa maman Maria, se passerait mieux en personne.

- Tu sais quoi? Je vais prendre et Esther et la nounou et je viens à la maison Pony maintenant.

- Magnifique! Vous allez être juste à temps pour le déjeuner… A tantôt.

- A tout de suite.

Terry mit son manteau et ses bottes et il se rendit à l’arrière de la maison pour voir Candy et Esther qui avaient fait leur bonhomme de neige. Elles étaient si heureuses ensemble. Maintenant qu’il savait que c’était bien Candy, il vit comment elles se ressemblaient physiquement. C’est une vision qu’il aurait voulu voir bien plus tôt. Pourquoi était-elle partie? Pourquoi était-elle revenue maintenant? Son instinct maternel venait-il de se réveiller? Il avait plein de questions sans réponses. Il voulait voir jusqu’où Candy irait avant de le confronter. Parce qu’elle n’avait pas fait tout ce cinéma pour des prunes. Il savait que tôt ou tard, elle allait finir par le confronter… et il allait attendre patiemment et il n’allait pas faire pression sur elle.

Candy était dehors avec sa fille en train de faire un bonhomme de neige. Elle avait mis un vieux chapeau sur la tête du bonhomme et un vieux foulard que Mme Smith leur avait donné. Esther avait placé des branches sèches pour les bras du bonhomme. La carotte en guise de nez. Le maïs pour la pipe. Le charbon pour les yeux.

- La chanson disait un bouton pour le nez… dit Esther.

- Mais tu ne trouves pas que la carotte est plus visible? Le bouton, il en fallait un vraiment très visible…

- Il est parfait! Dit la petite fille en souriant.

Esther vit son papa et son visage s’illumina.

- Papa! Regarde notre bonhomme de neige! Dit-elle pleine de joie.

Candy se retourna et regarda Terry qui souriait à sa fille. Elle eut un drôle de sentiment. Elle avait l’impression qu’il se passait quelque chose…

- Il est merveilleux! Vous avez fait du très bon travail, ma parole!

- Demain, nous allons faire une bonne femme de neige pour lui tenir compagnie! Tu vas nous aider?

- Demain? Pourquoi pas? Dit Terry en souriant. Nous allons déjeuner à la Maison Pony!

- Yé! Sauta Esther, Blanche-Neige peut venir avec nous?

Terry se tourna vers Candy… Comme il avait envie de la prendre dans ses bras et lui dire qu’il savait qui elle était … il avait envie de l’embrasser pour la punir…

- Mlle Graham? Vous venez avec nous à la Maison Pony?

- Je sais qu’Esther aime y aller, elle m’en a parlé. Oui, je veux bien vous accompagner!

- Yé! Cria Esther en souriant.

La petite fille était aux anges d’avoir ses deux parents avec elle. Terry et Candy se rendirent compte combien leur fille était heureuse. Tout en fait dépendait de la petite… Terry attacha Esther dans son siège pour enfant à l’arrière. Candy prit place sur la banquette avant avec Terry. La tension pour tous les deux. Pour Candy elle était un peu nerveuse, mais au fur et à mesure que le temps passait, elle se sentait bien auprès de son mari… Il lui avait menti, non? Mais pour le moment elle se sentait bien avec sa fille et son mari. Esther n’arrêtait pas de parler avec Candy et Terry en même temps. Ils causaient, comme s’ils étaient une vraie famille. Ils arrivèrent à la Maison Pony et les enfants vinrent accueillir Esther avec joie. Mina, la grosse chienne Saint-Bernard arriva pour les accueillir. Elle s’attarda particulièrement sur Candy…

- Salue-toi! Fit Candy en souriant, tu vas bien?

Mina lui léchait le visage avec joie.

- Mais oui, ma belle… mais oui, dit Candy, tu es belle!

- Mina! Dit Terry assez fort, ça suffit! Laisse-la tranquille!

- Non, ça va, dit Candy, assez Mina, on se calme…

La chienne écouta Candy et elle se calma tout à coup. Mlle Pony et Sœur Maria arrivèrent et assistèrent à la scène.

- Bonjour tout le monde, dit Sœur Maria.

Esther courut vers elle. Sœur Maria s’accroupit pour accueillir la petite dans ses bras.

- Bonjour ma chérie, tu vas bien?

- Je vais à merveille! Depuis que Blanche-Neige est avec moi!

- Blanche Neige? Demanda Sœur Maria.

- Oui, ma nouvelle nounou! Dit Esther toute fière.

Sœur Maria regarda Candy en souriant.

- Bonjour, dit-elle.

- Mlle Graham, je vous présente Sœur Maria et Mlle Pony, les deux dames qui m’ont recueilli bébé et qui m’ont élevé jusqu’à mon adoption. Maman Maria, maman Pony, je vous présente Mlle Blanche Graham, la nouvelle nounou d’Esther.

- Je suis enchantée de faire votre connaissance, dit Candy en souriant.

- Nous de même, dit Mlle Pony, Mina vous aime beaucoup, pourtant elle est difficile avec les étrangers…

- J’aime beaucoup les animaux, dit Candy en souriant.

Elle ne pouvait pas leur dire, bien sûr, que Mina l’avait reconnue… Esther embrassait Mlle Pony et elle alla jouer avec ses petits amis.

- Ne durez pas trop longtemps, dit Sœur Maria, le déjeuner est presque servi…

- Tu viens, Blanche-Neige? Demanda Esther.

- D’accord! Dit Candy, ravie d’échapper aux regards des deux mamans de Terry.

Elle alla donc jouer avec les enfants… Terry entra dans la Maison Pony et aida ses deux maman à dresser la table avec la cuisinière.

- Terry, dit Sœur Maria, tout va bien? Esther semble très heureuse avec sa nouvelle nounou.

- Je ne l’ai jamais vue aussi heureuse, dit Mlle Pony.

- C’est la présence d’une femme qui lui manquait, on dirait.

- Mes cousines viennent souvent la voir, non?

- Tes cousines? Eliza aussi? Demanda Mlle Pony.

- Eliza aussi, dit Terry, elle est très gentille avec Esther…

- Elle veut plus, dit Sœur Maria.

- Bien sûr qu’elle veut plus, dit Mlle Pony, ce n’est pas la maman que tu vas donner à Esther n’est-ce pas?

- Eh bien, elle est gentille avec elle…

Sœur Maria regarda Terry.

- Je n’ai jamais vu Esther aussi heureuse qu’avec sa nouvelle nounou… dit Mlle Pony.

Terry regarda ses mamans.

- Vous ne voulez tout de même pas que j’épouse la nounou?

- Eh bien, pourquoi pas? Dit Sœur Maria, Esther l’aime bien!

- Eh bien, Esther n’a pas besoin d’être mariée, et moi, je le suis encore à ma femme! Dit Terry.

La table était prête, alors ils changèrent de conversation. Sœur Maria appela les enfants dehors pour venir manger. Pendant près d’une heure ce fut le bruit des enfants dans la salle à manger. Candy et Esther en faisaient partie et tout se passa bien pendant le repas.

Après le repas, chaque enfant débarrassa la table pour mettre son assiette dans l’évier de la cuisine. La cuisinière et les volontaires ensuite mirent les assiettes dans le lave-vaisselle. Ensuite ce fut le temps pour la sieste des enfants. Candy alla aider les volontaires et aida Esther à dormir.

Pendant ce temps, Terry alla dans le bureau de Mlle Pony avec Sœur Maria pour parler.

- Que se passe-t-il Terry? Demanda Sœur Maria, depuis ton coup de fil, je me questionne.

- Il se passe quelque chose? Demanda Mlle Pony.

- Oui, dit Terry, c’est Candy.

- Que se passe-t-il? Tu es encore tombé sur un article dans un magazine où elle fait la fête?

- Non, dit Terry.

Son esprit retourna au moment quand il tombait sur un article de journal où on montrait Candy en train de faire la fête avec ses amis de la haute société. On l’associait avec des hommes riches, mais ce n’était que des rumeurs… Son cœur lui ne faisait pas moins mal, rumeurs ou pas…

- Alors que se passe-t-il? Demanda Sœur Maria.

- C’est Candy…

- Candy? Demanda Mlle Pony.

- Qu’a-t-elle encore fait? Demanda Sœur Maria.

- Eh bien cette fois-ci, une bonne chose pour changer.

Terry se sentait toujours dans l’obligation de défendre Candy auprès de ses mamans.

- Une bonne chose? Elle est revenue pour être une maman? Demanda Sœur Maria.

- En quelque sorte, répondit Terry.

- En quelque sorte? Que veux-tu dire par là? Demanda Mlle Pony.

- Je veux dire qu’elle est revenue pour être la maman dont sa fille a besoin, dit Terry.

Ses deux mamans le regardèrent comme s’il venait de tomber de la dernière pluie.

- Ta femme est revenue! Et c’est maintenant que tu le dis? Rétorqua Mlle Pony en le regardant avec de grands yeux.

- Où est-elle? Demanda Sœur Maria, pourquoi ne l’as-tu pas amenée ici?

- En fait, elle est ici, dit Terry.

- Elle est ici? Répéta Mlle Pony machinalement.

- Elle est ici, confirma Terry.

- Où? Demanda Mlle Pony.

- Avec Esther…

- Avec Esther? Répéta Sœur Maria cette fois-ci.

- Celle qui est avec Esther, c’est la nounou, dit Mlle Pony.

- Justement, dit Terry.

- La nounou est ta femme? Demanda Sœur Maria.

- C’est Candy déguisée, dit Terry.

- Quoi?! Dirent ses deux mamans.

- Vous m’avez entendu…

- Comment tu le sais?

- J’ai eu une drôle de sensation en sa présence…

- C’est tout?

- Et son rire… Elle a pu changer son apparence, mais elle n’a pas pu changer son rire… c’est elle!

- Et Mina l’a reconnue, dit Sœur Maria, oh mon Dieu!

- Que vas-tu faire à présent Terry? Demanda Mlle Pony.

- Esther l’aime déjà. Vous avez vu combien elle était heureuse… Elle prie tous les soirs pour le retour de sa maman.

- On dirait que le Seigneur a exaucé sa prière, dit Sœur Maria.

- Je sais ce que tu vas dire, maman Maria…

- Tu as besoin que je te le dise pour que tu l'entendes? Fit Sœur Maria, Terrence, ta fille a prié, Dieu a exaucé sa prière, sa mère est revenue. Le reste dépend de toi… tu te réconcilies avec sa mère pour rendre ta fille heureuse…

- Pour Esther?

- Pour Esther! Dit Mlle Pony.

- Que veux-tu vraiment faire?

- Je veux savoir ce qu’elle est venue faire, pourquoi toute cette comédie…?

- Pourquoi ne lui demandes-tu pas?

- Pourquoi n’est-elle pas venue me parler tout simplement? Après tout, c’est elle qui nous a abandonnés, Esther et moi… Vous savez que j’ai rencontré sa mère une fois à une réception à Chicago, elle n’a même pas demandé des nouvelles d’Esther!!!! C’est comme si Esther n’existait pas pour elle!

- Ça a dû te blesser…

- Et comment! Je n’en ai pas dormi de la nuit! Et maintenant elle se pointe avec un déguisement pour voir sa propre fille? Je veux savoir ce qu’elle veut. Elle finira bien par m’aborder…

- Vous êtes aussi têtus l’un comme l’autre! Dit Mlle Pony.

- Terry, dit Sœur Maria, découvre ce qu’elle veut et réconcilie-toi avec elle. Je sais que tu l’aimes encore. Tu es en colère, mais pense à Esther. Je ne l’ai jamais vue aussi heureuse.

Terry ne répondit pas. Il devait avouer que lui non plus n’avait jamais vu Esther aussi heureuse. Ce soir-là, lorsque Candy l’avait réconfortée quand elle pleurait sa maman, Candy avait dû être très touchée et émue d’être là où on voulait d’elle. La question qui le turlupinait était, pourquoi maintenant? Quatre ans plus tard?

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Candy était sortie dehors pendant la sieste pour téléphoner à sa mère.

- Maman? Je ne te dérange pas?

- Jamais, ma chérie. Ça va?

- Oh maman…

- Tout va bien?

- Oui, tout va trop bien…

- Que veux-tu dire?

- Nous sommes venus à la Maison Pony pour déjeuner … le trajet en voiture, tous les trois… c’était merveilleux. C’est ma place, maman!

- Tu vas abandonner ton projet de divorce et de garde permanente?

- Je ne sais pas… comment puis-je arracher Esther à son papa? Mais il m’a menti, maman. J’ai manqué quatre ans de la vie de ma fille que je ne récupérerai plus jamais!

- Candy, le destin t’a donné l’occasion de refaire ta famille…

- Esther prie tous les soirs pour que je revienne…

- Eh bien, on dirait que le Bon Dieu est de son côté aussi… Pense à Esther ma chérie. Pour Esther…

- Pour Esther…

Pour Esther. Elle ne savait pas qu’elle existait il y a quelque temps, mais maintenant, elle n’arrivait pas à imaginer sa vie sans elle… et sans Terry. Non, elle détestait son mari qui lui avait menti!

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view post Posted: 9/12/2021, 22:11     Les vents de l'hiver - Les fanfictions de Noël

Les vents de l’hiver





Chapitre 7
« L'indice... »




Peu après minuit, Candy se réveilla en sursaut. Elle se redressa vivement, l’oreille aux aguets. C’était bien cela… un cri perçant lui parvint de la chambre voisine. Candy saisit sa robe de chambre en soie rose et l’attacha tout en se précipitant dans le noir. Elle entra dans la chambre d’Esther et alluma la lampe de chevet. La fillette se débattait dans son sommeil en gémissant.

- Esther. Réveille-toi, ma chérie, chuchota Candy en la prenant dans ses bras tendrement.

La petite ouvrit les yeux, terrifiée, puis enfouit sa tête au creux de l’épaule de la jeune femme.

- Maman… maman…

Le cœur de Candy explosa dans sa poitrine! Oh mon Dieu…!

- Ça va aller ma chérie, dit-elle en la berçant doucement…

Elle dut se mordre la langue pour ne pas lui dire qu’elle était sa mère. Comme c’était difficile. Elle réconforta la petite qui ne tarda pas à se rendormir. Elle la remit sous les couvertures. Elle embrassa sa fille sur le front. Elle demeura immobile un long moment, son visage exprimant tout l’amour d’une maman pour sa petite fille. Elle avait envie de prendre sa fille et de s’enfuir avec elle très loin… Mais elle était toujours une inconnue pour sa fille et sa fille voulait qu’elle revienne habiter avec eux et le destin et ses caprices perpétuels avaient rendu ce souhait réel, ou était-ce la réponse du Bon Dieu à la prière d’une petite fille innocente? Elle poussa un profond soupir et marcha pour sortir par la porte. Elle ferait mieux d’aller se coucher si elle tenait à se lever à l’heure le lendemain matin…

Elle éteignit la lampe de chevet, puis s’immobilisa, afin d’habituer ses yeux à l’obscurité. A son grand étonnement, un mince filet de lumière provenait du couloir. Perplexe, elle sortit de la chambre d’Esther… et elle se retrouva dans les bras de Terry. Elle poussa un cri de surprise.

- Oh Terry! J’ai eu peur! Balbutia-t-elle sans se rendre compte qu’elle venait de l’appeler par son prénom.

Elle tenta de le repousser.

- Je suis désolé. Vous ne m’aviez pas vu?

- Non.

- Évidemment…

- Comment?

- Vous ne portez pas vos lunettes.

Affolée une seconde, elle chercha un prétexte…

- Vous ne voyez rien…

Ah oui, elle avait dit être très myope!

- La petite pleurait. Je n’ai pas pris le temps de les mettre.

- Vous êtes beaucoup plus jolie ainsi.

Elle eut un mouvement de recul. La voix de Terry représentait en elle-même une menace. Le regard insolent, il l’examina de bas en haut. Sa robe de chambre en soie moulait ses formes et sa chemise de nuit assortie, au profond décolleté, révélait le creux de sa gorge. La bouche sensuelle, les yeux bleus un peu voilés, les sourcils joliment arqués… Tranquillement, il notait tous les détails de son visage.

- De mieux en mieux, Mlle Graham. Votre déguisement était parfaitement réussi. Vous avez dissimilé à merveilles vos… vos charmes.

- Cessez de parler comme un Don Juan!

- Vous préférez peut-être l’action aux belles paroles?

Terry la regarda. L’attirance qu’il éprouvait pour elle était irrésistible. Il pensa aux paroles de Jones… Il la saisit par une épaule, l’obligeant à se rapprocher de lui. Candy émit un faible gémissement, mais il l’ignora et écrasa sa bouche contre la sienne. Au prix d’un effort surhumain, la jeune femme parvint à rester maîtresse de ses sens. Il la repoussa brutalement, les yeux brillants de colère.

- Je ne suis pas dupe, vous savez. Vous n’avez rien d’une femme frigide!

- Cherchez-vous un prétexte pour me renvoyer, Monsieur?

- Il y a cinq minutes vous m’appeliez par mon prénom. La réponse est non. Esther vous aime bien et c’est ce qui m’importe. Je voulais tout simplement vous avertir du danger encouru à vous dissimuler derrière une fausse personnalité.

- C’est comme ça que vous vous y prenez toujours avec les femmes?

- Je pense que vous feriez mieux de retourner dormir…

« Avant que je ne vous emmène dans ma chambre! » Se dit-il.

- Si vous me touchez encore une fois, je pars et je vais porter plainte pour harcèlement sexuel!

Elle était ravie de voir que Terry la désirait toujours sans savoir que c’était elle, mais elle était en même temps jalouse d’elle-même! Elle était une autre femme!

- Cela s’appelle du chantage.

Il devait s’éloigner d’elle très rapidement, sinon il n’allait plus répondre de lui. Heureusement pour lui, Candy s’en alla. Elle était surprise de l’envie qu’elle avait de rester avec lui et de tout lui avouer… Non, non , non et non! Elle n’était pas venue pour se réconcilier avec son mari, elle était venue pour récupérer sa fille! Mais on dirait que son cœur lui disait autre chose…

- Bonne nuit, Mlle Graham.

Candy était dans sa chambre et elle alla se recoucher. Sa tête était en train de tourner. Elle s’était posé la question à savoir si elle pouvait revivre avec Terry. Elle venait d’avoir sa réponse. Il lui avait fallu toutes les forces du monde et ses talents d’actrice pour ne pas réagir à son baiser… Elle détestait Terry de toutes ses forces. Il était son mari, et il l’avait embrassée, elle qui était une autre femme! Mais elle était sa femme, alors il ne la trompait pas, mais Terry ne savait pas ça! Pourquoi l’avait-il embrassée? Était-ce parce que c’était elle qui avait cet effet sur lui? Une joie se manifesta dans son cœur…

« Il y a une fine ligne entre l’amour et la haine », avait dit sa mère.

Devait-elle l’appeler? Non, il était tard, sa mère dormait sûrement, ou pas. Mais elle choisit de ne pas le faire. Elle finit par s’endormir difficilement.

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Terry dans sa chambre se posait mille et une questions. Pourquoi avait-il écouté Jones? Pourquoi l’avait-il embrassée? Pourquoi n’avait-elle pas répondu à son baiser? Il était vexé dans son orgueil masculin… Et Candy dans tout cela? Pourquoi diable pensait-il à Candy? Elle était sa femme et il était toujours marié avec elle.

Et Esther, ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas pleuré pendant son sommeil. Depuis qu’elle priait pour le retour de sa maman en fait… Elle s’était calmée très vite avec l’arrivée de Mlle Graham dans la chambre… D’habitude, elle mettait plus de temps que cela pour se rendormir. Peut-être avait-elle besoin d’une touche féminine? Ou était-ce autre chose? Car ça n’était pas la première fois qu’une femme la consolait… Il avait besoin de Mlle Graham pour Esther... Il avait besoin de Mlle Graham point à la ligne.

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Le lendemain matin. Candy se réveilla et elle alla s’apprêter; elle mit un de ses jeans avec un chemisier en soie vert. Lorsqu’elle fut prête, on frappa à la porte, c’était Esther.

- Bonjour Blanche-Neige! Qu’est-ce qu’on va faire aujourd’hui?

- Bonjour ma chérie, tu as bien dormi?

- Oui…

- Tant mieux… Nous allons travailler un peu ce matin en classe, ça te va?

- On va faire quoi?

- On va écrire, tu vas apprendre à écrire ton nom.

- Et le tien aussi? Et celui de papa?

- Bien sûr!

- Allons manger notre petit-déjeuner.

Elles descendirent ensemble pour manger dans la cuisine. Elles trouvèrent Terry à table avec Jones!

« Sublime! Son inséparable pot de colle!» se dit Candy.

Si elle était surprise de le voir avec Jones, elle ne laissa rien paraître.

- Bonjour papa! Bonjour tonton Jones! Dit Esther.

- Bonjour ma chérie, dit Jones.

- Comment va ma petite fille préférée? Demanda Terry.

- Papa! Je suis ta seule petite fille, dit Esther en riant.

Elle alla embrasser son papa et son tonton Jones, avant de prendre place à table à côté de Candy.

- Messieurs, dit Candy.

- Mlle Graham, dit Terry, je vous présente Arnie Jones, mon meilleur ami.

- Bonjour, dit Candy sans sourire.

Elle devait jouer de la jeune femme stricte et sévère. Ses cheveux étaient tirés en un chignon sévère. Elle avait évidemment ignoré la suggestion de Terry de laisser ses cheveux libres sur ses épaules.
Elle alla s’asseoir à table et Mme Smith lui apporta des toasts avec des œufs sur le plat avec des haricots « baked beans ». Avec une tasse de thé. Esther avait des céréales avec du lait dans un bol.

Terry regarda son plat.

- Voilà un plat typiquement britannique! Dit Terry en regardant l’assiette de Candy.

- J’ai visité Londres avec l’école, dit Candy et j’ai bien aimé leur petit-déjeuner.

- Vous êtes bien la seule à aimer ce petit-déjeuner britannique infect! Dit Terry.

Candy le regarda froidement.

- Eh bien en général, je n’aime pas faire comme les autres. Et puis les goûts et les couleurs, ça ne se discutent pas, déclara-t-elle sèchement.

- Je trouvais curieux qu’une Américaine comme vous, aimiez le petit-déjeuner anglais que la plupart trouvent infect…

- C’est quoi « infect » ? Demanda Esther innocemment.

Candy jeta un regard noir à Terry et Jones et puis se tourna vers sa fille pour dire.

- « Infect » ma chérie, veut dire pas très bon… ton papa et son ami n’aiment pas mon petit-déjeuner anglais…

- Pourquoi c’est anglais? On mange aussi des œufs sur le plat ici, non?

- Oui, mais pas avec des baked beans…

Terry n’entendait plus rien. Il était reparti quatre ans plus tôt...

Ils étaient dans la salle à manger un matin, quand ils habitaient encore le manoir de Chicago. La bonne avait amené un plat pour Candy, c’était des œufs sur le plat, des saucisses et des baked beans, dans la même assiette.

- Qu’est-ce que tu manges? Avait demandé Terry surpris.

- Des œufs sur le plat et des haricots, « baked beans »… C’est une spécialité anglaise.

- « Baked beans » c’est vraiment cuit au four?

- Il faut croire, sinon ça porterait un autre nom…

- Tu n’en mangeais pas jusqu’à présent…

- Eh bien il se trouve que j’en ai eu une envie subite…

- Le bébé…

- Eh oui! Dit Candy en souriant, c’est très bon, tu sais?

- Les haricots sont très bons, je n’en disconviens pas, mais au petit-déjeuner?

- Eh bien les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas.

- En effet! Dit-il en éclatant de rire.


Il revint à la réalité… Candy avait fait goûter les baked beans à Esther avec un bout de toast.

- C’est très bon papa, tu devrais y goûter…

- Je te fais confiance ma chérie. Si tu dis que c’est bon, alors c’est bon…, fit Terry encore dans ses souvenirs.

- Tu vas bien Terry? Demanda Jones en voyant son ami un peu déboussolé.

- Oui, ça va, dit Terry en terminant son assiette et sa tasse de café.

Quelques instants plus tard, ils se leva, suivi de Jones.

- Je serai dans mon bureau, ma chérie, si tu as besoin de moi.

- D’accord papa, dit Esther.

Terry sortit de la cuisine suivi de son fidèle ami Jones. Ils arrivèrent dans le bureau et Jones ferma la porte derrière lui.

- Alors? Demanda Terry.

- Alors quoi?

- Alors comment tu la trouves?

- Qui, Esther? Elle a l’air heureuse…

- Non, la nounou!

- Ah la nounou… qu’est-ce que je devrais lui trouver? Tu sais au moins que je suis marié à ta cousine?

- Jones, arrête de plaisanter!

- Si tu me disais ce qui se passe d’abord…

- Elle ne te fait pas penser à Candy?

- A Candy? Pourquoi est-ce qu’elle me ferait penser à Candy? Elle est rousse avec l’accent américain, contrairement à Candy qui était blonde avec son charmant accent britannique…

- Eh bien moi, elle me fait penser à Candy…

- Eh bien, toi tu étais intime et personnel avec Candy, moi pas…

- Je ne suis pas sûr, je l’ai même embrassée…

- Pas possible! Tu as suivi mon conseil! Et alors?

- Elle était froide comme de la glace!

- Terry! Tu as perdu la main?

- Et elle m’a menacé de me poursuivre pour harcèlement sexuel si jamais j’osais recommencer…

- Ok… qu’as-tu ressenti en l’embrassant?

- Elle n’a pas répondu à mon baiser, alors…

- Ok… sinon tu as autre chose? A part un baiser glacé auquel elle n’a pas répondu?

- Juste une impression…

- C’est pas assez… Tu as fait une enquête sur elle?

- Oui, dès le premier soir pour vérifier ses références, j’attends les résultats de l’enquête…

- Eh bien attends…

Ils se mirent à travailler tout en bavardant.


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Candy et Esther allèrent travailler dans sa chambre pendant un moment, pas très longtemps. Ensuite elles décidèrent de sortir pour aller faire un bonhomme de neige. Elles descendirent ensemble pour s’habiller avec leurs combinaisons pour la neige et les accessoires.

- Mme Smith doit nous avoir préparé une grosse carotte pour le nez du bonhomme et un vieux foulard et un chapeau…, dit Candy.

- Qu’est-ce qu’on va utiliser pour ses yeux? Demanda Esther.

- Du charbon, repondit Candy.

- Il faudra aussi un bouton, comme dans la chanson de Frosty…

♪♪Frosty the Snowman,
Frosty, le bonhomme de neige
was a jolly happy soul,
était une âme joyeuse
With a corn cob pipe
Avec une pipe de maïs
and a button nose,
et un nez de bouton
and two eyes made of coal
et deux yeux faits de charbon♪♪


Alors il nous faudra aussi un maïs pour sa pipe…

- Eh bien il sera appétissant ce bonhomme de neige! Des carottes, du maïs… quand il va fondre, on pourra faire une soupe aux légumes avec…

Elles éclatèrent de rire ensemble de bon cœur, tout en se dirigeant vers la cuisine pour sortir par la porte de derrière et se rendre dehors.

Le rire cristallin de Candy résonna dans toute la maison et se fit entendre jusqu’au bureau de Terry où Jones avait ouvert la porte quand il avait entendu les voix… Il se retourna pour regarder Terry, le visage sidéré par la consternation.

- Oh mon Dieu! Dit-il, c’est le rire de Candy!

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view post Posted: 9/12/2021, 21:59     Les vents de l'hiver - Les fanfictions de Noël

Les vents de l’hiver




Chapitre 6
« Souvenirs… »




Terry avait eu du mal à dormir après sa conversation avec Jones. Jones était son meilleur ami, son frère qui lui disait toujours la vérité. Il n’avait pas désiré de femme depuis Candy… et Candy avait été la seule femme qu’il avait désirée depuis Antonia…

Antonia… Elle était si belle et si douce. Il avait été orphelin, abandonné à la porte d’un orphelinat bébé le même jour que son ami Jones. Ils avaient grandi ensemble et Jones avait été adopté. Terry était resté à l’orphelinat. Il avait été pris en charge peu après par la famille Legrand. Mais ça n’avait pas trop marché, au point où les nièces de Mme Legrand, Allyson, Ashley et Antonia, s’arrangèrent pour que la grand-tante Whilemina adopte Terry officiellement. Il était donc devenu le fils adoptif de Whilemina André et il était tombé amoureux de sa nièce favorite, Antonia Brown. Ils avaient fait leurs études ensemble, ils avaient fini et devaient se marier pour commencer leur vie ensemble. C’était peu avant leur mariage, ils étaient allés faire une promenade à cheval. Il y avait eu un piège, la patte du cheval s'était prise dedans, faisant une ruade en même temps, propulsant Antonia dans les airs, elle était tombée et s’était brisé la nuque et elle était morte, sur le coup. Terry avait été inconsolable pendant des mois. Il avait retrouvé son ami Jones peu après ça et ils étaient redevenus les meilleurs amis du monde. Ils travaillaient ensemble et ils faisaient de bonnes affaires ensemble. Terry avait fait des études de médecine, mais après la mort d’Antonia, il ne pratiqua pas. Il se concentra dans les affaires de la famille pour se changer les idées… Jones était venu travailler avec lui et ensemble ils voyageaient à travers le pays et à travers le monde. Jones avait épousé Ashley Cornwell dont il était follement amoureux.

Lors d’un de ces voyages, ils avaient abouti à Gstaad pour quelques jours. Ils habitaient dans un hôtel de luxe et il y avait plein de gens riches et même des membres de la famille royale. Terry, qui était un homme très séduisant, était très populaire auprès de la gent féminine. Mais personne ne l’intéressait depuis la mort d’Antonia. Eliza Legrand avait tout fait pour le séduire et remplacer sa cousine en vain.

Il était à une soirée de l’hôtel avec Jones, il sortit sur le balcon pour prendre un peu l’air. La musique était assourdissante. Il regardait les montagnes recouvertes de neige et il la vit. Elle avait les mêmes cheveux qu’elle. Son cœur fit un bond. Ça ne pouvait pas être elle bien sur. Il s’approcha et il vit une jeune femme. Elle était en train de pleurer… Elle avait l’air tellement vulnérable, qu’il avait eu envie de la prendre dans ses bras et la consoler et lui dire que tout irait bien. Elle essuya ses yeux et elle se retourna.

- Bonsoir, dit-il, est-ce que ça va?

- Je vais bien…pourquoi?

- Parce que vous avez l’air tellement triste…

- J’ai l’air triste? Mais non!

Et elle éclata d’un rire cristallin. Il la regarda surpris. Il savait qu’elle jouait la comédie et il la comprenait. Ne faisait-il pas la même chose depuis la mort d’Antonia? Il se rendit compte, tout à coup en regardant la jeune femme, du temps qu’il était en train de perdre, Antonia ne voudrait pas qu’il soit constamment triste…Cette jeune femme lui avait donné envie de continuer à vivre… avec elle.

- Je m’excuse alors, dit Terry.

- Je prenais l’air, c’est tout et le vent soufflait dans mes yeux…

- Ah…Sinon, vous vous amusez bien?

- Très bien, et vous?

- La musique est un peu trop forte pour moi…

- Vous n’avez pas l’air d’une personne qui aime faire la fête…

- Et de quoi ais-je l’air?

- D’un homme d’affaires qui s’ennuie à mourir…

Ils éclatèrent de rire ensemble. Jones arriva avec une autre personne, qui apparemment cherchait Candy.

- Tu es là, ma chérie? Tu viens danser?

Elle lança un regard à Terry avant de se tourner vers l’homme qui venait de lui adresser la parole et elle s’éloigna. Jones regarda Terry.

- Tu faisais quoi? Tu draguais?

- Non…

- Tu lui parlais…

- Je ne peux pas lui parler?

- Mec, elle fait partie du groupe royal…

- C’est-à-dire?

- Du groupe avec les princes… c’est un prince qui vient de la ramener à l’intérieur…

- Ah… D’accord.

Il était très déçu bien sûr. Il la trouvait intéressante et il aurait voulu continuer à lui parler. C’était la première femme qu’il trouvait attirante depuis la mort d’Antonia… Elle avait de grands yeux verts et des taches de son sur le nez… Alors, il n’arrêta pas de penser à elle pendant toute la nuit. Le lendemain il l’avait vue le matin à la table du petit déjeuner avec tout son clan…

- Tu n’arrêtes pas de la regarder, dit Jones, tu n’as pas peur que le prince vienne te tuer?

- Tu dis des sottises, Jones…je la regarde sans tout son maquillage de la veille, c’est tout…

- Terry…

- Tu as fini? Je voulais aller faire un peu de ski.

- Notre rendez-vous est dans l’après-midi…

Jones se leva et il lui dit.

- Tu sais, tu peux toujours essayer… tu n’as rien à perdre.

- Je vais me casser les dents…

- Peut-être pas…

- C’est un prince…

- Tu sais combien te préféreraient à un prince?

- Je ne vais pas rivaliser avec un prince…

Terry était sorti de l’hôtel, la neige blanche lui aveuglait la vue avec la réflexion du soleil dessus. Il alla chausser ses skis. Ensuite il suivit les autres skieurs sur la piste sur la colline… Et il commença à descendre, il arriva en bas de la colline et il y avait une skieuse qui était tombée par terre. C’est très difficile de se relever avec les skis aux pieds. Terry piqua ses bâtons sur la neige pour l’aider à se relever.

- Merci beaucoup, entendit-il avec l’accent britannique…

C’était la jeune femme du balcon.

- Vous! Dit-elle en le reconnaissant, on dirait que vous me voyez toujours en mauvaise posture…

- Vous pensez que le destin essaye de nous dire quelque chose? Demanda Terry sans réfléchir.

Qu’est-ce qu’il était en train de faire? Elle n’était pas libre.

- Que je peux vous faire confiance? Dit-elle en souriant.

- Je peux vous donner des leçons de ski…

Elle le regarda en souriant.

- Vous pensez que vous allez m’apprendre à ne pas tomber? Dit-elle en souriant.

- Oui… remontons et je vais vous montrer…

- D’accord…

- Je m’appelle Terrence, Terry pour les intimes, dit-il.

- Et moi Candice, Candy pour les intimes.

Ils remontèrent avec le téléférique individuel pour remonter la colline… Une fois au dessus, il lui donna des conseils et ils passèrent du bon temps à s’amuser ensemble, qu’ils en oublièrent le reste du monde.

Jones alla au rendez-vous tout seul cet après-midi là… Et le prince de Candy attendit en vain qu’elle revienne de sa promenade de ski…

Candy et Terry devinrent inséparables. Elle rompit avec son prince et suscita la colère de son père le duc. Terry la demanda en mariage et elle accepta. Ils se marièrent. Jones voulait qu’il recommence à vivre, mais ça c’était une chose à laquelle il ne s’attendait pas. Et ils retournèrent ensemble en Amérique… Lorsqu’ils arrivèrent au Manoir, toute la famille était surprise… La grand-tante, Eliza… Mais Terry était heureux et c’est tout ce qui comptait. Candy avait renoncé à son prince, pour l’amour…


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Candy se réveilla un peu mal à l’aise. Elle avait repensé à sa rencontre avec Terry. Terry y avait-il pensé aussi hier soir? On frappa à sa porte.

- Entrez…

Mme Smith passa la tête dans la chambre.

- Je vous apporte votre petit déjeuner.

- Comme c’est gentil! Je suis en retard?

- Il est plus de 10 heures, mais ce n’est pas grave. Monsieur a emmené la petite au centre-ville. Il m’a dit de ne pas vous déranger.

- Merci, vous êtes adorable. A quelle heure doivent-ils rentrer?

- Après le déjeuner, je crois. Prenez tout votre temps.

Ainsi, ils étaient allés au centre-ville sans prendre la peine de l’inviter? Pourquoi l’auraient-ils fait? En qualité de nounou, payée pour son travail, elle apprécierait sûrement une matinée de conge… Mais la réalité était toute autre, et elle se sentait à la fois jalouse et très seule. Terry et sa fille étaient partis s’amuser sans elle. Elle était la mère d’Esther. Logiquement, elle aurait dû se trouver auprès d’eux. Candy se mit à penser à ce que sa maman lui avait dit. Peut-être qu’elle aurait dû tout simplement venir parler à Terry... sa mère avait peut-être raison…

Candy était dans sa chambre sur son laptop en train d’écrire quand elle entendit la voiture arriver. Quelques instants plus tard, Esther frappa dans sa chambre et entra, suivie de peu par Terry.

- Blanche-Neige! Papa et moi, on va faire de la luge. Tu viens aussi?

Candy regarda Terry; il était imperturbable.

- Allez, viens, Blanche-Neige… On va s’amuser!

- D’accord, allons mettre nos combinaisons!

Terry n’avait toujours rien dit, mais au moment où elle passait devant lui, il lui demanda à voix basse,

- Vous avez bien dormi, Mlle Graham?

Une lueur de colère jaillit derrière ses fausses lunettes.

- Pas particulièrement.

- Mauvaise conscience?

- Je n’ai rien à me reprocher, il me semble.

- Je n’en suis pas si sûr.

- Dépêche-toi, Blanche-Neige! Cria la petite fille impatiente.

La journée était ensoleillée et très froide. Le ciel était d'un bleu profond, la neige immaculée et légère sous leurs pas. Deux corbeaux les survolèrent, leurs cris rauques résonnant dans l'air pur et vivifiant. Ils entreprirent l'ascension de la colline derrière la maison, puis se dirigèrent vers un petit mont, beaucoup plus abrupt.

- On ne va pas descendre par là? Demanda Candy en feignant le plus profond désarroi.

Esther s’installa devant la luge.

- Mets-toi derrière moi, Blanche-Neige et tiens-toi bien!

Candy obéit et mit ses jambes autour du corps d’Esther tout en la maintenant fermement par la taille. Terry prit place à l’arrière du toboggan. Candy lutta contre l’envie de s’adosser contre son mari et s’en voulut de sa propre faiblesse. Terry donna le signal de départ. Lentement tout d’abord, puis de plus en plus vite… de plus en plus vite, la luge glissa dans la neige.
Ils recommencèrent six ou sept fois : leurs de cris résonnaient dans la campagne. Terry semblait parfaitement détendu.

- C’est la dernière fois, précise-t-il enfin, ignorant les protestations d’Esther, je suis trop vieux pour ce genre de sport.

Sa silhouette élancée se dessinait nettement contre le ciel bleu, le soleil brillait sur ses cheveux blonds. Candy était émue… elle repensa à leur temps à Gstaad… Elle eut subitement conscience d’etre observée… Dans sa joie, elle avait oublié de rester Mlle Graham. Sa combinaison de ski rouge, ses cheveux ramassés sous un bonnet de laine rouge, ses joues roses étaient peu conformes à l’image qu’elle voulait donner d’une nurse sérieuse et… collet monté. Les fausses lunettes lui donnaient un air mystérieux.

- Encore deux tours, papa!

- Non. C’est la dernière descente.

Cette fois, cependant, au moment où la luge heurtait le monticule, elle atterrit sur un mauvais angle et tous les trois furent projetés dans une congere. Esther émergea la premiere, ses sourcils couverts de cristaux de neige.

- Eh papa! Tu vas l’écraser!

En effet, Candy était allongée sur le dos. Dans leur chute, Terry s’était retrouvé sur elle.

- Ça va? Lui demanda-t-il.

Elle éclata de rire.

- La neige est en train de fondre dans mon cou!

Les yeux pétillants de malice, il saisit une poignée de neige et la laissa tomber doucement sur son visage. Elle se débattit.

- Papa! Tu es méchant!

Il se détourna légèrement pour répondre à sa fille.

- Qui? Moi?

C’était le moment idéal. Profitant de l’inattention de Terry, Candy réussit à libérer un de ses bras et à lui jeter une poignée de neige au visage. Il sourit, puis se leva.

- Vous allez le regretter. Où la mettons-nous, Esther?

- Dans la congère! Dans la congère!

Candy se débattit farouchement.

- Posez-moi! Posez-moi tout de suite!

- Si c’est ce que vous désirez…

Terry la laissa tomber, sans façon. Des larmes aux yeux, tellement elle riait, Candy porta son regard de l’un à l’autre, vibrante de bonheur. Terry lui tendit la main pour l’aider à se relever.

- Esther, tu te charges de la luge? Mlle Graham, je décèle chez vous d’infinies possibilités.

Elle n’eut pas le temps de réagir : il avait tiré sur son bonnet, une cascade de cheveux soyeux auburn tomba sur ses épaules. Il en saisit une mèche.

- Vous avez des cheveux magnifiques. Soyez gentilles de ne plus vous faire cet horrible chignon.

Hypnotisée par son regard, elle ne trouva rien à répondre. Ils reprirent le chemin de la maison. Le reste de l’après-midi se passa agréablement. Terry s’abstint de toute remarque désobligeante. Le dîner aussi se passa très bien. Ils avaient l’air d'être une famille; ils étaient une famille.

Candy donna son bain à Esther, elle lui brossa les cheveux et ensuite elle la mit au lit. Terry arriva à ce moment-là…

- Papa! Tu viens me border avec Blanche-Neige?

- D’accord, dit Terry.

- Tu me lis une histoire?

- Tu fais ta prière d’abord, car tu vas t’endormir pendant la lecture.

Esther se mit à genoux et elle récita sa prière. Terry observait Candy pendant que sa fille récitait la prière. Son expression changea un peu ou était-ce son imagination?

Il lut une histoire à Esther qui s’endormit tout de suite. Candy l’embrassa sur le front et elle se leva pour partir rapidement, avant que Terry ne l’aborde.

Une fois dans sa chambre, elle se dit qu’elle devenait trop à l’aise. Elle devait lui donner les papiers pour la garde d’Esther et ceux du divorce… mais elle aimait le temps qu’elle avait passé avec sa famille et elle n’avait aucune envie de tout gâcher… les papiers allaient devoir attendre un peu…

Terry, lui, dans sa chambre, parlait avec son ami Jones. Le rire cristallin de Candy avait fait écho dans son esprit.

- Alors tu as séduit la nounou?

- Non, Jones, arrête…

- Tu ne l’as pas embrassée?

- Tu peux passer pour venir la voir? Ignorant sa question.

- Venir la voir? Pourquoi?

- Pour que je m’assure que je ne suis pas fou…

- Terry, tu m’inquiètes… je vais passer demain.

- Merci mec. Bonne nuit.

- Bonne nuit, Terry.

Le rire cristallin, la chevelure soyeuse et ondulée… Ça n’était pourtant pas la même couleur que les cheveux de Candy…Alors pourquoi diable n’arrêtait-il pas de penser à Candy??!!

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view post Posted: 9/12/2021, 21:54     Les vents de l'hiver - Les fanfictions de Noël

Les vents de l’hiver






Chapitre 5
« La confrontation »




Elle avait un peu peur. Elle devait se souvenir que Terry ne la reconnaissait pas. Elle appela sa mère.

- Tu vas bien?

- Maman, Terry est arrivé…

- Calme-toi, dis-toi qu’il ne sait pas qui tu es…

- Il a dit que je lui rappelais quelqu’un…

- Tu es méconnaissable… tout ira bien! Tu dois lui parler quand?

- Dans une heure…

- Ça va aller. Tu peux le faire. Tu es la fille de la grande Eleonor Baker!

- Merci pour tes encouragements, maman.

Elle était nerveuse et elle prit la décision de sortir pour marcher. Elle enfila ses bottes et son manteau et sortit. Il faisait très noir. Un vent glacial balayait la campagne. Elle entreprit l’ascension de la colline derrière la maison, ses pieds crissant dans la neige durcie par le gel. Il faisait trop froid pour réfléchir posément. Elle marcha une demi-heure seulement. C’était la première fois qu’elle voyait Terry depuis leur dernière dispute. Il était parti en voyage, elle était tombée malade et elle avait eu le bébé… Comme il lui avait manqué pendant cette période. La présence de Terry l’avait troublée plus qu’elle ne voulait l’admettre. Il avait toujours ce pouvoir sur elle. Tout en colère qu’elle était, elle avait envie de se blottir dans ses bras!

« Non, non, non, Candy! Arrête! Tu le détestes, tu te souviens ? » Se dit-elle

Sa tête disait qu’elle le détestait mais son cœur disait … non, elle ne voulait pas savoir ce que disait son cœur. Elle détestait Terry qui lui avait menti! Il lui avait caché l’existence de sa fille! Il devait vraiment la détester pour faire une chose aussi cruelle! Comme elle avait envie d’aller le voir et le frapper de toutes ses forces… Mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas risquer que Terry se débarrasse d’elle encore une fois… Elle avait le soutien de son père, mais elle ne voulait pas se séparer de sa petite fille. Alors elle allait supporter cette situation jusqu’à ce qu’elle trouve une solution. Terry l’avait-il reconnu? Elle lui rappelait quelqu’un? Il avait la puce à l’oreille inconsciemment? Eh bien elle verra bien après leur conversation. En remontant dans sa chambre, elle sut qu’elle avait bien fait de marcher un peu. Ses craintes s’étaient envolées…

Elle attacha ses cheveux en un chignon sévère. Ses lentilles bleues étaient en place, elle ajouta de fausses lunettes teintées, qu’elle portait pour parfaire l’illusion. Elle mit une jupe grise. Tout en gris, elle passerait peut être inaperçue.

Candy n’était encore jamais entrée dans le bureau de Terry. Elle s’y trouva seule pendant quelques instants et examina la pièce en attendant son arrivée. Tous les murs étaient en lambris clair. D’un côté il y avait une cheminée, de l’autre une bibliothèque abondante. Quelques fauteuils, un bureau en chêne d’aspect sévère sur lequel reposaient un écran d’ordinateur plat, un clavier et une imprimante-scanner. Une superbe chaîne hi-fi, un téléviseur à écran plat, lecteur DVD et Blu-Ray complétait le mobilier. Il émanait de l’ensemble une impression de chaleur qui n’existait pas dans la chambre à coucher du maître de maison. Ce bureau correspondait mieux au Terry qu’elle avait connu.

- Vous êtes bien songeuse…

Elle sursauta. En se retournant vers lui, elle se demanda si son visage trahissait ses sentiments.

- A quoi pensez-vous?

- Je … j’admirais cette pièce.

- Que voulez-vous boire? Demanda-t-il d’une voix teintée d’ironie.

- Rien du tout, merci.

Il y avait de la boisson sur une petite table roulante pas loin de la bibliothèque. Il se servit un verre d’eau pétillante. Et il en but une gorgée tout en la regardant. Candy soutint son regard, il ne la reconnaissait pas, se dit-elle. Elle le haïssait, se dit-elle… Pourtant, elle avait conscience de désirer lui appartenir de nouveau. Elle le maudit dans son cœur. En aucun cas, il devait s’en douter. S’il l’apprenait, elle serait perdue. Elle s’éloigna et se dirigea vers la fenêtre.

Terry s’agenouilla devant la cheminée pour allumer le feu. Candy fut en mesure de bien le regarder. Il avait changé en quatre ans, il avait légèrement vieilli, bien sur. Lorsqu’il se releva c’était pour la regarder attentivement…

- D’où venez-vous, Mlle Graham?

- De New York, dit-elle.

- Oui, votre accent ne trompe pas. Pourquoi avez-vous quitté New York?

- J’éprouvais le besoin d’un changement.

- Tant mieux pour nous. Esther semble heureuse. C’est réciproque d’ailleurs…?

- Esther est une petite fille charmante. Elle ne se sent pas en sécurité.

Il plissa les yeux.

- Expliquez-vous. Je croyais avoir embauché une nurse, pas une psychologue.

- Il n’est pas nécessaire d’être psychologue pour s’en rendre compte. Vous lui manquez beaucoup quand vous vous absentez… Sans doute souffre-t-elle de ne pas avoir de maman.

- Mlle Graham, siffla-t-il, mettons les choses au clair dès maintenant. La mère d’Esther est un problème qui me concerne personnellement. Pas vous. C’est compris?

- Ne pas en parler ne va pas résoudre le problème…

Il la regarda surpris. Mais quelle audace!

- Le problème de mon épouse ne vous regarde pas!

- Mais ça regarde Esther! Vous savez qu’elle prie tous les soirs pour le retour de sa maman?

- Bien sûr que je le sais. Je suis son père…

- Et vous n’avez pas de solution à son problème…

Il poussa un soupir et il lui dit un peu à contrecœur.

- Elle adresse sa prière au Bon Dieu…

Candy le regarda, surprise.

- Et alors? Demanda-t-elle.

- Eh bien, que le Bon Dieu lui réponde…

- Quoi?

- Vous m’avez entendu…

- Vous ne parlez pas sérieusement…

- Je suis très sérieux, au contraire. Ma fille veut que sa maman revienne, elle demande au Bon Dieu.

- Elle ne vous a jamais demandé où était sa maman?

- Si, je lui ai dit la vérité. Que sa maman était partie…

Candy dut se retenir pour ne pas hurler!

- Alors elle m’a demandé si elle pouvait prier pour que le Seigneur lui rende sa maman…

Candy n’en revenait pas. Elle était là, elle était la maman d’Esther! Le Seigneur avait vraiment exaucé sa prière quotidienne!

- Vous n’êtes pas psychologue… vous n’approuvez pas mes méthodes?

- Vous croyez sincèrement que Dieu va lui répondre?

En disant cela, elle se rendait compte elle-même que Dieu avait exaucé la prière d’Esther, puisqu’elle était là. Mais la prière d’Esther demandait à ce qu’elle revienne vivre avec eux… elle était venue pour prendre sa fille… A moins que… Non! Terry lui avait caché son bébé! Elle n’était pas prête à pardonner!!!

« … Je prie aussi pour ma maman, où qu'elle se trouve. Fais qu'elle revienne vivre avec nous Seigneur. Amen. »

Entendit-elle dans sa tête. La petite priait pour son retour et elle était là… pour briser sa famille?! Non, elle n’allait pas se laisser attendrir…

Terry la regardait, mais de quoi se mêlait-elle? Elle prenait son travail beaucoup trop au sérieux. Mais il avait une drôle d’impression en sa présence.

- J’ai enseigné à ma fille de prier et de croire en Dieu. Je lui ai dit qu’il répondait toujours à nos prières, d’une façon ou d’une autre. Voyez-vous, Mlle Graham, je suis très pragmatique…

- Ça fait combien de temps qu’elle prie pour le retour de sa maman?

- Ça ne fait pas très longtemps, lui avoua Terry, avec Dieu, il faut s’armer de patience. C’était un peu avant mon voyage…

Plus ou moins au moment où elle apprenait qu’il avait une fille et qu’il cherchait quelqu’un pour s’en occuper. Candy se dit que c’était sûrement seulement une coïncidence…

- Avant ça, elle se réveillait presque toutes les nuits en pleurant sa maman…

Candy se sentit triste et elle maudit Terry pour la énième fois de lui avoir caché sa petite fille! Elle dut faire un effort pour ne pas se jeter sur lui.

- Vous lui manquez aussi beaucoup quand vous vous absentez. A mon arrivée, j’ai découvert qu’elle ne quittait pas sa chambre lors de vos absences. C’est malsain pour une petite fille de quatre ans. Surtout si vous voyagez beaucoup.

- Je suis obligé de voyager pour mes affaires. C’est inévitable. C’est aussi la raison pour laquelle je vous ai embauchée. Mlle Graham… Pour lui tenir compagnie quand je ne suis pas là. Je vous serais reconnaissant de vous en tenir à cette tâche.

Candy le regarda. Il était en train de marquer son territoire. Elle fit un effort pour le pas exploser et elle répondit.

- Oui, monsieur.

Terry la regardait. Cette femme était audacieuse et lui rappelait Candy… sans l’accent britannique.

- Savez-vous, Mlle Graham, reprit-il d’une voix suave, que vous m’intriguez? Vous voilà devant moi, droite et sévère dans votre tenue grise. Vous êtes suffisamment femme pour vous rendre compte vous-même, il me semble : cette tenue ne vous sied guère. Vos cheveux sont trop tirés et vous avez le nez qui brille… Portrait de jeune fille de l’ère victorienne… je suis prêt à parier que vous dissimulez derrière ce masque de froideur, un tempérament de feu.

- Sans doute les Victoriennes souffraient-elle de devoir paraître soumises à une société dominée par le mâle… D’où leur passivité ou préciosité, si vous préférez.

- Ah…

- Seulement voilà ; nous ne sommes plus au dix-neuvième, mais au vingt et unième siècle, poursuivit-elle.

- Pourtant, vous étiez en pantalons tout à l’heure. Pourquoi vous êtes-vous changée?

Pour passer inaperçue, mais c’était raté.

- Quand j’ai accepté ce poste, il ne m’a pas été précisé que je devais me vêtir de manière à plaire à mon employeur.

A son grand étonnement, Terry renversa la tête en arrière et éclata d'un rire franc.

- Un point pour vous!

Il avait toujours eu un rire communicatif. Candy ne put s’empêcher de sourire.

- Mais vous venez de me donner raison, reprit-il, vous vous en rendez compte, j’espère. Si vous étiez vraiment collet monté, vous n’auriez pas osé vous montrer impertinente avec moi.

- La réciproque est vraie.

- Enlevez-vos lunettes, ordonna-t-il, de but en blanc.

Candy sursauta.

- Je… Je suis terriblement myope.

- Vraiment?

Il ne la croyait pas…

- Quel dommage. Cela doit présenter des inconvénients.

- J’ai appris à vivre avec.

- C’est fou ce qu’on arrive à supporter dans la vie, vous ne trouvez pas?

- Je…je ne comprends pas.

- Voyons, vous n’êtes plus une enfant… N’avez-vous jamais été déçue par quelqu’un? N’avez-vous jamais été décloisonnée par l’amour par exemple?

Elle le regarda. Elle avait envie de tout lui avouer et lui dire combien il l’avait déçue, quatre ans auparavant. Un sentiment de colère s’empara de tout son être. Cependant l’image d’Esther lui revint à l’esprit. Elle ne pouvait risquer si vite de détruire leur nouvelle amitié. Que ne ferait-elle pas pour sa fille?

- Heureusement, non, monsieur. Sans doute ai-je moins d’expérience que vous.

- L’expérience, cela s’acquiert, Mlle Graham.

Elle devait sortir de là alors, elle lui dit tout à coup.

- Voulez-vous m’excusez, je vous prie? Je suis fatiguée.

- Vous avez peur, Mlle Graham?

- De quoi?

- De moi, peut être?

- Bonsoir, monsieur.

- Bonsoir, ma chère. A demain.

Candy sortit du bureau pour retourner dans sa chambre, elle poussa un soupir de soulagement. Quelle épreuve. Être dans la même salle que Terry l’avait troublée plus qu’elle ne le pensait. Et elle avait l’impression qu’il la provoquait délibérément. Elle ne s’était pas laissé faire mais elle avait attisé la curiosité de Terry. Soupçonnait-il quelque chose? Elle dormit mal et passa la plus grande partie de la nuit les yeux ouverts dans le noir. Elle se demandait si Terry l’avait reconnue. Ensuite elle se dit que non, elle n’avait pas la même voix, pas le même accent et pas la même couleur de cheveux… il ne l’avait pas reconnue.

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Terry resta dans son bureau et la regarda partir. Il y avait quelque chose avec cette femme. Pourquoi a-t-elle refusé d’enlever ses lunettes, il voulait la regarder dans les yeux, pour voir quoi exactement? Il avait une drôle d’impression quand il était dans la même salle qu’elle. Il prit son téléphone et composa un numéro. Ça sonnait.

- Jones?

- Terry? Tu ne dors pas encore?

- Je vais y aller…

- Que se passe-t-il?

- La nouvelle nounou d’Esther…

- Oui…?

- Elle est…

Terry fit une petite pause. Il cherchait le mot exact.

- Elle est…? Insista Jones.

- Intrigante…

- Intrigante?

- Mystérieuse…

- Ah… Elle te plaît?

- Ce n’est pas ça…

- Tu n’as pas envie de la draguer…

- Si mais, c’est plus que ça… Elle a quelque chose…

- Terry, c’est la première fois que je t’entends intéressé par une femme depuis…

- Je …

- Pourquoi ne pas la séduire…

- La séduire?

- Il faut vraiment que je t’apprenne tout? Embrasse-la…

Terry ne trouva pas l’idée idiote, pour la première fois en quatre ans… Pour la première fois depuis Candy, il désirait une autre femme!!!

- Je ne vais pas l’embrasser…

- Pourquoi pas?

- Je suis toujours marié…

- Incroyable! Tu es peut-être le seul homme qui reste fidèle à une femme qui t’a abandonné depuis quatre ans!

Pourquoi pensait-il à Candy? En fait depuis son retour, il pensait à Candy, depuis qu’il était entré dans la chambre de sa fille en fait… Pourquoi donc? « Blanche Graham » Quel était le rapport avec Candy? Candy s’appelait « Candice Bianca Grandchester »… Bianca, voulait dire « Blanche ». C’était sûrement pour ça… Pour quelle autre raison penserait-il à sa femme après avoir rencontré Blanche Graham?

- Je vais aller dormir Jones… Bonne nuit.

- Bonne nuit Terry! Dormir seul, c’est désolant… va voir la nounou.

- Tais-toi!

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view post Posted: 9/12/2021, 21:50     Les vents de l'hiver - Les fanfictions de Noël

Les vents de l’hiver





Chapitre 4
« Un temps précieux »




La sensation de bien-être que Candy éprouvait tout en ayant sa petite fille dans ses bras, était incomparable! Elle n’avait jamais rien ressenti de pareil dans toute sa vie. Elle ne voulait pas lâcher la petite, mais elle devait le faire. Sinon, elle allait lui faire peur. Elle la relâcha avec regret.

- Comment s’appelle ton ourson? Demanda Candy.

- Ben… Winnie!

Évidemment… Elle le savait, mais elle était encore un peu troublée…

- Ah! Dans ce cas, il doit adorer le miel!

- Moi aussi.

Candy éclata de rire.

- Vous en mangez pour le petit déjeuner ou pour le goûter?

- On en met sur nos tartines grillées. Mais quelquefois Mme Smith brûle les toasts. Je n’aime pas les bouts noirs. C’est amer.

La grimace de l’enfant fit sourire Candy…

- Nous allons très bien nous entendre, j’en suis certaine.

- Tu vas me raconter une histoire avant de dormir? Papa m’en raconte toujours une quand il est là.

« Papa ». Elle en parlait avec tellement d’amour. Candy baissa les paupières; elle s’en voulait de réagir intérieurement en entendant parler de son mari. A l’avenir, elle s’efforcerait d’y faire attention. Et elle commençait à croire que sa mère avait raison. Esther aimait beaucoup son papa…

- Bien sûr. Tu peux me montrer la cuisine? Mme Smith m’a preparé un dîner.

Ensemble, elles descendirent au rez-de-chaussée. Candy passa une soirée délicieuse. Mme Smith lui avait servi son repas dans l’alcôve, une petite pièce attenant à la cuisine tapissée de papier fleuri. Esther lui raconta toutes les aventures de son ours en peluche. Elle lui parla de sa nouvelle luge et son désir le plus cher : une paire de patins à glace.

- Papa va m’en apporter, peut-être. J’espère qu’il n’a pas oublié.

Elle parlait beaucoup de son papa… Après le repas, la petite fille lui fit visiter la maison. Elles commencèrent par le débarras ou étaient rangés les skis.

- Tu sais skier? Demanda Candy.

- Oui, je fais du ski avec papa! Dit-elle fièrement.

Elle parlait de Terry avec tant d’amour. Le cœur de Candy se déchira. Elle aimait sa fille et elle commençait à se demander si elle pourra l’arracher à son père… Probablement pas! Sa mère savait que son cœur de maman allait lui parler une fois sur les lieux! Mais Terry lui avait menti! Il lui avait caché son bébé! Elle regarda Esther, et son cœur se mit à fondre! Oh mon Dieu! Où étaient toutes ses bonnes résolutions?

Elles allèrent ensuite dans la chambre d’Esther, une charmante chambre de petite fille, située juste à côté de celle de Candy. La jeune femme remarqua le nombre de jouets coûteux entassés dans tous les coins. Il y en avait un peu trop à son goût. Elle fut rassurée, cependant, en voyant l’étagère remplie de livres.

- Tu as une très belle chambre…

- Merci, dit Esther en souriant.

Ensuite elles allèrent voir une autre chambre.

- Et voici la chambre de mon papa! Déclara-t-elle toute fière.

Moquette blanche, rideaux et couvre-lits bleu marine. Murs gris, cheminée grise… La seule note gaie de cette pièce était la bibliothèque. Candy tressaillit en entendant la voix d’Esther.

- Tu viens me lire une histoire maintenant?

- Oui, bien sûr. Allons-y.

Elles allèrent ensemble dans sa chambre et Candy l’aida à mettre sa robe de nuit rose bonbon. Elle alla se brosser les dents ensuite elle alla s’asseoir sur le tabouret de sa petite coiffeuse, elle prit sa petite brosse.

- Tu veux me brosser les cheveux, Mlle Gra… Mlle Graham?

- Pourquoi ne m’appelles-tu pas par mon prénom? C.. Blanche.

- Blanche? Comme Blanche-Neige? Dit-elle en souriant.

- Oui! Dit Candy, comme Blanche-Neige!

- C’est plus facile pour moi à prononcer! Et aussi plus facile de m'en rappeler! Blanche-Neige!

Elles éclatèrent de rire toutes les deux. Candy prit la brosse, enleva les rubans et les élastiques qui retenaient les deux couettes et brossa les cheveux de sa fille longuement, jusqu’à ce qu’ils soient beaux et soyeux. Esther se coucha, prête à dormir. Candy éprouva à ce moment-là, une autre envie irrésistible de l’embrasser. Pourtant elle se retint. Elle lui avait déjà fait un câlin tout à l’heure et elle ne voulait pas effrayer la petite… Elle prit un livre sur l’étagère pour lui dire une histoire. C’était un conte de la Bible.

- Tu aimes les histoires de la Bible?

- Oui! Tu sais qu’Esther était une reine dans la Bible?

- Oui! Dit Candy en souriant.

- Elle a sauvé son peuple!

Lorsque Candy termina sa lecture, Esther était presque endormie.

- Blanche-Neige?

- Oui, Esther?

- Tu peux me faire un câlin avant de dormir?

Candy sentit son cœur exploser dans sa poitrine. Elle se demanda comment elle avait pu vivre jusqu’à présent sans l’amour de sa fille. Elle serra sa fille dans ses bras.

- Je suis contente que tu sois venue t’occuper de moi.

- Moi aussi. Tu fais ta prière?

- Maintenant que je suis prête à m’endormir, je te prie Seigneur Jésus de garder mon âme. Et si je meurs pendant mon sommeil, je te prie Seigneur Jésus de m’amener au ciel. Je prie aussi pour ma maman, où qu'elle se trouve. Fais qu'elle revienne vivre avec nous Seigneur. Amen.

En entendant la prière innocence de sa petite fille, Candy ne put empêcher les larmes de lui monter aux yeux. Son bébé priait pour qu'elle revienne vivre auprès d'eux! Oh mon Dieu! Et pendant combien de temps avait-elle cru que son bébé était au ciel avec le Seigneur? Alors qu’elle était là en bonne santé avec son père! La colère revint dans son cœur. Elle fit un effort pour ne par le montrer.

- Bonne nuit, Esther. Je suis à côté. Si tu as besoin de moi, tu peux m’appeler.

- D’accord, dit-elle d’une voix ensommeillée.

Elle sortit de la chambre pour regagner la sienne. Elle prit son cellulaire pour appeler sa mère.

- Candy! Finalement! Alors comment ça se passe? Demanda sa mère inquiète.

- Je suis bien arrivée. Mais le boulot n’était pas à Chicago.

- C’est où donc?

- A Lakewood…

- Oh…

- C’est absolument merveilleux ici, maman! La neige, la maison…

- Et l’enfant…

- Oh maman, fit Candy avec un sanglot dans la voix, si tu la voyais! Tu vas croire que c’est moi enfant!

- Oh mon Dieu! Tu n’as pas de photo?

- Je n’ai pas eu l’occasion d’en prendre encore, je viens à peine d’arriver! Mais demain je vais t’en envoyer et tu jugeras par toi-même.

- Oh j’ai hâte! Et Terry?

- Eh bien, il est en voyage…

- Ah…

- Ça me donne le temps d’apprendre à connaître ma fille…

Eleonor dut sentir quelque chose dans sa voix, car elle demanda,

- Elle aime son papa?

- Oh maman, tu avais raison!

- Tu as le temps de réfléchir et lorsque Terry va revenir, tu verras où tu en es…

- Quel que soit le temps que j’aurai, je sais que si je l’arrache à son papa, elle sera malheureuse!

- Un enfant a besoin de ses deux parents…

- Maman… il m’a caché l’existence de ma fille!

- Candy…

- Je vais aller me coucher maman…

- La nuit porte conseil. Réfléchis, ma chérie. Une famille unie est mieux qu’une famille déchirée. Je suis très heureuse que tu aies retrouvée ta fille. Ce que tu fais ensuite va dépendre de toi…

- Merci maman. Merci pour tout. Je t’aime.

- Je t’aime aussi, ma chérie.

Elle raccrocha et regarda son téléphone. Que devait-elle faire? Elle savait que c’était sa fille. Devait-elle demander la garde totale et le divorce? Elle va attendre le retour de Terry. Pour le moment, elle va profiter de sa présence dans cette maison pour passer du temps avec sa merveilleuse petite fille! Elle alla se doucher et enleva tout le maquillage et les lentilles de contact. A part les cheveux, elle était redevenue elle-même. En colère contre Terry? Non, elle était trop heureuse d’avoir retrouvé sa petite fille chérie! Elle se mit au lit après avoir prié pour remercier le bon Dieu de lui avoir rendu sa fille. Mais elle se rappela qu'elle devait appeler son père pour le tenir au courant.

- Papa!

- Candy! Finalement! Et alors?

- J'ai bien reçu les papiers que tu m'as envoyés avec tes hommes! Tu les as dénichés où, dis donc?

- C'est mieux si tu ne le sais pas...

- D'accord...

- J'attends toujours, Candy!

- Je suis bien arrivée, finalement le poste était à Lakewood...

- Ça je le sais...

- Comment?

- Eh bien, tu voulais cette place absolument, n'est-ce pas?

Candy sourit. Son père ne faisait jamais les choses à moitié.

- Candy...

- Tu dois le savoir déjà non? Toi qui est au courant de tout... je me demande même comment tu ne l'as pas su avant...

- Tu m'avais demandé de ne pas déranger ton mari...

- Et je suis surprise que tu m'aies écouté.

- Je t'écoute toujours, ma chérie.

Candy devait reconnaître que son père l'écoutait et faisait en fait tout ce qu'elle voulait...

- C'est oui, papa. C'est bien ma fille... Confirma enfin Candy à son père.

- Oh mon Dieu! Tu as des photos?

- Je vais en prendre demain et t'en envoyer par courriel.

- Je vais patienter...

- Ça, ça veut dire que tu ne vas pas demander à tes hommes de la prendre en photos...

- Que dis-tu là ma chérie? Ce sont les pervers qui font ça...

- Bonne nuit, papa.

Le duc voulut rajouter quelque chose mais il se ravisa.

- J'attends les photos. Bonne nuit, mon ange.


Candy dormit très bien, à sa grande surprise. Elle se sentait un peu chez elle, c’est là où vivait son mari et sa fille…

Elle se réveilla heureuse. Elle s’apprêta en sachant qu’elle allait revoir sa fille. Elle avait l’impression de la connaître déjà. Elle voyait combien la fillette regrettait les absences de son père. Son aisance, ses bonnes manières, son manque de timidité à l’égard de sa nouvelle compagne était plutôt surprenant chez une enfant aussi jeune. C’était sûrement la voix du sang. Elle savait instinctivement qu’elle pouvait faire confiance à Candy ou bien était-ce le fait qu’elle était solitaire? Mais Candy se fit la promesse qu’à partir de maintenant, sa fille ne sera plus jamais seule…

En arrivant dans la cuisine, elle découvrit la fillette déjà attablée. Elle mangeait ses céréales. Mme Smith proposa à la jeune femme le même menu.

- Bonjour Esther, commença Candy en s’assoyant.

- Bonjour, Blanche-Neige.

Candy remarqua la pâleur de l’enfant.

- On va jouer dehors après le petit déjeuner?

Esther tripota distraitement sa cuillère.

- D’habitude, je joue dehors avec mon papa.

- Et pourquoi?

- Mme Smith n’aime pas sortir. Je n’ai personne d’autre avec qui jouer. Quand papa est là, il m’emmène faire du ski ou de la luge… je voudrais voir mon papa.

- Il te manque beaucoup…

Esther opina et serra dans ses bras son ours en peluche.

- Tu n’as pas d’amis?

- Il y a les enfants de l’orphelinat, mais ce n’est pas tout près et je n’ai pas le droit d’y aller toute seule. C’est trop loin.

- Si tu veux, je pourrais t’y emmener… Alors, que fais-tu quand ton papa n’est pas là?

- Je regarde la télévision et je joue dans ma chambre. Quelque fois j’aide Mme Smith à faire des gâteaux.

- Moi j’aime me promener dehors. Veux-tu me faire plaisir?

- Peut-être.

- Tu vas me montrer ton jardin. Nous pourrions peut-être emporter la luge.

- D’accord.

- Parfait… tu veux une tartine au miel?

- Oui! Dit Esther en souriant.

Après le petit déjeuner, elles revêtirent toutes les deux des combinaisons de ski. Candy aida la fillette à enfiler ses bottes et à remonter ses fermetures éclair. Elles prirent la luge. Du doigt, Esther lui désigna l’aile de la maison réservée à Mme Smith et son mari, puis la cabane à outils.

- Papa dit que je pourrai faire un jardin potager ici. Je vais planter une citrouille et des radis. C’est joli la couleur des radis.

- Les carottes aussi, et c’est délicieux.

Elles arrivèrent en haut de la colline derrière la maison. Candy montra à Esther comment se tenir debout sur la luge et la diriger à l’aide des cordes. Enchantée, l’enfant essaya à plusieurs reprises cette nouvelle technique. Mais il était déjà près de midi. La petite montrait les premiers signes de fatigue.

- Rentrons à présent, proposa Candy. Je meurs de faim!

- Moi aussi! Dit Esther en souriant.

Candy prit des photos d’Esther qu’elle envoya à sa mère le soir avant de l’appeler.

- Oh mon Dieu! Dit Eleonor, c’est incroyable comme elle te ressemble! Je veux la voir!

- Patience maman… tu vas la voir.

- Tu réfléchis encore?

- Maman, quelle que soit ma décision, Esther va faire partie de ma vie, de nos vies!

- Oui. Tu peux faire une famille...Réfléchis ma belle...

- Je vais appeler papa. Au revoir maman.

- Au revoir ma chérie.

Candy envoya les photos à son père et ensuite elle l'appela.

- Oh mon Dieu Candy! Comme elle est belle! C'est ton portrait tout craché!

- Elle est absolument merveilleuse!

- Je veux la voir! Tu vas lui servir les papiers pour la garde et le divorce?

- Il n'est pas là, papa. Il est en voyage...

- Un mot, Candy et je le détruis, lui et sa famille...

- Non, il est hors de question que tu le détruises. C'est le papa de ta petite fille. Il fait partie de la famille.

- Toi, tu es en train de t'attendrir...

- Il m'a caché ma petite fille, papa.

Le duc ne répondit pas. Il sentait que sa fille faiblissait.

- Alors dès qu'il revient, tu lui sers les papiers de la garde et les papiers du divorce?

- Oui, je vais en profiter pour faire plus ample connaissance avec ma fille.

- Je peux envoyer une équipe pour venir vous extraire...

- Tu te crois où papa? Dans un film d'espionnage? Non. Je vais m'occuper de ce problème à ma manière.

Le duc éclata de rire, mais il sentait que sa fille risquait de changer d'avis, si son mari revenait... en plus ils avaient une fille ensemble.

- D'accord. Alors amuse-toi bien avec ta fille et n'oublie pas ta mission.

- Je ne vais pas oublier. Au revoir papa et merci encore!

- Au revoir, ma chérie.

Candy se demanda pourquoi elle était prête a défendre Terry auprès de son père? Ne lui avait-il pas caché sa fille? Mais Esther aimait Terry... Elle arrêta de penser et elle se mit au lit.

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Au cours des jours suivants, elles apprirent à se connaître davantage. Esther prenait à présent spontanément la main de Candy. Elles allaient ensemble chercher le courrier dans une boîte aux lettres au bout de l’allée. Esther lui confia son désir d’avoir un chien.

- Papa dit que je suis trop petite. Peut-être l’année prochaine…

Enfin un soir, après sa prière, Esther mit ses bras autour du cou de Candy et dit :

- Je t’aime bien tu sais. Je suis contente que tu sois venue. Tu vas rester toute ma vie?

- Moi aussi je t’aime, ma chérie, répondit Candy aveuglée par les larmes.

Cependant la fillette se figea brusquement.

- Que se passe-t-il? Demanda vivement la jeune femme.

- Papa! Papa!

Esther se libéra de l’étreinte de sa compagne et se précipita dans les bras de l’homme qui se tenait au seuil de la pièce. Candy ne bougea pas. Le moment tant redouté depuis des années était arrivé : elle se trouvait en face de Terry. Elle eut le temps de se ressaisir. Elle se rappela qu’elle était déguisée et que Terry ne devait pas la reconnaitre. Dieu merci, elle portait un jean noir avec un pull-over gris, ses cheveux étaient rassemblés en un chignon sévère. Elle regardait le père et la fille. Elle voyait tout l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre.

- Tu n’as pas dit que tu rentrais, papa!

- Je l’ai su à la dernière minute, ma chérie.

- C’était une surprise?

- Exactement…

Il se tut et examina la silhouette immobile au bord du lit.

- Tu pourrais peut-être me présenter, Esther.

- C’est Blanche! Comme Blanche-Neige!

Candy resta calme.

- Je m’appelle Blanche Graham, Monsieur. J’espère que ça ne vous dérange pas qu’Esther m’appelle par mon prénom? Mlle Graham c’était un peu difficile et tellement cérémonieux.

- Pas du tout. Je trouve que Blanche est un très joli nom…

- Comme Blanche-Neige, dit Esther.

- Comme Blanche-Neige, fit Terry en souriant.

Terry s’approcha du lit et s’arrêta à un mètre à peine de la jeune femme. Il la dominait de toute sa hauteur. Elle se leva.

- C’est étrange. Vous me rappelez quelqu’un…

- Vraiment? Puis-je demander qui?

- C’est sans importance.

Une lueur de colère dansa au fond des yeux de Candy.

- En ce qui me concerne, monsieur, je suis persuadée de ne vous avoir jamais rencontré.

Il haussa un sourcil dédaigneux.

- Je ne vous prenais pas pour cette personne. Mlle … euh… Graham.

Candy était mal à l’aise, heureusement, Esther intervint une fois de plus à bon escient.

- Je peux rester debout plus tard, papa? S’il te plaît…

Terry se tourna vers sa fille et la souleva dans ses bras. Elle poussa un hurlement de joie. Silencieuse, Candy les observait. Elle se sentait de trop… Visiblement, Terry adorait sa fille.

- Si vous voulez bien m’excuser. Je vais regagner ma chambre.

Terry regarda sa montre.

- Je vous en prie. Voulez-vous me rejoindre dans mon bureau, disons, dans une heure?

- Il est tard et …

- Allons, Mlle Graham, vous avez sûrement un peu de temps pour bavarder avec moi. Je vous promets de ne pas vous garder trop longtemps.

- Très bien…

Pressée de s’enfuir, elle embrassa Esther sur la joue.

- A demain, ma chérie.

- Bonne nuit… tu n’es pas contente de voir mon papa?

- Si, bien sûr.

Elle prit soin d’éviter le regard de Terry et sortit précipitamment de la chambre pour aller dans la sienne.

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view post Posted: 9/12/2021, 21:48     Les vents de l'hiver - Les fanfictions de Noël

Les vents de l’hiver







Chapitre 3
« Le spectacle commence… »





Les amies de Candy arrivèrent le lendemain avec ses affaires et aussi pour lui dire au revoir et lui souhaiter bonne chance. Elles étaient toutes dans un des salons en train de parler fort et de rire aux éclats.

- En tout cas, moi je dis, ce n’est pas trop tôt! Tu te gardais pour ton roi? Je te parie que lui avait plein de maîtresses, alors que toi tu jouais les saintes-nitouches!

- Moi j’espère que tu vas le siphonner pour tout l’argent qu’il te doit.

- Je n’ai pas besoin de son argent, j’ai mon propre argent, tu te souviens? Dit Candy.

- L’abondance de biens ne nuit pas!

Elles éclatèrent encore de rire. Candy aurait voulu se confier, mais leur raconter sa vie allait finir dans les ragots de la haute société londonienne. Elle n’avait pas envie que ça arrive. Elle allait s’occuper seule de son problème avec Terry.

Ses amies déjeunèrent avec elle et ensuite elles s’en allèrent. Elles devaient prendre l’avion le même soir pour retourner à Londres. Candy leur dit au revoir. Ses amies allaient lui manquer. Mais pas la vie mondaine…C’était monotone. Ce n’était pas ce dont elle avait rêvé avec son mari… Elle avait rêvé d’une famille avec des enfants…Pendant toutes ces années elle n’avait pas songé à refaire sa vie… Elle était comme bloquée depuis quatre ans… Le destin lui donnait-il une autre chance avec sa vie maritale?

Elle regarda le taxi qui emmenait ses amies loin d’elle en train de s’éloigner. Le personnel avait fait monter ses valises dans la chambre de sa mère, ou plutôt dans la chambre adjacente à celle de sa mère. C’est là qu’elle put défaire ses valises en toute quiétude et choisir ses vêtements. Mais malheureusement, elle n’avait pas de tenue de tous les jours pour son poste de gouvernante. Elle alla voir sa mère qui était sur son lit.

- Maman…

- Oui ma chérie…

- Je n’ai pas de vêtements…

- Mais bien sûr que si ma chérie, qu’est-ce qu’il y a dans toutes ces valises?

- Je n’ai pas de vêtements de tous les jours… je n’ai que des tenues de soirée.

- Ah oui, ça pourrait être un problème… Il faudra tout simplement faire des achats…

- Il neige dehors…on peut appeler les boutiques ici?

- Tu fais comme tu veux, bien sûr…

- Je n’ai pas envie de sortir et puis de nos jours, avec les médias sociaux, on va nous voir et nous mettre sur l’internet… la grande Eleonor Baker peut appeler les boutiques chez elle…

- Que veux-tu comme vêtements?

- Des vêtements simples; des jeans, des t-shirts, etc…

- Tu peux aller à Wal-Mart, si tu veux.

- Pourquoi?

- Mes boutiques n’auront que des vêtements de grands couturiers…

- Et c’est un problème parce que…?

- C’est vrai, fille du duc de Grandchester… tu vas être une gouvernante.

- Juste assez longtemps pour faire un test ADN si l’enfant ne me ressemble pas. Si elle me ressemble…

- Ils verront que tu portes des jeans de grands couturiers…

- Je m’en fiche…j’y vais pour ma fille. Je peux avoir un ami généreux qui me paye des fringues de grands couturiers…

- Bon, pas de problème. Je vais dire à mon assistante d’appeler les boutiques de jeans de grands couturiers.


Hélène arriva avec son cellulaire et elle se mit à passer des coups de fil. Quelques instants plus tard, la boutique avait déménagé dans un des salons d’Eleonor Baker. Candy fut en mesure de choisir des jeans et des pantalons simples de grands couturiers, en plus avec des chemises et des t-shirts. Sa mère lui acheta des robes de nuit en soie ainsi que des sous-vêtements.

- Maman, je ne vais pas là-bas pour séduire Terry!

- Peut-être que tu devrais … comme ça vous élèverez votre fille ensemble…

- Très drôle maman!

- Candy, je parle sérieusement. Pense à l’enfant. Elle ne connaît que son papa…

- Elle m’aura, moi…

- Et son papa va lui manquer si tu l’arraches à lui…

- Maman, je t’en prie.

- Promets-moi de garder l’esprit ouvert…

- Je te le promets maman.

Candy avait refait sa valise avec une nouvelle garde-robe. Elle n’avait que des vêtements neufs. Sa mère lui conseilla d’acheter un anorak avec un pantalon de neige et de bonnes bottes.

- Pour jouer dans la neige avec la petite.

- Merci maman…, dit Candy avec un beau sourire.

- Il te faudra un nom, un vrai nom que tu pourras utiliser.

- Ne t’en fais pas, j’ai reçu une enveloppe de la part de papa avec des papiers d’identité. Il y avait un homme avec une camera, qui m'a pris en photo avec mon déguisement. Il est efficace le duc! Je me présente, Blanche Graham.

- « Blanche » pourquoi pas « Bianca »?

- Parce que c’est mon deuxième prénom…

- « Bianca » veut dire « Blanche »…

- Oui, comme ça, il prendra quelques minutes pour penser à moi…

- Quoi? Mais…Oh, je vois… tu veux l’aguicher suffisamment et ensuite lui lancer la bombe… Candy…

- Maman, je t’en prie. Laisse-moi faire.

- Je dois te mettre en garde… Tu risques de te brûler à ton propre jeu.

- Je le déteste maman!

- J’aurais été plus rassurée si tu étais indifférente. Il y a une fine ligne entre l’amour et la haine…

Candy ne répondit pas. Elle continua ses bagages.

- Tu n’as rien oublié? Tu amènes beaucoup de choses.

- Il faut que j’aie l’air d’une personne qui va rester longtemps…

- Tu es sûre que tu auras la place…?

- Oui, papa s’en est chargé…

- Il te gâte beaucoup trop ton père. Céder à tous tes caprices…

- C’est pour ma vie maman… il veut que je récupère sa petite-fille…

- Moi aussi, je veux seulement que tu le fasses de la bonne manière.

- Tout ira bien maman, tu vas voir.

Candy et sa mère continuèrent leur journée et Candy continuait à s’exercer avec l’accent américain pendant la journée, même avec les domestiques…

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Candy se rendit seule à l’aéroport avec le chauffeur. Sa mère l’avait embrassée avant de partir.

- Candy n’oublie pas, tu peux le faire de la bonne façon. Discute avec Terry… il n’y a pas de problème sans solution dans la vie.

- Je te promets d’y penser maman. Merci, dit-elle en la serrant fort contre elle. Je vais te tenir au courant.

- Bonne chance, ma chérie… Que Dieu te guide.

- Merci maman.

Candy entra dans la limousine confortable. Elle pensait à tout ce qui allait se passer si Esther était vraiment sa fille… Tout se passa bien à l’aéroport avec les papiers que son père lui avait fait faire. Le duc était bien connecté.

Lorsque l’avion atterrit à l’aéroport d’O’hare, elle avait eu le temps de se mettre dans la peau de Blanche Graham. Une voiture l’attendait pour l’amener au manoir des André à Chicago. Candy regarda la demeure immense dans laquelle elle avait été si heureuse et si malheureuse à la fois. Elle respira un grand coup et elle entra. Le majordome, qu’elle reconnut, l’amena dans un bureau ou l’attendait Mme Harriet. C’était une femme d’âge mur avec des cheveux courts, un peu potelée. Elle avait la mine peu enjouée.

- Mlle Graham! Je suis heureuse de vous voir! Fit-elle d’un air très enthousiaste.

- La place est encore libre? Demanda Candy inquiète.

Candy avait vu que la dame avait l’air triste et s’était réjouie en la voyant.

- Oui, bien! C’est juste que nous n’avons pas précisé dans l’annonce que la position n’était pas pour ici…

- Que voulez-vous dire?

- Je veux dire que le poste de gouvernante est toujours disponible, mais seulement, ce n’est pas ici à Chicago, mais à Lakewood…

- Oh…, dit Candy un peu déboussolée.

- Alors la plupart des candidates se dégonflent en l’apprenant… en fait, toutes se sont dégonflées jusqu’ici! Monsieur André va être en colère contre moi! Je vous en prie, dites-moi que vous acceptez d’aller à Lakewood! C’est un trou perdu, sous un manteau de neige, mais, ils ont un centre commercial…

- Mme Harriet, Dit Candy en souriant, vous n’avez pas besoin de me convaincre. Si la position est encore disponible, je l’accepte avec joie. J’ai toujours voulu m’éloigner de la ville. C’est plus calme et plus reposant.

Un sourire se forma sur le visage de Mme Harriet.

- Oh mon Dieu! C’est le Seigneur qui vous envoie! Merci beaucoup! Toutes vos références semblent en ordre. Vous pouvez y aller maintenant? Le jet privé des André va vous y amener très rapidement.

- Mes bagages sont déjà faits! Voyez-vous ça! Dit Candy en souriant.

- Monsieur André est en voyage. Il sera de retour dans quelques jours. Vous aurez donc quelques jours à passer avec Esther avant son arrivée. Cette enfant est une perle. Vous allez l’adorer!

- J’en suis sûre, dit Candy en souriant aussi.

Elle suivit Mme Harriet et le chauffeur amena ses bagages dans la voiture des André, qui la conduisit à l’aéroport de Chicago, ou elle prit le jet privé pour se rendre à Lakewood. Le trajet ne fut pas trop long et Candy avait un peu le trac. Elle allait jouer le plus grand rôle de sa vie. Dans l’avion privé, on lui offrit à boire. Elle prit un jus de fruit avec des glaçons. Elle devait se détendre. Elle pensa à prendre un peu d’alcool, mais elle allait voir sa fille, ou une enfant qui pourrait être sa fille, alors elle avait besoin de garder son esprit clair. Pas d’alcool.

L’avion atterrit en douceur et le cœur de Candy battait la chamade. C’était le début de l’après-midi. Elle regarda la demeure de Lakewood où vivait Terry. Elle était grande, elle ressemblait à un petit château. Il y avait de la neige tout autour, beaucoup de neige. Elle pourra faire un bonhomme de neige avec la petite, se dit-elle. Mais enfin, elle était venue rien que pour voir et avoir des preuves sur l’identité de l’enfant. Elle n’était pas venue pour rester. La demeure semblait lui dire bonjour. Est-ce parce que sa fille y était? Elle n’en savait rien. En tout cas elle descendit de la voiture et suivit le chauffeur qui portait ses valises dans la demeure.

- Bonjour Mlle Graham, dit l’intendante de la maison, je vais vous montrer votre chambre. Donnez-moi votre manteau.

Candy sourit, enleva son manteau et le lui donna.

- Bonjour Mme…

- Smith. Excusez-moi. Je manque à mes manières! Dit-elle en prenant le manteau en cachemire rouge de Candy pour le mettre dans la penderie qui se trouvait dans le couloir.

Elle admira le manteau, pendant que Candy enlevait ses bottes.

- Wow! Quel beau manteau! Il coûte très cher!

- Je sais, un ami qui travaille dans un entrepôt a pu m’en obtenir un pour une bouchée de pain! Mentit Candy.

- Vous en avez de la chance! Si vous êtes encore en contact avec lui, dites-lui de m’en trouver un aussi!

- Je vous le promets, dit Candy.

- Je vous souhaite la bienvenue, Mlle Graham. La petite a besoin d’une compagne. Je suis trop âgée pour construire des bonhommes de neige ou skier. Son père lui manque beaucoup.

- Qu’est devenue sa mère?

- Elle a disparu sitôt après l’avoir mise au monde… C’est ce que j’ai entendu dire… Monsieur ne veut pas entendre prononcer son nom dans cette maison.

- Je vois, dit Candy, les lèvres pincées… Je suis impatiente de rencontrer Esther.

- Elle va sûrement se présenter elle-même, d’un instant à l’autre. Mais je vais vous montrer votre chambre, puis vous préparer un petit repas.

Mme Smith monta le grand escalier du manoir Candy la suivit, ses pieds dans les chaussettes s’enfonçaient dans l’épaisse moquette et elle avait son sac à main sur l’épaule. Un très beau sac de grand couturier. Elle commençait à comprendre ce que sa mère essayait de lui dire… Elles arrivèrent en haut et elles marchèrent et Mme Smith s’arrêta devant une porte et l’ouvrit. La chambre était énorme et le mobilier était blanc. Le couvre-lit de luxe tout rose comme les rideaux et la moquette par terre.

- Comme c’est beau! Dit Candy en souriant.

- La chambre d’Esther est juste à côté, dit Mme Smith.

- Merci…

Candy regarda par la fenêtre et elle put voir l’arrière de maison. Il y avait au loin des collines couvertes d’un édredon tout blanc et elle pensa aller glisser avec Esther… Il y avait aussi des sapins qui se détachaient sur le ciel gris de l’hiver. Devant ce spectacle d’une beauté saisissante, Candy oublia un instant les raisons de sa présence dans cette maison. Mme Smith ferma les rideaux.

- C’est un endroit bien triste en hiver…

- On peut rendre l’hiver joyeux… avec des jeux!

- Vous êtes parfaite pour Esther!

- Je serai dans la cuisine si vous voulez me voir. Je vais préparer votre repas.

- Merci, dit Candy.

Mme Smith sortit en refermant doucement la porte derrière elle. Soulagée de se retrouver enfin seule, Candy se mit à défaire ses valises pour mettre ses habits dans la commode et la penderie. Elle avait presque terminé. Elle rangea ses valises vides dans la penderie.

Ensuite, elle se changea. Elle enleva son tailleur et elle mit un jeans de grand couturier avec un t-shirt rouge. Elle s’assit devant sa coiffeuse sur le petit tabouret et elle enleva les épingles de son chignon et elle se mit à brosser vigoureusement ses cheveux auburn.

On frappa légèrement à sa porte.

- Entrez! Dit Candy.

La porte s’ouvrit doucement et Candy entendit des petits pas.

- Bonjour! Je suis Esther.

Candy laissa tomber sa brosse sur la moquette. Telle une automate, elle se retourna. Une petite fille l’observait, debout au seuil de la pièce. Elle était vêtue d’une robe verte et d’un collant de laine blanc. Elle tenait à la main un ours en peluche de Winnie l’ourson.

- Je… Bonjour.

L’enfant avait des cheveux blonds vénitiens comme elle avant son colorant et son visage était la réplique en miniature du sien, sans tout son déguisement, jusqu’aux taches de son! Candy en eut le souffle coupé.

- Tu es Mlle Graham?

« Oh mon Dieu! » se dit Candy émue.

- Oui…

- Moi je suis Esther...

Candy n’avait d’une envie, la serrer dans ses bras en lui disant : « Je suis ta maman! ». Pourtant, c’était impossible. Elle était venue ici sous une fausse identité et elle devait jouer son rôle jusqu’au bout…

« Esther! Esther! Ma petite fille est vivante! » Se dit-elle.

Candy ne savait pas trop quoi faire. Elle s’agenouilla en face de la petite.

- Tu me fais un gros câlin? Demanda-t-elle.

Esther la regarda avec ses grands yeux émeraude. Elle sourit.

- D’accord.

Elle mit ses petits bras potelés autour du cou de Candy tendrement.

- Merci d’être venue pour jouer avec moi, Mlle Graham.

- De rien ma petite. Tout le plaisir est pour moi!

Candy avait des larmes aux yeux. Des larmes de joie. Elle serrait sa petite fille dans ses bras, et plus rien n’avait de l’importance. Sa vie était devenue tout à coup très belle… Elle ne savait pas qu’elle pouvait éprouver autant d’amour pour une personne. Elle avait une mission à accomplir et le spectacle avait commencé…

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view post Posted: 9/12/2021, 21:46     Les vents de l'hiver - Les fanfictions de Noël

Les vents de l’hiver






Chapitre 2
« Les préparatifs… »





Candy était beaucoup trop émue pour avoir faim. Elle décida d’aller se promener au Central Park pendant une heure. Un vent glacial balayait les arbres. Candy marcha longtemps, toute à son bonheur. Son bébé n’était pas mort… Pourtant… Pourtant…

La grand-tante Elroy lui avait dit que l’enfant était mort-né. Soit elle avait menti… soit Esther n’était pas sa fille… Pourquoi la grand-tante aurait-elle menti? La réponse lui parut claire. Terry avait demandé à sa grand-tante de transmettre ce message…

« Mon Dieu, pensa Candy, comme il devait me détester! »

Elle étouffa un sanglot de désespoir… Sa joie avait laissé place au doute. Comment Terry avait-il pu faire preuve d’une telle cruauté à son égard? Il l’avait aimée, non? Et si elle allait, comme sa mère l’avait suggéré, voir Terry tout simplement, et lui poser la question? Ça serait la situation simple… Mais… Non! Elle devait découvrir si c’était vraiment son bébé, alors elle allait l’enlever, et demander l’aide de son père pour en avoir la garde! Mais elle devait trouver une façon d’entrer au Manoir de Terry sans qu’il ne la reconnaisse. Terry n’aurait pas pu lui faire une chose pareille. Le Terry qu’elle connaissait ne pouvait pas faire preuve d’une telle cruauté. Mais si c’est vraiment ce qu’elle pensait, alors, Esther ne serait pas sa fille… Elle devait absolument s’en rendre compte elle-même. Elle allait se déguiser et poser sa candidature au poste de gouvernante, le temps de voir Esther…et de s’assurer que c’était bien sa fille. Si la petite lui ressemblait, elle allait le voir, si elle ressemblait à Terry, elle allait faire un test ADN… Et si c’était bien sa fille, elle allait se battre pour en avoir la garde!

Elle retourna chez sa mère. Sa décision était prise. Elle entra dans la demeure et la chaleur du chauffage la frappa au visage. Elle enleva d’abord ses gants, ensuite son manteau rouge, ainsi que son bonnet et son foulard blancs. Elle avait les joues rouges. Elle se dirigea vers le salon, où elle savait que sa mère était.

- Candy! Tu vas bien? L’air frais t’a fait changer d’avis? Demanda sa mère avec une pointe d’espoir dans la voix.

- Non…

- Candy…

- Je dois m’assurer que c’est bien ma fille…

- Et après?

- Et après, j’irai voir papa pour qu’il m’aide à en avoir la garde…

Le duc de Grandchester était puissant. Pour sa fille et sa petite fille, il serait prêt à faire n’importe quoi… La famille André était aussi une famille puissante. La perdante là-dedans serait la petite fille coincée au milieu de cette bataille. Elle voulait éviter cela, si l’enfant était sa petite fille.

- Candy, tu devrais parler à Terry…

- Non. Il m’a menti maman…

- Que s’est-il passé exactement, encore?

Candy n’aimait pas du tout penser à cette période atroce de sa vie, mais elle devait en parler. Ce qu’elle avait peut-être découvert était trop important. Elle lui raconta ce qui s’était passé. Elle ne put s’empêcher d’être en larmes encore une fois à la fin de son récit.

- Je continue à dire que tu devrais aller le voir tout simplement et tirer tout cela au clair…

- Non, je veux aller voir l’enfant et m’assurer que c’est bien ma fille et ensuite je vais le servir avec des papiers pour la garde de la petite…

- Candy…

- Maman, je pensais que toi l’actrice aimerait tout ce drame…

- Il y a une petite fille en jeu…

- Je le sais maman…

- Tu es sûre? Candy, ma chérie… Être maman signifie de mettre son enfant en premier… Si c’est ta fille, trouve un compromis avec Terry… une bataille juridique ne fera que faire mal à la petite, quel que soit le résultat.

- Merci pour tes conseils maman.

- Il faut arriver au pont pour le traverser… réfléchis quand tu vas analyser la situation. D’accord?

- D’accord maman… je te promets que je ne prendrai aucune décision à la hâte.

- Merci.

- Ton maquilleur est arrivé?

- Oui, nous n’attendions que toi.

- Je devais prendre l’air maman pour penser. Ma décision est prise, je veux aller voir si Esther est bien ma fille.

- Allons-y…

Mère et filles montèrent à l’étage dans une des chambres où il y avait une coiffeuse avec des lumières forte tout autour. Candy alla prendre place sur le tabouret devant le miroir.

- Je veux avoir l’air différent… Je ne veux pas que mon mari me reconnaisse.

- Tu es sûre Candy, que tu ne veux pas aller tout simplement lui parler? Demanda Eleonor une dernière fois?

- Absolument, dit Candy, catégorique.

On se mit au travail… Eleonor sortit de la chambre pour vaquer à ses occupations. Candy elle appela son père à Londres.

- Papa?

- Bonsoir ma chérie, ou est-ce bonjour à New York?

- C’est bonjour papa. J’ai besoin de ton aide.

- Tu es finalement prête à divorcer? J’ai plein de prétendants pour toi…

- Non papa… enfin, peut-être pas tout de suite pour le divorce…

- Qu’est-ce que ça veut dire?

- J’ai découvert que Terry avait une petite fille de 4 ans…

- Ah oui, et alors?

- Alors, c’est peut être ma fille…

- Comment? Tu n’as pas perdu ton bébé?

- C’est ce qu’on m’a dit… alors je vais aller voir…

- Tu vas lui poser la question?

- Non, je vais me faire engager comme gouvernante de la petite…

- Ah…

- J’ai besoin de ton aide…

- Pour…?

Candy n’aimait pas trop demander de l’aide à son père, mais c'était pour sa fille.

- Si c’est bien ma fille, ta petite fille, je veux obtenir la garde totale. Alors j’ai besoin de ton meilleur avocat en Amérique…

- Ce crétin t’aurait menti pour garder ma petite fille, rien que pour lui!

- On ne le sait pas encore papa… Alors tu vas m’aider?

- Oui…

- Et j’ai aussi besoin de ce poste… Absolument.

- Je m’en occupe… et je t’envoie mon avocat en Amérique…. Il va te contacter dès que possible.

- Merci beaucoup papa…

- Tu me tiens au courant…

- Bien sûr papa…

- Bonne chance ma chérie. Je peux faire mon enquête…

- Non, je veux m’en rendre compte par moi-même. D’accord?

Mais elle était sure que son père allait faire son enquête de son côté.

- Au revoir ma chérie. Bonne chance, dit le duc.

- Au revoir papa.

Eleonor entra à ce moment-là.

- Tu demandes l’aide de son père, tu veux vraiment qu’il tue Terry n’est-ce pas?

- Il ne va pas tuer le père de sa petite fille, maman.

- Si c’est bien sa petite fille…

- Maman… optimisme! C’est ma fille!

- Ma petite-fille, d’accord.

- J’ai besoin de ton aide pour autre chose…

- Quoi?

- Mon accent…

- Ton accent?

- Oui, il est britannique. Je dois avoir l’accent américain de New York…

- Oh…

- Je ne veux vraiment rien qui mette Terry sur la voie… tout doit disparaître; la couleur de mes cheveux, la couleur de mes yeux, et surtout, mes taches de son…

- Très bien, je vais te donner des conseils pour l’accent américain…

Eleonor s’amusa avec sa fille en lui apprenant comment parler comme les américains.

- Tu parlais comme ça quand tu étais petite, ce devrait te revenir… concentre-toi sur tes souvenirs de nous deux quand tu étais petite…

Candy appela ses amies à l’hôtel aussi, un peu plus tard.

- Candy?

- Je ne rentre pas avec vous les filles, vous pouvez partir…

- Quoi? Tu as rencontré un mec ou quoi? Chez ta maman?

- Non… en fait vous aviez raison… je vais aller voir mon mari pour régler mon problème…

- Oh… oh! Eh bien tant mieux ma belle! Nous t’envoyons tes vêtements tout à l’heure… Divorce de ton mari et envoie-toi un peu en l’air! 4 ans sans niquer! On devrait te mettre dans un musée!

Candy éclata de rire et elle raccrocha quelques instants plus tard. Elle devait apprendre comment se maquiller… On avait mis du colorant sur sa crinière blonde, du henné, maintenant ses cheveux étaient auburn. Elle avait mis des lentilles de contacts bleus. Sans les taches de son, les yeux bleus, les cheveux auburn…Elle était très jolie et méconnaissable! Elle ajouta de fausses lunettes pour parfaire son déguisement.

- Wow! Dit Eleonor en souriant.

- Tu me reconnais? Moi, je ne me reconnais pas...

- Je m’attendais à voir une autre personne, c’est réussi…

- Tu penses que Terry me reconnaîtras?

- Eh bien il était ton mari… tu verras bien…

- Je vais changer de voix et d’accent, ça devrait le dérouter pendant un moment…

- Tu devras jouer la comédie, dit sa mère.

- J’ai hérité de tes gènes non?

- Moi je joue la comédie sur scène et dans les films. Ça c’est la vraie vie…

- Je sais maman. Ça sera seulement le temps que j’observe la situation…

Sa mère continuait à lui montrer comment parler comme les américains et à changer sa voix. Candy était une actrice naturelle, comme sa maman. Elle était déterminée. Elle devait tromper Terry pour être avec sa fille. Son cœur était endurci, elle en voulait vraiment à son mari. Elle était prête à tout pour récupérer sa fille, sauf à pardonner!

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L’avocat que le duc avait envoyé arriva en début de soirée. Candy l’avait déjà rencontré il y a des années. Elle décida de le rencontrer sous son déguisement pour le tester. C’était un homme d’âge mûr, d’une cinquantaine d’années. Il portait un costume gris avec une chemise blanche à la coupe impeccable Il était encore très séduisant pour son âge, avec ses cheveux grisonnants. Eleonor entra dans le salon pour l’accueillir en souriant.

- Gavin! Dit Eleonor, comme je suis heureuse de vous voir!

Candy la suivait de près, dans son déguisement. Elle le salua en lui serrant la main.

- Prenez place, dit Eleonor.

L’homme s’assit sur le canapé en cuir noir du salon. Eleonor prit place sur canapé à deux places, le love seat et Candy dans le fauteuil.

Une bonne entra avec un chariot avec de la boisson et l’avocat choisit un verre d’eau pétillante avec une rondelle de citron. Candy et Eleonor ne prirent rien.

- Je suis venue voir votre fille. Le duc m’a appelé pour me dire qu’elle avait besoin de papier pour la garde totale de sa fille… Elle va descendre bientôt?

- Bonsoir Gavin, dit Candy en souriant.

- Bonsoir, Mlle…, fit Gavin sans faire très attention.

Ensuite il se tourna vers Eleonor.

- Vous pouvez faire venir votre fille?

- Je suis là, dit Candy avec l’accent américain…

- Pardon?

Il regarda Candy surpris; elle était rousse avec des yeux bleus…

- Comment…? Mais qu’est-ce..?

- C’est moi Gavin! Je suis ravie de voir que vous ne me reconnaissez pas!

- Candy? Mais, votre voix, votre accent…

- Je joue un rôle…

- Vous allez jouer sur scène avec votre mère?

- Non… je vais jouer le plus grand rôle de ma vie…

- C’est-à-dire?

- Je vais me faire engager comme gouvernante dans la maison de mon mari…

- Quoi? Mais…

Il regarda Eleonor, il regarda Candy.

- Le duc m’a dit…

- Je sais, dit Candy, mais je vais m’assurer que c’est bien ma fille ensuite je servirai Terry avec les papiers… Je vous promets de rester dans la légalité…

- J’espère bien, sinon, je ne serai pas en mesure de vous aider! Ça alors, je ne vous aurais pas reconnu, si vous ne m’aviez pas dit… incroyable!

Il lui donna les papiers pour la garde et une autre série de papiers.

- Merci, dit Candy. C’est quoi ça?

- Les papiers de divorce…

- Ah…

- Vous voulez la garde totale, je suppose que vous voulez aussi divorcer de votre mari, non?

En effet. Elle n’avait pas trop réfléchi à cet aspect de la chose. Si elle demandait la garde, elle devait demander aussi le divorce… Pourquoi est-ce que ça la dérangeait? Ensuite elle pensa à sa fille, au mensonge…

- Oui bien sûr… ça va de soi, répondit Candy, avec assurance.

- Voici ma carte avec mes coordonnées. Appelez-moi si vous avez besoin de quoi que ce soit.

- Merci, dit Candy en souriant.

L’avocat bavarda un peu avec Eleonor ensuite il se leva pour partir. Candy le raccompagna à la porte. Le majordome lui apporta son manteau noir et son foulard.

- Je vous souhaite une bonne chance Candy. Et bravo! Vous êtes méconnaissable!

- Merci Gavin. Merci de vous être déplacé aussi vite.

- Le duc appelle, alors j’accours.

Candy sourit en le regardant partir. Elle avait tout ce qu’il lui fallait. Elle devait à présent se rendre à Chicago postuler pour l’emploi de gouvernante. L’assistante de sa mère avait appelé pour prendre rendez-vous, on lui en avait donné un pour le surlendemain. Ce qui donna un peu plus de temps pour Candy pour se préparer, pour le plus grand rôle de sa vie. Elle allait prendre l’avion le surlendemain matin pour se rendre à Chicago.

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view post Posted: 9/12/2021, 21:11     Les vents de l'hiver - Les fanfictions de Noël
Coucou le forum! Le thème c'est le cauchemar, cette année, je le sais. J'ai déjà mon premier chapitre d'écrit. Mais j'ai été inspirée par une autre histoire et j'espère que vous allez aimer. Je sais je suis incorrigible! Mais je suis d'avis qu'il ne faut pas ignorer son inspiration, c'est pour ça que j'ai tant d'histoires inachevées :fryingpan: En tout cas, je vous souhaite un joyeux Noël :dance: et bonne lecture! :D

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9lhQud




Les vents de l’hiver




Chapitre 1
« Un choc »




«Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va.»
Jean 3:8





Candice Bianca Grandchester était dans une réception de charité à Londres. Elle n’aimait pas ça du tout, elle les trouvait ennuyantes. Mais c’était pour passer le temps. La vie mondaine, c’était toujours pareil, on dirait. Que faisait-elle de sa vie?

Elle songea à l’époque où elle s’était mariée, elle était si jeune et son mari aussi. C’était si loin! Il était étudiant en médecine, d’une famille aisée en Amérique. Tout allait bien jusqu’à ce qu’ils se marient… La grand-tante de son mari ne l’aimait pas du tout. Elle devait supporter tout ce qu’elle lui faisait. Elle semait la zizanie entre Terry et elle… Terry l’aimait, elle en était sûre, mais lorsqu’il s’agissait de la grand-tante, on dirait qu’il devenait une autre personne.

Elle songea à ses nuits de passion avec son mari… Peut-être aurait-elle dû se battre plus pour son mariage? Mais après ce qui s’était passé, elle n’avait plus la force de se battre et sans le soutien de Terry…

Il y avait eu ce weekend de ski, pendant lequel son cousin Daniel lui avait fait des avances. Elle l’avait repoussé du mieux qu’elle pouvait. Mais la grand-tante avait mis la puce à l’oreille de Terry, qui n’avait pas pu les joindre ce weekend-là. Candy ne comprenait pas pourquoi Terry se laissait influencer par la vieille bique.

Ensuite c’était la joie, elle allait avoir un bébé… Les premiers mois de la grossesse étaient un rêve, mais ensuite plus le temps passait, plus la vieille bique venait influencer Terry qui devenait dur et froid envers Candy, qui ne comprenait rien du tout. Un soir Terry devait partir en voyage…

- Mais Terry, je suis presque à terme…

- Le bébé ne viendra pas avant 3 semaines au moins…

- Mais s’il vient plut tôt?

- Tu m’envoies un message et je viendrai…si c’est bien mon enfant.

- Quoi? Mais…

- Mon cousin Daniel dit être ton amant… je ne suis pas sûr si ce bébé est même de moi.

- Quoi? Ce que tu dis est horrible! Je te déteste!

- Je vais en voyage, appelle-moi si tu dois accoucher…

Candy le regarda partir tristement. Elle pleurait en silence. La grossesse, les hormones, elle avait les nerfs à fleur de peau…

Quelques jours plus tard, ses contractions avaient commencé, elle avait envoyé un message à Terry, en plus elle faisait un début de grippe, ce qui aggrava son état… Elle ne savait pas trop ce qui s’est passé, mais tout ce qu’elle savait c’est qu’on lui avait dit que son bébé était mort-né…


Elle arrêta de penser à tout cela. Elle revint à la réalité. Elle devait partir en voyage pour aller à New York avec ses amies en weekend entre filles. Elle comptait bien s’amuser et oublier tous ces souvenirs pénibles du passé.

Ça faisait combien de temps qu’elle n’était pas retournée en Amérique? Depuis la mort de son bébé en fait. Ça faisait trop mal de rester, elle était repartie en Angleterre et elle n’avait plus contacté son mari. Elle pensait qu’il la contacterait dès qu’il aurait trouvé une autre femme à épouser et recommencer une famille. C’est à croire qu’il n’était pas très chanceux en amour. Il avait perdu sa fiancée, Antonia, à quelques jours à peine de leur mariage… Elle avait toujours eu l’impression qu’il était un peu insécure, ou qu'il se sentait coupable, était-ce pour ça qu’il se laissait influencer par sa famille?

Devait-elle aller voir Terry pour régulariser leur situation? Ils ne s’étaient plus parlé depuis ce jour où il était parti en voyage avant son accouchement… Comme c’était loin tout ça, c’était littéralement lors d’une autre vie.

Devait-elle aller voir sa mère? La grande actrice Eleonor Baker, qui avait beaucoup de succès à Broadway. Candy était en colère contre elle, mais Terry l’avait convaincu de faire la paix avec sa maman, lui expliquant qu’il aurait donné n’importe quoi pour avoir une maman. Après la mort de son bébé, elle était retournée en Angleterre, mais elle était passée voir sa mère, car elle avait besoin de réconfort, après avoir perdu son bébé. La mort de son bébé avait gâché toute la vie qu’elle s’était tracée… Et beaucoup de couples ne survivent pas à la mort d’un enfant… Elle faisait partie des statistiques… Elle verrait en arrivant à New York si elle allait appeler sa mère ou pas.

L’avion atterrit à l’aéroport international Kennedy de New York. Il y avait beaucoup de monde, comme d’habitude. Candy et son groupe se rendirent à l’hôtel Waldorf-Astoria, le grand luxe. Le soir, elle sortait avec ses copines dans les restaurants et les boîtes de nuit. Elles s’amusaient comme des folles. Candy se disait que ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas tant ri. Mais il y a une chose qu’elle ne faisait pas comme ses copines, elle n’avait pas d’aventure d’un soir.

- Candy, tu ne t’amuses pas à fond…

- Je suis mariée, dit Candy.

- Au sens légal du terme, oui. Mais tu n’as pas revu ton pseudo-mari depuis quatre ans! Tu appelles cela être mariée?

- Pourtant d’après la loi, je suis mariée… et je ne me sens pas l’âme d’une traînée…

- La loi reconnaît aussi le divorce. Tu peux divorcer.

- Non…

- Après quatre ans de séparation, tu obtiendras le divorce sans difficulté.

- Non.

- Pourquoi pas? Ne me dis pas que tu l’aimes encore? Fit une autre.

- Non, je ne l’aime pas. Cependant, je ne supporte pas l’idée d’entrer en contact avec lui. Je ne veux plus jamais le revoir. Je le hais. Tu comprends? Je le hais!

Candy se leva pour aller regarder par la fenêtre. Elle n’avait plus envie de sortir tout à coup.

- Tu dois vivre, Candy, pour toi…

- Oui, quand je serai prête à divorcer et continuer ma vie… mais pour le moment je ne veux pas le voir.

- Tout peut se faire par l’intermédiaire des avocats…

- Il faudra que je le vois et je ne suis pas prête…

- Bon Candy, c’est ta vie après tout. On va s’apprêter?

- Vous savez quoi? Allez-y.

- Tu ne viens pas?

- Non, je vais aller voir ma mère…

Elle avait une envie subite de tenir sa maman dans ses bras.

- Tu es sûre? Un peu d’alcool peut te faire oublier.

- Rien ne peut me faire oublier. Amusez-vous bien les filles.

Les amies de Candy allèrent s’habiller pour sortir. Candy, elle, s’habilla pour aller voir sa mère. Elles sortirent ensemble de l’hôtel mais elles prirent des véhicules différents.

Dans son taxi, Candy était en train de regarder la ville de New York la nuit. Elle allait tomber comme un cheveu dans la soupe chez sa mère. Elle savait que c’était la soirée libre de sa mère. Elle n’était pas au théâtre. Elle allait lui faire une surprise. Bonne? Eh bien ça dépendrait comment sa mère allait l’accueillir.

Le taxi new yorkais s’arrêta devant la résidence de la grande actrice. Il y avait une grille et des gardes qui laissaient entrer les invités. Candy n’eut aucun mal à se faufiler parmi eux. Elle entra dans la maison de sa mère et elle se souvint de la dernière fois qu’elle était venue la voir...

Elle était arrivée, à moitié malade, le cœur brisé. La bonne lui avait ouvert la porte et sa mère qui était derrière, s’exclama :

- Candy? Que se passe-t-il, ma chérie?

- Maman…, dit Candy avec un sanglot dans la voix et en courant vers elle pour se jeter dans ses bras.

Sa mère la consola tendrement.

- Allons, allons, que se passe-t-il? Où est Terry?

- C’est fini, maman…

- Qu’est-ce qui est fini?

- Mon mariage…

- Oh… mais le bébé?

- Le bébé…

Candy éclata en sanglots de plus belle. Elle n’arrivait pas à s’arrêter. Sa mère la laissa pleurer pendant quelques instants. Elle devait se soulager. Lorsque Candy finit par se calmer après avoir utilisé plusieurs mouchoirs en papier, elle regarda sa mère et dit tristement,

- Le bébé est mort, maman…

- Quoi? Mais… comment?

- Je ne sais pas… il a y a eu des complications lors de l’accouchement… on m’a dit qu’elle n’avait eu aucune chance…

- C’était une fille? Oh Candy!

Sa mère la prit dans ses bras et se mit à pleurer avec elle doucement…

Candy revint à la réalité… Cette maison avait été un réconfort pour elle après les évènements atroces qui lui étaient arrivés. En entrant dans le hall, elle vit sa mère en train de saluer ses invités. Elle leva la tête directement, comme si elle avait senti sa présence et elle sourit. Lorsque Candy fut près d’elle, elle tomba dans ses bras.

- Ma chérie! Comme je suis heureuse de te revoir! Mais quelle bonne surprise!

- Maman, comme je suis contente d’être ici!

Elles s’attendrirent encore un peu, ensuite. Eleonor continua à accueillir ses invités et ils entrèrent tous dans la salle de réception, où il y avait plusieurs serveurs avec des plateaux avec de la boisson, et d’autres avec des petits fours et des amuse-gueules.

Eleonor s’occupa de ses invités sans quitter sa fille d’une semelle… Candy d’ailleurs habituée aux réceptions mondaines de Londres à présent, se débrouilla plutôt bien pour les conversations et pendant le dîner aussi. L’accent britannique de Candy charmait tous les hommes et les femmes aussi.

Après la réception et le départ des invités, Candy et sa mère étaient en train de prendre le thé dans la bibliothèque de sa mère qui avait un canapé.

- Alors ma chérie, raconte! Tu es finalement prête à affronter ton mari et lui demander le divorce?

- Non…

- Ok… tu sais que tu es toujours légalement mariée, n’est-ce pas? Tu n’as pas de petit ami?

- Euh… non.

- Tu aimes toujours ton mari…

Pour la seconde fois en une journée, Candy se voyait accusée d’aimer son mari.

- Je ne l’aime pas! Je le déteste en fait…

Sa mère la regarda.

- Quoi?

- Il y a une très fine ligne entre la haine et l’amour…

- Maman…

- Mais si tu dis que tu le détestes…

- Tu as rencontré Terry n’est-ce pas?

- C’était à une réception à Chicago. Nous avions, mon théâtre et moi, joué une pièce pour une œuvre de charité…


Les lumières étaient très belles et éclairaient la salle de réception de l’hôtel de Chicago. La pièce avait été un succès. Toute la crème de la crème de Chicago était à la réception. Eleonor se trouva devant Terry et sa grand-tante Elroy. Le visage de Terry était froid.

- Terry! Dit-elle, comme je suis heureuse de vous revoir!

- Ah oui? Fit Terry froidement.

- Oui, c’est grâce à vous si Candy s’est réconciliée avec moi. Vous lui avez fait comprendre l’importance de la famille.

- Apparemment pas suffisamment, dit Terry.

Il insinuait que Candy avait abandonné le foyer conjugal? Eleonor se dit que ce n’était pas sa place de parler pour sa fille.

- Terry, je ne vais pas parler à la place de Candy, car vous êtes les seuls à savoir ce qui s’est passé et vous serez les seuls à pouvoir résoudre vos problèmes.

Terry l’avait regardée, surpris, apparemment déçu de ne pas la voir parler plus de Candy ou quelque chose… La grand-tante en profita pour amener Terry ailleurs…

- Viens Terrence, je vois le petit-fils de William MacGregor…

Et Terry s’était éloigné, sans autre forme de procès. Déçu par sa brève conversation avec Eleonor Baker…


- Il n’a rien dit d’autre? Demanda Candy.

- Non, sa grand-tante semblait pressée de l’amener loin de moi…

- Elle ne m’a jamais aimée cette femme. Je ne sais pas ce que je lui ai fait…

- Tu ne m’as pas dit que Terry était fiancé à sa petite-fille chérie?

- Oui…

- Alors tu as remplacé sa petite-fille, dans le cœur de Terry.

- Je me demande même si Terry ne m’a jamais aimée…

- Candy, il faudra bien l’affronter un jour… je vais te chercher un prétendant…

- Pourquoi faire?

- Pour que tu te remaries, tiens!

- Maman…

- Si tu tombes amoureuse, peut-être que tu finiras par affronter ton cher mari…

- Quand je serai prête, maman, je te le dirai. Pour le moment, je suis venue pour me faire dorloter par ma maman chérie…

- Et si on allait faire dodo?

Les deux dames montèrent dans la chambre d’Eleonor qui avait une très grande salle de bain avec un jacuzzi. Candy décida d’y paresser le matin. Elle prit une douche rapide. Sa mère lui prêta une chemise de nuit en soie rose et elle alla s’asseoir devant la coiffeuse blanche de la chambre qui avait des meubles style Louis XIV. Sa mère arriva pour lui brosser les cheveux longuement.

- Tu m’as manquée, maman…

- Comment va ton père?

- C’est maintenant que tu demandes de ses nouvelles? Dit Candy en souriant.

- Il ne fait plus partie de mes priorités, dit sa mère en souriant.

Eleonor alla s’arranger et elle se mit au lit avec sa fille dans ses bras.

- Alors raconte-moi ce que tu fais dans les boîtes de nuit…

- Je danse, je m’amuse….

- Tu te saoules?

- Non…

- Tu te fais sauter?

-Maman! Non...

- Beaucoup diraient que tu ne t’amuses guère…

Elles éclatèrent de rire toutes les deux. Elles continuaient à parler, elles firent leurs prières et elles s’endormirent dans les bras de l’une et l’autre.

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Le lendemain matin, Candy se réveilla seule dans le grand lit à baldaquin aux draps de satin. Sa mère sortit de la salle de bain en souriant.

- Allô, la marmotte! Tu vas bien?

- Bonjour maman…

- Tu veux le petit déjeuner au lit, ou tu descends?

- Je vais descendre…

- D’accord, je vais t’attendre en bas.

Candy sortit de son lit et alla serrer sa maman dans ses bras. Ensuite elle entra dans la salle de bain pour se débarbouiller. Ensuite elle appela ses amies qui dormaient encore bien sûr. Elle descendit dans la grande salle à manger.

- Je vais passer quelques jours avec ma maman, disait-elle à ses amies au telephone.

Elle termina sa conversation et elle alla prendre place. Sur la table de la salle a manger, il y avait plusieurs journaux, certains de New York et d’autres villes, mais son regard fut attiré par celui de Chicago…

- Tu reçois le journal de Chicago?

- Oui… parfois nous jouons là-bas. J’aime voir ce que les critiques pensent de nous…

Candy prit le journal de Chicago… c’était la ville où Terry vivait. Était-ce un signe qu’elle devait contacter Terry pour lui demander un divorce? Elle feuilleta le journal et elle ne sait pas pourquoi elle regardait les petites annonces et une annonce lui sauta aux yeux.

« M. Terrence André. Cherche compagne pour jeune enfant. Horaires irréguliers. La candidate devra être âgée de plus de vingt et un an et posséder un certain niveau d’études après le baccalauréat. Seconde langue appréciée. Nourrie, logée, salaire à négocier en fonction des capacités. Références sérieuses exigées. Écrire ou téléphoner à Mme Harriet… »

Le numéro de téléphone, l’adresse courriel et l’adresse physique suivaient l’annonce.

Candy n’en croyait pas ses yeux. Il ne pouvait pas s’agir de son Terrence! Avec une petite fille? Terry s’était donc remarié sans le lui dire? Mais ils n’étaient pas divorcés! Non, il devait y avoir une autre explication. Peut-être avait-il adopté un enfant? Peut-être vivait-il avec une femme qui en avait un…?

Un sentiment incontrôlable de jalousie s’empara de Candy. Son cœur explosa dans sa poitrine. Son visage dut devenir livide car sa mère lui demanda;

- Candy, que se passe-t-il?

- Maman…, dit Candy incapable de parler.

Elle donna le journal à sa maman qui regarda, elle vit l’annonce et elle la lut. Elle pâlit aussi.

- Oh mon Dieu…

- Est-ce que tu crois…?

- Ton bébé est mort, Candy…

- Je le sais… mais, j’ai le pressentiment que c’est mon bébé, maman.

- Attends un peu, ma belle. Je ne veux pas que tu sois déçue. Je vais demander à mon assistante de téléphoner et se renseigner… Hélène!

L’assistante qui était allée dans la cuisine chercher quelque chose revint dans la salle à manger.

- Vous m’avez appelée, Madame?

Elle lui donna le journal et lui dit.

- Appelez ce numéro et demandez des renseignements sur cet emploi, surtout sur l’enfant…

- Bien madame!

L’assistante, qui était une jeune femme aux cheveux courts avec des lunettes prit son téléphone cellulaire pour appeler le numéro. Elle le mit sur speaker pour que Candy et Eleonor entendent aussi.

- Le manoir des André, bonjour.

- Bonjour, je voudrais parler à Mme Harriet s’il vous plait.

- C’est à quel sujet?

- Au sujet de l’annonce…

- Ne quittez pas…

- Harriet à l’appareil…

- J’appelle au sujet de l’annonce dans le Chicago Tribune, pourriez-vous me donner quelques renseignements supplémentaires s’il vous plaît?

- Que voulez-vous savoir?

- Je voudrais avoir des renseignements sur l’enfant. C’est un garçon ou une fille?

- Une petite fille. Elle s’appelle Esther et elle a quatre ans.

- Oh… c’est l’enfant de Monsieur André?

La voix de Mme Harriet sembla surprise.

- Mais évidemment que c’est son enfant!

- Merci beaucoup pour le renseignement. Je vais vous rappeler pour prendre rendez-vous.

- Merci d’avoir appelé…

Hélène coupa la communication. Candy était en train de pleurer. Terry son mari avait une petite fille de quatre ans qui s’appelait Esther André… Quatre ans plus tôt, elle avait mis au monde une petite fille dont Terry était le père… Donc… Son bébé n’était pas mort!!! C’était son bébé, elle en était sûre. Terry lui avait donc menti! Il avait gardé son bébé! Une joie la submergea et une tristesse aussi… Comment Terry avait-il pu lui faire ça?

Sa mère la regarda.

- Candy, qu’es-tu en train de penser?

- Terry m’a menti…

- Tu ne peux pas être sûre que c’est ton bébé…

- Je le sens…

- Peut-être, mais ce n’est pas suffisant… Tu dois avoir une preuve irréfutable.

- Je dois voir cet enfant… comment?

- Eh bien pourquoi ne pas postuler pour le poste, dit Hélène, quelle meilleure façon de voir si la petite est la vôtre ou même prendre quelque chose pour faire un test ADN…

Candy et Eleonor regardèrent Hélène, surprise…

- Quelle excellente idée! Dit Candy en souriant.

- Non, c’est ridicule! Tu es la femme de Terry , va au manoir pour le voir et pose-lui la question!

- Non! S’il m’a volé mon bébé, je vais la reprendre…

- Candy, réfléchis, la petite le connaît lui, pas toi…

- C’est pour ça que je vais postuler et m’assurer que je vais avoir le poste pour passer du temps avec ma fille.

- Si c’est bien ta fille…

- C’est ma fille! J’en suis certaine maman…

- Oh mon Dieu…

- J’aurai besoin de ton aide maman…

- Oh oh, j’ai peur de demander. Pour…?

- Il faut que j’aie l’air différente… il ne faut pas que Terry me reconnaisse!

Eleonor secouait la tête…

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view post Posted: 9/12/2021, 21:03     Le telephone pleure... - Les fanfictions de Noël

Le telephone pleure



Chapitre 9
“Les 12 jours de Noël”



Le lendemain matin. Candy dormait encore. Terry s’était reveillé pour s’occuper de sa petite fille. Il l’avait apprêtée et il avait aussi commandé le petit déjeuner. Il était en train de lui raconter les histoires qui se passaient sur le plateau du cinéma avec les enfants…

- C’est parfois tellement pénible… ces enfants sont parfois si imbus d’eux-mêmes…

- Imbus ? Dit Christelle

- Trop surs d’eux et parfois ils sont nuls !

Christelle éclata de rire. Ils étaient à table et continuaient à parler.

Candy était toujours dans son lit et elle n’avait aucune envie de se lever. Elle n’avait plus à se réveiller à l’aube pour aller travailler. Elle se sentait très lasse aussi ces derniers temps…

Terry et Christelle descendirent faire des achats dans les boutiques de l’hôtel.

Candy se réveilla, mal en point. Elle n’avait pas digéré sa nourriture de la veille. Elle alla vomir dans la salle de bain. Elle prit une douche et s’apprêta. Elle sortit de la chambre et elle trouva le petit déjeuner. Elle eut le haut le cœur. Sa bouche salivait, alors elle mangea des craquelins avec du fromage et des cornichons. Elle alluma la télévision et elle vit que la nouvelle faisait encore la une de l’actualité, mais on avait cessé de l’accuser… On recherchait maintenant la source de l’information… Et les journalistes bien sur, refusaient de révéler leur source… Mais Candy savait que c’était Eliza dans une dernière tentative désespérée, pour essayer de nuire à sa nouvelle relation avec Terry. Elle prit le téléphone et appela Albert.

- Candy ? Où diable êtes-vous ?

- Nous sommes en sécurité Albert, avec Terry…

- Oh d’accord… comment ça va entre vous ?

- Il m’a demandé de l’épouser…

- Toutes mes félicitations…

- Je n’ai pas dit oui…

- Quoi ? Mais pourquoi ? Ce n’est pas ton rêve ?

- Oui, mais… je ne suis pas prête…

- Candy, tu étais prête il y a 7 ans…

- Oui mais…

- Christelle est confuse…

- Je ne veux pas me précipiter…

- Terry doit te convaincre n’est-ce pas ? Il doit te convaincre qu’il est sérieux cette fois-ci…

- Et si la folie lui revient ? Je ne veux pas mettre Christelle au milieu de ça

- Elle a été plongée au milieu de votre histoire au moment où vous l’avez conçue…

- Justement…

- Ecoute… Terry a fait la vie, ça ne lui a rien rapporté… Il est prêt

- Eh bien pas moi !

- Tu veux le faire un peu marcher n’est-ce pas ?

- Je suis tombée trop facilement dans son lit… je vais le faire un peu marcher…

- D’accord, ma petite. Je suis heureux que tout aille bien pour vous… Bonne chance

- Merci Albert

Candy raccrocha le téléphone. Le service de chambre vint débarrasser la table. Terry et Christelle arrivèrent. Christelle courut dans les bras de sa mère.

- Bonjour maman !

- Bonjour ma chérie…

- Bonjour Taches de son

- Bonjour Terry, dit-elle en souriant

Il s’approcha d’elle et l’embrassa sur la bouche.

- Où étiez-vous ? Demanda Candy

- On faisait des courses ! Dit Christelle

- Oui, et je t’ai acheté un cadeau…

Il lui donna une boite en velours bleu foncé. Candy l’ouvrit et elle vit une chaine en or avec trois cœur enlacés ; la foi, l’espérance et la charité…

- Comme c’est beau ! Dit Candy émue aux larmes

- C’est à la place des trois poules, dit Christelle

- C’est merveilleux ! Dit Candy en souriant, merci Terry

- De rien mon amour, rien n’est trop beau pour toi… Je t’offre une journée au spa… Pendant que Christelle va pendre ses cours avec son précepteur…

- Oh, magnifique, je vais aller me relaxer ! Dit Candy en souriant

Elle se rendit au salon de beauté, laissant Christelle et son père. Elle eut droit à un traitement complet : soin de visage, soins et coupe des cheveux, les ongles, pedicures, massages. Mais elle refusa l’épilation, il n’était pas question qu’elle se fasse arracher les poils aussi brutalement… Elle se souvint quand elle était adolescente avec Annie et qu’elles allaient se faire une beauté, Annie se faisait empiler partout, jusqu’au bikini… Candy refusait toujours catégoriquement… Elle appela ses amies et elles causèrent au téléphone pendant tout le temps. Elle avait un « Bluetooth » à son oreille, ses mains étaient libres.

- Tu te fais épilée au moins ? Demanda Annie

- Il n’en est pas question !

- Pour être belle, il faut souffrir, dit Patty

- Alors, je serai laide ! Dit Candy en éclatant de rire

Les trois amies éclatèrent de rire.

- Alors tu vas épouser Terry quand ? Demanda Annie

- Je ne sais pas…

- Tu ne sais pas ? Dit Patricia, il t’a demandé en mariage au moins ?

- J’ai dit non, dit Candy

- Quoi ? Dit Annie, mais pourquoi donc ?

- Je ne suis pas prête…

- Tu veux le faire marcher tu veux dire, fit Annie

- Tu me connais trop bien, dit Candy en riant

- Eh bien, pour ce qu’il t’a fait, il mérite de galérer un petit peu…, dit Patricia

- Il est en train de m’offrir les 12 jours de Noël…

- Comment ça ? Demanda Annie

- J’ai eu une demande de mariage, deux portes clés avec deux tourterelles avec les clés de son nouvel appartement de New York, et de sa villa a Los Angeles…ensuite il m’a donné une chaine en or avec trois cœurs enlacés : la foi, l’espérance et la charité…

- Magnifique ! J’ai hâte de voir ce qu’il va t’offrir demain…, dit Annie

- Moi aussi, dit Candy en souriant, il appelle ça des amendes…

- J’aime bien, dit Patty, en plus il est plein aux as !

- Tu imagines s’il était pauvre ? Dit Annie

- S’il était pauvre, dit Candy ça aurait peut être eu plus de valeur, étant donné le sacrifice qu’il aurait dû faire

- Candy ! Tu sais que Terry t’aime ! Dit Annie

- Oui, il m’aimait aussi il y a 7 ans, du moins je le croyais…

- Que s’est-il passé au fait ? Demanda Patricia

- Il s’est réveillé un jour à coté d’une fille et il n’avait aucune mémoire… il a préféré rompre que de me faire du mal…

- Mais il t’a fait du mal quand même, dit Annie

- Oui… il dit que c’est fini… il est prêt …mais

- Ça va aller, dit Annie, Christelle lui a remis du plomb dans la cervelle…

- Oui, il ne va pas risquer de décevoir sa fille, dit Patricia

- Je l’espère, sinon je vais le tuer ! Dit Candy

- Mais non ! Dit Annie tu l’aimes et tu lui trouveras des excuses !

Candy continua à bavarder avec ses amies. On lui amena des habits qu’elle devait choisir pour le dîner du soir. Elle prit des photos avec son cellulaire, les envoya a ses amies et elles décidèrent ensemble et elles choisirent une belle robe rouge avec de fines brettelles. Candy retourna dans sa suite toute fraiche. Elle avait un beau chignon et elle était aussi maquillée. Elle trouva Terry et sa fille en train de travailler sur son blog. Il l’aidait à répondre aux courriels et à mettre des nouveaux sujets…

- Maman ! Tu es très belle ! Dit Christelle, n’est-ce pas papa ?

- Elle est magnifique ! Dit Terry en souriant

- Merci mes chéris ! Dit Candy en souriant, je vais aller paresser dans le bain…

Candy était dans son bain. Ça lui faisait drôle de ne rien faire, mais c’était amusant. Elle sortit du bain pour s’habiller elle trouva Terry dans la chambre en train de s’habiller aussi…

- On va où ce soir ?

- On va au restaurant de l’hôtel…

- Tu n’as pas peur de journalistes ?

- J’ai réservé tout le restaurant…

- Oh, d’accord…

- Et une gardienne vient rester avec Christelle… l’hôtel offre aussi les services de baby-sitter…

- Que demander de plus ?

- Que tu m’épouses…

- Terry…

- D’accord. Je m’arrête…

Ils étaient prêts et ils allèrent embrasser Christelle.

- Amusez-vous bien maman et papa !

- Merci mon cœur, dit Candy en l’embrassant sur la joue

- Au revoir mon ange, dit Terry en la serrant contre lui

Ils se rendirent au restaurant. Il était effectivement vide, ils étaient les seuls clients. Il y avait le personnel et un orchestre qui jouait de la musique douce. Terry l’invita à danser en attendant leur commande… Il avait oublié combien passer du temps avec Candy était magnifique. Ils mangèrent et il lui racontait des histoires drôles… Ils passèrent une soirée magnifique…et une nuit magnifique.

Le lendemain… Candy reçut quatre perruches vertes dans une cage…Candy éclata de rire.

- Elles sont très belles ! Merci Terry ! Mais on doit rentrer chez nous… l’hôtel ne va pas nous laisser avoir des animaux…

- Mais si, dit Terry, quand on est une superstar, on a droit a certain privilège, pour toute la publicité que mon nom lui rapporte…

- Bon… que font ces perruches ? Elles parlent ?

- Regard, dit Terry en sifflant avec ses doigts…

- ♪♪« Candy, veux-tu m’épouser ? Veux-tu m’épouser ? Veux-tu m’épouser mon amour ? Veux-tu m’épouser ?♪♪

Candy éclata de rire en entendant la chante sur le ton de « Joyeux Anniversaire »…

- C’est génial papa ! Dit Christelle, alors maman ?

- Quoi maman ? Dit Candy

- Ta réponse ?

- Je ne vais pas dire oui à des oiseaux !

- En effet, dit Terry avec un petit rire, c’est à moi que tu répondras…

- Tu ne m’as rien demandé…

- Candy, veux-tu m’épouser ?

- Je… ne suis pas encore prête, dit Candy

- Elle te fait marcher papa, pour te punir…

- Et elle a bien raison de le faire…

On frappa à leur porte et Candy alla répondre et elle entendit

- ♪♪On the 5th day of Christmas my true love gave to me…5 Golden rings !!!♪♪

Elle vit des hommes habillés en costume noir et ils avaient tous une petite boite ouverte avec des bagues en or…

Candy sourit en regardant les bagues, plus belles, les unes après les autres…

- Comme elles sont belles ! Dit Candy

Elle se tourna vers Terry en souriant.

- Les 12 jours de Noël ? C’est merveilleux. Je vais attendre d’avoir reçu tous les cadeaux avant de te donner ma réponse mon amour…

- D’accord, je vais t'épater, dit Terry en prenant ses lèvres en un baiser fougueux…

Ce soir là aux infos, ils virent toutes les livraisons des cadeaux de Candy avec les commentaires salés de présentateurs…

« Terrence Grandchester dépense une fortune pour reconquérir sa belle, la mère de sa fille qu’il a abandonné et qui doit lui pardonner pour avoir choisi la belle vie au lieu de la belle vie avec elle… En effet, c’était un jeune acteur très talentueux, il avait raison de profiter de la vie… Il n’était pas prêt à être liée à une jeune fille et un enfant… Maintenant il est prêt et il est en train de payer fort les amendes… Calculons à combien reviennent tous ces cadeau… »

- Incroyable, dit Candy, on aura plus jamais la paix n’est-ce pas ?

- Je suis désolé ma chérie, dit Terry, tu étais en paix sans moi n’est-ce pas ?

- Mais tu nous manquais…, dit Christelle, nous t’aimons papa…Nous t’acceptons avec ta célébrité…

*
* *



Le sixième cadeau c’était 6 oies en or avec 6 œufs et sur chaque œuf il était gravé, la création, en 6 jours…

Le septième cadeau c’était des petits berceaux avec des nœuds ou était inscrit les 7 sacrements…

Le huitième cadeau c’était des T-shirt ou était inscrit les 8 béatitudes…

Le neuvième cadeau, représentait 9 cœurs en or ou était inscrit les 9 fruits de l’esprit…

Le dixième cadeau c’était les tables de la loi, en or où il y avait gravé les dix commandements de Dieu…

Le onzième cadeau était un tableau de la sainte cène avec les 11 disciples…

Le douzième et dernier cadeau était une représentation en figurine miniature de Jésus et ses 12 apôtres.

En recevant le dernier cadeau, Candy était en larmes. En ajoutant la touche religieuse, Terry était en train de demander pardon et de se repentir pour sa famille. Il promettait de mettre en pratique tout ce qu’il lui avait donné en cadeau et ne plus jamais recommencer…

- Candy, je t’en prie, pardonne-moi encore une fois… La folie qui ma prise ne reviendra jamais… J’ai pu faire la vie et je n’ai rien eu en retour, elle était toujours aussi vide… mais depuis que je vous ai retrouvé, toi et Christelle, ma vie est comblée, ma vie est belle et je n’ai jamais été aussi heureux… Je t’aime Candy, Christelle et toi et je vous veux dans ma vie pour l’éternité… Veux-tu m’épouser ma belle ?

Candy le regardait émue…

- Oui, Terry ! Je veux t’épouser ! Oui mon amour !

- Finalement !!! Fit Terry en la serrant contre lui, ce n’est pas trop tôt !!! Tu es prête à déménager ?

- Magnifique ! Dit Christelle, merci maman !

- Démanger ?

- Oui, maman, tu as eu la clé de la nouvelle villa n’est-ce pas ? Quand veux-tu déménager?

- Ah oui ! Hier ? Dit Candy en souriant !

Terry et Christelle éclatèrent de rire. Ils emménagèrent dans leur nouvelle villa.

- On peut dire que tu ne fais pas les choses à moitié, Terrence Grandchester, les 12 jours de Noël et une maison assez grande pour y garder tous les cadeaux…

- Et si on allait acheter un arbre de Noël, dit Terry…

- Un vrai sapin ? Dit Candy, tu ne veux pas un arbre artificiel ?

- J’ai assez d’artificiel dans ma vie ma chérie, je veux un vrai arbre de Noël avec l’odeur des bois !!!

- Allons-y, dit Candy…

Ils allèrent faire les achats pour Noël et ils se fichaient que les journalistes les voyaient… Ils étaient une famille et ils étaient heureux. Ils décorèrent leur villa ensemble, emballèrent leur cadeau et ils firent aussi la cuisine ensemble, la veille de Noël.

Le matin de Noël … Christelle se réveilla la première pour aller voir les cadeaux sous l’arbre. Elle avait hâte que ses parents se réveillent.

Terry se réveilla et il alla au salon. Candy se réveilla seule au lit. Elle se réveilla pour rejoindre sa famille au salon.

- Joyeux Noël ! Dit-elle

- Joyeux Noël maman ! Dit Christelle

- Joyeux Noël Taches de son !

Ils échangèrent leurs cadeaux dans la joie…

- Oh maman, dit Christelle, c’est le plus beau Noël de ma vie !!! Nous sommes une vraie famille… tout ce qu’il manque c’est un petit frère !!

- Je sais ma chérie, mais il faudra que ça attende quelques mois…, dit Candy

- Candy ? Dit Terry

- Je suis enceinte…

- Ahhhhhhhhhhhhhhh !!!!! Cria Christelle en lui sautant au cou, c’est merveilleux ! Je suis maintenant comme tout le monde, avec un papa et un petit frère !

- C’est peut être une fille, dit Candy

- Non, c’est un petit frère, j’en suis sure ! Merci maman ! Merci papa !!! Dit-elle en les embrassant à tour de rôle en riant

Terry embrassa Candy…

- Je promets de me rattraper pour tout ce que j’ai raté avec Christelle… Je serais ton esclave…

- Sois là, c’est tout ce que je veux mon amour, dit Candy en souriant

Ils allèrent à la Maison Pony voir les enfants et leur donner des cadeaux. Ensuite ils allèrent au manoir voir Albert et les autres. Eleonor était aussi au manoir.

- Candy, dit Albert, Eliza a quelque chose à te dire…

- Je… m’excuse d’avoir vendu ton histoire aux médias…, dit Eliza penaude

- Ça va Eliza, dit Candy, rien ne me surprend de ta part depuis belle lurette ! Joyeux Noël !

- Joyeux Noël Candy ! Dit Eliza, joyeux Noël Christelle, joyeux Noël Terrence… fit-elle d’une voix plus douce

- Joyeux Noël Eliza…, dit Terry

- Joyeux Noël, dit Christelle

- Alors passons à table ! Je meurs de faim… et la grand-tante à fait la farce que j’adore…

- Et la tarte que j’adore ! Dit Candy en souriant

Tout le monde était assis à table et en train de prier pour ce repas de Noël était spécial, surtout pour la petite Christelle qui avait maintenant un papa et un petit frère à venir. Alors elle fit cette prière.

- Je remercie le Seigneur pour m’avoir ramené mon papa et pour mon petit frère qui va venir dans quelques mois…

- Quoi ?! Dirent tout le monde. Candy ! Tu es enceinte ! C’est merveilleux ! Félicitations !

- J’adore l’innocence des enfants ! Dit Terry en souriant

- Félicitations grand-mère, dit Albert à Eleonor

- Félicitations, grand-père, dit Eleonor en riant

- Candy ! Dit Annie, cachotière va !

- Moi je m’y attendais, dit Patty, toutes mes félicitations ! Joyeux Noël !

- Merci, Dit Candy en riant

- Candy dit Archie ironiquement, on dirait que tu as été très occupée…

- Elle avait du temps à rattraper, dit Alistair en riant

- Joyeux Noël ! Tout le monde dit Candy en souriant et merci pour tout ce que vous avez fait pour moi…

- Joyeux Noël, dit Terry, Candy et moi allons nous marier le 31 décembre, le jour de l’anniversaire de notre rencontre…

- Sublime ! Dit Eleonor en souriant, comme c’est romantique !

- Oui, je vous ai raconté comment j’ai découvert qu’elle attendait Christelle ? Dit Albert, je suis venue voir Candy et elle m’a ouvert la porte, enceinte ! Je n’en croyais pas mes yeux !

- Moi non plus ! Dit Candy, je me suis réveillée enceinte, du jour au lendemain ! Vous savez ce que Terry a fait pour se racheter ? Il m’a offert les 12 jours de Noël, très très spécial !

Ils continuèrent à parler et tout le monde raconta son expérience avec les grossesses. Même la grand-tante raconta son expérience…

Tout allait bien pour notre petite famille. Terrence avait tout ce il avait besoin. Il avait tout perdu sur l’illusion de la drogue qui donne un plaisir éphémère et destructeur à la longue. Il s’était réveillé en voyant la photo de sa fille, qu’il ne connaissait pas à la télévision, par hasard… et tout était devenu clair pour lui tout a coup. Il devait retrouver la femme qu’il aimait et son enfant…Le téléphone avait pleuré longtemps avant que la petite Christelle se décide à répondre et l’inviter à revenir dans leur vie. Il avait eu une deuxième chance. Parfois la vie n’offre pas de deuxième change, mais quand l’occasion se présente, il faut la saisir de toutes ses forces et ne plus jamais la lâcher. Terrence Grandchester avait eu un réveil spirituel aussi, qui lui avait permis de prendre les bonnes décisions pour sa famille. L’Amour de Dieu et de la famille avait gagné cette fois-ci pour toujours.

FIN

view post Posted: 9/12/2021, 21:00     Le telephone pleure... - Les fanfictions de Noël

Le téléphone pleure




Chapitre 8

“Le refuge"




Candy n’en croyait pas ses yeux. Les titres étaient là en gros, en première page avec des photos d’elle, de Christelle et de Terry, sur tous les journaux et tous les magazines. Tous les yeux étaient braqués sur elle. Il y avait des journalistes qui la guettaient et ils se mirent à la harceler avec des questions très indiscrètes. Candy dut s’enfuir littéralement. Elle remonta à l’étage pour parler à l’infirmière en chef. C’était une femme d’une quarantaine d’années.

- Agnès, dit-elle

- Melle la vedette…, fit l'infirmière en chef ironiquement

- Agnès, je vous en prie…je ne sais pas d’où vient cette histoire…

- Alors ce n’est pas vrai ?

- Si c’est vrai, mais je n’ai rien raconté aux journaux !

- Mais c’est bien vous et votre fille ? Elle ressemble beaucoup à Terrence Grandchester en effet… Les photos…

- N’importe qui aurait pu prendre ses photos

- Durant les réunions de famille ?

- Je soupçonne quelqu’un…mais je verrai ça plus tard. Pour le moment la presse est en train de me harceler. Je veux retourner chez moi… Terry pourra sûrement m’aider…

- Terry ? Terrence Grandchester…

- Oui…

Agnès regarda Candy. Elle était déjà jalouse, parce que Candy était la fille adoptive de William Albert André… Maintenant elle prétendait que Terrence Grandchester était le père de sa fille ?

- Vous le connaissez vraiment personnellement ?

- Agnès, vous n’avez pas l’air de me croire… vous pensez que j’invente toute cette histoire… ?

- Vous savez beaucoup de gens aiment se rendre intéressants…

- Agnès… je ne suis pas comme ça…la vie de ma fille vient d’être étalée dans tous les journaux…

- Prétendre connaître Terrence Grandchester…

- Nous étions à l’école ensemble, dit Candy

- Vraiment ? Vous n’avez pas l’air d’une personne qui fréquente les vedettes…maintenant cet hôpital est devenue la cible des journalistes à cause de vous…

- Je n’ai pas parlé aux journalistes…

On frappa la porte et un homme entra. Il portait un chapeau et des lunettes noires…

- Monsieur, dit Agnès, c’est un entretien privé, que…

Il enleva son chapeau et ses lunettes.

- Taches de son ? Dit-il

Candy se retourna et elle sourit en se levant. Elle se jeta dans ses bras.

- Roméo ! Dit-elle

Terry était aux anges. Elle ne l’avait pas appelé « Roméo » depuis si longtemps. Il chercha ses lèvres et l’embrassa. Il ne dura pas car il savait que Candy n’aimait pas les marques publiques d’affection.

- Que fais-tu ici ? Demanda Candy

- Je suis venu te chercher…, répondit Terry

- Tu as vu les journalistes en bas ?

- Oui, j’ai l’habitude. Je t’ai apporté un déguisement…

- Tu es un ange Roméo ! Dit Candy, et Christelle ?

- Le chauffeur est allé la chercher tout à l’heure. Les journalistes commençaient à camper devant l’école…elle est…

- Je suis là maman ! Dit Christelle en entrant dans le bureau

Elle portait aussi un chapeau et des lunettes noires qu’elle enleva. Elle se jeta dans les bras de sa mère.

- Ça va ma puce ? Ils ne t’ont pas fait trop peur…? Demanda Candy

- Ne t’en fais pas maman… papa est une célébrité ! Ça vient avec le territoire…

- Qui t’a appris à parler comme ça? Dit Candy en souriant

- Je parlais avec Hannah Montana… quand elle est venue à la maison

- D’accord, dit Candy… Qui a bien pu nous faire ça ?

- Je soupçonne une rouquine aux papillotes…

- Tante Eliza…, dit Christelle

- Moi aussi… je crois aussi que c’est elle… Je suis content de voir que tu ne me soupçonne pas…

- Personne ne te connais comme moi Taches de son…tu détestes les journalistes en plus tu n’as pas besoin d’argent, donc tu ne vendrais pas ton histoire au plus offrant…

- Merci Roméo, dit Candy en souriant, Agnès, je dois y aller. Je vais prendre quelques jours de congé…

- Tu ferais mieux de démissionner Taches de son, car on va aller vivre à Hollywood…et je t’achèterai une clinique si tu veux continuer à travailler…

Candy le regarda, elle regarda Agnès qui l’avait énervé en refusant de la croire.

- Tu as raison Roméo… Je démissionne Agnès… Au revoir.

- Madame, dit Terry en souriant

- Mais… ? Dit Agnès

- Au revoir Madame, dit Christelle

Ils sortirent du bureau de l’infirmière en chef qui était encore bouche bée… Terry donna un sachet à Candy avec une perruque brune et des lunettes noires et un chapeau. Elle alla se changer dans la salle des infirmières. Il y avait aussi un long manteau en cuir. Ses collègues la regardaient en souriant.

- Tu pars Candy ? Demande une d'elle

- Je démissionne…, repondit Candy

- Tu vas vivre les revenus de ton histoire ?

- Vous pensez aussi que ce sont des histoires n’est-ce pas ?

- Candy si tu avais l’enfant de Terrence Grandchester, qu’est-ce que tu fous ici à travailler ?

- J’aime aider les gens… mon père adoptif est un multimilliardaire… mais je travaille toujours. Je n’ai pas besoin d’argent…, répondit Candy

- Si tu avais vraiment l’enfant de Terrence Grandchester, tu t’en serais vanté…, dit une autre

- Alors vous ne me connaissez pas du tout… je voulais justement éviter ce cirque avec les journalistes… Mais je ne suis pas là pour vous convaincre…

La porte s’ouvrit. Christelle entra. Candy était en train de ranger ses affaires dans un sac.

- Bonjour, dit-elle aux autres infirmières, maman ? Tu as besoin d’aide, papa nous attend dans le couloir…

- J’ai presque fini ma puce, viens m’aider…, dit Candy

Les autres infirmières regardèrent Christelle bouche-bée. Elle était le portrait craché de Terrence Grandchester !

Candy finit de ranger ses affaires et Christelle prit un de ses petits sachets et elles sortirent.

- Au revoir les filles, bonne chance ! Dit Candy

- Bye dit Christelle en souriant

Les autres infirmières les suivirent dans le couloir pour voir Terrence Grandchester qui était avec son chauffeur et qui prit tous les paquets de Candy. La rumeur s’était propagée comme une trainée de poudre, que Terrence Grandchester était venu chercher Candy avec leur fille et tout le monde était dans le couloir pour voir la petite famille… Même les patients en mesure de se déplacer étaient du nombre.

Terry et Candy mirent leur fille au milieu et ils prirent chacun une main et ils s’en allèrent. Ils parvinrent à passer incognito devant les journalistes et ils entrèrent dans leur limousine que le chauffeur avait louée pour la journée. Les vitres étaient noires. On ne voyait rien à l’intérieur.

Candy était dans les bras de Terry.

- Tu vas bien Taches de son ?

- Ça va, dit-elle

- Comment tu trouves ton baptême avec les paparazzis ?

- C’était horrible ! Dit Candy, oh mon Dieu ! Comment fais-tu ?

- C’est une question d’habitude, dit Terry, la première fois je dois avouer que j’avais un peu peur …

Christelle était dans en train de regarder dans le frigo et elle trouva du jus de fruit et plein de friandises…

- J’ai pensé comme la maison était entourée de journalistes de photographes, on pouvait rester à l’hôtel…, dit Terry

- D’accord, dit Candy qui n’aimait pas les imprévus

- Est-ce que je vais aller à l’école ? Demanda Christelle

- Non, dit Terry, j’ai engagé un professeur le temps que l’histoire passe… et ton professeur a donné tout ce qu’elle allait enseigner dans les jours à venir et si ça dure plus longtemps… eh bien on ira chercher plus de travaux…

- D’accord ! Dit Christelle, être à l’hôtel et commander le service de chambre, c’est superbe!

- Tu prends ça pour un jeu n’est-ce pas Christelle ?

- Oui maman ! J’adore tout ça !

- Elle te ressemble vraiment ! Dit Candy en souriant

La petite famille se rendit donc à l’hôtel dans une suite de luxe pour échapper aux journalistes.

Ils regardaient la télévision et on ne parlait que de ça. On montra Eleonor Baker devant sa villa à New York.

- Mme Baker ? Vous étiez au courant ? Candice André a bien eu votre petite fille ?

- Oui…

- Et pourquoi pensez-vous qu’elle ait annoncé la nouvelle au monde de cette façon ? Elle avait besoin d’argent ?

- Candy est la fille de William André, elle n’a pas besoin d’argent ! Quelqu’un d’autre s’est fait du fric sur cette histoire…Vous connaissez toute l’histoire, mais je peux vous assurer que Candy n’a pas vendu son histoire au plus offrant


Eleonor s’en alla sans répondre à d’autres questions.

- Grand mère est très belle, dit Christelle, elle savait qu’elle allait passer à la télé n’est-ce pas ?

- Ta grand-mère ne sera pas surprise morte sans son maquillage ! Dit Terry

Ils éclatèrent tous de rire. Ensuite on montra Eliza…

- Oui. C’est une traînée,… elle m’a volé Terrence en le séduisant outrageusement ! Ensuite elle s’est fait faire un enfant pour le garder… mais ça n’a pas marché… Terry l’a larguée ! Il ne voulait pas d’elle… Maintenant elle s’est servit de la jolie frimousse de sa fille pour rependre Terry en sachant bien qu’il ne tournerait jamais son dos à sa petite bâtarde.

- Oh mon Dieu ! Dit Candy scandalisée

- Tante Eliza est toujours aussi méchante ! Dit Christelle en riant, elle en pince pour toi papa, n’est-ce pas ? Elle est jalouse de maman !

Candy et Terry se regardèrent en souriant.

- Bon jeune fille, dit Terry, allons te laver avant de commander le dîner…

- D’accord, tu viens maman ? Vous pourrez ainsi me laver tous les deux, comme je ne vais pas aller à l’école vous me lirez une histoire à deux…

- D’accord, dit Candy allons-y !

La petite famille alla donc dans la grande et spacieuse salle de bain. Candy attacha les cheveux de sa fille en un petit chignon. Terry lui fit couler un bain en mettant du bain moussant. Ils lavèrent leur fille ensemble en plaisantant et en riant aux éclats. Ensuite Christelle mit sa robe de nuit Candy lui brossa les cheveux et Terry prit leurs demandes pour commander le service de chambre… Le dîner arriva et la petite famille se régala. Ensuite ils mirent leur fille au lit.

- Tu veux quelle histoire ma belle? Dit Candy

- Comme je vous ai tous les deux ce soir, je veux que vous me racontiez comment vous vous êtes rencontrés...? Dit Christelle

Candy et Terry se regardèrent.

- C'était un 31 décembre sur un bateau, dit Candy, j'allais en Angleterre pour mes études...

- Et je retournais en Angleterre où je vivais, dit Terry...

Ils racontèrent leur histoire en disant chacun une phrase... Christelle trouva ça très amusant. Elle s'endormit quelques minutes plus tard. Ils embrassèrent leur fille et se rendirent au salon.

Candy alla s’asseoir sur le canapé et elle regardait la télévision qui parlait d’elle, de Christelle et de Terry. On parlait maintenant de la vie de débauche et de drogue de Terry. Susanna Marlowe passait à la télévision pour dire que Terry l’avait trompé…

- Pendant qu’il était avec moi, il couchait avec cette infirmière, je me sens trahie, dit-elle avec des larmes aux yeux

- En tout cas, c’est une bonne comédienne…, dit Candy

- Elle mérite un Oscar pour sa performance…, dit Terry

- Mais peut être dit-elle la vérité, peut être étais-tu avec elle en même temps que moi…

Terry la regarda. Elle avait le droit de connaître la vérité. Candy connaissait ce regard et son cœur se serra.

- J’avais bu une boisson avec des pilules dedans sans le savoir et je me suis réveillé le matin nu… avec aucun souvenir et…

- C’est pour ça que tu as rompu…

- Je t’avais trompé Candy, même sans le vouloir, j’avais honte de moi et j’avais honte de mes envies…

- Oh Terry…, dit-elle avec des larmes aux yeux

Terry s’approcha et il se mit à genoux devant elle.

- Je sais que tu m’as pardonné, voici mon amende, tu as eu une demande en mariage, voici deux porte-clés en or…

Les portes clés étaient en forme de tourterelles…

- Deux tourterelles, comme la chanson…, dit Candy

- Oui… avec les clés de mes résidences principales ; mon nouvel appartement à New York…

- Nouvel …?

- Oui, l’ancien avec tous les péchés que j’y ai commis me dégoûtait… Et l’autre c’est pour ma villa à Los Angeles…

- Tu n’as pas forniqué là-bas… ?

- Non, là-bas je gardais ça pour ma résidence officielle avec ma famille… je … forniquais ailleurs…

- Oh…, dit Candy en souriant, j’aime ton honnêteté…

- Quoi que j’ai fait dans le passé je t’assure que je n’en ai qu’un vague souvenir… tu es la seule fille dont je me souviens en détails…

- Il faut dire que tu étais sonné la majorité du temps aussi…

Terry sourit.

- Ça aussi…, dit-il

- J’aime bien les porte-clés, dit Candy en souriant

- La suite demain, dit-il en la regardant avec amour…

- Je dois appeler Albert, il doit se demander où je suis…

- Pas aujourd'hui mon amour, passons une journée sans téléphone. J’ai besoin de toi maintenant…il y a un jacuzzi dans la grande salle de bain…

- Allons-y, dit Candy en souriant

Terry se leva et il prit la main de Candy qui se leva. Ils allèrent dans la grande salle de bain dans laquelle il y avait une grande baignoire dans le sol. Ils la remplirent d’eau et de différents sels de bain et du bain moussant parfumé… Ils se déshabillèrent et ils entrèrent dans le jacuzzi. Dans l’eau, ils se donnèrent beaucoup de plaisir tout en se frottant le corps mutuellement, en se caressant, en s’accouplant sous l’eau…

La petite famille avait trouvé refuge dans cette suite d’hôtel et ils avaient décidé de ne pas répondre au téléphone ce premier jour et de passer du temps rien qu’eux trois…


arose

view post Posted: 9/12/2021, 20:47     Le telephone pleure... - Les fanfictions de Noël

Le téléphone pleure



Chapitre 7
“La conversation”



Terry avait maintenant la tâche de trouver que faire des 12 jours de Noël. Il avait besoin d’aide et il s’adressa à sa meilleure amie, à part sa fille et la femme qu'il aimait…

- Maman ? Tu es occupée ?

- J’ai toujours du temps pour toi mon chéri…

- Merci maman…Christelle m’a donné une idée pour reconquérir Candy…

- Quoi ? Faire l’amour avec elle ne suffit pas ? Dit Eleonor ironiquement

- Comment tu le sais ?

- Je le sais, c’est tout…

- On dirait que c’est le secret de Polichinelle !

- En effet ! Dit Eleonor en riant, qu’est-ce que le petit ange a imaginé ?

- Les 12 jours de Noël…

- Ok… tu veux couvrir Candy de cadeaux ? Tu veux l’acheter ?

- Non, je sais qu’elle m’aime, je n’ai pas besoin d’acheter son amour maman… Mais l’idée est bonne…

- En effet… attends un peu… que veux-tu de plus ? A part la mettre dans ton lit, ce que tu as déjà !

Terry secoua la tête, sa mère n’avait pas sa langue dans sa poche !

- L’épouser…, dit-il

- Eh bien voila !

- Quoi ?

- Tu veux épouser Candy non ? Tu te sers de la chanson…

- Pour le mariage ? Comment ?

- Utilise ton imagination… Le premier jour, offre une demande en mariage…

- Elle ne me parle pas…

- Eh bien trouve un moyen de la faire parler, tu fais l’amour avec elle, trouve un moyen !

- Tu as raison… Je vais essayer ce soir… lorsque je vais descendre…

- Pour faire l’amour avec elle ? Fit Eleonor d’un ton moqueur

- Maman ! Bonne nuit maman ! Et merci

- Bonne nuit bébé !

Terry raccrocha son téléphone et il descendit au salon, là où l’attendait Candy. Elle était assise sur le divan. Il alla se mettre sur le fauteuil. Candy regardait la télévision. Christelle dormait depuis longtemps et Candy était allée la voir pour l’embrasser.

Terry la regardait. Elle était si belle… Il se demande pour la millième fois comment il a pu la laisser tomber…

- Candy ? Dit-il, Candy ? Je voudrai te parler…

- D’accord Terry, dit-elle, tu veux parler de quoi ?

Terry la regarda surpris. Il ouvrit les grands yeux.

- Tu me parles ? Depuis quand ?

- Depuis que tu me l’as demandé…

- Je te l’ai demandé… Dieu du ciel ! Les femmes !!!!

- Je t’écoute …

- Je voudrai te demander pardon pour la façon dont je t’ai traitée il y a toutes ces années… en plus tu étais enceinte… Tu aurais pu me le dire…

- Je ne le savais pas…

- Comment ça ? Nous étions en novembre, d’après l’anniversaire de Christelle, tu étais au moins enceinte de 4 mois…

- Est-ce que j’avais l’air d’être enceinte de 4 mois quand tu m’as vu la dernière fois ?

- Non, en fait tu étais toujours aussi mince que d’habitude… comment…

- Je me tuais au travail après notre rupture jusqu'à ce que je m’évanouisse un jour a l’hôpital…on a fait des examens et on m’a dit que j’étais enceinte…

- Oh…

- Je pensais que c’était récent, même si la dernière fois on a rien fait, mais quelle était ma surprise d’entendre le médecin me dire que j’étais enceinte de 16 semaines…

- Quoi ?

- Et le lendemain, je me suis réveillée enceinte…littéralement… je n’en croyais pas mes yeux…

- J’aurai aimé voir ça…

- A qui la faute ? Je t'ai appelé tu n'as pas repondu!

- C’est de ma faute, je le sais… j’étais idiot… J’étais attiré par la vie séduisante Candy, je ne voulais pas que tu sois déçue…

- Alors tu as rompu avec moi ? Tu sais que je t’aime comme tu es Terry, si tu m’avais expliqué, je t’aurai laissé le temps de faire ce que tu veux Terry, oui j’aurai été déçue, mais le résultat est le même non, j’ai été déçue et je suis déçue aujourd’hui, mais je ne t’aurai pas laissé tomber… Si tu avais besoin d’une pause pour vivre ta vie, tu aurais pu me le demander…Tu m’as brisé le cœur Terry…Je suis peut être la voix de la raison avec toi Terry mais c’était pour ton bien…

- Je sais ma chérie. Je te demande pardon mille fois pardon… ce que j’ai choisi c’était rien de bon, la vie de drogue et de débauche ça mène nulle part…je me sentais vide à la fin de la journée… Je voulais te revenir, mais comme je t’avais déjà fait mal… Ensuite j’ai vu Christelle pendant la publicité de Disney… Mon cœur a éclaté et le soleil s’est levé pour moi, un nouveau jour est né… Ma vie avait un sens tout à coup… Ma vie que j’avais abandonnée avec ma bien-aimée… c’était toi Candy, c’était toi dont j’avais besoin depuis le début…Je dois reprendre ma famille…si tu le veux bien sur…

- Terry…je sais que nous faisons l’amour. Je ne nie pas la forte attirance entre nous…mais ça ne suffit pas. Qu’est-ce qui me dit que tu ne vas pas rechuter ? Christelle et moi sommes une famille, tu en fais parti, et tu veux en faire parti à part entière… Je ne suis pas sure que je puisse te faire confiance… cette vie séduisante t’a déjà arraché à nous une fois. Je ne veux pas que ma fille soit blessée…

- Je ne lui ferai jamais de mal, tu sais ça…

- Pas intentionnellement Terry… Mais ça peut arriver…

- Elle est tellement heureuse de m’avoir ici avec vous… Et moi aussi… Tu me pardonnes ?

- Je te pardonne Terry. Mais je ne suis pas convaincu que faire une famille avec toi soit la solution…

- Merci de m’avoir pardonné mon amour. Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour te convaincre que nous fassions une famille… Je t’aime Candy… Veux-tu être ma femme ?

- Terry…, dit-elle, je ne peux pas te répondre tant que je n’aurai pas confiance en toi, je dois être sure que tu es de retour pour toujours, que si nous te suivons à New York ou à Hollywood, que la vie séduisante ne va plus réussir à te voler…

- D’accord, dit-il, je dois donc te convaincre de ma bonne foi mon amour…je vais payer des amendes…

- Des amendes ?

- Oui. Dans certains pays d’Afrique, lorsque le mari se méconduit et qu’il veut revenir chez sa femme, il a des amendes à payer…Il lui fait des cadeaux pour se racheter…

- Tu veux me faire des cadeaux ?

- Je t’ai abandonnée enceinte… ma facture est salée…

- Terry…

- Je te promets qu’à la fin, nous allons nous marier…

Candy le regarda en souriant.

- D’accord. Je marche… vas-y Terry ! Fais-le…

Terry se leva et il alla s’asseoir à coté d’elle. Il la prit dans se bras et l’embrassa pour sceller leur accord. Après 7 ans abstinence, Candy s’enflammait dès que Terry la touchait et elle n’essayait même pas de résister. Ils firent l’amour doucement et tendrement sur le divan. Ensuite ils allèrent chacun dans leur chambre, mais avant de se séparer, ils s’embrassèrent devant la porte de Candy.

- Tu es sure que tu ne veux pas que je vienne dans ta chambre ? Dit Terry

- Je ne veux pas que Christelle soit confuse…

- Tu vois qu’il faut qu’on se marie, la vie serait plus simple pour tout le monde…

- Bonne nuit Terry, dit Candy en entrant dans sa chambre et en fermant la porte.

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Terry se mit à travailler sur ses 12 jours de Noël et ses amendes pour Candy. Il n’avait rien de prévu dans son programme. Son assistant s’arrangeait pour que la presse ne sache pas où il se trouvait.

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Eliza, qui était toujours amoureuse de Terry et jalouse de Candy, décida de mettre un peu de désordre. Comme Alistair avait pris des photos le jour de Thanksgiving, Eliza réussi à s’emparer de quelques unes. Elle passa quelques coups de fil et elle vendit son histoire au plus offrant…
L’histoire de Terry et Christelle allait faire la une des journaux. Une chose que Terry voulait éviter à tout prix.

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Eleonor Baker était dans sa chambre, au lit, lorsqu’elle reçu un coup de fil d’un ami journaliste… Elle appela Terry dès qu’elle raccrocha.

- Terry ?

- Maman ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu as l’air inquiet

- Je viens de recevoir un coup d'un de mes contacts….

- Et ?

- Christelle est sur le point d’être à la une des journaux…

- Bordel de merde ! Dit Terry en colère, comment est-ce arrivé ?

- Eh bien, c’est là qu’il y a un hic…

- Que veux-tu dire ?

- On dit que c’est la mère de ta fille qui a vendu son histoire aux journaux avec photos à l’appuie…

- Impossible ! Dit Terry

- C’est ce que j’ai dit à mon contact, mais c’est la rumeur qui circule dans le monde des journaux…

- Oh mon Dieu !!! Je dois avertir Candy, mais elle dort déjà… je vais lui dire ça après que j’ai déposé Christelle à l’école…

- Je suis désolée Terry…

- J’allais la présenter au monde éventuellement, mais à ma manière !

- Je sais Terry… courage.

- Merci maman… toi aussi les journalistes vont te poser des questions…

- Ne t’en fait surtout pas pour moi Terry…

- C’était pour te dire que tu peux dire la vérité… Pas besoin d’esquiver…

- D’accord bébé …bonne nuit ! Je t’aime

- Je t’aime maman et merci.

Terry mit au lit en colère. Mais il savait que ça ne servait à rien de se mettre en colère. La presse avait un scoop sur lui et à moins de racheter tous les journaux du pays en une soirée, il ne pouvait qu’attendre et espérer qu’il n’y aura pas trop de dégâts…

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Le lendemain matin, il fut réveillé par sa fille tôt le matin.

- Papa ! Papa ! Dit Christelle, réveille-toi ! Maman n’est pas là!

Terry ouvrit les yeux et il sourit à sa petite fille qui portait une robe de nuit avec les princesses de Disney dessus

- Bonjour princesse, dit Terry

Christelle monta sur le lit et elle le serra dans ses bras.

- Maman n’est pas là dis-tu ?

- Non… je crois qu’elle est allée travailler ; elle a du remplacer quelqu’un…

- Oh, dit Terry, bon d’accord allons t’arranger…

Terry apprêta sa fille pour l’école. Il trouva un mot de Candy dans la cuisine qui disait en effet qu’elle avait dû aller remplacer quelqu’un à l’hôpital.

« Magnifique ! Elle va voir les journaux à l’hôpital… » Se dit Terry.

Il donna des céréales à sa fille. Ensuite il la conduisit à l’école avec son chauffeur et il remercia le ciel que la voiture avait des vitres fumées. Comme c’était encore tôt le matin, les professeurs et les enfants à l’école n’avaient pas encore vu les journaux, alors Christelle était en sécurité pour le moment.

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Candy était en train de faire sa ronde et elle remarqua que les gens lui lançaient des regards un peu drôles. Elle ne fit pas attention jusqu'à ce qu’elle rencontre Dr. Michael dans l’ascenseur.

- Candy ! Comment vas-tu ?

- Dr. Michael ! Dit Candy en souriant, je vais bien merci et toi ?

- Je vais bien… j’espère que l’argent que tu as eu sera investi pour les études de ta fille…

Candy le regarda curieusement.

- Depuis ce matin je ne fais qu’entendre des remarques désobligeantes… je les ignorais mais toi Michael…

- Mais il fallait t’y attendre…

- Quoi ? De quoi parles-tu ?

- Tu as raconté ta vie dans aux journaux ...

- Ma vie ?

Tous ceux qui étaient dans l’ascenseur la regardaient curieusement. Elle arriva à son étage et elle sortit. Mais elle reprit un autre ascenseur pour aller dans la boutique des souvenirs. Elle arriva au rayon des journaux et elle faillit tomber à la renverse en voyant la une de tous les journaux qui disaient en très gros caractères gras avec sa photo à coté :

« J’AI EU L’ENFANT CACHE DE TERRENCE GRANDCHESTER !!! »


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view post Posted: 9/12/2021, 20:44     Le telephone pleure... - Les fanfictions de Noël

Le téléphone pleure



Chapitre 6
“Sur un nuage de bonheur”



Quelques jours plus tard c’était le week-end de Thanksgiving. Thanksgiving se passait le 4eme jeudi du mois de novembre. Et comme chaque année, Candy allait au manoir avec Christelle pour célébrer avec toute la famille.

- Tu vas venir avec nous papa ?

- Oui, bien sur, mais je vais appeler ma mère…

- Eleonor Baker ? Ma granny ? Tu peux lui dire de venir avec nous non ? N’est-ce pas maman ?

- Bien sur, dit Candy distraitement

- Super ! Dit Christelle, je vais rencontrer ma granny !!!

- Je vais lui téléphoner, dit Terry en souriant

Il monta dans sa chambre avec son cellulaire et il appela sa mère.

- Maman ?

- Bébé ? Comment vas-tu ? Comment ça se passe ?

- Avec Christelle, c’est superbe !

- Et Candy ?

- Eh bien… ça, ça va moins bien… elle m’adresse à peine la parole…

- Ça ne m’étonnes pas… Tu as essayé de la séduire ?

- Maman !

- Quoi ? Ça peu briser la glace…

- Tu veux venir à Chicago pour Thanksgiving dans la famille de Candy et rencontrer ta petite fille par la même occasion ?

- D’accord ! J’avais l’intention de venir à Chicago pour passer Thanksgiving avec toi…

- Merci maman…

- Toi tu as séduit Candy…

- Pourquoi dis-tu ça ?

- Je ne t’entends pas nier… fais un gros bisou à ma petite fille. J’ai hâte de la voir

- Elle a aussi hâte de te rencontrer. A bientôt maman !

- Au revoir bébé, je t’aime

- Je t’aime aussi

Terry souriait. Il était heureux d’avoir sa mère dans sa vie et il le devait à Candy. Elle l’avait forcé à se réconcilier avec sa mère…

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Le jour de Thanksgiving, ils allèrent tous au manoir des Andrés en famille avec la voiture de Candy. Terry n’aimait pas faire travailler les gens les jours fériés. Le manoir était plein de membres de la famille proche et éloignée. Tous les regards se tournèrent vers eux lorsqu’ils arrivèrent.

Albert se leva pour les accueillir suivit de Annie, Patty et leurs conjoints.

- Soyez les bienvenus ! Dit Albert, Christelle ?

Elle se jeta dans ses bras.

- Grandpy !

- Tu m’as l’air bien heureuse…

- Oui, papa habite avec nous maintenant

Albert regarda Candy et Terry qui semblaient ne pas vouloir communiquer. Candy parlait avec ses amies et elle s’éloigna avec elles. Terry alla dire bonjour aux autres et Eliza s’accapara de son bras et elle se mit à lui faire les yeux doux.

- Et comment ça va entre papa et maman ? Demanda Albert

Elle prit le bras d’Albert et l’entraina dans son bureau. Cette petite était si maligne ! Se dit Albert. Christelle ferma la porte derrière elle.

- Grandpy. Papa habite avec nous, et il passe beaucoup de temps avec moi… mais maman et lui se parlent à peine !

- Oh…

- Oui, maman est toujours en colère

- Eh bien il faut lui laisser du temps…

- Oui… mais…

Christelle semblait hésiter… Albert la regarda.

- Que se passe-t-il ma puce ?

- Quand je vais dans le lit de maman le matin… je sens l’odeur de papa

Albert regarda sa petite fille en souriant. Candy et Terry dormaient ensemble…

- Oh… qu’est-ce que ça veut dire ?

- Je pense que papa et maman dorment ensemble, comme les parents de mon amie Annabelle…

- Oh… et qu’est-ce que ça te fais... ?

- Ils ne se parlent pas, mais ils dorment ensemble, c’est un peu drôle… mais je suis contente quand même

- Ton papa et ta maman s’aiment, Christelle. Ta maman doit pardonner ton père pour enfin lui parler… Il faut trouver quelque chose pour que ta mère écoute et pardonne ton papa

- Je sais, je cherche mais je ne trouve pas…

- D’accord, moi aussi je vais chercher et je te dirai si je trouve quelque chose d’accord ?

- D’accord ?

- Et part ça ?

- A part ça, Hannah Montana va venir chez nous et elle viendra à l’école pour chanter ! Grace à papa ! Je suis tellement contente !

- C’est sublime ! Dit Albert en souriant

- Et… ma grand-mère va venir ici, est-ce que ça va ?

- La grande Eleonor Baker ? Dit Albert en souriant

On entendit la sonnerie de la porte.

- C’est peut être elle…

- Allons voir ton papa alors, si c’est elle

- D’accord.

Christelle et Albert sortirent du bureau et retournèrent dans le grand salon. Christelle alla chercher son père qui était toujours accaparé par Eliza et ses amies.

- Excusez-moi, dit Christelle, papa ? J’ai besoin de toi

Terry regarda sa fille en souriant. Eliza toisa l’enfant.

- Bien sur ma chérie, dit Terry en se levant, que puis-je faire pour toi ?

- Je pense que Granny est là…

- Oh… viens je vais te la présenter…

- Maman ? Tu viens voir granny ?

Candy qui parlait avec ses amies répondit :

- Bien sur ma puce, dit Candy, à tout à l’heure les filles

Candy suivit sa fille et Terry qui se dirigeaient vers la porte d’entrée.

Eleonor Baker très élégante dans sa robe de grand couturier de couleur bleue. Ses cheveux tombaient sur ses épaules. La grand-mère de Christelle ne ressemblait pas du tout à une grand-mère.

Terry s’approcha d’elle et le serra dans ses bras.

- Mon bébé, dit-elle en souriant, comment vas-tu ?

- Je vais bien maman…

- Où est le petit trésor ?

Terry se défit de son étreinte et il prit la main de sa mère et se dirigea avec elle vers Christelle qui souriait à coté de Candy.

- Maman, dit Terry, je te présente ta petite fille… Marie Christelle André…Christelle, voici ta grand-mère, bien qu’elle ne ressemble pas aux grand-mères dans les livres…

- En effet, elle est mille fois plus belle ! Dit Christelle en se jetant dans ses bras, bonjour granny !

- Bonjour ma chérie ! Et merci pour le compliment ! Tu ressembles exactement à ton papa lorsqu’il avait ton âge ! Tu es belle comme un cœur !

- Merci granny…

Eleonor portait sa petite fille et elle la posa parterre et elle se tourna vers Candy qui les regardait en souriant. Elle la serra dans ses bras.

- Candy ! Dit-elle, oh merci pour ce beau cadeau ! Mais tu aurais pu venir me voir tu sais ? Mon fils est un salaud, mais je me serai occupé de toi !

- Je sais Mme Baker, je sais. Merci…, mais comme vous le savez, mon père Albert est un milliardaire, alors j’étais en de bonnes mains…

- Enchanté de vous connaître Mme Baker, dit Albert en lui baisant la main…

- Monsieur, dit Eleonor en souriant

Archie et Alistair arrivèrent pour voir leur idole.

- Eleonor Baker ! Dit Archie, oh mon Dieu ! C’est le plus beau jour de ma vie !

Il lui baisa la main. Alistair suivit son exemple.

- Vous êtes encore plus belle en personne, dit Alistair

- Oh merci, dit Eleonor en souriant, je suis flattée…

- Mais elle est venue me voir, dit Christelle en prenant la main de sa grand-mère

- En effet, dit Eleonor, on y va Christelle…

Christelle et sa grand-mère marchèrent ensemble en parlant gaiement. Les autres les suivirent.

Albert attira Candy et Terry dans son bureau.

- Je voulais vous parler, dit-il, comment ça va entre vous ?

Candy ne répondit pas. Et Terry répliqua :

- On habite dans la même maison, dit Terry

- Les choses n’ont pas évolué ? Demanda Albert

- Euh…, commença Terry

- Christelle est un peu confuse, dit Albert

- Confuse ? Dit Candy

- Elle est très heureuse d’avoir son père avec elle, mais il dort dans une autre chambre…mais lorsqu’elle va dans ton lit le matin, elle sent le parfum de son papa sur toi et sur les draps…

Candy avait envie de s’enterrer vivante. Et Terry rougit jusqu’aux oreilles. Albert dut se retenir pour ne pas éclater de rire.

- Bon, ce que vous faites ne me regarde pas. N’oubliez pas que vous avez une petite fille dans la maison… tout ce qu’elle veut c’est une famille normale, avec un papa et une maman… qui dorment dans le même lit si possible… Vous pouvez le faire devant elle, elle est déjà au courant… pour éviter la confusion. Elle va chez ses amies et elles voient leurs parents dormir dans la même chambre… Bref. Essayez de résoudre les problèmes entre vous le plus vite possible… entre-temps cessez de rendre votre fille confuse… Ou alors cessez de faire l’amour… dans votre chambre où vous laissez des vestiges que votre fille trouve…, dit Albert en pouffant de rire

Candy sortit du bureau en colère. Et Terry éclata de rire avec Albert.

Le repas de Thanksgiving se passa dans la joie générale. Tout le monde remercia Dieu pour les bienfaits de leur vie. Christelle était plus reconnaissante que tout le monde :

- Je remercie Dieu parce que j’ai maintenant un papa et une maman, une grand-mère, j’ai une famille ! Je suis la petite fille la plus heureuse au monde !!! Merci mon Dieu !

Candy et Terry se regardèrent et pour la première fois, Candy lui sourit. Elle le remerciait avec ses yeux du bonheur de leur fille.

Après le repas tout le monde était dans le grand salon autour du feu à chanter des chants de Noël, comme le temps des fêtes approchait. Certains chantaient bien, certains chantaient faux, mais tout le monde s’amusaient.

Terry qui allait se soulager, rencontra Eliza…

- Terry, mon chou…

- Eliza…

- J’ai vu que Candy et toi ne vous parliez pas… elle n’arrive pas à te pardonner n’est-ce pas ?

- Ça ne te regarde pas !

- Tu sais, moi je suis disponible au cas où tu aurais envie d’un petit coup rapide

Terry éclata de rire.

- Là ma chère, tu peux toujours courir…

- Mais Candy refuse de te parler…

- Ça ne veut pas dire que son corps me dit non…, dit Terry en entrant aux toilettes

Eliza ouvrit la bouche indignée. Il n’y a que Candy pour bouder Terry et lui faire l’amour en même temps ! Leur relation était bien au-delà de sa portée ! Elle n’aura jamais Terry ! Il était temps qu’elle s’en rende compte.

Plus tard dans la soirée, Candy et sa famille quittèrent le manoir des Andrés. Eleonor Baker les suivit. Elle donna le bain à sa petite fille et elle lui lu une histoire…

- Que vas-tu me lire granny ? Demanda Christelle

- « Les orphelins Ombalakai », dit Eleonor, il était une fois…Trois orphelins, deux garçons et une fille qui étaient frère et sœur…

A la fin de l’histoire Christelle était émerveillée.

- Quelle belle histoire ! Elle a sauvé ses deux frères, malgré le fait qu’ils l’ont rejetée… elle est devenue la femme du chef du village et elle était la femme de la prophétie du village alors ils ont écouté ce qu’elle avait à dire et ses frères ont été sauvés !

- C’est pour ça, dans la vie, il faut toujours faire le bien. Un bien fait n’est jamais perdu…sois en sur. Le bien triomphe toujours. C’est la loi de la nature et de Dieu.

- Oui.

- Maintenant jeune fille, on va prier et tu vas dormir…

- D’accord granny.

Elle sortit du lit et elle se mit à genoux avec sa grand-mère et elles dirent...

- Maintenant que je suis prête à m’endormir, je te prie Seigneur Jésus de garder mon âme. Et si je meurs pendant mon sommeil, je te prie Seigneur Jésus de m’amener au ciel.

Et Christelle ajouta :

- Béni ma maman, mon papa, ma granny mon grandpy et toute ma famille et merci de m’avoir donné mon papa. Amen.

Eleonor embrassa sa petite fille et la mis au lit. Elle descendit au salon, où Terry tapait sur son ordinateur et Candy regardait la télévision.

- Bon, je vais aller à mon hôtel, dit-elle je reviendrai demain a l’heure du déjeuner, comme ça vous donnera le temps de vous réveiller.

Candy et Terry se levèrent pour l’accompagner à la porte. Son chauffeur l’attendait devant la porte. Elle les étreignit.

- Bonne nuit mes enfants à demain.

- Bonne nuit maman, dit Terry

- Bonne nuit Mme Baker…

- Appelle-moi Eleonor…

- Bonne nuit Eleonor dit Candy

Eleonor s’en alla Candy et Terry fermèrent la porte.

- Candy, dit-il, on fait quoi ? J’aime faire l’amour avec toi, mais si notre fille est confuse…

Candy ne répondit pas. Elle lui prit la main et l’entraina sur le canapé et là ils firent l’amour… Ensuite, chacun alla se laver et dormir dans sa chambre. Candy avait changé ses draps…Comme ça il n’y aura pas d’odeur de papa !

Le lendemain, la petite famille plus Eleonor passèrent une belle journée.
Candy et Terry se parlaient à peine et Eleonor trouvait leur attitude l’un envers l’autre bizarre… Mais elle ne dit rien. Sa petite fille était heureuse et c’est tout ce qui comptait. Elle rentra chez elle le lendemain et elle se mit a appeler sa petite fille tous les jours. Parfois, elle appelait pour lire une histoire à Christelle, et Candy mettait le téléphone sur speaker.

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Lorsque Mylie Cyrus en Hannah Montana alla chanter à l’école de Christelle, la petite fille était sur un nuage pendant toute la journée et pendant des jours. Elle prit des photos avec elle elle se filma. Mylie vint dîner chez Candy avec son père et Christelle était aux anges. Terry était heureux d’avoir pu rendre sa fille aussi heureuse.

Après le dîner. Mylie chanta des chants de Noël pour eux. Ils s’amusèrent à chanter les 12 jours de Noël à tour de rôle, chacun avec un chiffre…

Au moment du départ, Christelle serra Mylie dans ses bras fort.

- Tu étais mon deuxième grand rêve ! Dit Christelle

- Ah oui ? Et c’était quoi le premier ? Demanda-t-elle

- D’avoir mon papa avec moi ! Dit Christelle

- Eh bien je suis fière d’être ton deuxième rêve ! Dit Mylie en riant

- Merci d’être venue, dit Terry

- J’ai hâte de tourner avec vous Terry, dit-elle

- Moi aussi, dit Terry, Billy Ray, merci mon vieux !

- On va te contacter des que le scenario est prêt…, dit Billy Ray

- D’accord !

- Au revoir Candy ! Dit Billy Ray, ça fait plaisir de voir l’objet de la tendresse de ce vieux Terry !

- Au revoir dit Candy en souriant, Mylie , aurevoir

- Au revoir ! Dit-elle

Ils s’en allèrent. La petite famille était maintenant seule. L’heure du bain… Christelle était en train de chanter les 12 jours de Noël et elle demandait à son père les autres jours dont elle ne se souvenait pas…

- Wow papa tu connaissais la chanson ?

- Oui, bien sur…Depuis que je suis petit, en Angleterre, certains jours sont différents…

- Ah oui ? J’aime beaucoup cette chanson… à propos… ça me donne une idée..

- Quoi ?

- Les paroles de la chanson… ça dit...

- « Le premier jour de Noël, mon véritable amour m’a donné… » Oh ! Dit Terry, c’est une très bonne idée !

- Tu peux donner à maman un cadeau par jour jusqu'à Noël, au lieu d’après Noël comme le veut la chanson…, pour lui prouver ton amour et que tu regrettes et que tu es sincères…

- Reproduire les 12 jours de Noël ! Oui ! Sublime ! Merci ma chérie c’est une merveilleuse idée !

- Et tu es assez riche pour nous reproduire les 12 jours de Noël !

- Amen ! Dit Terry en la serrant contre lui, amen ma fille !

Après avoir mis sa fille au lit, après avoir lu une histoire, après avoir prié avec elle. Il alla appeler Hunter pour lui dire de reproduire les 12 jours de Noël pour Candy, avec quelques modifications… Sa fille avait eu une idée de génie.


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view post Posted: 9/12/2021, 20:41     Le telephone pleure... - Les fanfictions de Noël

Le téléphone pleure



Chapitre 5
« J’ai une famille... »



Candy se réveilla en se sentant très bien. La folie qu’elle avait faite la veille, elle ne le regrettait pas. Elle ferma les yeux et elle put sentir les mains de Terry en train de lui pincer les bout de sein, sa bouche sur la sienne caressant sa langue, sur ses seins…Elle eut un frisson de plaisir.

« Oh mon Dieu ! Espèce de grosse pute ! » Se dit-elle en souriant

Elle se leva pour aller prendre une douche. Son corps était toujours sensible au toucher et aurait voulu que Terry soit sous la douche avec elle.

« Ça suffit, espèce de traînée ! »

Elle vit une ombre dans la salle de bain, la porte glissante de la douche s’ouvrit et Terry entra en costume d’Adam et il s’empara de ses lèvres sous les jets de la douche chaude…

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Christelle se réveilla et elle alla se soulager. Ensuite elle se brossa les dents et elle s’apprêta toute seule. Elle sortit de sa chambre elle sentit l’odeur du jambon grillé et des toasts. Elle trouva ses parents dans la cuisine en train de manger en silence. Elle trouva la scène tellement belle ! Son papa et sa maman ensemble à table en train de prendre le petit déjeuner ! C’était ce qu’elle voyait lorsqu’elle passait la nuit chez ses amies ; les deux parents de ses amies à table avec elle et leur fille et les autres enfants. Son cœur bondissait de joie et elle dut se retenir pour ne pas sauter de joie, littéralement pour 10 secondes... Elle se mit à sauter de joie. Candy et Terry la regardèrent surpris.

- Christelle ? Dit Candy, tu vas bien?

- Bonjour maman, bonjour papa ! Dit-elle en sautant

- Bonjour ma puce, dit Terry

Elle sautait en souriant jusqu’aux oreilles…

- Qu’est-ce qu’elle fait ? Demanda Candy

- Elle saute de joie, dit Terry

- Sans blague ?

Christelle continuait à sautiller et à danser aussi de joie.

- Christelle ? Dit Candy

Elle s’approcha de sa mère en sautillant et elle se jeta à son cou… Ensuite elle se jeta au cou de son père. Et elle alla s’asseoir à table avec son sourire au visage. Elle avait sa maman et son papa dans la même maison et ensemble. Ils étaient une famille. Oui, ses parents ne parlaient pas comme les autres parents, mais maman lui a fait à manger, elle ne doit pas être si fâchée que ça… Ils vont trouver un moyen pour arranger ça…

Candy servit sa fille et elle ne put s’empêcher d’être heureuse… comme sa fille. Oui, Terry était dans sa maison et ils prenaient le petit déjeuner ensemble, comme une vrai famille et Christelle était aux anges… Elle fut en mesure de participer à la conversation pour faire plaisir à sa fille.

Après le petit déjeuner, ils firent la vaisselle ensemble et rangèrent la cuisine. Ensuite la fille et le père allèrent au salon et la maman monta dans sa chambre pour mettre de l’ordre.

Le père et la fille passèrent une bonne journée ensemble. La mère alla travailler l’après-midi en les laissant seuls.

- Tu vas rester avec nous papa ?

- Si c’est ce que tu veux …

- J’étais très heureuse ce matin de manger avec toi et maman

- Oui, tu sautais littéralement de joie!

Elle éclata de rire.

- Si tu n’as pas de tournage pour le moment, tu peux rester ici…

- Est-ce que ta maman sera d’accord ?

- Elle t’a invité à rester ici non ?

- En effet…

- Tu peux tout faire d’ici non, appeler ton assistant et répondre à tes courriels…à partir d’ici non…?

Terry regarda sa fille. Elle continuait à parler.

- Tu peux m’accompagner à l’école demain ?

- Tu ne veux pas y aller avec ta maman ?

- Je suis sure que maman comprendra

- D’accord alors… à propos tu as dit à l’école qui tu étais ?

- Que j’étais ta fille ? Oui, mais personne ne voulait me croire…

- Tu veux dire qu’on t’a traité de menteuse… ?

- Je leur ai dit que tu étais mon papa…ils ont dit que j’étais une menteuse, oui !

- Alors il va falloir leur dire que ce n’est pas le cas…

Elle lui sauta au cou.

- Merci papa…

- De rien ma puce…

Plus tard, lorsque Terry était sur son laptop, il appela sa fille.

- Ça te dirait d’avoir ton blog ?

- Un blog à mon nom ?

- Oui, le blog de la fille de Terrence Grandchester… pour t’amuser, tu peux donner tes impressions et des enfants peuvent te poser des questions…tu peux parler de tout et de rien…

- D’accord !

Il lui créa alors un blog avec des images d’enfants et il ouvrit des rubriques pour elle. Ensuite ils décidèrent d’aller préparer le dîner dans la cuisine.

- Maman a mit des steaks à mariner…

- Alors on va faire une salade, griller la viande et faire les pommes de terre.

- On commence par les pommes de terre, parce que ça prend du temps…

- D’accord chef !

Père et fille travaillèrent ensemble dans la joie générale. Maman revint à la maison et elle trouva le dîner prêt. Ils avaient même fait une tarte aux pommes pour le dessert.

- Oh mon Dieu ! Dit Candy émue

Ça fait plaisir de revenir dans une maison ou se trouvait les deux êtres qu’elle aimait le plus au monde.

- Je meurs de faim ! Et je pensais devoir commencer à préparer à mon retour…

- On voulait te surprendre…, dit Christelle

- Merci, dit Candy émue

Ils mangèrent en famille et Christelle n’arrêtait pas de parler, de tout ce qu’elle a fait avec son papa… Ensuite ce fut l’heure du bain avec papa et le temps des histoires avant de se mettre au lit…

- Quelle histoire vas-tu me lire ce soir, papa ?

- Aujourd’hui on va lire l’histoire de « Liloli, la fille du soleil »

- Liloli, quel joli nom…

- C’est très exotique…

- En effet…je suis contente que maman ne n’ait pas appelé « Pomme » ou « Poire »…

- C’est vrai que certains de mes collègues acteurs donnent de drôles de prénoms à leurs progénitures…

- « Progénitures » ?

- Leurs enfants…

- Oh d’accord, dit-elle en souriant, lis-moi l’histoire papa…

- Il était une fois dans un petit village, un chef coutumier qui ne voulait plus de filles dans son village…

Christelle s’endormit à la dernière phrase. Elle avait fait un effort pour rester éveillée et finir l’histoire…

Terry l’embrassa sur le front et il sortit de la chambre. Il alla dans sa chambre pour appeler son assistant.

- Hunter ?

- Oui patron ?

- Trouvez-moi le numéro de Billy Ray Cyrus…

- Votre fille veut rencontrer « Hannah Montana » ?

- Oui…

- Vous connaissez le prix à payer…

- Faire une apparition dans son feuilleton télévisé… la galère ! Mais pour ma petite Christelle, je suis prêt à tout…

- Je vous trouve ce numéro tout de suite patron… Melle Marlowe a appelé… elle voulait savoir où vous étiez et si elle pouvait revenir…

- Elle pense que je suis en train de m’amuser n’est-ce pas ? Il ne faut pas dire jamais, mais moi je le dis ; dites lui PLUS JAMAIS !!!J’ai goûté à la vie de famille…

- Avec Mme Candy ?

- Avec Christelle et … Candy…

- Elle vous a donc pardonné ?

- Elle ne me parle que s’il le faut absolument… sinon elle me bat froid…

- Sur tous les points ?

Terry sourit. Hunter était son homme de confiance il était au courant de tous ses faits et gestes…

- Hunter…, dit Terry en souriant

- Vous ne répondez pas… Ça veut dire que vous avez marqué…

- Mais elle refuse toujours de me parler…

- Elle vous parle avec son corps patron, trouvez un moyen pour vous faire pardonner

- Je sais, mais quoi ?

- Vous trouverez bien…j’ai confiance en vous…

- Merci Hunter…

Ils continuèrent à parler pendant un moment ensuite Terry raccrocha. Hunter lui avait passé le numéro de Billy Ray Cyrus. Il composa le numéro… Ça sonnait, une fois, deux fois, trois fois…

- Allô ? Dit une voix d’homme

- Billy Ray ? Terrence Grandchester…

- Terry ! Tu m’appelles pour faire une apparition dans le feuilleton de ma fille ?

- A une condition…

- Oh oh…quoi ? Tu veux qu’on parle de ton nouveau film ?

- Non… je veux que ta fille vienne voir la mienne et ses amies pour chanter…

- Tu as une fille ? Depuis quand ?

- Depuis qu’elle est née il y a 7 ans… j’avais rompu avec la mère et elle me l’a cachée… je viens de découvrir son existence

- Et tu essayes de l’impressionner avec Hannah Montana ?

- Elle est déjà impressionnée par son père… je veux lui faire plaisir, elle adore Hannah Montana alors...

- Très bien, Mylie sera ravie de faire plaisir à ta fille. Elle t’adore tu sais…

- Je l’aime bien aussi… Merci Billy Ray

- Il y a de quoi, Terry ! Dit-il en riant

- Tais-toi ! Dit Terry en riant, bye!

- Bye Terry !

Il raccrocha avec un sourire. Tout pour faire plaisir à Christelle, même apparaître dans un feuilleton télévisé pour enfants en échange d’avoir Mylie Cyrus jouer Hannah Montana pour sa fille.

Il se coucha au lit pour réfléchir à l’affaire Candy. Que fallait-il faire pour que Candy lui pardonne complètement ? Il travailla un peut sur un scénario de film qu’il voulait produire et il se mit au lit.

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Candy était encore au téléphone avec ses amies en conférence…

- Et alors ? Tu l’as fait ? Demanda Annie

- Quoi ? Demanda Candy innocemment

- Ne joue pas à ça avec nous ! Dit Patty

- Candy ! Dit Annie

- Les filles…

- Arrête de nous faire languir Candy, dit Patty

- D’accord c’est oui…, fit Candy avec une petite voix

Les cris stridents que poussèrent ses deux amies lui déchirèrent le tympan.

- Arrêtez de me casser les oreilles ! Dit Candy

- Alors vous vous êtes réconciliés ? Dit Annie

- Non… dit Candy

- Non ? Dit Annie, mais…

- Annie, leurs corps se parlent, c’est tout… Terry a beaucoup de pots cassés à payer…

- Mais elle couche avec lui…, dit Annie

- C’est vrai, dit Candy j’ai l’impression d’être une traînée… mais après je me dis qu’il est le seul homme avec qui j’ai jamais fait l’amour…

- Qu’il t’appartient, dit Patty

- C’est le père de ma fille… et ce matin, elle nous a trouvé dans la cuisine en train de prendre notre petit dej et elle sautait littéralement de joie…

- Oh mon Dieu, dit Annie, c’est la première fois qu’elle se réveille et trouve ses parents ensemble en train de manger…on prend ça pour acquis, mais Christelle a dû le voir chez ses amies…

- Ça lui manquait, dit Patty, Candy, tu as ta famille, maintenant réconcilie-toi avec Terry et rend ça permanent, pour Christelle

- Je ne pense pas l’avoir vu aussi heureuse, dit Candy la gorge nouée

- Alors ce soir tu vas aller le rejoindre ?

- Je ne sais pas…on va voir. Bon je vous laisse je vais prendre ma douche. Je suis épuisée après une journée de travail… bonne nuit les filles

- Bonne nuit Candy, dit Annie

- Bonne baise ! Dit Patty en éclatant de rire

- Patty ! Dit Candy en riant

Candy alla donc prendre sa douche. Ensuite elle alla dans sa chambre, elle brossa ses cheveux ensuite elle se mit au lit et elle ferma les yeux…

Terry était au lit les yeux grands ouverts. Incapable de dormir. Il savait que tout ce qu’il avait à faire c’est aller dans la chambre de Candy, mais il essayait de se forcer à ne pas le faire… Deux heures plus tard il était 2 heures du matin. Il se leva et sortit de sa chambre pour aller dans la cuisine pour boire un verre d’eau froide…

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Candy se leva aussi et sortit de sa chambre… pour se rendre à la cuisine et boire un jus de fruits…

Elle trouva la cuisine allumée et Terry en train de se verser un verre d’eau froide. Elle sortit un verre de l’armoire et elle se servit un jus de fruits. Ils ne dirent pas un mot.

Terry termina et il remonta dans sa chambre. Candy termina son jus de fruits 5 minutes plus tard et elle retourna dans sa chambre pour dormir.

Une autre heure se passa avant que notre couple têtu se rendent à l’évidence… leurs corps étaient en train de s’appeler…

Candy se leva pour aller dans la chambre de Terry…Elle ouvrit la porte et elle sortit du couloir et elle vit Terry qui se dirigeait vers sa porte. Ils se rencontrèrent à mi-chemin et ils se mirent à s’embrasser… Ils allèrent dans la chambre de Candy qui avait un très grand lit de taille royale…

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Lorsque Christelle se réveilla, elle crut entendre du bruit dans le couloir. Elle sortit, mais elle ne vit personne. Elle alla dans la chambre de sa maman et elle grimpa sur le lit avec elle. Elle eut l’impression de sentir l’odeur de son père sur les draps et elle eut un très grand sourire sur son visage… Papa dormait dans la chambre de maman ! Comme les papas de ses amies ! Ils étaient une famille !!! Mais si papa retourne dans sa chambre ça veut dire que maman ne lui parlait toujours pas !!! Il fallait trouver une solution à ce problème !

Candy bougea en sentant une présence dans son lit et elle tendit les bras, rencontra le corps de sa fille et elle l’attira contre elle. Et lui embrassa les cheveux.

« Maman sent le parfum de papa… » Se dit-elle

- Tu vas commencer à t’apprêter ma puce ? Dit Candy

- Oui maman ! Bonjour maman ! Je t’aime maman !

- Je t’aime aussi mon cœur… vas-y, je viens faire tes cheveux

Candy était épuisée… Elle se leva pour arranger les cheveux de sa fille…

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Terry lui du se faire violence et se lever pour accompagner Christelle à l’école. Il descendit et il trouva Christelle en train de manger des céréales. Il se servit une tasse de café.

- Bonjour mesdames, dit Terry en souriant

- Bonjour papa ! Dit Christelle heureuse

Terry s’avança avec sa tasse et il embrassa Christelle dans les cheveux.

« Maman a fait la même chose ce matin. Ils sont faits l’un pour l’autre » se dit Christelle dans sa tête.

Le chauffeur de Terry les attendait dehors, il avait troqué la limousine pour une Lexus dorée.

Terry et Christelle s’en allèrent. Candy retourna dans sa chambre pour dormir après avoir embrassé sa fille…

Terry accompagna Christelle à l’école. Il alla jusque dans sa classe et il rencontra sa maîtresse qui était bouche bée.

- Bonjour Melle Braxton, dit Christelle avec un grand sourire, je vous présente mon papa ; Terrence Grandchester

- Bonjour Melle Braxton, dit Terry de sa voix la plus charmante, comment allez-vous ce matin ?

Melle Braxton avait la bouche et les yeux grands ouverts. Les autres élèves étaient aussi surpris de voir une vedette de cinéma dans leur classe ! Ils avaient presque tous traité Christelle de menteuse, à part ses deux meilleures amies qui l’avaient cru elles…

- Je… je…, balbutia Melle Braxton, euh… bonjour, Mr. Grandchester… Je… suis fort aise de vous connaître… Christelle est une enfant adorable…

- Ah oui… elle m’a pourtant dit que vous ne l’avez pas cru lorsqu’elle vous a raconté que j’étais son père…

- Oh, oui. Excuse-moi Christelle, je pensais que tu avais beaucoup d’imagination…

- Alors c’est vrai dit une autre fille, tu vas avoir Hannah Montana chez toi ? Tu vas nous inviter ?

Christelle se tourna vers Terry qui fit oui de la tête.

- Oui ! Je vais vous dire quand dès nous avons la confirmation de Mylie Cyrus !

- Yeah ! Crièrent tous les enfants de la classe.

Terry et Christelle riaient avec la maîtresse. Terry passa un peu de temps avec les élèves et sa fille ensuite il s’en alla.

Christelle avait un sourire éternel sur ses lèvres.

« J’ai un papa maintenant et une maman ; j’ai une famille… maintenant il nous manque une petite sœur et un petit frère ! »


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