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Posts written by Mallory Quinn

view post Posted: 12/12/2021, 16:41     Trouvé sur Facebook venant du site de Sophie - Le forum General
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Au pays de Candyneige
Sept5e179S7po8imbier2 u3edh ·
Le texte sur l'image date de 1999. Il est extrait du blog de Keiko Nagita (auteur de Candy) dans lequel elle raconte à ses fans comment elle a trouvé le nom de Terry.
Il ne fait aucun doute que le personnage de Terence G. Granchester est l'un des personnages de garçons les plus inoubliables développés dans un manga #shojo. Comme la plupart des écrivains, Mme Nagita a doté Terry de nombreux attributs qui lui sont propres. Par exemple, Nagita joue du piano tout comme Terry dans le manga. Mme Nagita a également l'habitude de donner des surnoms mignons à ses amis, tout comme Terry. Pendant un moment bref mais profond de sa vie de jeune, elle a été actrice dans une troupe de théâtre, tout comme Terry. Parmi tous les personnages qu'elle a créés dans sa vie d'écrivain, Mme Nagita a donné sa date de naissance à deux personnages auxquels elle tient profondément. Le premier est Kazuo, le garçon fantôme de sa populaire série de romans "Fukoto Uray", qui fête son anniversaire le 28 novembre et Terry qui fête son anniversaire le 28 janvier.
Selon les fans de Candy au Japon, le candidat le plus populaire, tiré des pièces de Shakespeare qui a donné son nom à Terry, était Thyreus, le messager de César à Cléopâtre qui a une liaison avec Antoine dans la pièce de Shakespeare "Antoine et Cléopâtre". Le jeune messager fougueux avec ses manières audacieuses intrigue Cléopâtre, quand il entre dans la pièce et met en colère Antoine. « Donnez-moi la grâce de vous imposer mon devoir », dit le jeune Thyrée à la reine d'Égypte. L'âme de Terry est dans ces lignes alors qu'il a aussi mis son cœur dans les mains de Candy. Et on l'aime juste pour ça. @terruce_g #candycandy #candycandymanga #candycandyhistory #candycandyfacts #candycandynovel #ccfs #candycandyfinalstory #terrygranchester #terencegranchester #mangabisognen #shojomanga #classicmangas #keikonagita #kyokomizuki #animememes #Shakespeare #writerinspiration #mangacharacters #テリュースGグランチェスター #キャンディスホワイトアードレー #キャンディキャンディ#水木 杏子 #名木田 恵子 #少女漫画 #美少年
view post Posted: 10/12/2021, 18:56     La colline du bonheur - Les fanfictions de Noël

La colline du Bonheur



Épilogue



Merci à sunnyrainbow pour la correction



Le beau paquebot naviguait sur le Pacifique, il s’appelait “Rosemary”. Le fier capitaine Vincent Brown, avait dépensé toutes ses économies et emprunté dans plusieurs banques pour pouvoir acheter un navire, qu’il avait rénové et transformé en paquebot de luxe. Rosemary était le nom de sa femme bien-aimée, qui s’était opposée à sa famille pour l’épouser, lui, qui à l’époque n'était un simple marin. Il était devenu capitaine, mais ça lui a coûté plusieurs éloignements de sa famille. Il n’avait pas pu passer beaucoup de temps avec sa femme et son fils. Il avait perdu Rosemary pendant son absence et il ne se l’était jamais pardonné. Elle était morte, seule, il avait reçu le message, mais le temps qu’il revienne en Amérique, elle était déjà enterrée… Il ne s’était jamais entendu avec la grand-tante et le fait que Rosemary avait quitté la demeure familiale pour aller vivre seule près de Lakewood, n’avait pas arrangé l’humeur de la grand-tante envers lui. Elle avait gardé Anthony et sa situation à lui n’était pas assez stable pour qu’il se batte contre la puissante famille André. Il venait voir son fils aussi souvent qu’il le pouvait. Mais quelques années plus tard, il avait reçu un message qu’Anthony s’était tué lors d’une chute de cheval. Voilà, tout ce que Rosemary lui avait laissé, l’enfant de Rosemary, était parti la rejoindre. Il s’était maudit, en disant que s’il l’avait eu avec lui sur un de ses navires, Anthony ne serait pas tombé de cheval. C’était le luxe des gens riches! Un luxe dangereux et fatal pour son fils! Plus rien ne le liait à cette famille qui l’avait traité avec autant de dédain, parce qu’il ne faisait pas parti de leur milieu. Rosemary était la seule raison pour laquelle il avait fréquenté une fille qui n’était pas de son milieu. Et Sarah, qui prétendait le mépriser mais qui lui faisait les yeux doux en cachette, en voulant nuire à Rosemary, dont elle était jalouse… Il avait vite compris son jeu et l’avait repoussée. Son projet était d’acheter un navire, comme ça il aurait pu amener Rosemary et son fils avec lui, au lieu d’être absent en permanence, mais sa bien-aimée était morte et il avait perdu la garde de son fils. Il avait pensé essayer de le reprendre quand il aurait une meilleure situation, plus stable, où un juge lui accorderait la garde de son fils. Mais il avait aussi perdu son fils. Il n’avait pas pu s’en occuper ou le sauver, il avait failli à son devoir de père. Rosemary lui avait donné un fils et il n’avait pas su s’en occuper et ce fils était mort!

Il était dans sa cabine en train de se reposer pendant que le bateau faisait escale en Australie. Un coup fut frappé à sa porte et sa directrice de croisière entra avec une pile de magazines.

- Capitaine, je vous apporte un peu de lecture…

- Je n’en ai pas besoin.

- Allons un peu de nouvelles du monde du spectacle, la grande Eleonor Baker s’est mariée avec un milliardaire…

- Ah oui? Qui?

- William Albert André…

Vincent sursauta. Son beau-frère! Son beau-frère avait épousé Eleonor Baker? Le petit Albert a épousé la grande Eleonor Baker? Quel âge avait-il? La directrice mis la pile des magazines sur la table. Il se demanda comment la vieille chouette avait pris la chose. Certainement mieux que le mariage de Rosemary, car Eleonor Baker n’était pas sans le sou, elle était seulement une actrice… Une actrice dans la famille André!

- Je viens de les acheter dans la boutique, dit-elle, rien que pour vous capitaine!

- Merci Judy…

-De rien capitaine, dit-elle en souriant

Elle sortit de la suite du capitaine. Vincent regarda les magazines, tous parlaient du mariage de la grande Eleonor Baker et de William Albert André… Il regarda et il vit son beau-frère qui lui rappelait tellement son défunt fils! C’était incroyable! Il prit un magazine et se mit à regarder les photos. Il y avait des photos des mariés seuls et des mariés en famille. Toute la famille André, telle qu’il s’en souvenait, ou presque. Il vit que le jeune Archie était plus vieux et qu’il était marié et qu’il avait un petit appelé Anthony. Ce qui l'émut. Mais une autre personne sur la photo attira son attention, une jeune femme blonde qui était à coté d’un jeune homme qui était le fils d’Eleonor Baker et du Duc de Grandchester. Elle portait un bébé, une petite fille. Elle … ressemblait tellement à Rosemary!!! C’était incroyable. Il chercha la légende… Candice Neige Grandchester, nièce de William Albert André… Sa nièce? Se pourrait-il que Sarah ait eu une fille qui ressemble à ce point à Rosemary? Non, c’était impossible, mais il n’y avait pas d’autres explications. Qui était cette jeune femme qui ressemblait tant à sa bien-aimée? Elle portait un bébé qui, d’après la légende, s’appelait Rosemary… Son cœur explosa dans sa poitrine… La nièce de William avait appelé son bébé Rosemary, pour quelle raison? Il essaya de lire l’article, mais ça parlait uniquement du mariage. Ça ne parlait pas de la nièce qui ressemblait à Rosemary… Que devait-il faire? Téléphoner? Pour parler à qui et les questions qu’il avait, devaient être posées de vive voix, en personne. Il pensait ne jamais remettre les pieds à Lakewood, mais il le fallait s’il voulait des réponses claires, il devait regarder la vieille chouette dans les yeux lorsqu’il posera les questions qu’il avait dans la tête. Il devait se rendre en Amérique, dans la famille de sa défunte femme pour avoir les réponses. Il ne voulait pas trop espérer, mais il y avait une flamme au fond de lui qui chancelait et s’accrochait pour ne par s’éteindre. Il ne vit pas Sarah et sa famille sur les photos, connaissant sa belle-sœur, elle avait sûrement fait quelque chose pour être exclue du mariage avec toute sa famille.

Il devait laisser son navire et retourner en Amérique pour parler à la famille de Rosemary, il devait apprendre qui était cette jeune femme, elle était la nièce de William, mais comment était-elle sa nièce? Il avait besoin de réponses. Il laissa les commandes à son associé et prit l’avion pour les États-Unis. D’après la revue, le mariage avait eu lieu à Chicago, il y a quelques mois déjà. Il n’avait jamais trouvé le temps aussi long. Lorsque l’avion atterrit à l’aéroport de O’Hare de Chicago, il avait envie de bousculer tout le monde pour sortir de l’avion.

*
* *



Le manoir des André de Chicago était prêt pour le déjeuner dominical. Toute la famille et les amis venaient se rencontrer après la messe pour manger et passer l’après-midi ensemble. Eleonor, qui était à présent la maîtresse de maison, était l’hôtesse, laissant la grand-tante se reposer. Depuis sa crise cardiaque, elle avait décidé de diminuer ses activités, pour éviter aussi de faire monter sa tension artérielle. Candy s’en occupait lorsqu’elle venait pour les déjeuners du dimanche malgré les protestations de la grand-tante.

- Tu es merveilleuse, comme l’était ta maman, dit la grand-tante en souriant

- Ma tante, vous allez me faire la promesse de vous reposer? Eleonor se chargera de la maison et des dîners à présent…

- Oui… une actrice comme membre de la famille! De mon temps ça aurait été une chose impensable!

- William l’aime, grand-tante, n’est-ce pas le plus important?

- Va-t-elle être en mesure de lui donner des enfants?

- Eleonor n’est pas si vieille, vous savez, elle était à peine adolescente lorsqu’elle a eu Terry… Elle pourra donner des enfants à William, ne vous en faites pas pour ça!

Candy continuait à s’en occuper et elles descendirent ensemble dans la salle à manger, où tout le monde les attendait. Terry portait la petite Rosemary dans ses bras. Le repas commença.

Vincent arriva devant le manoir et il vit des gens venir pour entrer et il se joignit à eux et il entra sans se faire repérer. Il se dit qu’il n’avait pas à jouer les espions pour entrer, mais comme il n’avait pas confiance en la vieille chouette… Il entra dans le manoir et se fit tout petit, en attendant que tout le monde soit là. Lorsqu’il vit Candy qui se dirigeait vers le jardin, son cœur bondit dans sa poitrine. Elle était l’image vivante de Rosemary!! Il resta bouche bée pendant quelque secondes… Il devait lui parler, il devait… Pendant qu’il débattait dans sa tête quoi faire, il entendit une voix…

- Vincent?!

Il se retourna. C’était William.

- William? Bonjour!

- C’est une surprise de te voir ici… Tu avais juré de ne plus jamais remettre les pieds ici.

- Il ne faut pas dire «jamais»… car la vie nous réserve parfois des surprises.

- Bonjour! En effet…

- Il semblerait que les félicitations sont de rigueur. Toutes mes félicitations pour ton mariage! Merci de m’avoir invité!

Il lui serra chaleureusement la main.

- Merci Vincent, je ne pensais pas que tu viendrais, si je l’avais fait… comment l’as-tu appris?

- J’ai vu les photos dans un magazine…

- Oh…, tu veux venir dans mon bureau pour causer?

- Tu ne veux pas de spectateurs? Fit Vincent un peu amer.

- Je ne pense pas que ce soit nécessaire de faire de l'esclandre…

- De l'esclandre? Pourquoi ferai-je de l'esclandre? Tu as quelque chose à te reprocher?

- Vincent, je t’en prie…

Les gens en effet, se mirent à les regarder étrangement. Candy était dans le jardin avec la grand-tante, elle n’avait donc pas vu son père. Vincent pensa à Rosemary et il décida de ne pas faire d’histoire.

- D’accord.

Et il suivit William dans son bureau en fermant la porte derrière lui. Il y avait un petit salon dans le bureau et William invita Vincent à s’asseoir.

- Prends place, je t’en prie.

- Merci, dit-il en prenant place sur le canapé style Louis XIV.

William prit place sur un fauteuil.

- Dis-moi ce qui t’amène ici. Je doute que ce soit pour me souhaiter d’être heureux dans mon mariage…

- Tu sais ce qui m’amène ici… J’ai vu les photos du mariage, les photos de la famille et du nouveau membre que je ne connaissais pas qui a fait exploser mon cœur dans ma poitrine…

- Candy…

- Ta nouvelle nièce… de qui est-elle la fille? Elle ne peut pas être la fille de Sarah ou de Janice… je m’en serais souvenu. Il n’y avait que la petite rousse avec un caractère exécrable, comme Sarah sa mère …

William ne put s’empêcher de sourire. Il se souvient que Sarah et Vincent ne s’entendaient pas du tout…

- Tu as deviné juste… en fait, je vais te raconter ce qui s’est passé…

Il raconta tout à Vincent depuis le début…

- Tu voulais la draguer???!!! Fit-il surpris.

- Elle est très attirante, tu sais…

- William!

- Tu veux que je continue ou pas?

- Continue…

William continua son récit et à la fin, Vincent avait des larmes aux yeux.

- Où est Sarah??!? Je voudrais lui dire ma façon de penser!!!!

- Elle est bannie de la famille, dit William.

- Bien! C’est pour ça que je ne l’ai pas vue sur les photos du mariage…

- Oui…

- Je veux voir ma fille… pourquoi ne m’avez-vous pas contacté?

- Je suis sincèrement désolé, avec tout ce qui se passait et la grand-tante qui a fait une crise cardiaque en voyant Candy… on a complètement oublié de te contacter! Je te demande pardon…

- Si je n’avais pas vu les photos du mariage, m’aurais-tu contacté?

- Je ne sais pas…

- Tu es occupé avec ta nouvelle femme, la grande Eleonor Baker!!!

Un coup fut frappé à la porte… et Eleonor entra.

- Quand on parle du loup, dit William en souriant.

- Vous parliez de moi? Demanda-t-elle en souriant.

- Oui…

- Nous avons de la visite?

- Oui, chérie, dit William.

Eleonor s’était approchée et elle avait embrassé Albert légèrement sur les lèvres.

- Voici Vincent Brown… le père de Candy.

- Oh… Oh!!! Oh mon Dieu! Soyez le bienvenu, M. Brown!!!

Elle alla s’asseoir à coté de lui pour le serrer brièvement dans ses bras.

- Est-ce que Candy est au courant?

- Non, dit William.

- Quoi? Vous ne lui avez pas dit que son père était vivant?

- Eh bien, ça faisait si longtemps qu’on n’avait plus entendu parler de lui… et avec tout ce qui se passait avec la grand-tante à l’époque avec sa crise cardiaque...

- J’ai été oublié comme d’habitude, pour ne rien changer de l’ordinaire, dit Vincent.

- Il faut avertir Candy! Dit Eleonor, n’est-ce pas William?

- Vincent, pour l’affaire Anthony, j’étais trop jeune…

- Oui, je sais que la vieille chouette prenait toutes les décisions. Elle m’a enlevé mon fils pour le laisser mourir!

- C’était un accident! Dit William.

- Messieurs, dit Eleonor, ça ne sert à rien de parler du passé qu’on ne peut pas changer. Il faut aller de l’avant. Je vais aller chercher Candy…

- Tu as raison chérie, dit William en souriant.

Eleonor sortit du bureau pour aller chercher Candy. William resta avec Vincent.

- C’est une femme merveilleuse, dit Vincent, garde-la bien…elle me rappelle ma Rosemary.

- Je sais que ma sœur t’aimait, je me souviens des discussions avec la grand-tante…


Eleonor alla dans le jardin pour chercher Candy qui était avec Terry et la grande-tante. Terry portait leur petite Rosemary.

- Candy?

- Oui? Dit Candy en souriant.

- William veut te voir dans son bureau…

- Oh. Tu sais pourquoi?

- Tu peux y aller avec Terry et Rosemary…

- Que se passe-t-il? Demanda la grand-tante, sceptique? Que veut William? Qui est dans le bureau?

Eleonor se dit que cacher les choses ne servirait à rien.

- Vous n’avez qu’à les suivre, si vous voulez savoir.

Candy, Terry et leur enfant se dirigèrent vers le bureau de William. La grand-tante se leva pour les suivre, aidée d’Eleonor. Candy arriva devant le bureau de William et elle frappa à la porte.

- Entrez! Dit la voix de William.

Candy ouvrit la porte et elle vit William debout devant son bureau à coté d’un homme élancé d’âge mur en uniforme. Il était très élégant et très séduisant.

- Oncle William? Demanda Candy, tu me cherchais?

- Oui Candy, dit William en voyant la grand-tante entrer avec Eleonor.

- Que se passe-t-il ici? Demanda la grand-tante, oh mon Dieu, Vincent!

Vincent n’entendait rien, il ne voyait que Candy qui avait la même voix que sa Rosemary. William regarda Candy…

- Candy, je voudrais te présenter ton père, Vincent Brown…

- Mon… père? Mais… oh mon Dieu! Je pensais qu’il était mort comme ma mère!

- Eh bien non, je ne suis pas mort, dit Vincent en souriant, je suis bien vivant!

Candy le regarda et elle sentit un élan la pousser vers le capitaine, elle se jeta dans ses bras en pleurant!

- Oh papa! Dit-elle en pleurant.

- Ma petite fille, fit Vincent en pleurant avec elle.

- Je n’aurais jamais cru avoir un de mes deux parents dans mes bras!

- Tu es aussi belle que ta mère, dit Vincent.

- Mais je ne comprends pas, pourquoi n’es-tu pas en contact avec la famille?

- C’est une longue histoire.

- Et c’est de ma faute, dit la grand-tante navrée.

- Grand-tante? Dit Candy.

- Présente ton mari et ta fille à ton père, dit la grand-tante, ensuite prenons place et je vais vous raconter ce qui s’est passé.

Candy regarda Terry qui s’approcha avec Rosemary.

- Voici mon mari, Terrence Grandchester et notre fille Rosemary, Terry voici mon père…

- Capitaine Vincent Brown, dit-il en lui serrant la main, enchanté de vous connaître jeune homme!

- Capitaine Brown, dit Terry en souriant.

- Et voici le petit ange Rosemary, elle lui ressemble! Elle a les mêmes yeux qu’elle!

Il prit la petite et l’embrassa sur la joue avec amour.

- Oh Rosy, si seulement tu pouvais la voir! Dit-il ému.

Ils prirent tous place au salon du bureau et la grand-tante raconta ce qui s’était passé après la mort de Rosemary. Comment elle avait gardé Anthony, car elle était surtout en colère contre Vincent parce que Rosemary s’était révoltée et avait quitté la famille à cause de son mari… Alors pour le punir, elle avait obtenu la garde du petit Anthony… qui malheureusement était mort. Après les funérailles d’Anthony, Vincent avait coupé tous les ponts avec la famille… Ensuite Vincent raconta comment il avait vu les photos du mariage de William et les photos de famille et comment son cœur avait bondi en voyant Candy…

- Une nouvelle nièce, qui ressemblait à ma Rosy, je devais en avoir le cœur net, je suis venu pour avoir des réponses et j’ai eu les meilleures réponses, ce que j’attendais et plus encore! Une fille et une petite fille! Je suis sûr que ma Rosy est fière là-haut, sa fille l'a rendue grand-mère!

- Papa, dit Candy, tu dois passer du temps avec nous…

- J’ai mes navires, mais je peux m’arranger pour passer du temps avec vous ou pour changer les voyages de mon navire pour être plus près de vous, ma famille!

- Tu n’as jamais refait ta vie? Demanda William.

- Rosemary est irremplaçable, dit-il.

La grand-tante le regarda.

- Tu aimais vraiment Rosemary? Sarah m’a raconté que tu lui faisais les yeux doux…

- Une autre raison pour votre hostilité envers moi, n’est-ce pas? C’est Sarah qui essayait par tous les moyens de me séduire, pour faire mal à Rosemary, je la rabrouais chaque fois… Je n’aurais jamais cru que sa haine pour sa sœur serait au niveau où elle allait ignorer la rumeur du bébé de Rosemary!!! Ma fille a grandi dans un orphelinat!

- J’ai eu la meilleure enfance papa, ne t’en fais pas pour ça.

- Et c’est une jeune femme remarquable, dit William.

- Dieu merci! Je suis sûr que ma Rosy a veillé sur toi, dit Vincent.

La petite Rosemary prit la casquette de son grand-père et elle essaya de la mettre sur sa tête, elle était trop mignonne!

- Vincent, je voudrais m’excuser pour tout, je suis une vieille femme et je regrette ce que j’ai fait et de vous avoir éloigné de la famille et de votre fils…Je vous demande pardon.

- Tante Elroy, je sens que vous avez changé, j’aurais voulu que soyiez ainsi avant, mais ça ne sert à rien de regretter le passé qu’on ne peut pas changer, comme dit la charmante femme de William, allons de l’avant.

- Merci Vincent, dit la grand-tante en souriant.

Vincent Brown était très heureux de découvrir qu’il avait une fille, cadeau de sa chère Rosemary avec une petite fille en prime. Il passa beaucoup de temps avec Candy et sa famille. Candy était heureuse d’avoir son vrai père, elle avait finalement l’impression d’être comme tout le monde, elle avait un papa, rien que pour elle!!! Elle était aux anges.

Candy eut un petit Terrence Jr un an plus tard, elle était heureuse. Vivre une deuxième grossesse avec Terry était un vrai bonheur, il était si plein d’attentions et la mettait à l’aise. Elle ne savait pas qu’elle pouvait être aussi heureuse. Lorsque Terrence Junior vint au monde, il était tellement beau et l’accouchement avait été un travail fait avec amour. Son père était dans le couloir et il eut l’honneur d’avoir son nom donné au bébé comme deuxième prénom: Terrence Vincent Brown Grandchester. Vincent était fou de joie, il avait acheté une petite tenue de capitaine pour le bébé complet avec la casquette.

Annie et Archie eurent aussi un petit garçon, compagnon fidèle de Terrence Jr et une petite fille. William et Eleonor eurent aussi des enfants, a la grande consternation de la grand-tante qui la trouvait trop vieille. Elle eut d'abord un petit garçon, William Jr et une Eleonor Jr : Billy et Nelly.

Oui, la vie était drôle parfois, elle pensait être dans un couloir sombre, lorsqu’il y eut de la lumière au bout du tunnel et la vie était belle à nouveau. Après un faux départ, elle était heureuse, très heureuse avec Terry, l’amour de sa vie, ses enfants et son père aussi. Elle qui n’avait pas de famille, se retrouve avec une merveilleuse surprise dans la vie. La vie est vraiment parfois imprévisible, dans le bon sens.


FIN

view post Posted: 10/12/2021, 18:51     La colline du bonheur - Les fanfictions de Noël

La colline du bonheur



Chapitre 10
« La réunion de famille »



Six mois plus tard, il y avait une réception au manoir des Grandchester parce que le patriarche était revenu après plusieurs années en voyage en Australie et à travers le monde. Marilyn avait appelé Terry et Candy, bien sur, puisque sa mère n’allait pas le faire.

- Sans toi je n’aurai rien su n’est-ce pas ?

- A ton avis ? Dit Marilyn, comment va ma belle petite nièce ?

- Elle est absolument merveilleuse dit Terry plein de joie, si intelligente, si vive !

- Tout est parfait pour toi n’est-ce pas ?

- Tout est parfait…

- Tant mieux…Il était temps que papa revienne…à ce soir…amène ta mère, j’aimerai voir la tête de papa en la voyant…

Terry éclate de rire. Ils allèrent tous les 4 au manoir des Grandchester. Mme Grandchester boudait en voyant Eleonor. Terry s’approcha de son père pour le serrer contre lui.

- Terrence ! Dit-il, on dirait que les félicitations sont de rigueur… tu es marié, tu as un enfant…

- Papa, je te présente ma femme et ma fille, Rosemary. Candy je te présente mon père…

- Enchantée, dit Candy

- Candice, dit le père en lui baisant la main

Ensuite il prit Rosemary.

- Viens ici toi, comme tu es mignonne. Tu es si belle…

Eleonor s’approcha.

- Bonsoir Richard…

- Nelly…j’ai appris que tu fais maintenant partie de la vie de notre fils…

- En effet…

- C’est très bien. Je suis heureux qu’il t’ait dans sa vie…même si ce n’est pas comme ça que j’envisageais les choses…

- Blâme ta femme, par moi.

- Il parait que tu sors avec William André …

- Ça ne te regarde absolument pas ! Dit Eleonor

- C’est bon de savoir que tu m’as remplacé par un type aussi riche que moi…

- Donne-moi ma petite-fille, tu racontes des bêtises en sa présence…

Eleonor prit sa petite-fille et s’éloigna. Elle alla parler à un groupe de femmes qui étaient fascinées par sa célébrité…

Il y avait beaucoup de monde pendant la réception, dont le docteur de Candy qui était aussi le médecin de la famille Grandchester depuis des années… Il était en train de parler avec Candy. Terry n’était pas loin, en train de rire avec sa fille.

- Candy, je vous attends pour la visite de 6 mois du bébé…

- Je ne vais pas oublier de venir, dit Candy

- Tout semble être en ordre, mais il me manque le dossier du donneur de sperme…

Candy le regarda curieusement.

- Le donneur de sperme ? Fit-elle surprise, quel donneur de sperme ?

- Mais le votre, pour votre insémination…, dit le docteur

- Pardon ? Dit Candy, mais…

- Il me faut le dossier médical du donneur de sperme pour m’assurer que le bébé n’a rien…

- Vous devez faire erreur, dit Candy, nous n’avons pas eu recours à un donneur, c’est Richard qui a donné son sperme

- Non, Richard était stérile… vous avez eu un donneur

Terry s’était rapproché avec la petite. Son père aussi…

- Mais non puisque Rosemary ressemble à…

Elle regarda Terry et elle vit combien Rosemary ressemblait à Terry… Non ! Ce n’était pas possible !

- Oh mon Dieu ! Dit Candy en regardant Terry et sa fille

- Candy, dit Terry, je peux t’expliquer…

- Donne-moi mon bébé ! Dit Candy en prenant sa fille

Et elle quitta la maison en courant presque. Ce n’était pas possible ! Terry n’a pas pu la mentir de la sorte ! C’était Richard le menteur, qui était avec une autre femme quand il est mort, pas Terry ! Elle prit un taxi et s’en alla avec son bébé. Terry était bouche bée…

- Terrence ? Dit son père

- C’est bien mon bébé… Richard était stérile…

- Oh mon Dieu ! Dit Richard Sr, Millicent, pour quoi m’as-tu raconté des salades ?

- Qu’a-t-elle raconté ? Demanda Terry

- Que tu avais eu une aventure avec la femme de ton frère…

- Bien sur, dit Terry, il fallait qu’elle trouve un moyen pour expliquer la stérilité de Richard !

- Va voir ta femme, dit Richard Sr et donne lui des explications

- D’accord…, dit Terry

- Je m’excuse, dit le docteur, je ne savais pas qu’elle n’était pas au courant…

- Ce n’est pas de votre faute docteur, Richard lui avait dit que c’est elle qui avait un problème…, dit Terry

- Typiquement Richard, dit le père, margoulin partout !

Mme Grandchester baissa la tête, elle ne dit rien.

Terry courut finalement après sa femme. Mais quand il arriva chez lui, il n’y avait personne. Candy n’était pas là et l’enfant non plus. Il appela Archie pour voir si elle les avait appelés…

- Essaye la colline Pony, dit Annie, c’est là qu’elle se sent le mieux…

- Merci Annie…

- Que s’est-il passé ?

- Elle a découvert que j’étais le bébé du bébé…

- Pardon ? Dit Annie surprise

- C’est une longue histoire, dit Terry, je dois aller à la maison Pony…

Il n’y avait pas de temps à perdre. Il devait rattraper Candy. Aller à la maison Pony en voiture prenait du temps et Terry avait envie de voler avec sa voiture pour arriver plus vite…

*
* *



Candy était dans un château à Lakewood, celui où Rosemary avait séjourné, qui faisait partie des biens des André. Elle ne comprenait plus rien. Elle serrait sa fille dans ses bras et l’embrassait incessamment. La fille de Terry, c’était la fille de Terry ! Elle avait eu un bébé avec Terry ! Richard était un menteur et Terry aussi ! Il lui avait menti tous les deux !!! Elle se coucha dans le lit de sa mère avec sa fille dans les bras et elle pleurait.

*
* *



Terry arriva à la maison Pony très tard, mais Candy n’y était pas.

- Mais enfin Terry, dit Melle Pony, que fais-tu ici ? Où sont Candy et le bébé ?

- Je ne sais pas… nous avons eu une discussion et elle est partie...

- Je ne sais pas où elle est, dit Sœur Maria

- Elle viendra peut être sur sa colline demain, dit Melle Pony

- C’est ce que m’a dit Annie aussi

- Je vais préparer une chambre pour vous…

Terry passa la nuit blanche à la maison Pony. Il n’arrivait pas à dormir sans sa femme et son enfant…

*
* *



Le lendemain, Candy appela Tante Léa… Elle vint la voir dans l’après-midi. Candy lui raconta tout et Tante Léa la serra dans ses bras.

- Terry m’a menti comme Richard

- Arrête mon enfant, arrête. Terry n’est pas comme Richard…

- Mais…

- Richard était le salaud… Je parie qu’il te racontait que Terry lui volait ses copines… mais c’était lui qui voulait tout ce que Terry voulait…

- Vraiment…?

- Le jour de votre rencontre, j’ai vu comment Terry était tombé raide amoureux de toi et comment il a essayé de jouer les indifférents pour que Richard ne s’intéresse pas à toi… mais c’était trop tard, Richard avait remarqué que tu plaisais à Terry…

- Quoi ? Mais… il aurait pu dire quelque chose !

- Terry avait décidé de ne plus donner à son frère l’occasion de se disputer une fille avec lui… Mais je sais qu’il priait pour que tu ne succombes pas aux charmes de Richard…

- Oh mon Dieu !

- Il va probablement me tuer, mais Terry t’aime depuis le premier jour… ensuite tu étais la femme de son frère… alors lorsque son frère lui demanda d’être votre donneur, il n’a pas su résister. Tu étais la femme qu’il aimait, il avait l’occasion d’être le père de ton bébé et Richard le savait…si Terry avait refusé, il aurait cherché un donneur anonyme… Candy, si ce premier jour j’ai vu juste, tu es aussi tombée amoureuse de Terry ce jour là… Il ne t’a pas dit la vérité… Richard aurait dû te dire qu’il ne pouvait pas avoir d’enfants au lieu de te faire croire que c’était toi qui ne pouvais pas avoir d’enfant…Terry s’est retrouvé du jour au lendemain ton mari et le père de son bébé…Il ne voulait pas que tu le mettes dans la même sac que Richard…

- Oh tante Léa ! Je l’aime tellement !

- Alors arrête de perdre du temps… la vie passe très vite ! L’homme que tu aimes est le père de ton bébé !

- Je sais, je suis heureuse, mais…

- Laisse-le s’expliquer…

- Je vais l’appeler…

Tante Léa s’en alla et Candy fit manger sa petite Rosemary et elle alla à la maison Pony. Elle alla sur la colline. Elle avait apporté une couverture et un panier de nourriture et elle s’assit avec sa petite sur la colline Pony. Elle se sentait mieux. Quand elle venait sur cette colline quand elle était petite, au pied du Père, elle savait que tout irait mieux. Sa colline Pony, la colline du bonheur.

- Rosemary, dit Candy, ici c’est la colline du bonheur, maman se sent bien ici, surtout avec toi… il ne manque plus que ton père…

Le bébé éclate de rire fort.

- Papa ? Tu veux ton papa ?

Le bébé riait de plus belle. Une ombre se fit au dessus d’elles.

- Candy…, dit Terry

- Terry…

- Je peux m’asseoir ?

- Bien sur

Terry s’assit sur la couverture. Rosemary tendit les bras vers lui en riant. Il prit sa fille et la serra contre lui. Il l’embrassa sur le front.

- Bonjour ma princesse, dit Terry, tu m’as manquée…

Rosemary riait…

- Tu m’as manqué aussi Candy…

- Toi aussi, dit Candy

- Pardonne-moi…j’aurai dû te dire la vérité…

- En effet…

- Mais je ne voulais pas que tu me mettes dans le même sac que Richard… mais c’est ce que tu as fait…Je t’aime Candy, je voudrais que tu saches que je ne suis pas avec toi par devoir ou parce que tu allais avoir mon bébé… mais parce que je t’aime plus ma propre vie…

- Oh Terry ! Je t’aime aussi… tu es le père de Rosemary, c’était mon vœux le plus cher…Je ne regrettais pas d’être enceinte, mais je regrettais que l’enfant était de Richard… et lorsqu’il est mort… je me suis sentie libérée d’un poids… t’avoir comme le père du bébé c’est mon vœux silencieux qui vient d’être réalisé… Tu es le père de Rosemary ! C’est merveilleux ! Ce qui m’a blessée c’est le fait que tu me l’aies caché… Richard me mentait, je pensais que je pouvais compter sur toi pour me dire le verité… tu aurais dû me le dire depuis le début… je t’aurai épousé à plus forte raison parce que tu étais le père de mon enfant… Je t’aime tellement…

Elle enlaça Terry qui portait Rosemary et ils s’embrassèrent passionnément.

- Quand on parlait de faire 10 enfants in vitro… tu parlais du million de dollar, tout en sachant que ça ne te couterait rien ! Fit Candy en lui donnant une tape amicale…

- Je sais seulement que je vais avoir beaucoup de plaisir pour les concevoir…Je t’aime mon amour…

- Depuis quand m’aimes-tu ?

- Depuis notre rencontre…

- Et tu as laissé ton frère me draguer ?

- Candy…

- Je me souviens du jeune homme joyeux qui me taquinait, et dès que Richard est arrivé, tu as changé…

- J’espérais qu’il pense que tu ne me plais pas… pour qu’il te laisse tranquille, mais c’était trop tard…

- Oh mon Dieu… tu es devenu froid et presque indifférent… à chaque fois que je te parlais, il disait que tu voulais me voler à lui… alors que c’est lui qui m’a « volé »… c’était pas la première fois n’est-ce pas ?

- En effet, je me suis juré de ne plus me battre avec lui pour une fille…alors j’ai dû regarder Richard te draguer et t’épouser…

- Et lorsqu’il est venu te demander de l’aide…

- Il l’aurait fait avec ou sans moi…alors je me suis dis que je préférais que tu portes mon bébé au lieu de celui d’un inconnu…

- Merci Terry, dit Candy en souriant, je t’aime et tu es le père de mon bébé ! Merci Terry…J’aurai voulu être au courant bien sur, j’aurai accepté… j’aurai voulu te remercier depuis le début…Merci Terry.

- Je te promets de ne plus jamais te mentir ma chérie, je t’aime

- Je t’aime mon amour…

Ils s’embrassèrent et Rosemary applaudit en riant.

*
* *



Ils étaient de retour au manoir des Grandchester. Richard Sr parlait…

- Je suis revenu d’un long voyage pour trouver ma famille en désordre. Mon fils est mort et sa femme est mariée à mon autre fils et ils ont un enfant ensemble. Terrence, aime ta femme et ton enfant de tout ton cœur, ne fait pas comme moi… J’étais insatisfait et tu en es le résultat. Je m’excuse pour la façon dont ma femme t’a traité… Nelly, j’aurai dû te laisser ton fils, il aurait été beaucoup mieux… mais je voulais élever tous mes enfants ensemble. J’aurai peut être dû être là plus souvent pour m’assurer que tout allait bien et je m’en excuse. Mellicent, tu n’aurais pas dû gâter Richard comme tu le faisais, il se croyait tout permis et il a mal fini…Lorsqu’on est sévère avec nos enfants c’est par amour pour eux… pas pour les blesser. Terry, Marilyn élevez vos enfants comme il se doit. J’aurai dû être là, encore une fois je m’excuse, mais à partir de maintenant, vous pouvez venir me demander tout ce que vous voulez, je serai là pour vous…

Richard regrettait de ne pas avoir été plus sévère avec Richard Jr et maintenant il était mort bêtement, car s’il avait passé la nuit avec sa femme, il serait vivant… Sa mère encourageait son impudicité… Il était marié avec elle pour le meilleur et pour le pire sinon il aurait divorcé pour épouser une petite starlette appelée Nelly Graham.

William épousa Eleonor Baker en grande pompe et il était très heureux avec elle. Archie et Annie étaient très heureux au manoir, la grand-tante était un ange et les Legrand étaient bannis à jamais par William.

Richard Grandchester Sr s’entendait bien avec William André…

- J’ai appris que vous avez aussi beaucoup voyagé à travers le monde aussi

- Oui, je fuyais mes responsabilités…

- Comme je vous comprends. Au moins vous aviez le bon sens de la faire avant de vous marier…

- Mais j’étais la chef de la famille et je ne voulais pas prendre ma place…

- On peut discuter de nos voyages ensemble de ce que qu’on peut entreprendre…

- Avec joie ! Dit William en souriant

Ils se mirent à discuter de différentes choses et de différentes opportunités, non seulement d’affaires, mais aussi pour aider les démunis.

**********

view post Posted: 10/12/2021, 17:51     La colline du bonheur - Les fanfictions de Noël

La colline du bonheur



Chapitre 9
« Heureux événements »



Le temps passa… Eleonor passait son temps avec son fils lorsqu’elle ne tournait pas de film et étant une grande actrice, elle pouvait se permettre de choisir les scénarios qui lui convenaient le mieux et elle pouvait aussi donner son propre horaire de travail. C’était beau d’être une grande star.

Les ventres de Candy et Annie avaient aussi grossi. Elles faisaient tout ensemble et bien sur après la conversion de la vieille bique, Archie et Annie n’avaient pas quitté le manoir des André… Sarah et ses enfants étaient moins fréquents, après ce qu’elle a fait a Rosemary, William ne voulait pas la voir elle et sa famille. Par contre il faisait une cour assidue à Eleonor Baker, il l’emmenait dîner et on les voyait partout ensemble, au restaurant, dans les réceptions mondaines, sans compter les journaux et les nouvelles du showbiz a la télé.

Candy et Terry évitaient Mme Grandchester, ils faisaient tout pour la fuir dès qu’ils la voyaient dans un endroit public.

Candy vivait une grossesse de rêve, avec Terry aux petits soins pour elle. Il passait beaucoup de temps avec Candy. Il avait pris congé dans la compagnie de son père et il n’allait au bureau que si c’était absolument nécessaire. Avec tout le boucan qu’avait fait Mme Grandchester, leur vie était aussi dans les journaux… Ils spéculaient sur la paternité de l’enfant et Candy trouvait ça très bizarre. Elle pensait que c’était une invention des medias, alors elle n’y pensait pas trop. Terry fut soulagé de la voir ignorer les journaux. Archie parlait avec Terry…

- Tu aurais du en profiter pour lui dire la vérité

- Je sais, je suis un lâche…

- Terry, il va falloir le lui dire, surtout que ta méchante belle-maman est au courant…

- Tout est parfait entre nous, je ne veux pas tout gâcher. Je veux en profiter au maximum…

- Terry, tu dois lui dire la vérité… elle croit qu’elle va avoir la bébé de Richard…

- Je sais et ça me tue, crois-moi !

- Eh bien ta famille ne peut pas être pire que la notre…

- Comme tu dis… je me demande ce que dirait mon père de tout ce gâchis…

- Il est parti depuis bien longtemps ton vieux

- Il veut surement rester loin de la méchante belle-mère…

- Mon oncle William semble s’éclater avec ta mère…

- Elle n’est pas trop vieille pour lui ?

- Non…Elle ne peut pas être sa mère… alors ça devrait aller non ?

- Ton oncle William comme beau-père…

- S’il l’épouse, dit Archie en riant, mon oncle épouse ta mère ! Oh mon Dieu, si tu savais combien de fois j’ai fantasmé sur elle…

- Tais-toi épis de mais ! C’est de ma mère dont tu parles !

Archie éclata de rire de bon cœur et Terry aussi.

Richard Grandchester Senior était en Australie depuis plusieurs années. Il devait s’occuper des affaires de la famille. Passer du temps loin de la famille lui avait fait du bien. Avec sa femme qui passait son temps a monter ses fils l’un contre l’autre. Il n’était pas heureux. Il était conscient qu’il avait délaissé sa famille. Il avait aussi appris la mort de Richard Jr, mais il avait été dans l’impossibilité de se libérer pour les funérailles de son propres fils ! Il faut dire que l’Australie c’est à l’autre bout du monde et que lorsque la mort de son fils était arrivée, il était dans le désert australien en train d’aider les aborigènes avec leur droits, il négociait pour construire dans le désert et leur donner du travail. Lorsqu’il revint à la civilisation, il avait appris que son plus jeune fils était décédé depuis un moment… Il avait aussi appris par sa femme que Terry avait eu une aventure avec la femme de Richard Jr et qu’il l’avait mise enceinte… Mais qu’est-ce que c’était que cette histoire? Il savait que Terry était le bon garçon et que Richard était le salaud… si quelqu’un volait la copine de l’autre, c’était Richard et pas Terry. Combien de fois avait-il vu Terry se retirer du portrait pour lasser la place à Richard ? Terry enceinter la femme de Richard, ça ne lui ressemblait pas du tout. Richard par contre, il aurait cru une chose pareille de sa part, mais pas de Terrence… Il avait épousé la veuve de Richard… Il allait bientôt être grand-père. Il avait aussi appris qu’Eleonor Baker, qui était autrefois Nelly Graham, était à Chicago et qu’elle fréquentait William André, le milliardaire… il semblerait aussi que Candice Grandchester, la veuve de Richard et la femme de Terry soit la nièce de William André… Richard Jr n’avait pas vécu assez longtemps pour découvrir que sa petite orpheline était en fait un très beau parti ; la nièce du milliardaire William André. Eleonor était à Chicago, ça voulait dire que Terry savait qu’elle était sa mère… Sa femme n’avait pas su tenir sa langue, surtout après la mort de son cher Richard Jr… Il devait retourner en Amérique pour voir si sa famille allait bien… Mais il avait des choses à finir d’abord…

*
* *



Candy et Annie passaient beaucoup de temps à la maison Pony sur la colline.

- Je me sens toujours très bien sur cette colline, j’ai l’impression que tout ira bien quand je suis ici, dit-elle

- C’est vrai qu’on se sent en paix ici, dit Annie

- Je me suis assurée qu’il avait assez de nourriture et de friandises pour Thanksgiving…

- Oui, avec mon bébé qui doit venir un de ces 4 matins…, dit Annie

- J’espère qu’il va te laisser au moins manger ton dîner…

- On verra bien…

Pour Thanksgiving, Candy et Terry allèrent au manoir. Terry ne voulait pas que Candy passe sa journée debout devant les fourneaux. Au manoir, Eleonor était avec William, qui ne voulait rien entendre sur les Legrand.

- William, c’est l’action de grâce, dit la grand-tante

- Non ! Elle avait appris que Rosemary avait eu un bébé, si elle avait dit quelque chose, on aurait pu la chercher plus tôt…et Candy aurait grandi avec nous ! Je ne veux pas les voir, même si ça fait des mois !

- Très bien, dit la grand-tante

Eleonor regarda William.

- Tu vas te calmer un jour ?

- Peut être…

- Candy est heureusement mariée avec mon fils… et je serai bientôt grand-mère…ce n’est pas bon d’être en mauvais terme…

- L’avantage à être le chef de famille, c’est que je peux faire tout ce que je veux…

- D’accord, dit Eleonor, ce n’était qu’une suggestion…

- Je t’aime, dit-il en l’embrassant sur les lèvres

Terry regardait sa mère…

- Au moins je connais William… ce ne sont pas des acteurs drogués et ivre du matin au soir…, fit Terry

- Terry, William est un homme bien et en plus il est milliardaire, dit Candy en souriant

- Je suppose que ça compte de la savoir à l’abri du besoin avec lui…

- Grandchester, regarde le bon coté, ça aurait pu être moi, l’amant de ta mère…, dit Archie

- Ça, ça aurait été un vrai cauchemar ! Dit Terry en riant

Ils éclatèrent de rire encore. Ils passèrent à table et tout le monde remercia Dieu pour cette merveilleuse année. La grand-tante clôtura…

- Cette année a été pleine de surprises… Ma crise cardiaque, retrouver ma chère Candy…je suis aussi reconnaissante qu’Archie et sa femme n’ait pas quitté le manoir et que nous allons bientôt avec un bébé dans la maison…Je béni tous les membres de ma famille, présents ou absents…Amen

- Amen, dirent les autres…

Le repas se passa dans la bonne humeur et la joie. Après le repas, ils allèrent prendre le thé dans le salon et Annie…

- Oh mon Dieu ! Cria-t-elle

- Quoi ? Dit Archie

- C’est le moment Archie…

- Allons à l’hôpital, dit Archie en prenant sa femme dans ses bras…

William alla prendre la voiture et tout le monde se rendit à l’hôpital. Candy et Archie étaient dans la chambre avec Annie pendant l’accouchement. Et quelques heures plus tard, un beau garçon vigoureux était en train de crier très fort.

- Il est beau, dit Archie en souriant, notre petit Anthony…

- Oui, Anthony…, dit Annie en souriant

- Il est blond, dit Candy

- Et il a les yeux bleus, il est parfait, dit Archie en souriant

- Candy, quand on dit que ça fait mal d’accoucher, tu n’as vraiment aucune idée de combien ça fait mal…

- Oh Annie, arrête de me faire peur ! Dit Candy en riant

- Ne me crois pas, dit Annie, tu vas voir…

La grand-tante pleura en voyant son petit neveu Anthony…Elle avait failli mourir sans voir la prochaine génération de sa famille… Elle remercia le ciel de plus belle.

*
* *



La veille de Noël, Candy était sur la colline Pony en train de prendre l’air. Il neigeait sur la colline Pony. Elle avait apporté les cadeaux pour les enfants. Terry l’attendait. Il ne la lâchait pas d’une semelle. Elle pouvait accoucher d’un moment à l’autre.

- Retournons à Chicago, dit Terry

- D’accord, dit Candy, je suis fatiguée…

- Ça va ? Tu veux t’allonger ?

- Terry, calme-toi, je vais bien…, dit Candy en souriant

Ils rentrèrent à Chicago dans leur appartement. Ils n’avaient pas encore trouvé leur maison de rêve…

- Tu sais pour accélérer les contractions, on recommande de faire l’amour souvent…

- Vraiment ? Tout ce qui parle de faire l’amour me plait à moi, dit Terry en souriant

Ils allèrent dans la chambre pour faire l’amour, encore et encore. Sa mère était à Los Angeles avec William pour le réveillon. Ils allaient revenir le lendemain pour Noël. Vers 2 heures du matin, Candy se leva pour aller se soulager et elle sentit comme quelque chose qui éclatait et elle sentit le liquide chaud entre les jambes…

- Terry !

Il apparut aussitôt sur le seuil de la porte de la salle de bain.

- Que se passe-t-il ?

- C’est l’heure…

- Oh…oh ! Allons à l’hôpital !

- Je vais appeler Annie…

- Tu es sure ? C’est Noël et…

- Elle ne me le pardonnera jamais…

- D’accord, dit Terry, tout ce que tu veux…

Ils arrivèrent à l’hôpital et Annie et Archie arrivèrent quelques minutes plus tard.

- Comment tu vas Candy ? Demanda Annie

- Ça va, merci d’être venue…

- C’est normal…

- Mais c’est Noël…

- Oh Anthony est bébé, il ne sait pas que c’est Noël…, dit Annie

Terry était là aussi dans la salle et Archie était dans le couloir en train d’attendre. Il appela William à Los Angeles.

- Archie ? Tout va bien ?

- Oui, nous sommes à l’hôpital avec Candy…

- Oh…le bébé ?

- Oui…

- Je vais prendre le jet et j’arrive

- J’espère qu’elle t’attendra, dit Archie en souriant

William et Eleonor prirent le jet privé des André pour revenir à Chicago pour l’accouchement du bébé de Candy.

Candy était irritable…

- Oh Annie tu avais raison !

- Ça va aller ma puce

- Terry, comme c’est une insémination artificielle, je ne peux même pas blâmer Richard… !!!

Terry dut se mordre la langue, pour ne pas dire la vérité… Candy mit au monde une belle petite fille blonde comme sa maman avec les traits de son papa…

- Les traits de Richard, se dit Candy en la regardant, mais aussi les traits de Terry , comme les deux frères se ressemblaient…

Elle voulait être triste, mais elle n’y arriva pas. Terry était le père de ce bébé…

- Rosemary, dit Candy, regarde ton papa

Terry prit sa fille et il avait des larmes aux yeux.

- Bonjour ma belle, comme tu es belle, trop belle ! Tu es parfaite ! Rosemary Eleonor Grandchester, dit Terry en pleurant de joie

- C’est merveilleux…

Il embrassa sa fille sur le front et ne comprenait pas la joie qui envahissait son cœur, il était papa ! Il avait un bébé avec Candy ! Tout était merveilleux…L’amour d’un parent pour son enfant était quelque chose de très puissant… Il comprenait presque pourquoi Mme Grandchester le haïssait tellement…

*
* *

view post Posted: 10/12/2021, 17:49     La colline du bonheur - Les fanfictions de Noël

La colline du bonheur



Chapitre 8
« Révélations… »



Mme Grandchester était complètement déprimée, lorsque sa fille Marilyn vint la voir.

- J’ai envie de mourir…

- Pourquoi ?

- L’enfant de Richard, n’est pas de Richard…

- Qu’est-ce que tu racontes ?

- La traînée ! Elle a trompé mon fils avec son propre frère !

- Quoi ? Mais tu délires !

- C’est ce salaud de Terry lui-même qui me l’a dit, quand je suis revenu du voyage, je les ai trouvés au lit, tous les deux !

- Ils sont mariés maman…

- Ils étaient amants avant ! L’enfant est de Terry, pas de Richard…

- Comment peux-tu en être sure ?

- Richard était stérile…alors la traînée est allée coucher ailleurs pour se faire engrosser…J’ai vu son dossier médical ! Il la trompait parce qu’elle le trompait ! Il est mort par sa faute

- Il n’y a que toi qui puisses blâmer la pauvre Candy pour la mort de Richard alors qu’il était avec une autre femme

- Elle le trompait…

- Maman, ouvre les yeux ! Richard était stérile et je suis sur qu’il a demandé à Terry de l’aider…pour concevoir ce bébé in-vitro… pour que l’enfant ait les traits de famille…

- Tu prends toujours la part de Terry ! Tu n’aimais pas mon Richard

- Ce sont mes frères, c’est toi qui faisais de la discrimination ! Pas moi !

- Mon pauvre Richard, j’étais la seule à l’aimer…

- Maman…, dit Marilyn d’un ton las…Tu laisses Candy et Terry tranquille avec leur bébé, d’accord ?

- Il a volé la femme de ton frère…

- Il est mort…dans certains pays, c’est même une obligation pour le frère de prendre la veuve et l’enfant en charge…

- Mon pauvre Richard…

- Je suis surpris que tu n’accuses pas Terry d’avoir tué Richard…

Mme Grandchester ne répondit pas, elle ne faisait que pleurer.

*
* *



William quand à lui n’aimait pas trop les résultats de son enquête. Il devait aller voir la grand-tante pour lui parler et ensuite parler à Candy.

*
* *



Eleonor Baker avait prit le premier avion pour Chicago. Comme Los Angeles avait 3 heures de moins, elle arriva très très tôt à Chicago. Il était 8 heures juste lorsqu’elle sonna à l’appartement de son fils. Elle portait un chapeau et des lunettes. Mais les gens la regardaient curieusement. Elle était très élégante et elle laissait une odeur de parfum sur son chemin. Une bonne vint lui ouvrir la porte.

- Oui ?

- Je suis venue voir Terrence…

- Oh, dit la bonne en la regardant… vous êtes ? Eleonor Baker ?

- Oui…

- Oh mon Dieu ! Entrez ! Je vous en prie !

- Merci…

Eleonor Baker entra dans l’appartement, qu’elle trouva très élégant et très bien décoré…

- Prenez place. Je peux vous offrir à boire ? Un café ? Un whisky ? Du jus de fruits…

- Du jus de fruits, s’il vous plait…

- D’accord...

Elle alla frapper à la porte de la chambre de Terry et Candy. Candy s’était levée pour aller vomir.

- Oui ?

- Vous avez de la visite…

- Qui ? Dit Terry

- Eleonor Baker

- Quoi ? dit Terry en se levant, elle est là ?

- Oui…

- On arrive, dit Terry

Candy sortit de la salle de bain ?

- Qui est là ?

- Ma mère...

- Déjà ? C’est vrai qu’elle est sur l’heure de Los Angeles…

- Ça ne devrait pas la mettre plus tard sur notre horaire… ?

- Réveille-toi gros paresseux !

- Si tu m’accompagnes dans la douche

- Tu es obsédé ma parole !

- Je profite …

- Tu profites ? Oh… tu es impossible !

Terry éclata de rire alla dans la salle de bain, suivit par Candy… Une demi-heure plus tard ils entrèrent au salon pour saluer Eleonor Baker.

- Mme Baker, dit Candy, je suis Candice

- Enchantée…

- Et voici…

- Terrence, dit Eleonor en s’approchant de lui

Elle le serra contre elle très fort…Oh comme il lui avait manqué…

- Oh mon bébé ! Dit-elle

- Je ne sais pas quoi dire, dit Terrence, elle n’a jamais été aussi tendre avec moi…

- Je suis là maintenant et je te demande pardon, j’étais jeune et idiote et ton père était très puissant, je ne pouvais pas me battre contre lui…

Terry sentait tout l’amour d’Eleonor qu’il n’avait jamais senti avec Mme Grandchester et il ne voulait pas quitter ses bras… Ça faisait du bien. Candy voyait le Terry vulnérable qu’elle avait détecté le premier jour alors qu’il jouait les plaisantins…Le voir avec sa maman était un très beau tableau… Elle prit son appareil photo et les photographia. Eleonor parlait doucement a Terry, qui était tout attendrit…Il voulait se mettre en colère, mais il n’y arrivait pas… C’était sa maman et il se sentait bien avec elle… Il avait une famille, avec Candy, sa maman et le bébé.

*
* *



Quelques jours plus tard, William alla voir la grand-tante à l’hôpital.

- William ? Tu as trouvé quelque chose ?

- Tante Elroy…

- C’est pas bon n’est-ce pas ?

- Rosemary avait quitté le château de Lakewood…

- Oui, elle voulait être seule…

- Elle voulait être seule avec son mari, sans que tu viennes les déranger…

- Oh…

- Ils se voyaient en cachette alors qu’ils étaient mariés ! Ensuite son mari est reparti et elle est tombée malade… Comme elle avait engagé son propre personnel…Elle se cachait de toi et de nous…

- Tu veux dire qu’elle a eu un enfant…

- Et que lorsqu’elle est morte, le personnel ne savait pas quoi faire de l’enfant…

- Oh mon Dieu ! Dit Elroy, c’est de ma faute ! Elle se cachait à cause de moi…

- D’après la dame qui s’occupait d’elle Rosemary ne savait pas qu’elle allait avoir un bébé… et sa maladie s’en est mêlée… Elle est morte en mettant sa fille au monde…

- Fille ?

- Oui… on l’a amené à l’orphelinat comme on pensait qu’elle était seule au monde…

- Mais son mari ?

- Il partait pendant des mois et le personnel n’était pas sûr qu’il allait revenir. Ils ont laissé une lettre pour lui, mais comme il n’est jamais retourné là-bas avec le cœur brisé par la mort de Rosemary…

- L’enfant a grandi dans un orphelinat ! Oh Dieu du ciel ! Candy… !

- Oui, elle est la fille de Rosemary, d’après les tests ADN… c’est la fille de ma sœur…

La grand-tante pleurait. Elle n’aurait jamais cru que sa méchanceté allait engendrer tant de mal… Rosemary est morte seule et son bébé…

- Tu peux lui téléphoner pour qu’elle vienne ?

- Bien sur…, mais je ne sais pas si je vais pouvoir me retenir pour ne rien dire au téléphone…

- Appelle-la et ne dit rien encore aux autres…

- D’accord, dit William

Il sortit pour appeler Candy, mais il n’y avait pas de réponse. En effet Candy et Terry passait du temps avec Eleonor Baker et ils ne voulaient pas être dérangé…

*
* *



- Terry, je comprendrais si tu étais en colère contre moi…

- Tu n’as pas eu le choix

- Et ton père m’a assuré que tu étais heureux quand je lui téléphonais, je ne voulais pas déranger ta vie…

- Crois-moi, tu n’aurais rien dérangé du tout ! Dit Terry

Ils étaient dans un restaurant chic de Chicago, en train de dîner tous les trois. Ils étaient au dessert lorsqu’ils furent interrompus par quelqu’un…

Mme Grandchester était au restaurant avec quelques unes de ses amies, elle avait vu Candy et Terry et elle voulait leur parler. Elle s’approcha de leur table, pendant que ses amies partaient…

- Tiens, dit-elle qui voila ? Oh…

Elle était foudroyée sur place en voyant Eleonor Baker…

- Mais que diable ? Dit-elle

- Quelqu’un n’a pas su tenir sa langue, dit Eleonor

- Espèce de traînée ! Comment oses-tu montrer ta face ici ?

- Je vais regretter jusqu'à ma mort de ne pas avoir gardé mon bébé !

- Tu n’étais qu’une petite traînée qui a séduite mon mari…

- Tu as bien dit « petite »…c’est lui qui m’a couru après, pas l’inverse…

- J’ai hérité de ton rejeton…

- Je ne t’avais rien demandé… tu aurais dû me le rendre au lieu de le faire souffrir…

- Quitte cette ville et ne reviens jamais… Richard…

- Je ne m’intéresse pas à Richard, seul mon fils et sa famille m’intéresse…

Terry décida d’intervenir.

- Mme Grandchester, je vous en prie, vous vous donnez en spectacle, laissez-nous tranquille…

- C’est vrai que ta mère est celle qui a l’habitude des spectacles… je m’en vais. Allez tous au diable !

Mme Grandchester s’en alla. Candy était scandalisée.

- Candy ? Tu vas bien ?

- Elle est si froide et si méchante…, dit Candy

- Pour ne rien changer de l’ordinaire…

- Je suis désolée, j’aurai dû me taire…, dit Eleonor

- Non, dit Terry, j’ai adoré te voir lui répondre…

- Mais on dirait que des journalistes vous ont entendu, dit Candy

- On va être à la une des journaux demain…, dit Eleonor, ça ne te dérange pas ?

- Moi ? Pas le moins du monde…

- A la une des journaux dit Candy en souriant

- Rentrons à la maison, dit Terry en souriant

Ils virent des flashs. Ils quittèrent le restaurant sans s’occuper des journalistes. En effet partout où allait Eleonor Baker, elle était suivie par un journaliste…

En arrivant à l’appartement, ils écoutèrent les messages et ils entendirent celui de William…

- Il a peut être eu les résultats des tests ADN, dit Candy

- Tu peux le rappeler

- Non, je vais l’appeler demain matin… on a eu assez excitation pour une soirée…

- Très bien, dit Terry

- Je vais aller me coucher, dit Eleonor en les embrassant

- Bonne nuit maman, dit Terry, merci d’être venue

- Merci de m’avoir bien accueillie, dit-elle en souriant

Tout le monde se rendit dans sa chambre.

- Tu ne veux vraiment pas appeler William ?

- Depuis tu sais que je suis peut être un membre de leur famille, tu n’as plus peur que je contacte William…

- Je n’ai jamais eu peur…

- Tu l’as seulement remis à sa place ce jour là…

- Une belle journée…, dit Terry en souriant, ma mère n’est pas un monstre ! Et je l’aime ! Tu ne peux pas savoir ce que ça fait…oh si peut être…

- Oui, je ne veux pas y penser ce soir…, dit Candy en allant dans la salle de bain

Terry la suivit dans la salle de bain… Ensuite ils allèrent au lit ensemble, et ils se firent beaucoup de bien…

Candy prit son temps pour appeler William. Elle avait un peu peur de connaître les résultats. Mais les journaux du matin parlaient de l’altercation de la duchesse de Grandchester et l’actrice Eleonor Baker dans un restaurant chic de Chicago…

- Ça te fait quoi d’être à la une de journaux? dit Candy à Terry

- C’est… marrant…, dit Terry

- Je suis désolée, dit Eleonor, maintenant la télé va s’en mêler…

- Je ne t’en veux pas maman, c’est moi qui suis désolé, maintenant tout le monde va savoir que tu as eu un enfant avec un duc marié…

- On a dit pire sur moi, ne t’en fais pas…

Candy regarda par la fenêtre et elle vit tous les journalistes.

- On est des célébrités tout à coup, dit Candy

*
* *



Mme Grandchester était en colère. Elle était à la une des journaux et tout le monde maintenant savait que son mari avait eu une aventure avec la grande Eleonor Baker… même si à l’époque elle n’était que Nelly Graham une petite actrice qui essayait de percer…

- Maman, dit Marilyn, tu aurais dû te retenir…

- J’aurai dû en effet… quel gâchis !

- Eleonor Baker comme rivale !

- N’en rajoute pas toi !

- Pauvre Terry qui cherchait l’amour d’une mère chez toi, alors qu’Eleonor Baker était prête à l’aimer ! Vraiment maman, tu es sans cœur, Terry n’était qu’un bébé…

- Il a volé l’héritage de Richard…

- Eh bien ton cher Richard est mort maman, Terry est donc encore une fois l’héritier du Duc de Grandchester…

- J’en suis malade… il a volé la femme de Richard…

- Ne commence pas avec ton aventure qui n’a jamais existé…

- Elle est enceinte de Terry !

- Parce que Richard était stérile ! Et au lieu de dire la vérité à sa femme, il lui a fait croire que c’est elle qui avait un problème pour concevoir ! Richard était un salaud ! Demander à Terry d’être le père de son enfant sans le dire à Candy…

- Ne parle pas comme ça de ton frère !

- Maman, réveille-toi ! Toute ta vie est dans les journaux, tu es la risée de la ville…

- J’ai élevé l’enfant de cette traînée !

- Eh bien tu n’as pas fait du bon travail puisqu’il est allé chercher sa vraie maman…Tu as déjà ta récompense…

- Va t’en Marilyn… laisse-moi tranquille…

- Quand tu vas te calmer, tu m’appelles maman d’accord…, dit Marilyn en l’embrassant sur le front

Mme Grandchester continuait à broyer du noir…

*
* *



Candy, Terry et Eleonor se rendirent à l’hôpital St. Joanna pour rencontrer Albert, au courant de l’après-midi. Ils trouvèrent toute la famille au complet dans le couloir. Annie et Archie se dirigèrent vers eux.

- Salut Candy ! A la une des journaux…

- Grandchester ! Tu me caches des choses à présent ! Tu es le fils de la belle Eleonor Baker !

- Archie, je te présente ma mère…

- Enchanté dit Archie en lui baisant la main, je suis un de vos plus fervents admirateurs ! Si j’étais à l’Académie, je vous aurai donné un Oscar pour tous les rôles que vous avez joué ! Vous êtes la meilleure

- Merci beaucoup jeune homme, dit Eleonor en souriant

- Et moi ? Tu ne me présente pas ta mère ? Fit William

- Oui, bien sur…, maman voici l’oncle d’Archie, William Albert André…

- Le milliardaire ? Dit Eleonor en souriant

- Oui, dit William en lui baisant la main tendrement, laissez-moi vous dire que vous êtes encore plus belle en personne, Mme Baker

- Appelez-moi Eleonor, M. André

- Appelez-moi William alors…

- William ? Dit Candy, nous sommes venus pour te voir, tu m’as laissé un message…

- Comment ? Ah oui ! Fit William en souriant, bonjour Candy… oui, je voulais vous parler du résultat de mon enquête… Allons tous dans la chambre de la grand-tante, comme ça je n’aurai pas a répéter mon histoire…

- D’accord, dit Candy, allons-y

Tout le monde se rendit dans la chambre de la grand-tante. Il y avait aussi la famille Legrand avec Eliza qui toisait Candy et Daniel qui lui faisait un beau sourire. La chambre de la vieille dame était pleine.

- Qu’est-ce qu’on fait ici ? Demanda Sarah avec dédain

- Je dois vous parler du résultat de mon enquête…, dit William

- Quelle enquête ? Dit Eliza

- Vous savez tous que j’ai eu un malaise en voyant Candy, car elle ressemble beaucoup à ma Rosemary…, dit la grand-tante

- Candy a donné sa permission pour que des tests d’ADN soient effectués sur elle et moi…, dit Albert et les résultats sont formels, nous sommes oncle et nièce…

- OH MON DIEU ! Dit Candy en se blottissant contre Terry.

William raconta ce que son enquête avait révélé…Que Candy était en fait la fille de Rosemary.

- Mais enfin, dit Sarah, comment peux-tu en être sure ?

- Les tests ADN ? Dit William

- J’ai entendu des rumeurs, il y a très longtemps lorsqu’Eliza était bébé…

- Et tu n’as rien dit ? Dit la grand-tante surprise

- Elle était surement jalouse, dit William

- Sarah ?

- Eh bien oui, je n’ai pas voulu écouter ! C’était toujours Rosemary ceci, Rosemary cela ! Elle t’a abandonnée ! Son fils était le favori et maintenant elle avait aussi une fille ?

- Sarah, dit la grand-tante, Anthony n’était qu’un bébé à la mort de sa maman…

- Elle avait peur qu’avec une fille tu ne t’occupes pas de sa fille à elle… Eliza étant la seule petite nièce…

- C’était toujours Rosemary, il n’y en avait que pour Rosemary ! Je ne voulais pas que ma fille soit privée de l’amour de sa grand-tante comme mon Daniel !

- Mais j’aime tous mes petits neveux et nièce… oh Sarah ! Dit la grand-tante, ton égoïsme est ma de faute, c’est moi qui t’ai appris tout ça…pardonne-moi…

Tout le monde était surpris. La grand-tante prenait le blâme pour tout !

- Candice ma chérie, approche

Candy lâcha les bras de Terry et se dirigea vers la grand-tante. Cette dernière assise sur son lit, la pris dans ses bras.

- Pardonne-moi ma chérie… et bienvenue dans cette famille de fous !

Candy ne put s’empêcher d’éclater de rire avec les autres et serra la vieille dans ses bras.
view post Posted: 10/12/2021, 16:02     La colline du bonheur - Les fanfictions de Noël

La colline du bonheur



Chapitre 7
« Les enquêtes »



A l’hôpital Ste. Joanna de Chicago, tous les membres de la famille André étaient dans la salle d’attente en train d’attendre des nouvelles de la matriarche. Elle avait passé la nuit à l’hôpital avec un problème cardiaque. Le docteur vint pour leur parler.

- Monsieur André ? Dit le docteur

- Oui ? Dit William

- Votre tante va mieux. Son état est stationnaire…

- C’était quoi ? Une crise cardiaque ?

- Oui, une petite crise cardiaque… elle a été très secouée… que s’est-il passé ?

- Elle a vu une jeune femme qui lui a fait penser à ma sœur qu’elle adorait…

- Oh… eh bien il va falloir la tenir au calme… faire tout ce qu’elle voudra…

- D’accord. Je peux la voir ?

- Allez-y seul d’abord et voyez si elle peut recevoir d’autres visites…

- Merci docteur.

William entra dans chambre ou se trouver la grand-tante. Elle était toujours pale, mais elle avait d’aller mieux.

- Ma tante ?

- William, dit-elle en ouvrant les yeux

- Ça va ?

- William cette jeune fille… tu dois te renseigner sur elle…

- Calme-toi…

- Mon cœur a fait un bon en la voyant, ce n’est pas pour rien… elle ressemble à Rosemary…Tu l’as vu ?

- Oui… j’ai vu surtout avec sa robe de mariée…

- Que sais-tu sur elle ?

- Qu’elle est orpheline…

- Orpheline ?

- De la maison Pony

- Près de Lakewood ? Oh mon Dieu !

- Ça ne veut rien dire…

- William, je t’en prie, je n’ai jamais cru aux coïncidences…fais une enquête et découvre comment elle a aboutit à la Maison Pony, je t’en supplie…

- Très bien grand-tante, mais tu ne dois pas t’agiter comme ça…

- Je vais retourner à la maison vide…

- Nous sommes là…

- Mais Archie et sa femme vont partir… comme je regrette mon attitude à présent… il aime sa femme. J’aurai dû rester en dehors de ça…maintenant ils vont quitter le manoir…

- Ils ont besoin d’espace, pour eux, pour leur bébé…

- Je les comprends… j’étais odieuse avec Annie… fais entrer les autres que je leur parle

- Très bien, dit William

William alla dans la salle d'attente pour appeler le reste de la famille.

- Entrez, dit la grand-tante en souriant, comme c’est bon de vous revoir tous…

Chaque membre alla la serrer brièvement dans ses bras.

- Grand-tante, dit Eliza, tu nous as fait peur…

- Oui, ma tante, dit Sarah, c’était quoi ?

- C’est Candy ! Dit Daniel, lorsqu’elle l’a vue qu’elle s’est effondrée

- Je savais que c’était une sorcière, dit Eliza méchamment

- Ne dis pas ça Eliza, dit la grande tante, cette jeune femme n’a rien à avoir avec mon malaise… ça fait longtemps que je me néglige…j’aurai dû écouter mon docteur…Annie. Comment allez-vous ? Et le bébé ?

- Ça va bien, dit Annie surprise

- Vous avez déjà trouvé une maison ?

- Non…

- Je dis ça au cas où vous n’avez pas encore commencé… vous pouvez rester ici… je ne vous ennuierais plus, je vous le promets…

Annie regarda son mari qui paraissait aussi surpris qu’elle.

- La vie c’est rien… j’aurai pu mourir la nuit dernière avec mon petit neveu et sa femme en colère contre moi, je ne veux pas ça… je veux être en paix avec tout le monde… Comme dit la Bible : « pour autant que ça dépend de vous, vivez en paix avec tout le monde… » Je ne veux plus de conflit, je veux arriver devant mon créateur sans conflit…

- Grand-tante, tu es vivante, dit Archie en la serrant contre lui, tout va bien…

- Nous cherchons une maison, dit Annie, mais nous ne sommes plus pressés, ne vous en faites pas grand-tante

- Merci ma petite, dit la grand-tante, merci…

*
* *



Candy était avec Terry en train de déjeuner…Terry était au téléphone avec Archie.

- Comment va-t-elle ?

- Elle va mieux… et on dirait qu’elle a eu un changement de personnalité…

- C’est-à-dire ?

- Elle est devenue… gentille…

- Vraiment ?

- Oui…

- C’est merveilleux

- Candy est à coté de toi ?

- Oui, pourquoi ?

- Mon oncle William voudrait lui parler…

- A quel sujet ?

- Ne t’en fais pas… si tout est comme je le pense, tu n’auras rien à craindre de sa part

- Je te la passe…

Il tendit le téléphone à Candy qui l’interrogeait du regard.

- Allo ?

- Candy ? William André

- Bonjour William, comment va votre tante Elroy ?

- Elle va beaucoup mieux merci…

- Je peux faire quelque chose pour vous ?

- Elle a eu son malaise hier parce que vous lui rappelez ma sœur Rosemary…

- Oh, je suis désolée…

- Ne le soyez pas, ce n’est pas de votre faute… Mais vous pouvez nous aider…

- Comment ?

- Si vous voulez faire un test ADN...

- Pardon ?

- Vous ressemblez beaucoup à ma sœur, au point où la grand-tante a fait une crise cardiaque…

- Mais vous m’avez vu vous non ?

- Ma sœur est morte lorsque j’étais très jeune… Ma tante s’en souvient mieux que moi…Mais vous avez le même regard que ma mère…

- Oh…

- Alors vous serez d’accord pour faire un test ADN…?

- Eh bien l’hôpital St. Joanna doit avoir mon sang en réserve, je peux leur donner la permission pour faire les tests nécessaires…, dit Candy

- Très bien, je vous remercie infiniment. Est-ce que vous voudrez venir lui rendre visite ?

- Ce n’est pas le fait de m’avoir vu qui lui a donné un malaise ?

- Oui, mais elle s’est calmée, elle a besoin de vous voir…

- Je vais en parler à mon mari ensuite on vous appellera, d’accord ?

- D’accord. Merci.

Candy se tourna vers Terry.

- On dirait que tous les deux, nous avons de la famille à trouver…

- Tu as trouvé quelque chose sur Nelly Graham ?

- Non… celles que j’ai trouvées, sont trop vieilles et ne sont pas des actrices et n’ont jamais été actrices…

- Et si on essayait les sites d’adoptions ?

- Elle ne m’a pas donné en adoption, elle m’a donné à mon père…

- Pour que ta méchante belle-mère t’adopte non ?

- On peut essayer. On n’a rien à perdre…

- Bien… allons sur le site… Mais je dois appeler l’hôpital pour leur donner la permission de faire des tests ADN…

- Si la famille André est la tienne, le monde est vraiment petit !

- En effet…, dit Candy en souriant

Candy appela l’hôpital Ste. Joanna pour leur donner la permission de faire des tests ADN. Terry lui alla mettre son nom sur le site des adoptions, sans trop d’espoir. Ils décidèrent d’aller rendre visite à la grand-tante Elroy. Les autres membres de la famille André étaient retournés chez eux pour se restaurer et se changer. Seul William était là.

- Bonjour, dit-il, merci d’être venue…

- C’est normal, dit Candy, je peux entrer ?

- Oui, allez-y

Candy entra dans la chambre où se trouvait la vieille dame assise entrain de lire un livre. Elle leva la tête en l’entendant entrer.

- Entrez mon enfant…

- Bonjour, comment allez-vous ?

- Je vais beaucoup mieux merci… merci d’être venue et d’avoir donné la permission pour les tests ADN…

- De rien, j’aimerai aussi savoir si nous sommes de la même famille…

- Que savez-vous de vos origines ?

- Pas grand-chose, seulement que j’ai été trouvée dans un panier sur le seuil d’un orphelinat au mois de mai…

- Alors personne ne s’est présenté ?

- Non…

- Ma Rosemary était très malade à la même époque…Nous cherchons la dame qui s’occupait d’elle

- Vous voulez que je vous fasse la lecture ?

- Je veux bien merci…

Candy prit le livre et elle se mit à lire à la vieille dame.

*
* *



Eleonor Baker était une actrice très recherchée et très chère. Elle avait déjà deux Oscars à son actif, pour ne parler que de ceux là… Elle a aussi tous pleins d’autres trophées… Mais elle n’était pas tout à fait heureuse. Il lui manquait quelque chose : une famille. Elle ferma les yeux… il y a longtemps pourtant, elle avait une famille très brièvement… Mais elle y avait renoncé, car elle était jeune et naïve…mais si c’était à refaire…Elle aurait gardé son bébé, son petit Terrence, il était si beau… Maintenant elle pouvait tout lui offrir, la vie est parfois drôle…Il doit être adulte à présent et il a une autre maman…D’après son père, il ne lui a jamais dit que sa femme n’était pas sa maman et comme il n’était qu’un bébé… Mais son fils lui manquait terriblement… Elle parlait à son assistante, Hélène…

- Il me manque tellement…

- Allez sur le site mettre votre nom…

- Je ne porte plus le même nom… je suis devenue Eleonor Baker, je ne suis plus Nelly Graham…

- Vous me faites penser à « Norma Jean Baker », qui est devenue « Marilyn Monroe »…

- Dieu merci je n’ai pas suivi son destin tragique…

- Vous êtes parmi les quelques actrices qui n’abuse pas de l’alcool et de la drogue…et vous savez que j’ai travaillé pour plusieurs… j’ai souvent démissionnée parce qu’elles ne voulaient pas lâcher la drogue alors, je ne voulais pas rester là à les regarder se détruire… Le pire c’est lorsque tu les vois entrainer leurs enfants dans cet enfer…

- Hélène, vous êtes une envoyée de Dieu…

- Je vais aller sur le site des adoptions…

Hélène se rendit sur le site, sans grande conviction. Pour elle, Eleonor Baker pouvait se pointer devant la porte des Grandchester et demander à voir son fils, qui est adulte et qui prendrait bien la nouvelle… Mais sa patronne voulait faire les choses à sa manière…

Hélène regarda et elle n’en crut pas ses yeux…

- Eleonor ?

- Oui Hélène ?

- Quelle est la date de naissance de votre fils ?

- Le 28 janvier…

- Pas possible…

- Quoi ??

- Il est sur le site !

- QUOI ???!!!!

- Venez voir…

Eleonor Baker, vêtue de sa belle robe de nuit en soie avec peignoir alla regarder l’écran de l’ordinateur… Il y avait bien un Terrence Grandchester né un 28 janvier… qui cherchait une Nelly Graham… Elle avait des larmes aux yeux…

- Mon bébé, dit Eleonor, il veut me voir… c’est merveilleux…

- Qu’est-ce que je fais ?

- Répondez, tiens !

- D’accord…

Hélène répondit à l’annonce sur le site web… Sa patronne allait retrouver le fils auquel elle n’arrête pas de penser…

*
* *



William était en train de faire une enquête sur le décès de sa sœur. Il apprit qu’elle avait quitté Lakewood, parce que la grand-tante ne s’entendait pas avec son mari…

- Oh tante Elroy… je sais aussi que les parents d’Archie et d’Alistair vivent à l’étranger pour rester loin de la grand-tante…Rosemary est partie à cause de toi…Mais si je te dis ça maintenant, tu vas te sentir coupable…

Candy passa beaucoup de temps avec la grand-tante… Annie n’arrivait pas à croire le changement en la vieille dame. Elles étaient toutes les deux dans le couloir en train de parler.

- On dirait une autre personne…

- Je me demande où est le dragon dont tu parlais…?

- Candy ne te moque pas de moi…

- Je te crois Annie, mais frôler la mort change les gens

- Non, c’est toi l’ange Candy, c’est grâce à toi qu’elle a fait une crise cardiaque qui a changé nos vies…comment va ton dragon à toi ?

- Elle n’a plus fait signe de vie depuis le lendemain de notre mariage…

- Ne cherche pas à savoir, sois heureuse, c’est tout…

- Je le suis… c’est trop beau pour être vrai ! Cette vieille chouette a été une épine dans mon dos depuis tellement longtemps… Avec Richard, c’est à peine si elle ne dormait pas avec nous dans le lit !

- Heureusement qu’elle n’aime pas Terry alors !

Candy lui raconta ce qui s’était passé…

- Incroyable !

- Je n’ai pas vérifié le site web pour voir si elle a répondu… !

- Tu devrais ! Tu auras peu être une gentille belle-maman cette fois-ci…

- Terry, tu n’as pas vérifié le site d’adoption ? Dit Candy

- Tu sais que c’est peu probable qu’elle réponde…

- Terry, dit Candy, on n’a rien à perdre…

- D’accord, dit Terry pas très convaincu


Lorsqu’ils retournèrent chez eux, Terry était sur son ordi, pendant que Candy préparait le dîner. Il arriva dans la cuisine…

- Que se passe-t-il ?

- Nous avons eu une réponse…

- Réponse ?

- Sur le site d’adoption…

- Quoi ? C’est merveilleux !

- Je suis tout retourné…

- Nelly Graham ? L’actrice ?

- En fait elle ne s’appelle plus « Nelly Graham »…

- Ah bon ? C’est quoi son nom à présent ?

- Tu ne devineras jamais…

- Elle est célèbre ?

- Très…

- C’est qui ?

- Eleonor Baker…

- Tu me fais marcher !

- Je ne plaisante pas…

- Mais, elle a l’air si jeune…

- Trop jeune pour avoir eu un fils comme moi ?

- Oui…

- Elle est bien conservée…

- Elle est très belle… elle a deux Oscars à son actifs et d’autres trophées…

- Tu penses qu’elle a besoin d’un grand fils comme moi ? Surtout qu’elle va être grand-mère…

- Si elle est allée sur le site d’adoption, c’est parce qu’elle te cherchait…

- Toute ma vie j’ai eu une mère qui m’a rejeté… seulement pour apprendre qu’elle n’était pas ma mère… et tu ne peux pas savoir quel soulagement ça été d’apprendre ça…Maintenant…

- Tu as peur d’être rejeté encore une fois…

- Par ma vraie maman… ça serait trop dur… je ne sais pas si j’ai envie de vivre ça…

- Et si elle t’accueille à bras ouvert ?

- Et si elle ne veut pas de moi ?

- Terry, elle aurait pu ne pas aller sur le site…Elle t’a perdu quand tu étais bébé… elle doit avoir des remords… elle veut se racheter…

- Tu as peut être raison, mais je me méfie…

- Je comprends ton inquiétude…Mais tu ne peux pas vivre toute ta vie dans l’inquiétude ? Moi j’ai peur de ce que l’enquête des André va révéler…comment vais-je me sentir si j’apprends que je suis un membre de leur famille ?

- J’aime parler avec toi, tu me rassures toujours…, dit Terry tendrement… répondons à l’annonce…

- Elle peut nous appeler dans quelques minutes, tu sais…

- Soit…

Candy se rendit dans le bureau et répondit à l’annonce… Terry s’approcha d’elle et la prit dans ses bras pour l’embrasser tendrement. Il y avait un canapé en cuir dans le bureau et Terry l’y amena et il lui fit l’amour tendrement avec beaucoup de douceur. Candy pouvait sentir son inquiétude, il était si vulnérable et si tendre et elle était heureuse s’être là pour lui… Comme elle l’aimait !

Ils étaient nus sur le canapé, enlacés lorsque le téléphone sonna. Ils se regardèrent…

- Je suis trop nerveux, dit Terry

Candy se leva en costume d’Eve et elle alla répondre.

- Allo ?

- Bonsoir, je suis bien chez Terrence Grandchester ?

- Oui, dit Candy c’est Mme Grandchester

- Oh mon Dieu, il est marié !

- Oui, dit Candy en souriant et vous allez être bientôt grand-mère !

- C’est magnifique ! Comment vous appelez-vous ?

- Je m’appelle Candice, on m’appelle Candy…

- Je suis Nelly Graham, connue maintenant sous le nom d’Eleonor Baker, la maman de Terry

- Enchantée de vous connaître

- Tout le plaisir est pour moi… Terrence est-il là ?

- Oui, je vous le passe…

Terry s’était levé, toujours en costume d’Adam, trop nerveux pour songer à s’habiller. Il vint prendre le téléphone et de l’autre bras il avait Candy contre lui.

- Allo ? Dit Terry

- Bonjour ! Dit Eleonor

- Bonjour… maman ?

- Oui ! Tu n’es pas obligé de m’appeler maman, comme tu en as déjà une

- Si j’avais une maman, je ne t’aurai pas recherchée…

- Oh mon Dieu ! Richard m’avait pourtant promis… Elle a été un monstre avec toi n’est-ce pas ?

- Oui…

- Oh mon bébé, je suis désolée… si j’avais su… je serai venu te chercher…

- Ce n’est pas ta carrière qui t’a tenu à l’écart ?

- Mon ange, ma vie c’est le showbiz… il n’existe pas de mauvaise publicité…Je serai venu te chercher si j’avais su que tu étais malheureux… Ton père m’a assuré que tu étais heureux quand le je le contactais pour prendre de tes nouvelles…

- Tu appelais ?

- Oui… bien sur…je voulais m’assurer que tu allais bien…

- Il ne me disait rien…

- Il t’a fait croire que ce monstre était ta mère ? Pardonne-moi… j’étais si jeune… il avait dit qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant que tu serais choyé…

- Seulement elle a eu ses propres enfants…

- On ne peut pas parler au téléphone… Je peux venir te voir ?

- Bien sur quand ?

- Je suis à Los Angeles… je vais prendre l’avion pour Chicago demain matin à la première heure, donne-moi ton adresse…

Terry lui donna son adresse. Et il avait maintenant hâte de voir cette femme dont la voix accueillante lui réchauffait le cœur. Il l’aimait déjà plus que sa méchante belle-mère qui était horrible avec lui…

- A demain… maman, dit Terry

- A demain mon ange, dit Eleonor.

Terry raccrocha le téléphone et il embrassa Candy fougueusement et il la prit là, sur le grand bureau en bois, heureux d’avoir parlé à sa maman et heureux d’avoir la femme de ses rêves dans ses bras.

*
* *



Mme Grandchester quant à elle était en train de pleurer son fils une deuxième fois. Elle avait fait son enquête et oui, son fils était bel et bien stérile, comme l’avait dit Terry… Le bébé de Candy n’était pas celui de Richard !!! Elle n’avait plus rien de son fils chéri. Elle allait devoir se contenter des enfants de Marilyn, mais ce n’était pas tout à fait la même chose…Elle avait l’impression que le ciel la punissait pour sa méchanceté envers Terry…
view post Posted: 10/12/2021, 15:54     La colline du bonheur - Les fanfictions de Noël

La colline du bonheur



Chapitre 6
« La vérité éclate »



La réception du mariage était simple dans un des salons du manoir. Archie y avait fait mettre des « Tendres Rosemary » dans le salon.

Dans un autre salon, la grand-tante, Sarah et Eliza étaient en train de bouder.

- Mais enfin tante Elroy ! Il a coupé les roses d’Anthony ! Dit Eliza, pour son amie qui n’est qu’une orpheline…

- Archie a le droit d’utiliser les roses d’Anthony, dit la tante Elroy…

- Et c’est Terrence Grandchester qui se marie avec une orpheline, dit Sarah avec dédain

- C’est la femme de son frère, dit la tante Elroy, elle attend un bébé, il fait la chose honorable pour s’occuper de son neveu ou sa nièce…

- Ça ne te dérange pas qu’il se serve du manoir ? Dit Eliza

- Pas le moins du monde… je suis heureuse…puisqu’il va bientôt partir…

- Tu te sens coupable tante Elroy…, dit Eliza

- Oui ! C’est de ma faute s’il part… je mettais sa femme mal à l’aise ! Dit la grand-tante

- C’est une orpheline…

- Elle a été adoptée… Je vais aller les saluer…

- Tu espères qu’Archie change d’avis ? Dit Eliza

- J’aurai dû traiter sa femme différemment… Je vais aller saluer les nouveaux mariés…

- Mais grand-tante…

La vieille dame se leva pour aller dans le salon où avait lieu la réception…

*
* *



Daniel Legrand était à la réception et il faisait les yeux doux à Candy…

- Casse-toi Lepetit, dit Terry, c’est ma femme ! Tu devrais avoir honte !

- Quoi, je peux rêver non ? Dit Daniel

- Tu rêves en couleur en effet, Candy est à moi !

Il prit Candy par le bras et l’amena ailleurs, sur la véranda pour prendre l’air…

- Je vais bien Terry, dit Candy

- Ce salaud n’est pas vite gêné…

- En effet, draguer une mariée le jour de son mariage ! Il me prend pour quel genre de fille donc ?

- Pour une des trainées de la haute société…

- Quelle horreur !

- Ça tu peux le dire…

Candy regarda Terry… depuis le baiser, elle ne voulait plus le quitter. Elle voulait rester près de lui.

La grand-tante Elroy arriva dans le salon. Archie leva la tête et il se dirigea vers elle.

- Ma tante, que fais-tu ici ?

- Je suis venue saluer tes amis, les nouveaux mariés…

- Oh… D’accord

- Où sont-ils ? Les nouveaux mariés, je veux dire

- Ils sont sur la véranda…, dit Archie, je vais les chercher

Archie se dirigea vers la véranda pour appeler Candy et Terry.

- Terry ? Candy ?

- Oui ? Dit Terry

- La grand-tante Elroy voudrait vous saluer…

- Le dragon ? Dit Candy doucement

- Jetson, dit Archie en riant

- Allons-y, dit Terry en prenant la main de Candy

Ils entrèrent dans le salon et ils se dirigèrent vers la grand-tante qui les regardait sidérée…

- Oh mon Dieu ! Dit-elle en voyant Candy

- Tante Elroy, dit Archie, voici, Terry et sa femme Candy

- Enchantée, dit Candy en souriant

- Enchanté, dit Terry en lui baisant la main

Mais la grand-tante avait l’air de manquer d’air… Elle n’arrivait pas à respirer…Elle était blanche comme un linge.

- Tante Elroy ? Dit Archie, est-ce que ça va ?

- Elle… elle ressemble à… elle ressemble à Rosemary !

- Oui, elle a la même couleur des yeux, dit Archie, c’est étonnant n’est-ce pas… ?

- C’est plus que ça dit la tante Elroy, on dirait Rosemary au même âge… oh mon Dieu !

Elle mit sa main droite sur son bras gauche…

- Tante Elroy ? Dit Archie, ça va ?

Pour toute réponse, la vieille dame s’effondra parterre… Archie se précipita pour la voir…

- Annie, appelle une ambulance… !

William qui venait d’arriver se précipita pour voir ce qui se passait…

- La grand-tante s’est effondrée en voyant Candy, dit Annie, elle dit qu’elle ressemble à Rosemary

William leva la tête et regarda Candy dans les bras de Terry.

- En effet avec la robe de mariée…, dit William

- L’ambulance arrive, dit Annie, comment va-t-elle?

- Elle s’est évanouie, elle a peut être fait une crise cardiaque…, dit Archie

- Je suis désolée, dit Candy émue, je ne voulais pas…

- Ce n’est pas de ta faute Candy, dit Terry tendrement

- Je suis d’accord, dit William, vous ressemblez beaucoup à ma sœur Rosemary, surtout avec votre robe de mariée… toutes mes félicitations à propos…

- Merci William, dit Candy doucement

L’ambulance arrive pour amener la grand-tante à l’hôpital. Candy et Terry prirent congé…

- Merci pour tout Archie, dit Terry

- Oui, c’était merveilleux, et ces roses sont magnifiques…

- J’espère que ta grand-tante ira mieux

- Merci dit Archie, amusez-vous bien les jeunes mariés.

Candy ne put s’empêcher de rougir. Archie alla à l’hôpital avec William. Annie serra Candy et Terry dans ses bras et elle suivit son mari…

- Amuses-toi bien ma puce souffla-t-elle à Candy, vit ton rêve ! Je t’aime !

- Je t’aime aussi Annie, dit Candy en souriant

Candy et Terry allèrent chez lui. L’appartement était spacieux et très élégant.

- C’est beau chez toi…, dit Candy

- J’ai changé les meubles de ma chambre…

- Pourquoi ?

- Appelle-moi vieux jeu, mais je ne voulais pas dormir avec ma femme dans un lit qui a vu mes…maitresses

- Il y en a eu combien ? Susanna ? Karen ? Et la méchante rouquine ?

- Pas la méchante rouquine, celle là je la trouve imbuvable !

- Tu sais quoi je me fiche du nombre de tes cocottes, aussi longtemps qu’il y en a plus après moi…

- Tu es ma femme… ma seule et unique femme. Et je me suis marié pour la vie…

Candy sourit. Pour la vie, avec Terry c’était beau à entendre… Elle alla dans la chambre et elle trouva une jolie robe de nuit sur le lit…

- Tu veux vraiment que je porte ça ? Dit Candy

- Pour notre nuit de noces ? En fait je voudrais que tu ne portes rien du tout …

- C’est ce que je croyais, dit Candy en éclatant de rire, alors que fait cette belle robe de nuit sur le lit ?

- Je me suis dit que c’est comme ça que ça se passe… j’en sais rien ! J’ai jamais été marié, moi ! Fit-il en souriant

- Tu es tout pardonné, comme je suis ta première et dernière femme ! Dit Candy en se dirigeant vers la salle de bain.

- Je vais utiliser l’autre salle de bain, dit Terry

Une demi-heure plus tard, Terry était douché et frais et il attendait sa belle qui était toujours dans la salle de bain.

Candy était dans la salle de bain de luxe de Terry et elle était nerveuse comme tout.

« Allons Candy, ce n’est pas comme si tu étais vierge ! » Se dit Candy

Mais faire l’amour avec son mari n’avait rien de spécial. Elle a même regretté de ne pas avoir fait avant, au moins elle aurait su qu’ils n’étaient pas compatibles…

« Et voila que je fais la même chose…c’était plus fort que moi, c’est comme ça que j’ai été élevée… »Se dit Candy

Mais quelque chose lui disait que ça serait différent avec Terry. Son baiser déjà l’ avait allumé comme jamais elle ne l’avait été auparavant.

« Cette fois-ci c’est la bonne… je pense que Terry est vraiment mon prince… » Se dit Candy

Elle avait une serviette blanche autour de sa poitrine. Ses cheveux étaient défaits et tombaient sur ses épaules. Elle ouvrit la porte de la salle de bain…et la vapeur en sorti…

Terry regarda la porte et il vit sa femme en sortir. Elle avait une serviette autour d’elle et lorsqu’elle arriva près du lit, elle laissa tomber sa serviette. Dieu qu’elle était belle, se dit Terry intérieurement. Il ouvrit les couvertures à coté de lui et Candy entra dans le lit. Terry la serra contre lui heureux et il mit ses lèvres sur les siennes. Candy sentit la magie l’envahir a nouveau, c’était tout simplement merveilleux et lorsque Terry se mit a la caresser, elle crut qu’elle allait perdre la tête…

Toute la nuit était pleine de désir et de plaisir infini…Candy dormait dans les bras de son mari. Ils entendirent du bruit… Candy ouvrit les yeux avec difficulté. Elle vit des yeux qui la regardaient méchamment.

- Oh mon Dieu ! Dit Candy.

- Quoi ? Dit Terry en se réveillant.

- Regarde qui est là…, fit Candy d’une voix ensommeillée.

- Maman ? dit Terry, comment es-tu entrée ici sans invitation ?

- C’est chez Terry ici, pas chez Richard, dit Candy.

- Il fallait que je voie de mes yeux ! Espèce de traînée ! Tu couches avec Terry ton mari à peine enterré ?

- J’ai épousé Terry…

- De mieux en mieux ! C’est tout ce que tu attendais, n’est-ce pas ? Voler la femme de ton frère et son bébé…

- C’est mon bébé maintenant maman…

- Non, c’est le bébé de Richard !

- Pas devant la loi…, dit Terry, c’est mon bébé et Candy et moi allons l’élever…

- NON ! C’est tout ce qui me reste de mon Richard… Vous n’allez pas vous en sortir comme ça…

- Maman, tu peux sortir pour qu’on puisse sortir du lit ?

Mme Grandchester leur jeta un regard noir et sortit de la chambre.

- Elle est incroyable ! dit Candy.

- Allons la voir …

Ils sortirent du lit tout les deux et ils allèrent dans la salle de bain pour se brosser les dents et se débarbouiller… Ensuite ils mirent leur robes de chambre et se rendirent au salon, ou Mme Grandchester prenait une tasse de thé que la bonne lui avait servi.

« La bonne ! C’est comme ça qu’elle est entrée ! » Se dit Terry.


- Candy, je veux ce bébé !

- Eh bien vous ne l’aurez pas ! Dit Candy, c’est mon bébé !

- C’est le bébé de Richard…

- C’est le mien maintenant ! Dit Terry.

- Mais…tu ne vas pas t’en tirer comme ça…

- Mais enfin, dit Candy, Terry est aussi votre fils, pourquoi le traitez-vous comme un criminel ?

Mme Grandchester les regarda avec dédain…

- J’avais promis à mon mari de ne rien dire, dit-elle, mais au début de notre mariage, il a eu une aventure avec une petite actrice de théâtre… Elle a eu un bébé et il l’a pris pour l’élever…

- Terry ? Dit Candy.

- Oui…je n’arrivais pas à concevoir…alors j’ai accepté de m’occuper du bébé…et c’est comme si Dieu m’a béni car j’ai eu Marilyn et Richard après ça…

- Mais vous n’avez jamais réussi à aimer Terry comme vos autres enfants ? Dit Candy.

- En effet…Il était l’ainé, ce qui veut dire que c’est le lui l’héritier du titre… pas mon Richard !

- Richard est mort, vous avez toujours un autre fils…, dit Candy.

- Non !

- Vous savez où est la mère de Terry ?

- C’est une actrice insignifiante appelé Nelly Graham…, c’est tout ce que je sais…

Terry était resté silencieux. Un soulagement, ce monstre n’était pas sa mère !!! Quelle joie !

- Je veux l’enfant de Richard !

- Désolée, je ne vais pas vous donner mon bébé ! Dit Candy, il est à moi et Terry…

- NON ! Je vais vous attaquer en justice !

- N’essaye même pas, dit Terry en se levant

Mme Grandchester se leva.

- Terry, dit Candy paniqué.

- Ne t’en fais pas ma chérie, je m’en occupe…, dit Terry en se levant.

Il marcha avec Mme Grandchester jusqu'à la porte.

- Je suis soulagé d’apprendre que je n’ai aucun lien sanguin avec toi, dit Terry.

- Pas plus que moi ! Mais je veux le bébé de Richard.

- Désolé Mme Grandchester, je ne peux pas faire ça, c’est mon bébé…

- Non !

- Eh bien ton cher Richard avait un défaut, un très grand défaut même…

- Lequel ?

- Il ne pouvait pas avoir d’enfant… Tu sais qu’ils ont eu recours à l’insémination artificielle non ?

- Oui, parce que Candy avait des problèmes pour concevoir…

- Il a menti… c’était lui qui avait un problème… il est venu me voir pour me demander une faveur…

- NON ! Fit-elle horrifiée.

- Il voulait que le bébé ait des traits de famille…

- Tu mens !

- Tu peux demander à voir son dossier médical, comme il est mort, ça ne devrait pas te poser de problème… c’est mon bébé que Candy va avoir, pas celui de Richard… Il m’a volé la femme que j’aimais et le destin a fait en sorte que je récupère ce qui m’est due…

- Crétin !

- Au revoir Mme Grandchester… si tu vas en justice, tout le monde saura quel crétin était ton fils…

Terry lui claqua la porte au nez. Il retourna au salon.

- Et alors ?

- Je ne pense pas qu’elle va nous attaquer en justice…

- Que lui as-tu dit ?

- Que devant la loi, c’était mon bébé… et devant la justice nous sommes mariés et aucun juge ne va nous arracher notre bébé…

- Merci, Terry…

Terry se dit qu’il aurait dû en profiter pour dire la vérité… Mais apprendre que Mme Grandchester n’était pas sa mère… c’était suffisant pour la journée…

- Tu veux aller prendre une douche ? Dit Terry

- Tu veux que je t’accompagne ?

- C’est aussi très amusant, tu sais…

- S’amuser dans la douche…on en apprend tous les jours…, dit Candy en souriant, tu vas bien ?

- Je suis soulagé… viens…

Ils se rendirent dans la salle de bain pour se doucher ensemble. Ils se frottèrent le dos mutuellement, ils s’embrassèrent et ils firent l’amour, sous la douche…
view post Posted: 10/12/2021, 15:52     La colline du bonheur - Les fanfictions de Noël

La colline du bonheur



Chapitre 5
«Le mariage »



Les deux hommes regardaient les deux filles ensemble. Elles étaient en train de s’attendrir pendant un moment. Terry et lui ne disaient rien. Jusqu'à ce que les deux femmes se lâchèrent.

- Chérie ? Dit Archie, j’ai manqué un épisode ou quoi ?

- Oh mon amour ! Pardonne-moi, dit Annie, tu sais que je suis adoptée non ?

- C’est même la pomme de discorde avec la grand-tante, fit Archie

- Eh bien, j’étais dans le même orphelinat que Candy…

- En fait nous avons été trouvées le même jour, dit Candy en souriant

- On s’appelait des jumelles, dit Annie en souriant

- Mais Annie a été adoptée et moi pas, dit Candy

- Et ma nouvelle maman ne voulait pas que je continue à fréquenter ma sœur de l’orphelinat…

- Alors on s’est perdu de vue, dit Candy, je suis restée à l’orphelinat jusqu'à ce que tous mes protégés aient une bonne situation. Ensuite j’ai quitté l’orphelinat et j’ai trouvé du travail dans un hôpital et j’ai rencontré Richard… et Terry

- Le monde est petit, dit Terry en souriant

- Enchanté de faire ta connaissance Candy, dit Archie en lui baisant la main

- Enchantée, dit Candy en souriant

- Si on allait s’asseoir ? Dit Terry

Un serveur les amena à leur table. Candy et Annie prirent place l’une à coté de l’autre.

- C’est pour quand ton bébé ? Demanda Candy

- Pour Thanksgiving, et toi ?

- Pour Noël, dit Candy en souriant

- Génial…

- Richard, voulait une date mémorable, alors il s’est arrangé pour que le bébé vienne à Noël…, dit Candy, tu as déjà acheté des vêtements de maternité ?

- Pas encore, Archie était trop occupé…

- Tu veux bien venir avec moi alors ? Mais il me faudra une robe de mariée d’abord !

- Superbe ! J’adore faire des achats !

- Toujours aussi coquette !

- Toujours ! Dit Annie en riant

Ensuite elles s’arrêtèrent et elles regardèrent leurs hommes.

- Excusez-nous, dit Candy, ça fait tellement longtemps

- Et nous retrouver enceintes en même temps, c’est tout simplement fantastiques

- On s’appelait des jumelles à l’époque, dit Candy

- Mais partageons notre joie, dit Annie, vous avez aussi beaucoup de choses à vous raconter non ?

- Oui, c’est vrai, dit Terry, raconte comme je t’aidais pendant les examens

- C’est toi qui copiais sur moi ! Dit Archie

Le couple parla de leurs histoires du passé avec une touche d’humour et ils riaient aux éclats. Ils s’amusèrent bien ensemble. Candy était soulagée et heureuse d’avoir retrouvé Annie, enceinte en plus…

- Archie et moi on cherche un logement

- Vous quittez le manoir ? Dit Terry

- Disons qu’une certaine grand-tante me tape sur les nerfs, dit Annie

- Oui, et je suis fatiguée de jouer les arbitres et d’avoir ma femme stressée…ce n’est pas bon pour le bébé

- Peut être que je pourrai trouver quelque chose près de chez Terry…

- A vrai dire fit Terry, j’habite un appartement, mais je voudrai aussi qu’on cherche une maison, avec le bébé, j’aimerai avoir un jardin.

- Magnifique, dit Candy, on pourra chercher nos maisons ensemble.

- Et ne vous en faites pas si ce n’est pas des maisons jumelles, dit Archie, nous avons des voitures et des chauffeurs.

- Merci chéri, dit Annie.

- Tout pour te faire plaisir ma chérie…

- Tu quittes ta famille pour moi…

- Pour nous, dit Archie, la Bible dit bien que "L’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme et ensemble ils ne feront qu’une seule chair et un seul corps…"

- Quelqu’un aurait dû dire ça à Mme Grandchester, fit Candy c’est à peine si elle n’habitait pas avec nous, tellement elle était présente !

- La grand-tante prend ses neveux pour ses bébés et elle veut prendre toutes les décisions à leur place…

- Au moins avec Terry, j’espère que Mme Grandchester sera moins envahissante…, fit Candy.

- Espérons, dit Terry en la regardant.

- Alors c’est réglé, dit Archie. Vous allez faire les courses ensemble, pour le mariage, votre garde-robe et pour les maisons aussi…

- J’espère que ça ne va pas trop vous fatiguer…, dit Terry.

- Sinon, je peux amener le magasin à vous, mesdames, dit Archie.

- Les magasins à nous ? Dit Candy.

- Oui, dit Annie comme dans les films, les riches appellent les magasins à eux. Ils restent bien assis chez eux et les vendeurs leur apportent les vêtements et même les mannequins pour défiler…

- Pas possible ! Dit Candy en riant.

- Les riches aiment faire n’importe quoi, dit Terry en souriant.

- Je vois ça ! Dit Candy.

- Alors qu’en dis-tu Candy ? Fit Annie, on fait les courses à la riche ?

- Ça va se passer où ?

- Au manoir, dit Archie.

- Archie, dit Annie.

- Il y a plusieurs salons, ça peut se passer dans un des salons…

- Et le dragon ? Dit Annie.

- Elle sera surement dans sa chambre en train de faire semblant d’être malade…

- Jetson ? Dit Terry avec un ton moqueur.

- Oui, dit Archie en souriant.

Candy les regarda curieusement et elle regarda Annie avec des yeux interrogateurs.

- Elle s’appelle Elroy, dit Annie.

- Et après ? Dit Candy.

- ♪♪ His boy Elroy♪♪, chantèrent Terry et Archie

- Oh! Dit Candy en éclatant de rire, vous êtes impossibles!

- Vous deviez être les clowns dans votre internat ! Dit Annie en riant aussi.

- Vous n’avez aucune idée !!! Dit Terry en souriant.

Ils se mirent à raconter ce qu’ils faisaient lorsqu’ils étaient à l’internat ensemble…A la fin de la soirée…

- D’accord pour le salon au manoir, dit Annie.

- Je viendrai, dit Candy, si tu es là, tout devrait aller bien…

- Dans ce manoir ? Mais ne t’en fais pas, on ne va pas les laisser nous marcher sur les pieds…, dit Annie.

Ils se séparèrent à la porte du restaurant.

- Je vais envoyer une voiture pour toi demain matin, dit Archie.

- Très bien, dit Candy en souriant.

Elle serra Annie dans ses bras.

- Je suis heureuse de t’avoir retrouvée ma puce.

- Moi aussi ma biche…à demain.

- A demain…

- Grandchester…

- Epis de mais.

- J’aurai tous les documents nécessaires pour votre mariage demain.

- Merci, dit Terry en souriant.

- Candy, ce fut un plaisir de te rencontrer.

- Annie, dit Terry, ravi d’avoir fait ta connaissance.

Les deux femmes souriaient.

- Le plaisir fut partagé, fit Annie en souriant.

- Tout le plaisir était pour moi, dit Candy en riant.

Les deux couples se séparèrent. Terry reconduisit Candy chez elle…

- Je n’aime pas te laisser ici seule, dit-il.

- C’est vrai que c’est bizarre…et triste…

- Tu ne veux pas habiter avec moi ?

- On va bientôt se marier non ? J’habiterai avec toi Terry.

- Tu veux faire les choses en règle…

- C’est comme ça que j’ai été élevée…

- Loin de moi l’envie de gâcher l’éducation que tu as eue…

- Bonne nuit Terry…

- Bonne nuit Candy…

Ils se regardèrent et puis Terry s’en alla. Il dut se retenir pour ne pas la prendre dans ses bras et l’embrasser à perdre haleine.

*
* *



Le lendemain, Candy arriva au manoir des Andrés vers 11 heures du matin. Annie l’attendait à la porte.

- Bienvenue, ma puce ! Entre…

Elles entrèrent ensemble et elles tombèrent sur Eliza…

- Tiens Mme Grandchester, dit Eliza avec dédain, elle épouse un frère et maintenant il parait qu’elle va épouser Terrence.

- Eliza tu es très impolie, dit Annie.

- Terrence est le célibataire le plus recherché, et il va se retrouver prisonnier en épousant sa belle-sœur enceinte ! Quel gâchis !

- C’est lui qui a fait ce choix, dit Annie, personne ne l’a forcé, dit Annie, maintenant, laisse-nous tranquille, tu veux, nous avons des courses à faire…

- Oui, la boutique de robe de mariée est dans le salon bleu… un robe blanche, quelle ironie ! Fit Eliza avec dédain…

- Viens Candy, dit Annie en lui prenant la main.

Candy suivit Annie tristement.

- Ne t’occupe pas d’elle…

- Elle a raison… Terry a toute sa vie devant lui et il va se retrouver marié avec moi et père de mon bébé…

- Candy, d’après ce qu’Archie m’a raconté… personne ne contrôle Terry, il fait ce qu’il veut. Et dis toi bien que s’il t’épouse, c’est parce qu’il le veut…

- Tu es sûre ?

- Et toi pourquoi tu l’épouses ?

- Parce qu’il me l’a demandé… parce que j’ai besoin d’un père pour mon bébé…et Sœur Maria a raconté que dans certains pays d’Afrique, les frères épousaient leurs belles-sœurs veuves et prenaient les enfants en charge…

- C’est tout ?

- Quoi ? Mais oui…

- Candy…

- Quoi ?

- Crache le morceau…

- Oh j’ai oublié comment tu me connaissais si bien…

- J’attends…

- D’accord…J’ai rencontré Terry en premier, je travaillais à l’hôpital et je m’occupais de sa tante Léa… Il est venu la voir et il était si plaisant et si sympathique …Il m’a invité à prendre le thé… ensuite son frère est arrivé et on dirait que Terry s’est éteint… c’était bizarre… son frère s’est mit à me faire la cour et Terry n’a rien fait…

- Terry s’est effacé à l’arrivée de son frère ?

- Richard disait toujours que Terry l’enviait… et je me sentais coupable car j’aurai voulu que Terry s’intéresse à moi…

- Eh bien tu as ton souhait, tu vas te marier avec Terry… est-ce que vous avez…?

- Fait la mambo horizontale ? Non… je veux attendre le mariage…

- Candy la bonne fille ! Tu dois être la seule à avoir écouté les leçons de Sœur Maria ! Dit Annie en riant.

Elles se mirent à choisir les robes, Candy en essayant plusieurs, toutes plus belles les unes après les autres… Elle finit par en choisir une blanche en satin, un modèle simple et comme son ventre ne se voyait pas encore, c’était parfait.

- Oh Candy, elle est parfaite ! Nous avons des roses blanches créées par le cousin d’Archie, elles ont une teinte de vert… elles seront parfaites pour toi…

- Vraiment ? Dit Candy

- Oui, je vais faire arranger un beau bouquet pour toi. Il les a appelé des "Tendre Rosemary", en souvenir de sa mère. Elle avait les yeux verts comme toi… Tu lui ressembles un peu même…

- C’est marrant, dit Candy… j’ai rencontré l’oncle William André, il est venu me voir avec Melle Pony et Sœur Maria…

- Oui, c’est un des plus grands donateurs de la maison Pony. Il est si généreux… il a aussi des foyers pour les femmes et leurs enfants en cas de besoin, comme ça les femmes ne sont pas obligées d’abandonner leurs enfants…

- Il m’a proposé son aide…

- Et… ?

- Et Terry est arrivé et il lui a fait comprendre que c’était son territoire…

- Oh… ça dut être amusant à voir…, dit Annie en souriant, connaissant William, il avait surement envie de te draguer… et Terry est arrivé pour le stopper…

- C’est aussi l’impression que j’ai eu…

- S’il n’y avait pas eu Terry, William serait entré en scène et je t’aurai revu quand même !

- Avec des si…

Elles choisirent des chaussures et tous les accessoires pour le mariage. Et d’autres jolies robes de soirées et des tailleurs chics.

- Mais il va falloir changer de garde-robe bientôt, dit Candy

- On fera alors venir une boutique pré-maman…

- Ça sera pour la prochaine fois… j’entre encore dans mes vêtements…

Quelques temps plus tard, Archie arriva pour déjeuner avec sa femme.

- Salut les dames !

- Bonjour chéri, dit Annie.

- Alors vous avez trouvé votre bonheur ?

- Oui, dit Candy et Annie a dit que les roses de ton cousin iraient bien…

- Oui, avec leur teinte de vert comme tes yeux… comme les yeux de sa mère… tu lui ressembles un peu à tante Rosemary.

- Vraiment ? Dit Candy.

- Je te montrerai des photos un jour…Je suis venu déjeuner… les bonnes vont apporter ça ici…

- Tant mieux, dit Annie car Eliza a été très impolie avec Candy.

- Elle est jalouse, dit Archie, elle a toujours courut après Terrence, mais il ne pouvait pas la sentir…

- C’est bon à savoir, dit Candy.

Une bonne arriva avec de la nourriture chinoise. Annie et Candy étaient ravies.

- Tu sais combien je t’aime mon amour ? Dit Annie en souriant.

- Je t’aime aussi Archie, dit Candy, tu sais bien t’occuper des femmes enceintes…

Archie éclata de rire de bon cœur. Ils mangèrent tous les trois dans la joie.

*
* *



Pendant ce temps là, Terrence était dans son appartement…avec Susanna.

- Mais enfin Terry, tu n’es pas obligé de l’épouser !

- Ma mère va l’amener vivre avec elle, sinon…

- Et alors ? C’est une grande fille non ?

- Susanna, c’est fini… je vais épouser Candy et je serai le père de son bébé…

- Richard avait raison… il me disait toujours que tu l’enviais, que tu voulais sa femme…

- Il disait des sottises…

- Et voila que son corps n’est même pas froid que tu te jettes sur sa femme… !

- Tu peux penser ce que tu veux, ça ne va rien changer. Je vais épouser Candy et m’occuper d’elle et de son bébé !

- Mais Terry, tu n’es pas obligé de rompre…on peut continuer…

- Je ne vais pas tromper ma femme Susanna, tu peux oublier ça… Bonne chance…

- D’accord, je pars… mais tu épouses une femme qui était amoureuse de ton frère… tu es sûr que ce n’est pas ton frère qu’elle verra en toi ?

« En tout cas, je devais penser à Candy pour être avec toi… » Dit Terry dans sa tête.

- Richard est mort, Susanna, moi je suis vivant… aurevoir Susanna…

Susanna s’en alla triste. Terry épousait une autre femme… Terry ne voulait pas d’elle.

Terry était soulagé d’avoir rompu avec Susanna. Il avait une chance d’être avec Candy, alors il n’allait pas la gâcher… Son téléphone sonna.

- Terry ?

- Archie ?

- Oui… j’ai une proposition à te faire, tu ne voudrais pas te marier ici chez nous ?

- Pourquoi ?

- Parce que mon cousin, a laissé une roseraie pleine de rose blanche avec une nuance de vert… qui seraient parfaites pour le bouquet de ta femme et la décoration pour la cérémonie…

- Qu’en dit Candy ?

- De t’en parler d’abord…

- Passe-la-moi…

- Une seconde…, dit Archie.

- Allo ? Dit Candy

- Salut ça va ?

- Oui ?

- Tu es d’accord pour te marier au manoir ?

- Dans la roseraie tu veux dire ? C’est magnifique… même si ça ne m’enchante pas de voir cette rouquine horrible…

- Eliza ?

- Tu t’en souviens ! Dit Candy sèchement.

- C’est une plaie ! Dit Terry, tu n’as rien à craindre… c’est toi que j’épouse…Si tu es d’accord, je le suis aussi.

- D’accord, dit Candy, ça fait plaisir que tu me demandes mon avis… merci…

Ce qui voulait dire que Richard imposait sa volonté, sans lui demander son avis…Terry sourit.

- De rien Candy, tout pour te faire plaisir. Tu as des malaises… ?

- Ça va Archie nous a apporté de la nourriture chinoise… j’adore…

- Tant mieux… que veux-tu pour dîner?

- Je vais te dire de quoi j’ai envie le moment venu…, dit Candy en souriant, j’ai choisi ma robe et mes chaussures et tu devrais voir ces roses, ont dirait qu’elles ont été faites pour moi…

- Magnifique. On se voit ce soir ?

- A ce soir Terry. Voila Archie…

- Merci, mon vieux, dit Terry

- De rien… c’est vraiment marrant, mais Candy ressemble beaucoup à ma tante Rosemary…surtout les yeux… Je vous montrerai les photos…

- D’accord, dit Terry en souriant.

Les préparatifs pour la cérémonie dans la roseraie d’Anthony furent faits. Eliza boudait bien sur. Terrence allait épouser une autre femme. Elle passait son temps à lancer de pics à Candy, qui l’ignorait royalement.

Candy était très belle dans sa robe de mariée et elle avait un beau chignon qui laissait echapper quelques boucles. Archie la prit en photo… Elle ressemblait tant à sa tante Rosemary… c’était incroyable !

Terry était aux anges. Il épousait finalement la femme qu’il aimait. Sa tante Léa était là et sa mère n’était pas encore revenue de son voyage avec Marilyn, ce qui était mieux car Dieu seul sait ce qu’elle aurait fait pour l’empêcher d’épouser Candy…

Annie était ravie d’organiser le mariage de son amie. La grand-tante ne pouvait rien dire, Annie et Archie étaient de la famille, ils avaient le droit d’utiliser le manoir et la propriété comme bon leur semblait. Elle avait aussi appris qu’Archie et Annie cherchait une maison et elle était blessé que son petit-neveu allait quitte le manoir a cause de sa femme ! Elle ne disait plus rien, car elle sait que c’était aussi de sa faute à elle, si seulement elle avait mis Annie à l’aise…

La cérémonie commença… et au moment des vœux :

- Candy, tu es la chance que je n’aurai jamais cru avoir… Tu es le soleil de ma vie et je suis heureux de me joindre à toi aujourd’hui et ton enfant sera le mien et je jure de t’aimer et de te chérir jusqu'à ce que la mort nous sépare…

Candy le regarda, il avait l’air tellement sincère…et si crédible.

- Terry, tu es revenu dans ma vie au moment où j’avais le plus besoin de toi…Je me donne à toi en ce jour avec mon enfant, notre enfant à présent et je jure de t’aimer et de te chérir, jusqu'à ce que la mort nous sépare…

- Vous pouvez embrasser la mariée dit le prêtre…

Terry se pencha et embrassa sa femme pour la première fois et pour Candy un feu d’artifice venait d’éclater dans sa tête… Elle avait le vertige. Elle n’avait jamais ressentie ça dans un baiser, le baiser de Terry était extraordinaire….
view post Posted: 10/12/2021, 15:50     La colline du bonheur - Les fanfictions de Noël

La colline du bonheur



Chapitre 4
« Un constat surprenant »



Candy regardait Terry comme s’il venait de tomber de la derrière pluie.

- Quoi ?

- Veux-tu m’épouser ?

- Mais ça ne va pas la tête ? Je viens de perdre mon mari !

- Ce qui veut dire que tu es libre comme l’air…

- Mais…

- Candy écoute-moi… tu es la veuve de Richard et tu sais déjà qu’il ne t’a rien laissé… maman veut que tu ailles vivre avec elle, car elle veut ton bébé…

- Elle ne l’aura pas…

- Tu sais comment elle est, elle tourne tout de travers, elle est capable de t’intenter un procès pour la garde de l’enfant…

- Oh mon Dieu !

- Avec un mari, tu seras sous ma protection… et mon assurance médicale… tu en as une ?

- Maintenant que Richard est mort… non en fait

- Les frais d’hôpitaux sont très très chers sans compter les consultations prénatales… la layette…

- Oh Terry…

- Je veux t’aider, Candy, je ne peux pas te laisser comme ça…

- Je peux aller au foyer pour jeune femme de William…

- Ma mère habite un château, si elle vient après toi, ça sera facile de te briser si tu habite un foyer pour jeunes femmes en détresse…Réfléchi Candy, l’enfant sera à moi, je serai son père et je t’assure que tu ne verras pas la différence. Je ne vais pas faire comme ma mère, tout autre enfant que nous aurons ensemble, ne saura jamais par mon comportement que je ne suis pas vraiment le père de son frère ou de sa sœur

Terry se maudit intérieurement. Il aurait voulu dire la vérité à Candy, mais. Elle était encore vulnérable après les mensonges de Richard.

- Terry, je sais que tu seras un père merveilleux…pour mon bébé et…

- Pour tout autre enfant que nous aurons

- Ça veut dire que nous allons…

- Consommer notre mariage ? Bien sur…

- Ça sera un vrai mariage ?

- Tu connais une autre sorte de mariage ?

Candy rougit et baissa les yeux.

- Eh bien il y a le mariage blanc… ?

- Tu veux porter une robe blanche ? Pas de problème !

- Terry !

- Quoi ?

- Tu sais de quoi je parle !

- D’accord… mais ce n’est pas un mariage blanc que je propose. Je veux un vrai mariage et je veux d’autres enfants…

- Oh Terry, tu sais que j’ai eu du mal à concevoir ce bébé. Richard et moi avons dû avoir recours à l’insémination artificielle …avec le sperme de Richard bien sur, mais…ça a couté très cher…

Terry maudit Richard pour la millième fois. Au lieu de dire la vérité a sa femme, il lui a fait croire que c’était elle qui avait un problème…Mais le temps n’était pas encore venu pour que Candy connaisse la vérité, qu’elle était normale et lui était le père du bébé…Et qu’ils n’auront besoin d’aucune insémination artificielle pour avoir d’autres enfants.

- Candy, un problème à la fois. Nous allons avoir ce bébé en premier ensuite nous verrons au moment voulu d’accord ? L’argent n’est pas un problème pour moi, tu le sais. Si tu en veux 10 autres après ça, je vais te les donner…

- La procédure coute au moins 100.000 $

- Ce qui va faire 1.000.000.000 $ fit Terry en souriant

- Oh mon Dieu ! Dit Candy en riant

L’idée ne lui semblait plus si folle que ça. Veuve, sans le sous… son beau-frère, beau et riche veut s’occuper d’elle et du bébé…Pourquoi pas ? La pensée d’être avec Terry lui faisait du bien, étrangement, beaucoup de bien…Ce qui aurait du être ? Et ça avait été Terry au lieu de Richard ? Elle sait en tout cas qu’elle n’avait jamais éprouvé cette sensation lorsque Richard l’avait demandé en mariage…

« Tiens, comme c’est intéressant » se dit-elle

Avait-elle mal vu depuis le début ? Terry était-il le prince depuis toujours ? Pourquoi avait-il laissé Richard la séduire s’il était intéressé par elle ? C’est à ne rien comprendre ! Cette chaleur au fond d’elle à la pensée d’être la femme de Terry était magique et réconfortante. Plus de culpabilité… Richard passait son temps à lui dire qu’elle voulait Terry… peut être avait-il raison ? La culpabilité qu’elle éprouvait l’empêchait de voir clair en elle-même… Ça l’empêchait de se rendre compte qu’elle aimait bien penser à Terry en termes de partenaire sexuel potentiel, comme le disait Richard… Cette révélation la choqua plus qu’elle ne l’aurait cru… Elle aimait bien Terry !!! Elle était mariée à Richard et c’était Terry qu’elle voulait... Et il voulait l’épouser pour s’occuper d’elle dans tous les sens du mot « mariage ». Qu’est-ce qu’elle était en train d’attendre ? Que Susanna Marlowe mette le grappin dessus ?

- Et Susanna ? Dit-elle tout à coup

- Quoi Susanna ?

- Tu sors avec elle non ?

- Ce n’est pas à elle que j’ai demandé de m’épouser, c’est à toi…

- Mais vous avez surement une relation… vous couchez ensemble…

- Candy, je te fais la promesse que si tu m’épouses, je ne vais plus jamais toucher à Susanna…

- Mais tu ne l’aimes pas ?

- Si je l’aimais je l’aurai épousé depuis longtemps tu sais…

- Et tu n’aurais pas été libre pour m’épouser…

- En effet…Candy, nous avons le destin qui nous fait un sourire…

- Tu préfères passer le reste de ta vie avec moi et mon bébé…

- Oui, et il sera notre bébé, une fois que nous nous marions…

- Pas de pression

- Je te promets que j’attendrai que tu dois prête…je ne veux rien précipiter…

- Vraiment ?

- Vraiment …ma mère ne sera pas en voyage pour de bon…

- D’accord Terry… oui. Je veux bien t’épouser…

Il la regarda en souriant. Il voulait la prendre dans ses bras et crier sa joie, mais il eut peur de l’effrayer en étant trop exubérant… Candy lui souriait. Elle s’approcha de lui doucement et Terry la serrant contre lui doucement en sentant l’odeur de ses cheveux, elle utilisait un shampoing aux fruits sauvages et il adorait ça.

- Tout ira bien, dit-il soulagé

- Quand veux-tu que ça se passe ?

- Le plus tôt possible, avant le retour de ma mère…

- D’accord, dit-elle

- Tu as des amies que tu voudrais inviter ?

- A part mes deux mamans de l’orphelinat…et toi ?

- Je vais demander à un de mes anciens amis d’école d’être mon témoin…C’est le neveu de William André à propos…

- Oh… j’ai vu comment tu l’as mis à sa place tout à l’heure…

- Que veux-tu dire ?

- Tu ne voulais pas qu’il te vole la vedette…

- Tu es ma belle-sœur, pas la sienne ! Il n’a qu’à se trouver sa propre demoiselle en détresse…

Candy aimait bien le ton possessif de Terry envers elle.

- Archie, mon ami est marié, je n’ai pas encore rencontré sa femme, mais il m’a dit qu’elle était aussi enceinte…

- Si nous sympathisons, j’aurai une compagne de grossesse aussi , dit Candy

- En effet, fit Terry en souriant, je vais appeler Archie pour le mettre au courant…

*
* *



Archie était dans son manoir avec sa femme, qui venait de se chamailler avec la grand-tante Elroy.

- Archie, si seulement on avait notre propre maison…

- Annie, c’est le manoir de la famille…

- Je comprends pourquoi tes parents habitent en Arabie-Saoudite…c’est pour être loin du vieux dragron !

- Annie…

- Demande à tes parents pourquoi ils vivent loin de vous ?

- Annie…

- Et toi ça te plait de devoir toujours prendre ma défense contre elle à tout bout champ ?

- En effet ce devient énervant…tu pourrais faire un effort

- Non, elle pourrait faire un effort et me laisser respirer. Je vais avoir notre bébé, j’ai besoin de calme, pas de stress !!!!

- C’est pour ça que je te demande de te calmer…Pense au bébé…

- Ce n’est pas facile, tu sais, elle me traite comme de la crotte… parce que j’ai été adoptée… La fortune des Brighton ne lui suffit pas on dirait !

- Pour moi ça ne fait aucune différence, tu le sais…Mais pour…

Il fut interrompu par la sonnerie de son téléphone cellulaire.

- Archie, on n’a pas finit de parler...

- Attends, je dois prendre cet appel, c’est Terry…

- D’accord…

- A quand le mariage ? Dit-il en répondant au téléphone

- Hier ? Dit Terry

Archie éclata de rire.

- Tu as réussi à la convaincre ?

- Tu doutais de mes capacités ?

- Beau parleur, va !

- Dans combien de temps tu peux avoir les papiers prêts ?

- Envoie-moi tes coordonnées par courriel et j’aurai les documents prêts demain matin…

- Génial ! Il va falloir que je rencontre ta femme…

- Et moi ta future-femme…

- Au moins avant la cérémonie

- D’accord et si on se retrouvait pour dîner demain soir au restaurant ?

- D’accord, dit Terry en regardant Candy, dîner demain, dans un bon restaurant… Merci mon vieux. On se voit demain soir alors.

- Et j’aurai tous les documents nécessaires pour toi…aurevoir Terry

- Au revoir Archie…

Annie regarda son mari.

- Dîner demain soir au restau ?

- Oui… ça ne te dérange pas ?

- Tu veux rire ? Dîner en dehors de ce manoir ? Loin du dragon ?

- Je savais que tu approuverais, dit Archie en souriant

- Je t’aime, tu le sais, n’est-ce pas ?

- Je t’aime aussi ma chérie

Il s’approcha d’elle pour la prendre dans ses bras. Il posa ses lèvres sur les siennes fougueusement… ensuite il l’amena au lit pour lui faire tendrement l’amour. Ils se reposaient dans les bras de l’un et l’autre.

- Tu peux commencer à chercher une villa…, dit Archie

- Vraiment ? Fit Annie heureuse

- Oui, j’ai besoin que tu sois calme. Tout ce stress n’aide pas ton état mental et je ne voudrai pas que tu perdes notre bébé…

- Oh Archie, je ne veux pas que tu te sentes mal…

- Ma famille va me manquer, mais tu es plus importante, le bébé et toi, êtes plus importants. Il est temps pour moi de faire ma propre famille…

- Merci mon amour.

- A propos, Terry va se marier et je suis le témoin… le dîner demain c’est pour rencontrer sa future femme…

- Oh…

- Elle est aussi enceinte…

- C’est très bien…

- C’est la veuve de son frère…

- Oh…une histoire compliquée on dirait…

- Il l’épouse pour la protéger de sa mère, qui est une belle-mère d’enfer

- Comme je la comprends…

- Terry veut la protéger…

- Il l’aime…?

- Beaucoup…

- Alors je leur souhaite de réussir. Et si je m’entends bien avec sa femme, j’aurai une compagne enceinte aussi…

- Comme on va déménager, ça serait bien en effet si tu as une amie…

- J’espère que tu vas approuver…

- Que veux-tu dire ?

- Je veux dire, tu n’aimes pas me voir faire des amies…?

- Seulement lorsque ce sont des snobs idiotes…

- En d’autres termes, tu désapprouves lorsque ce sont tes anciennes cocottes, n’est-ce pas ?

- Elles ne sont pas sympas, dit Archie qui ne voulait rien avouer…

- Je ne suis pas un bébé Archie, je peux me défendre contre tes cocottes…

- Je sais ma chérie, dit Archie en prenant à nouveau ses lèvres.

Et ils firent encore l’amour.

*
* *



Le lendemain, Terry vint aider Candy à faire ses bagages.

- Je n’ai pas envie d’amener quoi que ce soit, dit Candy

- Mais tu auras besoin de vêtements…

- Oui… pour le moment, mais après…

- Il faudra que tu fasses des courses pour des vêtements de maternité…

- D’accord…

- Mais tu voudras surement une robe de mariée non ?

- Oui…

Terry sortit une carte de crédit qu’il lui donna.

- Tu achètes tout ce que tu veux…

- C’est quoi la limite ?

- Il n’y en a pas…

- Terry…

- A moins que je me trompe totalement sur toi, je ne pense pas que tu vas remplir ma carte…

- C’est très généreux de ta part. Si je m’entends bien avec la femme de ton ami…

- Tu veux garder tes vieux habits ?

- Je vais les donner à l’orphelinat pour les pauvres…

- Oh…

- Oui, je ne veux pas garder de souvenir de mon fiasco de mariage… mon mari est mort dans les bras de sa maitresse !

- Tout ce que tu voudras Candy…

- Ce que je porte j’ai acheté après les funérailles…

Terry la regarda. Il l’aurait embrassé. Il aimait cette femme de plus en plus, de jour en jour et elle allait être sa femme à lui et elle allait mettre son enfant au monde.

- Ce qui veut dire que je n’ai rien à me mettre ce soir pour notre dîner…

- La solution est simple, allons faire des achats…

- En général je n’aime pas trop faire des courses, mais pour cette fois-ci allons-y ! Fit Candy en souriant

Terry vit qu’il y avait de la tristesse dans ses yeux. Il l’emmena dans sa voiture, sa Lexus.

- Tu t’y connais en boutique de dames ? Demanda Candy

- J’ai déjà accompagné une amie faire des courses…

- Une amie ? oh… ta chère Shoshanna ?

Terry eut un sourire moqueur… Candy était jalouse ? Ils allèrent au centre ville de Chicago. La boutique en question appartenait à une certaine Graziella, qui faisait les yeux doux à Terry.

- Terrence chéri ! Dit-elle avec une voix sensuelle, que puis-je pour toi ?

- J’ai besoin d’une robe de soirée ?

- Pour toi ? Je ne savais pas que tu étais converti…

- Pour Candy ici, dit Terry

Graziella qui était élancée jeta un regard indifférent à Candy, comme si elle était une souris insignifiante.

- Bonjour, dit Graziella avec un sourire forcé, car si elle était jalouse de Candy, elle savait qu’elle était une cliente potentielle et ça voulait dire de l’argent…

- Bonjour, dit Candy, je voudrai une robe pour un dîner ce soir…

- Quel genre de robe ?

- Une robe de cocktail, dit Candy

Graziella semblait surprise de voir que Candy savait ce qu’elle voulait. Elle demanda à une de ses vendeuses d’amener quelques robes pour Candy. Cette dernière en choisi une, non sans avoir consulté Terry, qui faisait des commentaires pertinents et très flatteurs. Ils s’entendaient bien et Graziella était jalouse de leur complicité. Elle néanmoins joua son rôle de vendeuse à fond, proposant des chaussures et des sacs à mains, même des bijoux… A la fin, ils sortirent avec plusieurs robes amples en prévision de sa grossesse et avec des chaussures à talons pas très hauts, pas très dangereux pour les femmes enceintes. Il y avait aussi des robes de nuit en soie. Graziella avait envie de tuer Candy, mais elle venait de faire une très grosse vente…

- Ça va Candy ? Demanda Terry

- Oui…

- Tu sembles triste depuis ce matin…

- Tu as remarqué ?

- Bien sur… dis-moi ce qui ne va pas…

- J’étais dans le bureau de Richard ce matin… et j’ai trouvé des photos…

- Oh Candy…

- Il y avait des reçus de magasins…hôtels, restaurants…Il entretenait plusieurs femmes…

- Ne pense plus à tout ça…

- C’est pour ça que je ne veux plus des vêtements… il achetait les même pour elles !!! Et les parfums aussi !! Nous avions toutes les mêmes comme ça il a la même odeur !!! Le salaud ! Je me demande ce que j’ai bien pu lui trouver !!!

Terry ne dit rien, c’était de sa faute ! S’il s’était battu pour Candy, elle ne serait pas en train de souffrir comme ça.

« Richard, si tu n’étais pas mort, je t’aurai tué moi-même », se dit Terry.

- Candy, je te promets que tu auras de nouveaux souvenirs avec moi… ne pense plus à ça…

- D’accord Terry, merci.

- Maintenant tu vas chez le coiffeur et moi je vais faire quelques courses.

- Très bien Terry… j’espère que l’odeur du salon de coiffure ne va me rendre trop malade…

Candy sortit du salon de coiffure au bras de Terry avec un très beau chignon. Ils allèrent chez elle et elle se changea pendant que Terry était allé chez lui se changer aussi.

Candy avait l’impression d’être une jeune fille de 16 ans qui s’apprêtait pour son premier rendez-vous galant. Elle ne comprenait pas pourquoi son cœur s’emballait de la sorte. Pour Terry ? Elle avait vraiment fait le mauvais choix ? Richard lui avait mis un voile devant les yeux ou quoi ? La vie était pleine de surprise. Elle était libre et elle allait épouser Terry… Elle allait dîner avec Terry et avec lui elle ne se sentait pas sous un microscope en permanence comme avec Richard. Avec Terry, elle se sentait détendue…

Terry arriva et sonna à sa porte. Elle prit un châle et le suivit dans sa voiture. Ils se rendirent dans un bon restaurant français. Archie et sa femme étaient déjà là… Ils attendaient à l’entrée. Archie se leva en voyant Terry entrer…

- Grandchester ! Dit-il en souriant

- Epis de mais ! Dit Terry en souriant

Les gens qui étaient là les regardaient en souriant. Les deux hommes s’étreignirent pendant longtemps.

- Ça fait trop longtemps, dit Archie, on ne doit plus se perdre de vue

- Comme tu dis ! Dit Terry en souriant

Ils avaient oublié leurs compagnes pendant un moment. Finalement Archie se tourna vers sa femme et dit :

- Chéri, je te présente Terrence Grandchester

Terry prit la main d’Annie et la baisa.

- Enchanté de vous connaître Mme Cornwell, vous êtes plus belle qu’il ne me l’a dit

- Merci, dit Annie en souriant

Il se retourna, Candy était derrière lui.

- Candy, dit Terry, voici mon meilleur ami Archibald Cornwell et sa femme…

- ANNIE !!! Dit Candy surprise

- CANDY !!! Dit Annie étonnée

Elles tombèrent dans les bras de l’une et l’autre en criant, riant et pleurant en même temps…
view post Posted: 10/12/2021, 15:48     La colline du bonheur - Les fanfictions de Noël

La colline du bonheur



Chapitre 3
« De sages conseils »




Terry retourna chez lui et il appela son avocat.

- Archibald ?

- Mais qui diable ? Grandchester ?

- Epis de mais !

- Que me vaut l’honneur ?

- Quoi je ne peux pas appeler un vieil ami ?

- Non, pas toi… tu as besoin de quelque chose…

- Tu as raison, j’ai besoin de tes conseils…

- A propos de… ?

- Mon frère vient de mourir…

- Mes condoléances…

- Merci …

- J’ai perdu mon cousin quand j’étais plus jeune, il était mon frère, c’était horrible.

- Je n’étais pas très proche de mon frère

- Pourquoi est-ce que ça ne m’étonne pas ? tu as toujours été un peu solitaire…

- Mais j’étais ton ami…

- En effet… qu’est-ce que ton frère a laissé ?

- Une veuve …enceinte…

- Wow ! Alors tu vas être bientôt oncle ! Toutes mes félicitations…

- J’ai besoin de ton aide…

- Pourquoi ?

- Richard était le favori de ma mère, alors elle veut que Candy aille vivre avec elle, pour veiller sur elle et l’enfant

- Il n’y a pas de mal à ça…

- C’est la belle-mère d’enfer qui blâme tout le monde sauf son fils chéri…

- Comment ?

- Richard était avec une autre femme lors de sa mort et ma mère blâme Candy de ne pas avoir pu le garder près d’elle…

- Hum, je vois le genre, elle me fait un peu penser à ma grand-tante Elroy

- Elroy ? Tu as une grand-tante qui s’appelle Elroy ? Fit Terry d’un ton moqueur

- Oui, comme Elroy Jetson ! Vas-y tu peux rire !

Ils éclatèrent de rire tous les deux.

- Comment ça va coté cœur ? Demanda Terry

- Je suis marié et j’attends un bébé…

- Tu es enceinte ? Comment tu as réussi cet exploit ?

- Terry !

- C’est surement ta femme qui porte le pantalon, puisque c’est toi qui es enceinte…

Ils éclatèrent encore de rire de bon cœur. Ça faisait du bien de retrouver un ami d’enfance. Son frère n’allait pas lui manquer, mais ses amis lui avaient manqué…

- Bon tu vas me dire pourquoi tu m’appelles ?

- Quoi, tu n’as plus confiance en ton charme de dandy ?

- Terry !

- D’accord… Il faut empêcher ma mère de s’emparer de l’enfant de Candy

- En général, la garde revient à la mère, à moins qu’elle ne soit pas capable de s’occuper d’un bébé…

- Candy est la femme la plus douce au monde, elle fera la meilleure mère…

- Whoa… attends une minute… je sens une attirance là… je dirai même plus, je sens de l’amour…

- Archie…

- Tu es amoureux de la femme de son frère !

- Je ne danse pas sur sa tombe…

- Je ne le reprocherai pas si tu le faisais, d’après ce que tu me racontais à l’école, c’était un vrai con…Il te l'a surement chipé sous ton nez!

Il y eut un silence. Archie le connaissait trop bien ! Il aurait dû l’appeler depuis longtemps. Mais comme il a toujours été habitué à résoudre ses problèmes tout seul, il avait oublié à quoi servaient les amis.

- Raconte-moi, dit Archie

Terry lui raconta toute l’histoire.

- Eh bien Grandchester, tu portes tout ça sur tes épaules, tu aurais dû m’appeler plus tôt… Je suis toujours là pour toi, tu le sais non ?

- Je m’en rends compte, merci mon vieux…

- Maintenant comment garder ta mère hors de la vie de ton bébé… ça sera difficile à moins que tu dises la vérité à Candy…

- Non

- Mais Terry…Son mari la trompait, un autre mensonge de plus ou de moins

- Oui, mais cette fois-ci j’en fais parti. Je ne veux pas qu’elle me mette dans le même bain que mon frère…

- Alors épouse-la…

- Quoi ?

- Oui, comme ça elle devient ta femme devant la loi et le bébé devient le tien…officiellement

- Ça ne va pas arrêter ma mère…

- Ça va lui faire un très grand alt, tu veux dire. Si tu deviens le mari de Candy, elle sera sous ta responsabilité, elle et son bébé…Si elle veut prendre le bébé, il va falloir qu’elle prouve que Candy et toi êtes incapables de vous occuper de votre enfant… et si rien ne marche, dis-lui la vérité…

- On n’en est pas encore là…

- Alors, va épouser la femme que tu aimes et sois heureux

- Tu veux bien être mon témoin ?

- Bien sur…je dois te présenter ma femme aussi…

- Je dois d’abord demander Candy en mariage… Elle vient de perdre son mari…

- Je suis sur que le beau parleur que tu es trouveras un moyen…Tu vas l’aider à mettre les affaires de son mari en ordre non ?

- Oui…

- Je n’ai pas besoin de te dire que tu peux en profiter…

- Tu n’as pas besoin de me donner des leçons, c’est moi qui t’ai tout appris !

- On voit comment l’élève devient ingrat… sans moi, tu ne serais pas sortit avec une fille…

- Sans moi tu n’aurais jamais sauté de fille…

Ils éclatèrent de rire de bon cœur.

- Merci pour tes conseils mon vieux…

- J’attends l’invitation au mariage…

- Tu es le témoin, tu seras au courant…

- Dépêche-toi, avant qu’un autre ne te la chipe sous ton nez encore une fois.

- Très drôle…

- Tu as laissé ton frère te la voler alors que tu l’as vue avant non ?

- Je voulais faire les indifférents pour qu’il se désintéresse…

- Et ça marché comment ? Un vrai fiasco ! Que ferais-tu sans moi ? Au revoir Terry…

- Au revoir Archie…Et merci !

Terry raccrocha le téléphone en souriant. Il se souvint comment il s’amusait bien avec Archie, son meilleur ami… Ils avaient fait les 400 coups ensemble…Ils s’étaient perdus un peu de vue en grandissant et en ayant d’autres responsabilités…Il savait que son ami était devenu un avocat…Et son ami lui avait donné le meilleur conseil… Epouser Candy c’était de la musique à ses oreilles…

*
* *



Candy se réveilla et elle se rendit compte que c’était le matin. Elle avait dormi de longues heures dans la chambre d’amis. Le vide qu’elle ressentait était toujours là, dans cette maison, choisie par Richard et sa mère… Elle ne s’y était jamais sentie chez elle… Richard n’avait rien laissé ? Elle allait devoir quitter la maison et trouver un autre logis. Elle se leva pour aller vomir dans la salle de bain. Elle mit la main sur son petit ventre…

- Salut toi ! Tu vas bien ? Une autre journée commence et la vie continue pour toi et moi… Maman pensait qu’elle allait rester avec papa jusqu'à la fin des temps… mais les vœux du mariage disent bien « jusqu’à ce que la mort nous sépare… » Oh bébé…qu’allons-nous faire ? Et ta grand-mère qui veut qu’on aille vivre avec elle… Il n’en est pas question ! Je vais devenir folle en vivant avec elle… mais ne je peux pas sciemment te garder loin d’elle, tu es tout ce qui lui reste de Richard…L’avenir s’annonce un peu confus, ton papa n’a rien laissé pour moi, il n’avait pas prévu qu’il partirait avant nous…

Candy essuya ses larmes, se doucha et s’habilla. Elle alla manger quelque chose avant d’avoir encore envie de vomir. Elle mangeait des cornichons aigres et un thé au citron. On sonna à sa porte. Et elle alla ouvrir.

- Melle Pony ! Sœur Maria ! Dit-elle en se jetant dans les bras de Melle Pony.

- Candy, ma petite, comment vas-tu ?

- Je vais bien ! Comme c’est bon de vous revoir ! Entrez, je vous en prie…

Il y avait un homme qui les accompagnait. Il était grand beau, blond avec des yeux très bleus.

- Oh Candy, dit Sœur Maria après l’avoir lâchée, je te présente William André, c’est un des bienfaiteurs de l’orphelinat qui était venu nous voir et il a voulu nous accompagner quand nous avons dit que nous venions te rendre visite.

- Toutes mes condoléances, dit William en serrant la main de Candy

- Merci, dit Candy émue

Ils allèrent s’asseoir au salon. Candy alla dans la cuisine faire du thé. Sœur Maria la suivit pour l’aider.

- Comment tu vas ?

- Je vais bien…

Elles retournèrent au salon et Candy servit Melle Pony et William.

- Merci, dit William en souriant

Il y avait aussi des biscuits dans une petite assiette.

- Candy, dit Melle Pony après avoir prit une gorgée du breuvage brulant. Nous voulons savoir si tout va bien après la mort de ton mari…

- D’après ma belle-mère, il ne m’a rien laissé, alors elle veut que j’aille habiter avec elle…

- Oh, dit Sœur Maria

- Mais, mon beau-frère va passer tout à l’heure pour voir ce qu’il peut faire pour m’aider, comme j’attends un enfant…

- Oh Candy ! Dit Melle Pony en larmes

- C’est merveilleux, dit Sœur Maria

- N’est-ce pas, dit Candy, au moins il m’a laissé une bonne chose…

- Toutes mes félicitations, dit William

- William a des foyers pour les jeunes femmes qui ont besoin d’aide, au cas où tu ne saurais pas où aller, ou tu peux revenir à l’orphelinat, dit Sœur Maria, comme ça tu pourrais faire le point.

- J’espère que Terry sera en mesure de m’aider…

- Il va te prendre en charge ? Est-ce qu’il est marié ? Demanda Melle Pony

- Non, il est célibataire et je ne pense pas qu’il soit fiancé

- Alors il pourra te prendre en charge totalement ? Dit Melle Pony

- Je ne veux surtout pas être une charge, dit Candy

- Candy, c’est ton beau-frère, dans certains pays d'Afrique, les beaux-frères épousent les veuves de leurs frères et prennent en charges les enfants…

- Quoi ? Mais nous ne sommes pas en Afrique sœur Maria…

- C’est pour te donner une idée du sens de la famille, tu es sa belle sœur, son devoir et de s’occuper de toi et du bébé…

- Mais…

- Candy, je sais que tu penses toujours aux autres avant de penser à toi…mais pense à ton bébé… son oncle pourrait être un père pour lui…

- Je ne voudrais surtout pas m’imposer…

- Laisse-le décider, tu as bien dit qu’il venait te voir aujourd’hui non ?

- D’accord, dit Candy un peu gênée.

William la regarda en souriant.

- Mme Grandchester…

- Appelez-moi Candy, M. André

- Si vous m’appelez William…

- D'accord, William...

- Candy, si pour une raison ou pour une autre, vous avez besoin d’aide, appelez-moi.

Il lui donna sa carte de visite.

- Merci.

On sonna à la porte. Sœur Maria alla ouvrir. Elle revint avec un Terry surpris de trouver Candy en charmante compagnie.

- Oh Terry, dit Candy en souriant. Je te présente, Melle Pony, Sœur Maria, mes mamans de l’orphelinat et…

- William André, termina Terry en lui serrant la main

- Terry ! Mais ça alors ! C’est toi le beauf de Candy ?

- Eh oui, le monde est petit on dirait, oncle William !

- Vous vous connaissez ? Dit Candy surprise

- C’est l’oncle de mon meilleur ami, dit Terry en souriant

- Oh, dit Candy

- Je vois que vous êtes en de bonnes mains, dit William, Terry va bien s’occuper de vous. Mais au cas où…

- Merci oncle William, dit Terry, je vais m’occuper de ma belle-sœur et son bébé…

- D’accord, dit William résigné

Terry marquait son territoire. Personne n’allait lui voler Candy cette fois-ci et surtout qu’elle allait avoir son bébé.

Melle Pony et Sœur Maria se levèrent pour partir.

- Bon Candy, je vois que tu es en de bonnes mains, comme dit William, je pense que la tradition africaine pourrait marcher ici…

- Sœur Maria ! Dit Candy en rougissant

- Au revoir mon enfant, dit Melle Pony en l’embrassant

- Au revoir ma fille, dit Sœur Maria

- Au revoir Candy, dit William en souriant, j’ai été enchanté de faire votre connaissance.

- Au revoir, dit Candy et merci

Elle les raccompagna à la porte. Elle trouva Terry assis à la table de la salle à manger en train de prendre une tasse de thé.

- J’espère que ça ne te dérange pas, je me suis permis de me servir une tasse de thé…

- Je t’en prie

- De quoi parlait Sœur Maria avec les traditions africaines ?

- Oh, dit Candy en rougissant, Sœur Maria disait que dans certains pays africains, le beaux-frères épousaient les veuves de leurs frères et les prenaient en charge, avec leurs enfants…

- Oh…

- C’est une idée idiote…

- Au contraire, je trouve l’idée excellente!

Candy le regardait avec de grands yeux.

- Tu veux rire ?

- Pas du tout. Candy, veux-tu m’épouser ?
view post Posted: 10/12/2021, 15:46     La colline du bonheur - Les fanfictions de Noël

La colline du bonheur



Chapitre 2
« Un sourire du destin »



Terry dormait à poing fermé, lorsque son téléphone se mit à sonner…

- Terry…, ton téléphone sonne, Terry…

- Quoi ? J’ai sommeil… répond, toi !

- Non, c’est chez toi…Terry !

- D’accord…

Il chercha le téléphone avec sa main et il finit par le trouver.

- Allô? Dit-il d’une voix ensommeillée

- Terry ? Terry ? C’est Marilyn, il y a eu un accident, Richard est mort… !

- Quoi ??!!! Fit Terry en se redressant subitement, tu en es sûre Marilyn ?

- Oui, la police vient de partir et maman est au bord de la dépression nerveuse…

- Et Candy ? Dit Terry, quelqu’un sait comment elle va ?

- La police est passée chez elle, elle doit être au courant… on se retrouve là-bas… ?

- Très bien j’arrive, dit Terry.

Il sortit de son lit pour partir.

- Tu vas où ?

- Je dois aller chez mon frère…

- Que se passe-t-il ?

- Il est mort…

- Oh… je suis désolée…

- Je dois aller voir Candy…

- Candy ?

- Ma belle-sœur.

- Elle n’a pas de famille ?

- Non…

- Oh…

- Et elle attend famille…elle ne doit pas perdre ce bébé…c’est tout ce qui lui reste de son mari…

- Tu veux que je vienne ?

- Non. Ça va aller…Je vais m’assurer que Candy va bien…

Le bébé de Candy, il devait protéger le bébé de Candy…Il protégerait ce bébé avec sa propre vie, s’il le fallait…

Tout était en train de tourner autour de lui… Richard était mort, ce qui voulait dire que Candy était libre… libre comme l’air ! Il n’aurait jamais cru qu’une chose pareille lui arriverait. Depuis le jour de sa rencontre avec Candy, son frère l’avait séduite, malgré toutes ses tentatives de lui montrer qu’il n’était pas intéressé par Candy… Mais il y a avait aussi autre chose…

Son frère vint le voir un jour à contre cœur…

- Terry, j’ai besoin de toi…

- Pour quoi faire ?

- Candy veut un bébé…

Terry eut l’impression qu’on lui enfonçait un couteau en plein cœur…

- En quoi ça me regarde ?

- Eh bien il y a une chose que personne ne sait de moi… je viens à peine de le découvrir et je suis tout retourné…Nous avons fait des tests rien que pour nous assurer que nous allons bien, mais …

- Mais… ? Fit Terry qui commençait à s’impatienter

- Je suis stérile…

- Quoi ?

- Je ne peux pas avoir d’enfants…

- Oh… et tu as besoin de moi… ?

- Parce que j’ai besoin que tu sois mon donneur de sperme…

- Ton donneur de sperme ? Tu veux rire ?

- Non, Candy ne sait pas… elle pense que c’est elle qui a un problème pour concevoir…

- Oh mon Dieu…

- Alors nous allons avoir recours à l’insémination artificielle…

- Au lieu de dire la vérité à ta femme, tu préfères lui mentir ?

- Ecoute, je vais le faire avec ou sans toi… je préfère le faire avec toi, pour que l’enfant ait des traits de famille, si tu refuses, je vais m’adresser à une banque de sperme… à toi de décider, si tu veux que Candy ait ton bébé, ou celui d’un inconnu…

Terry lui avait lancé un regard noir, car il savait que son frère l’avait fait exprès, il savait qu’il n’aurait pas résisté à faire parti du mensonge… Il avait donc donné son sperme… Candy était donc enceinte de ses œuvres sans le savoir…


Et maintenant, Richard était mort, laissant sa veuve enceinte de son frère… c’était trop beau pour être vrai !!! La chance lui souriait enfin ! Il se sentait mal que son frère avait dû mourir pour que ça arrive… Mais il n’avait jamais été proche de son frère, à cause de leur « rivalité » que leur mère adorait mettre entre eux… Il avait pourtant essayé, mais son frère était égoïste et il ne pensait qu’à lui… alors Terry s’était retiré dans son coin, il s’entendait bien avec Marilyn, mais pas avec Richard et lorsque ce dernier avait épousé Candy, c’était le chant du cygne de leur relation…Leur mère montrait ouvertement qu’elle le détestait et blâmait Terry pour tout. Alors Terry avait cessé toute relation avec elle… Richard était le roi, Richard était le chouchou et lui Terry était le fils maudit et le vaurien…

Il se dépêchait d’arriver chez son frère… Candy devait avoir besoin de lui…

Candy était dans le salon de sa villa assise. Sa belle-mère était en larmes sur le canapé…

- Pourquoi n’étiez-vous pas avec lui ? C’est vous qui auriez dû mourir, pas mon Richard !

- Mais enfin maman, dit Marilyn, laisse Candy tranquille ! Si Richard avait été dans son lit avec sa femme, il ne serait pas mort !

- Elle n’a pas su le garder avec elle ! C’est de sa faute !

Candy ne disait rien, elle continuait à pleurer… On entendit des voix, quelqu’un venait d’arriver…

- Candy ? Dit Terry en entrant dans le salon, Candy ?

Candy qui pleurait, releva la tête, la voix de Terry lui avait redonné espoir…

- Terry ? Dit-elle incertaine

- Candy ? Tu vas bien ?

Candy se leva et elle courut dans les bras de Terry qui lui, l’attendait.

- Oh Terry, tu es finalement là…

- Ça va aller ma belle, dit Terry tout doucement, je vais m’occuper de tout…

- Le corps de ton frère n’est même pas froid, dit la mère, et tu as déjà sa veuve dans tes bras !

- Maman ! Dit Marilyn, ça suffit ! laisse Terry réconforter Candy, Dieu sait que ce n’est pas ce que toi tu as fait !

Terry ignora totalement sa mère. Il parlait à Candy tout doucement. S’il avait manqué son coup avant, il n’allait pas louper celui-ci.

- Ça va ? Comment va le bébé ? Demanda Terry

- Le bébé de ton frère, ne l’oublie pas ! Si tu la mets dans ton lit, n’oublie surtout pas que c’est le territoire de ton frère ! C’est toi qui aurait dû mourir, pas mon Richard ! Dit la mère en pleurant

- Maman, dit Marilyn, viens avec moi, tu n’aides pas l’atmosphère du tout…

- Mais ils vont se mettre ensemble… c’est la femme de ton frère…

- Richard est mort maman, et il était avec une autre femme ! Tu sembles oublier ce détail ! S’il était un homme bien et fidèle, il serait dans le lit de se femme en sécurité ! Maintenant laisse Terry s’occuper de Candy…

- C’est le bébé de Richard…

- Maman, allons-y… tu es encore bouleversée…

Candy remercia Marilyn dans son cœur. Et elle se serra contre Terry.

- Le bébé va bien, dit Candy doucement, il est la seule chose qui me garde saine dans tout ce fiasco !

Et elle éclata en sanglots… Elle pleura longtemps dans les bras de Terry. Elle pleura pendant un moment : elle pleurait car elle se retrouvait enfin libre. Elle pleurait parce qu’elle n’aura plus à souffrir de l’humiliation de son mari… Il ne cachait même pas son infidélité… Elle se souvint d’une soirée où ils avaient rencontré une jeune rousse qui avait besoin qu’on la ramène chez elle… Richard avait insisté pour qu’elle s’asseye derrière et il l’avait reconduite en premier… Il était revenu bien plus tard pendant qu’elle dormait, sentant l’eau de parfum de la maudite rouquine… Candy pleurait de joie… On lui avait pourtant enseigné a l’orphelinat de ne pas se réjouir du malheur des autres… mais Richard avait vraiment rendu tout ce qu’on lui avait appris sur la nature humaine, très difficile à suivre…Elle allait avoir un bébé et maintenant elle se demandait si c’était vraiment une bonne chose, car la mère de Richard n’allait pas lui lâcher les baskets…Et Terry ? Pourquoi pensait-elle à Terry ? Elle était en train de pleurer dans ses bras…Il devait penser qu’elle aimait beaucoup Richard…Pourquoi lui dirait-elle le contraire ? Candy finit par se calmer.

Les funérailles quelques jours plus tard furent froides et tristes. Candy ne versa pas une larme, pendant le service. La tante Léa était près d’elle.

- Ça va ma petite ?

- Je vais bien…

- Et le bébé…

- Il va très bien en fait…je ne me sens pas malade du tout…mais je ne sais pas quoi faire maintenant.

- Il t’a surement laissé quelque chose…

- Je ne sais pas… mais je vais me débrouiller

- Nous sommes là, nous sommes ta famille maintenant… laisse-nous t’aider…

- « Nous » ? Ça inclus Mme Grandchester ?

- Tu peux au moins compter sur moi, tu le sais non, et sur Terry…?

- Terry ?

- Oui, Terry, il pourra t’aider…

- Terry à sa propre vie, je ne m’attends pas à ce qu’il laisse tout tomber rien que pour s’occuper de moi…

- C’est son devoir…

- Je ne veux surtout pas être un devoir pour lui…

- Tu sais très bien qu’il le fera avec plaisir…

- Il a toujours été si froid et distant avec moi…

- Tu étais la femme de son frère…

Oui, et elle aurait tellement voulu que Terry la courtise, mais il ne l’avait pas fait. Il n’était pas intéressé… Elle n’allait surement pas attendre sa pitié envers la veuve de son frère.

Mme Grandchester, se dirigea vers Candy.

- Candy, je veux que tu déménage et que tu viennes habiter chez moi !

- Quoi ? Dit Candy surprise ? Mais pourquoi ?

- Pour que je m’occupe de toi et l’enfant… sans Richard…

- Il n’est pas question que je vienne vivre avec vous ! Vous me détestez !

- Je veux m’occuper de mon petit fils ou ma petite fille

- Non ! Dit Candy

- Vous n’avez pas le choix… Richard n’est plus là… et il ne vous a rien laissé, vous êtes sans le sou…

- Mais enfin Mellicent, dit Léa, tu ne peux pas attendre pour ça ?

- Cette traînée attend mon petit enfant… je veux…

- Maman, dit Marilyn en arrivant, allons-y, notre avion nous attend…

- Mais…, commença-t-elle

- On y va, dit Marilyn.

- Merci Marilyn, dit Léa

- Prends-soin de toi Candy et du bébé, dit Marilyn

- Merci Marilyn, bon voyage !

- J’en aurai besoin…

- Je n’ai pas fini avec vous…Marilyn !

Terry s’approcha d’elles.

- Tout va bien ?

- Non, ça ne va pas ! Dit Mme Grandchester, mon fils est mort et toi tu es vivant !

Candy regarda la scène choquée. « Son fils était mort » ? Terry n’était pas son fils ? Quelle femme bizarre ! Pauvre Terry.

- Bon voyage maman, dit Terry ironiquement, tu vas me manquer aussi !

- Terry ! Dit Tante Léa

- Eh bien elle aurait voulu que je meure… si j’avais été le mari, j'aurai été bien au chaud dans les bras de ma femme…

Candy ne put s’empêcher de rougir.

- Excuse-moi Candy, dit-il, je ne voulais pas insinuer…

- C’est rien Terry… ça aurait été bien d’avoir mon mari dans mon lit, en effet…

- Je vais passer te voir demain matin, dit Terry

- Pourquoi faire ?

- Tu as entendu ma mère, Richard ne t’a rien laissé…il va falloir s’occuper de ses affaires… Je vais appeler mon avocat.

- Terry, dit Candy

- Tu as besoin d’aide et il est hors de question que je t’abandonne. Tu vas avoir le bébé de mon frère…

- Ce n’est pas ta responsabilité…

- Je vais m’occuper de toi, dit Terry et de cet enfant

- Je ne veux pas être une charge…

- Ne sois pas ridicule…, tu fais partie de la famille…

- C’est ce que je lui ai dit, fit Tante Léa, maintenant, tu devrais aller te reposer un peu…

- D’accord, dit Candy tristement

Elle quitta la salle pour se rendre dans la chambre qu’elle partageait avec Richard. Depuis sa mort, elle n’arrivait pas à fermer l’œil, elle avait pourtant besoin de repos. Elle alla dans la chambre d’amis et elle se coucha…

Tante Léa resta jusqu'à ce que tout le monde fut partit. Terry était là aussi.

- Que vas-tu faire ?

- Quoi ?

- Ne me dis pas que tu vas laisser passer cette occasion…

- Tante Léa…

- Je t’ai regardé te replier lorsque Richard est arrivé le jour de votre rencontre avec Candy… tu as laissé ton frère avoir la femme que tu aimais…

- J’avais espéré le dérouter en jouant les indifférents…

- Grossière erreur…Richard était plus filou que toi…

- Je veux l’aider… avec le bébé…

- Le bébé de Richard ?

- Le bébé de Candy…, dit Terry qui dut se mordre la langue pour ne pas lui dire que c’est son bébé à lui ! Je vais m’en occuper et si possible l’élever avec elle…

- Comment ? Enfin tu sais ce que tu fais… tu ne sors pas avec cette Susanna Marlowe ?

- Qu’est-ce qu’elle vient faire là dedans… ?

- Si tu t’occupes trop de Candy…

Terry se dit qu’il devait se débarrasser de Susanna…

- Tante Léa…

- D’accord, je me tais. Tu as quelques jours de répit sans Mellicent, tu dois agir vite avant qu’elle ne revienne pour empoisonner la vie de Candy…

- Tu n’as pas besoin de me le dire Tante Léa…

*
* *

view post Posted: 10/12/2021, 15:44     La colline du bonheur - Les fanfictions de Noël

La colline du bonheur



Chapitre 1
« Un développement inattendu… »



Candy était en train de dormir, lorsqu’elle entendit des coups frappés à la porte. Elle pensait qu’elle était en train de rêver. Dans son état elle avait besoin de repos et elle avait très sommeil et elle rêvait d’une bonne nuit de sommeil. Mais ou était Richard ?

- Chéri ? Dit Candy, Richard… il y a quelqu’un à la porte… Richard…

Elle mit son bras pour le toucher mais, elle ne rencontra qu’un espace vide… et elle ouvrit les yeux difficilement. Elle alluma sa lampe de chevet et elle ouvrit les yeux. Les coups à la porte continuaient. Richard n’était pas rentré… encore une fois. Elle mit la main sur son ventre…

- Tu es la seule chose qui me garde dans ce fichu mariage…, allons voir qui est à la porte…

Elle mit sa robe de chambre et ses pantoufles et elle descendit pour aller ouvrir la porte. Elle trouva des officiers de police.

- Mme Grandchester ?

- Oui ? Je peux vous aider ?

- Mme Richard Grandchester Jr ?

- C’est bien moi…

- J’ai peur d’avoir de mauvaises nouvelles pour vous…

- Où est mon mari ?

- Il y a eu un accident…, Dit le policier

- Un accident ?

- Un incendie dans un appartement… là où il se trouvait… Il a été asphyxié par la fumée…

- Non ! Dit Candy horrifiée

Elle voulait le quitter, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il meure comme ça…

- Il était seul ? Demanda Candy

- Il était avec une autre jeune femme, qui elle aussi a perdu la vie…

Il était avec une de ses cocottes ! Elle ne savait même pas si elle devait rire ou pleurer… Si Richard avait été fidèle, il sera dans leur lit en train de dormir tranquillement…Toute sa vie n’avait été qu’une comédie… Elle avait épousé Richard après son numéro de séduction… Et le début de leur mariage était un rêve devenu réalité. Elle avait un mari, une belle maison et elle était à l’abri du besoin, elle allait avoir un bébé qui allait lui tenir compagnie lorsqu’elle se retrouvait seule, ce qui arrivait de plus en plus… Richard passait souvent la nuit dehors où revenait très très tard… Sa mère était horrible avec elle, toujours à prendre le parti de son fils…

- Si Richard a des maitresses, ça veut dire qu’il ne trouvait pas ce qu’il voulait chez toi…, disait-elle

Candy était offusquée ! Cette femme approuvait la méconduite de son fils ! Incroyable ! Candy avait fermé les yeux en pleurant. Son rêve s’était transformé en cauchemar. Son mari la trompait et il n’était jamais gentil avec elle.

- Je t’ai épousée. Je t’ai fait une faveur, tu es une orpheline, sans le sous et sans famille… tu devrais me remercier tous les jours de t’avoir sortie de la misère

- Tu es une ordure ! Dit Candy en pleurant

Alors il la prenait dans ses bras…pour l’embrasser.

- Ma chérie, excuse-moi, je t’en prie…je t’aime…

Et Candy restait avec lui. C’était son mari et l’éducation qu’elle avait reçue était qu’on se mariait pour toujours, pas pour fuir dès que ça allait mal. Le reste de la famille, la belle-mère d’enfer, qui passait son temps à la critiquer et à défendre son fils et un beau-frère indifférent qui ne la regardait jamais…

Un soir pourtant, c’était le jour de Thanksgiving, Terry était venu passer la journée avec eux. Il était accompagné d’une de ses petites amies, une certaine Susanna Marlowe que Candy trouva tout de suite antipathique…Richard l’ignorait et elle était dans la cuisine en train de préparer le repas, seule. Sa belle-mère était au salon avec Susanna et les hommes, elle ne lui avait même pas proposé son aide. Mais Candy était heureuse de préparer le repas. Elle pensa à ses petits frères et sœurs orphelins et elle se demandait s’ils avaient une dinde. Ils en avaient surement reçu en donation…Elle aurait tant aimé être dans son orphelinat, au moins il y avait de l’amour la bas. Chez elle, elle avait cru qu’elle aurait une famille en se mariant, mais elle se retrouvait plus seule que jamais…

Terry était venu avec Susanna Marlowe pour le repas de Thanksgiving. Il se demandait d’ailleurs ce qu’il faisait là. Son frère et lui ne s’entendaient pas tellement et sa mère le méprisait…Et Candy… ? Voila la raison de sa présence dans la maison de son frère, il était venu pour voir Candy. Ça avait été si dur de la voir tomber amoureuse de son frère et de l’épouser, malgré la désapprobation de leur mère… mais Richard n’avait pas cédé et Terry était sur que c’était parce qu’il savait que Candy lui plaisait à lui, et que s’il l’avait laissé tombée, Terry aurait été trop heureux de recoller les morceaux et ça Richard aurait préféré mourir au lieu de faire ce plaisir à son frère… Il était au salon en train de regarder le match à la télévision, comme tous les jours d’action de grâce, Candy était occupée avec ses fourneaux… Terry décida d’aller faire un tour à la cuisine. Il arriva et la trouva dans cette cuisine démesurée, paraissant petite comme une adolescente. Il la regarda pendant un moment…

Candy sentit que quelqu’un la regardait et elle se retourna et elle sursauta.

- Tu m’as fait peur Terry…

- Excuse-moi… je ne voulais pas te faire peur…Tu vas bien ?

- Ça t’intéresse vraiment ?

- Mais bien sur que ça m’intéresse, sinon je ne te le demanderais pas…

- D’habitude, tu me regardes à peine et tu ne me parles pas…

- Tu veux que je te parle ?

- Non, je ne veux rien du tout ! Je veux finir de préparer et mettre le dîner à table…

- Pas la peine de crier, ton dîner sera prêt à l’heure on dirait…

Candy regarda Terry et elle se demandait pourquoi il n’avait pas continuer à s’intéresser à elle… Il était si gentil, elle pouvait le sentir… Elle voulait lui poser la question lorsque Susanne Marlowe arriva.

- Terry ? Dit-elle en s’approchant pour prendre son bras, tu me laisses pour venir rester avec ta belle-sœur ?

- Je causais un peu avec ma belle-sœur en effet, dit Terry en la regardant en souriant

Il la prit dans ses bras et il l’embrassa légèrement sur les lèvres.

- Je m’excuse de t’avoir négligée, ma chérie

Candy eut un pincement au cœur en les regardant. Elle se retourna pour ouvrir son four et vérifier si sa dinde était assez dorée. Elle se sentait si seule et si malheureuse dans ce mariage…En plus elle essayait de tomber enceinte mais rien ne se passait…

Terry et Susanna sortirent de la cuisine. Candy sortit pour dresser la table… Terry regarda sa mère qui faisait comme si de rien n’était, alors il se leva pour aller aider Candy.

- Je peux faire quelque chose pour t’aider ?

Candy le regarda.

- Oui, tu peux mettre les sous-plats pour mettre le plateau de la dinde ?

- D’accord…

Il l’aida à mettre la nourriture à table. Candy lui racontait comment ça se passait à l’orphelinat et ils étaient en train de rire ensemble.

Richard les regardait d’un mauvais œil. Sa mère s’approcha de lui pour lui souffler.

- Si tu ne fais pas attention, ton frère va te la chiper…

- Ça devrait de faire plaisir non ? Puisque tu ne l’aimes pas…

- Mais toi, tu l’aimes… tu m’as tenu tête pour l’épouser coute que coute. C’est une petite arriviste et si tu l’abandonnes, ton frère se fera un plaisir de la consoler…Il t’a toujours envié, il est jaloux de toi…il n’a aucune moralité…

Richard regarda la chimie entre Candy et Terry et il devint jaloux…

- Ce n’est pas fini, vous deux ? Demanda-t-il, je meurs de faim moi ! Et vous vous passez votre temps à rire !

- Ne t’en fais pas gros bébé, dit Terry, nous avons fini… tu peux venir te gaver…A table !

Susanna arrive en souriant.

- Ça l’air très bien, dit-elle à Candy. Je vous félicite, ce n’est pas facile de tout cuisiner toute seule…Vous auriez du demander de l’aide…

- Tu aurais pu proposer ton aide Susanna…, dit Terry

- En effet, dit Susanna un peu gênée

- Ne vous en faites pas, dit Richard, Candy n’avait pas besoin de votre aide, elle sait se débrouiller toute seule… elle a l’habitude…

- Elle vient d’un orphelinat, dit Mme Grandchester, elle a l’habitude de préparer pour les orphelins…

- N’empêche qu’il faut un certain talent pour faire la cuisine, dit Terry un peu sèchement

On sonna la porte…et Richard alla ouvrir…

- Tante Léa ! Et Marylin ! Soyez les bienvenues ! Dit-il en souriant

Tante Léa, Marilyn, la sœur de Terry et Richard entrèrent avec leur famille. Et tout le monde se fit une joie d’aider à table… Candy se sentit moins seule tout à coup, Marilyn et Tante Léa allaient créer une diversion, alors avec un peu de chance, Richard allait l’oublier…Le repas se passa très bien et mais le vœu de Candy ne se réalisa pas… Après le départ de tout le monde, lorsqu’ils se retrouvèrent dans leur chambre…

- Tu ne pouvais quitter mon frère des yeux n’est-ce pas ?

- Richard, je t’en prie, ne commence pas, dit Candy

- Que je ne commence pas quoi ? Te rappeler que tu aurais préféré être la femme de mon frère ? Il m’envie, tu sais, il veut tout ce que je veux et il te veut toi, sois-en sure !

- Si Terry voulait de moi…

- Ça veut dire quoi… ? Tu veux me quitter pour Terry n’est-ce pas ? Eh bien il ne voudra pas de mes miettes !

- Oh mon Dieu Richard ! Je peux dormir en paix ?!

- Ma mère a raison tu n’es qu’une traînée qui n’hésiterait pas une seconde à me quitter pour mon frère…
Candy ne répondit pas et elle ferma les yeux pour dormir….

Terry était chez lui dans son appartement de luxe avec Susanna Marlowe et il ferma les yeux imaginant que c’était Candy…

Candy revint à la réalité et à l’horreur de la situation. Son mari était mort… Elle mit la main sur le ventre…

- Eh bien bébé, c’est rien que toi et moi maintenant…

*
* *

view post Posted: 10/12/2021, 15:36     La colline du bonheur - Les fanfictions de Noël

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Merci à Kaper 361 pour le montage




La colline du bonheur



Prologue



Candice Neige était une jeune orpheline. Elle était majeure et elle devait quitter l’orphelinat de Chicago. Elle se serait enfuie depuis longtemps, comme elle n’avait pas été adoptée, mais elle trouvait que c’était son devoir de protéger les plus jeunes en les aidant à trouver des familles d’accueil, avant de partir. Maintenant que c’était fait, elle avait trouvé un petit travail dans un hôpital, elle distribuait les repas et elle passait avec un chariot de livres pour les malades. Elle parlait aussi avec les malades et leur tenait compagnie de temps en temps. Elle les amenait dans le jardin pour prendre l’air. Un jour elle amena une vieille dame dans le jardin et elle lui faisait la lecture. La vieille dame reçut de la visite ce jour là…Un de ses petits-neveux…

- Terry ! Dit-elle en souriant

- Bonjour tante Léa, dit le jeune homme en souriant

Il lui fit une bise sur la joue. Il regarda Candy qui était assise sur un banc près du fauteuil roulant de sa tante.

- Bonjour…

- Bonjour, dit Candy

- J’aime bien vos taches de son…

- Pardon ? Dit Candy

- Vos taches de son…

- Terry ! Dit la tante Léa, tu es venu me voir ou flirter avec Candy ?

- Candy ? Dit Terry, c’est comme ça que vous vous appelez ? Comme le bonbon ?

- C’est le diminutif de Candice, dit Candy un peu vexée

- Terry ! Dit sa tante, je te prenais pour un gentleman…

- Tante Léa, dit Terry en souriant, je trouve cette demoiselle aux Taches de son irrésistible !

- Je ne m’appelle pas Taches de son, dit Candy boudant

Ce jeune homme à l’accent britannique était charmant et il l’énervait en même temps…Il se mit à parler avec sa tante, tout en taquinant Candy de temps en temps. Elle souriait et le taquinait à son tour.

- Vous vous appelez comment ? Oh vous voulez que je sois plus poli ? Melle Taches de son ? Ça vous va ?

- Vous êtes sans espoir ! Dit Candy en riant

- Vous voulez prendre un café avec moi à la cafétéria, quand me tante Léa retournera dans sa chambre…

- Eh bien, dit Candy, ça sera en effet l’heure de ma pause…

- Venez me rejoindre à la cafétéria de l’hôpital…, dit Terry

- D’accord, dit Candy

- Bonjour tout le monde, dit une voix d’homme

- Richard ! Dit Tante Léa, comme c’est bon de te voir

- Je serai venu plus tôt si je te savais en si charmante compagnie tous les jours

Candy regarda le jeune homme qui venait d’arriver. Il ressemblait beaucoup à Terry, on pouvait voir qu’il était légèrement plus jeune que lui et il avait beaucoup de charme, comme son grand frère…qui, tout à coup était devenu taciturne. Il ne souriait plus et ne disait plus rien. Candy ne comprenait plus rien…

Terry jura dans son cœur. Richard son frère… Il aurait voulu être déjà parti… Car Richard allait draguer Candy rien que pour l’énerver, car il sait que Candy lui plait. Peut être que s’il faisait semblant de trouver Candy antipathique, Richard n’allait pas la draguer ? Mais il savait que son frère connaissait ses gouts et qu’il était jaloux de son droit d’ainesse… Il pria de tout cœur que Candy lui résiste… Mais aucune femme de résistait à Richard… et s’il faisait semblant de trouver Candy antipathique, elle allait succomber au charme de Richard plus facilement. Mais il n’avait aucune envie de se battre contre Richard pour une femme, ce petit morveux le faisait chier depuis leur petite enfance…

- Il commence à faire frais, dit Candy, nous allons retourner dans votre chambre…

- D’accord, dit Tante Léa, vous venez les garçons ?

Ils allèrent tous dans la chambre de la vieille dame. Candy finit de l’aider et elle s’en alla. Elle regarda Terry qui ne la regardait même pas. Elle regarda Richard qui lui souriait.

- Vous devez vraiment partir ?

- Euh…

- C’est sa pause, elle a rendez-vous avec Terry à la cafétéria, dit Tante Léa

Terry jura intérieurement.

« Merci Tante Léa ! Si Richard en doutait, maintenant il est sur que Candy me plait ! Merde, merde, merde et trois fois merde ! » Se dit Terry

- Ah bon ? Dit Richard en souriant de plus belle, tu me caches des choses frérot !

Candy sortit de la chambre, elle se sentait mal à l’aise. Mais elle alla à la cafétéria prendre un thé et un morceau de tarte aux pommes.

Terry ne savait pas quoi faire. Il pouvait partir et laisser Richard faire la conquête de Candy, mais il n’avait pas envie de quitter Candy. Il voulait honorer son rendez-vous… Alors il décida d’aller à la cafeteria, même si Richard allait le suivre…

Candy se demandait où était le jeune qui l’avait surnommée « Taches de son » quelques minutes après leur rencontre ? Il avait changé dès que son frère était arrivé… Elle leva la tête et elle vit les deux frères se diriger vers elle. Richard souriait et Terry boudait…Elle répondit au sourire de Richard et Terry devint antipathique à ses yeux…

Terry les regarda et il maudit son frère pour la millième fois…

*


* *

view post Posted: 10/12/2021, 15:28     Le petit duc Grandchester - Les fanfictions de Noël

Le petit duc Grandchester





Chapitre 11
« Shakespeare…»




Candy était dehors avec les autres patients dans le jardin et elle se demandait où étaient les enfants.

- Ils sont à l’intérieur en train de parler à Shakespeare répondit une infirmière.

- Shakespeare ? Dit Candy.

- Oui, il y a un patient amnésique qu’on appelle Shakespeare…

- Pourquoi Shakespeare ? Demanda Candy.

- Eh bien il a perdu la mémoire pendant la guerre, mais il récitait « Etre ou ne pas être… voilà la question».

- Hamlet, dit Candy.

Elle pensa tout à coup à Terry, qui avait joué Hamlet à Broadway… Elle avait lu Hamlet, pour avoir une idée du rôle que jouait Terry sur scène. Si bien qu’elle savait d’où venait la citation : « être ou ne pas être voilà la question. »

- En effet, Hamlet, dit l’infirmière en souriant, toutes ces leçons de littérature anglaise n’étaient pas en vain en fait

- Et c’est ce qu’il fait, il récite Hamlet ?

- Et il ne dit rien d’autre, il est taciturne dans son coin…et il ne fait de mal à personne

- C’est déprimant ! Dit Candy

- Eh bien vos petits garçons sont en train de lui parler et il leur répond !

- Tant mieux, dit Candy

Elle alla voir les autres patients pour parler avec eux. Vers la fin, Rick et Romeo arrivèrent pour partir.

- Tu es prête maman ? Dit Rick

- Oui, dit Candy , comment était votre visite ?

- Avec M. Shakespeare ? Il est très sympa, mais il ne se souvient pas de son nom…

- C’est pour ça qu’on l’appelle Shakespeare, dit Roméo

- Eh bien, il est temps de retourner au château, dit Candy

- On peut revenir demain ? Demanda Rick

- Pourquoi veux-tu revenir ?

- Pour voir M. Shakespeare et lui apporter des friandises…

- C’est gentil de ta part, dit Candy

- Les employés disaient qu’il ne parle jamais, dit Rick, mais il nous a parlé !

- Il doit aimer les petits garçons, dit Candy en souriant, allons-y les enfants la calèche nous attend.

Ils retournèrent donc au château et ils n’arrêtaient pas de parler de Shakespeare…

oOoOoOoOoOo



Pendant ce temps-là à Chicago, Daniel Legrand lui, n’était pas tranquille. Il voulait se rendre en Angleterre…Comme il avait décidé de changer en se rapprochant de ses cousins, il décida d’aller leur parler… C’était après le diner ce soir-là. Ils étaient tous dans un des salons en train de prendre le thé. Annie jouait même quelques morceaux de piano et son fiancé l’avait rejoint.

- Tu es vraiment l’homme aux multiples talents ! Dit Annie en souriant, c’est comme ça que je suis tombée amoureuse de toi, quand tu m’as aidé lors de cette soirée…

- Si tu savais que jouer les chevaliers servants allait te mettre la corde au cou, dit son frère

- Et je ne regrette pas de t’avoir aidée… Tu étais tellement reconnaissante !

- Et la requête de Candy ?

- J’étais ravi de le faire… ce n’est pas tous les jours qu’on côtoie une fille avec qui on est sûr de ne pas se casser les dents…

- Ma mère a été horrible avec toi…

- C’est oublié… Nous allons bientôt nous marier…

- Ca sera pour quand ? Demanda Neil

- Pourquoi ? Demanda Archie

- Eh bien je veux prendre mes dispositions, je ne pense pas que je puisse attendre, déclara-t-il, je veux aller chercher mon fils à Londres…

- Ah ! Dit Alistair.

- Oui, j’ai fui mes responsabilités, je veux à présent les prendre, je vais aller chercher mon fils !

- Quoi ? Tu ne veux plus que le duc s’occupe de ton fils ?

- C’est mon fils ! Je veux m’en occuper…

- Alors tu pars en Angleterre ? Dit Annie.

- Oui, je vais parler à Georges demain pour faire les arrangements…

- J’ai bien envie de t’accompagner, dit Annie, pour voir Candy et Rick…

- Mais Annie, on doit se marier, dit Archie.

- Je sais mon amour, mais…

- Tu ne veux pas le faire sans Candy, dit Archie.

- Apres tout, c’est grâce à elle si nous sommes ensemble non ? C’est ma sœur !

- Mais…, commença Archie.

Il regarda Annie qui avait le regard suppliant.

- Je viens avec vous à Londres pour voir Candy, dit finalement Archie.

- Et nous aussi on pourrait avoir quelques jours de congé, dit Alistair en souriant, qu’en dis-tu Patricia ?

- Bien sûr ! Revoir Londres après tout ce temps ? Ça sera superbe !

- Eh bien, dit Niel, on dirait que nous allons tous en Angleterre !

Les parents d’Annie n’étaient pas très contents d’apprendre qu’elle allait en Angleterre avec Archibald avant le mariage…

- Mais enfin Annie, il te faut un chaperon ! Tu te comportes comme une trainée !

- Maman…

- Tu fais déjà l’amour avec ton fiancé avant le mariage !

- Maman, je ne suis pas la seule à avoir fait ça !

- Ton amie Candy a déjà eu un enfant hors mariage…

- Je ne suis pas enceinte, maman…

- Si tu retardes le mariage…ou si je viens avec toi…

- Mon Dieu maman ! Je vais te faire la promesse de fermer mes cuisses jusqu’au mariage, ça te va ?

- Tu me le promets ?

- Je te le promets… dit Annie d’un ton las.

Elle se demandait comment Archie allait prendre la nouvelle… Mais c’était ça, ou avoir Mme Brighton sur les talons…

oOoOoOoOoOo



En Angleterre, les enfants n’arrêtaient pas de parler de M. Shakespeare ! Eleonor qui était en congé ce soir-là, leur demandait de quoi ils parlaient. Ils lui racontèrent ce qui s’était passé.

- Et il récite Hamlet ? Demanda Eleonor ?

- D’après le personnel… moi je ne l’ai vu que de loin

- Hamlet ? Comme Terry, dit Eleonor d’un ton rêveur…

- J’ai pensé à toi, dit Rick.

- Pourquoi ? Dit Eleonor.

- Je ne sais pas, parce que tu es une actrice et que tu connais aussi Shakespeare.

- Ton papa aimait beaucoup Shakespeare, dit Candy.

- Oui, dit Eleonor en fait, la dernière pièce de théâtre qu’il a joué c’était « Hamlet »…

Avant que son fils ne disparaisse sans laisser d’adresse …Mais elle était heureuse qu’il avait trouvé le temps pour aller dire adieu à la femme de sa vie et il avait conçu ce merveilleux petit garçon…

- En plus, il a de beaux yeux, comme les miens…, dit Rick

- Ah oui ? Dit Eleonor, je ne vais pas au théâtre demain, j’aimerai bien voir ce M. Shakespeare…

- Super ! Dit Rick, vous aller pouvoir parler Shakespeare ! Mais il ne parle pas beaucoup, peut être que parler Shakespeare va le rendre un peu plus bavard ?

- Peut-être qu’il est traumatisé par la guerre, dit Candy

- Eh bien on verra bien demain ! Entre temps, je vais aller dans la bibliothèque chercher une copie de Hamlet…

- J’ai lu cette pièce, une tragédie horrible à la fin…, dit Candy, au moins Romeo et Juliette est romantique…

- Hamlet est assez macabre en effet, dit Eleonor.

- Peut-être qu’on devrait lui parler de Romeo et Juliette, c’est un peu plus joyeux…

- Eh bien Terry t’appelait sa Juliette non ?

Candy se mit à penser au festival de mai… à comment Terry l’avait jeté parterre quand elle avait mentionné Anthony…

- Euh, oui, dit Candy…

- Tu pourras venir voir Shakespeare avec moi demain…

- Bien sûr, dit Candy, si on peut l’aider, ça serait bien si on peut l’aider…

- On dirait que tu es perdue dans tes souvenirs…, dit Eleonor.

- Je pensais à Terry, mon Romeo, dit Candy avec nostalgie.

- Tu penses à papa maman ?

- Oui, toutes ces conversations sur M. Shakespeare…

- C’est vrai c’était un acteur… j’aurai voulu le connaitre…

- Pour le moment, il est temps pour vous d’aller voir vos nounous pour vous apprêter pour dormir…

- D’accord grand-mère, dit Rick, tu viens Romeo ?

Les enfants partirent dans leur chambre à la recherche de leur nounou…

oOoOoOoOoOo



Pendant qu’elle préparait son voyage pour Londres, Annie était un peu plus distante avec son fiancé…

- Annie ? Que se passe-t-il ?

- Eh bien, dit-elle un peu embarrassée, voilà, ma mère…

- Oui ?

- Eh bien elle ne veut pas…

- Tu lui as dit qu’on a fait l’amour ? Annie !

- Je n’ai pas honte de ce qu’on a fait mon amour…

- Seulement, maintenant elle veut te chaperonner ?

- Eh bien je lui ai promis de ne plus rien faire jusqu’au mariage…

- D’accord, dit Archie

- Si elle ne me chaperonne pas…

- Ah… et tu comptes tenir ta promesse, n’est-ce pas ?

- Eh bien, on va bientôt se marier…regarde ce qui s’est passé la dernière fois…Je veux mettre la chance de notre côté cette fois-ci…

- D’accord, dit Archie un peu a contre cœur, nous allons nous marier.

- Merci mon amour ! Je savais que je pouvais compter sur toi !

- Je ne vais pas faire le difficile. Faisons les choses comme il faut…

Les préparatifs du voyage en Angleterre continuaient et bientôt tout le monde était en route vers le continent européen.

Annie dit au revoir a ses parents.

- Fais un bon voyage ma chérie

- Merci maman.

- Et sois sage ! Dit sa mère.

- Je t’ai fait une promesse maman. Je vais la tenir.

- D’accord ma chérie…

- Monsieur et Madame Brighton, dit Archie poliment

- Archibald, dit Mme Brighton

- Prenez bien soin de ma fille, dit Mr. Brighton

- Ne vous en faites pas pour ça…

- Oui papa, sa cabine n’est pas loin de la mienne, en cas de problème, il peut accourir !

- En tout cas amusez-vous bien !

Un peu plus loin, les parents Legrand étaient avec leur fils.

- Tu vas ramener Eliza j’espère, dit sa mère

- Ma priorité est de reprendre mon fils, mais oui, je vais ramener ma sœur avec moi…

- Je suis fier de toi mon fils, dit son père, tu prends tes responsabilités…et grâce à Dieu tu es aussi un excellent homme d’affaires qui nous a permis de sortir de la misère

- C’était un travail d’équipe papa. Pour la famille !

- Je suis heureuse de voir que tu as le sens de la famille…

- Tout perdre a au moins eu la bonne chose de nous rendre humbles…

En effet depuis qu’ils avaient touchés le fond, ils se comportaient différemment avec le personnel…

Patricia s’était rapprochée des Brighton pour chercher Annie et Archie.

- Tous les bagages sont à bord, dit Patricia, je me demande si on aura de la place dans la cabine !

- T’en fais pas Patty, je vais laisser de la place pour ton lit ! Dit Annie en riant

C’était une façon de rassurer Mme Brighton que Patricia allait partager sa cabine…

- Bon voyage les enfants ! Dit Mme Brighton, rapporte-nous des souvenirs !

Un peu plus loin, les parents Legrand étaient avec leur fils.

- Tu vas ramener Eliza j’espère, dit sa mère

- Ma priorité est de reprendre mon fils, mais oui, je vais ramener ma sœur avec moi…

- Je suis fier de toi mon fils, dit son père, tu prends tes responsabilités…et grâce à Dieu tu es aussi un excellent homme d’affaires qui nous a permis de sortir de la misère

- C’était un travail d’équipe papa. Pour la famille !

- Je suis heureuse de voir que tu as le sens de la famille…

- Tout perdre a au moins eu la bonne chose de nous rendre humbles…

En effet depuis qu’ils avaient touchés le fond, ils se comportaient différemment avec le personnel…


Tout le monde monta à bord et le bateau s’en alla vers l’Angleterre… Il y avait des cris, des fanfares, des ballons, des confettis…

Sur le bateau Annie était catégorique. Elle allait tenir la promesse faite a sa mere... Archie, bien qu'un peu decu, admirait sa fiancée pour sa loyauté envers sa mere.

Patricia elle souriait a toute cette situation...

- Tu ne trouves pas ca ridicule? Demanda Annie

- Non, tu tiens ta promesse, c'est ce qui est important. C'est le principe qui compte...

- J'aurai du attendre...

- Annie, avec des "si"... ce qui est fait est fait! Tout ira bien. On va chercher Candy et tu vas pouvoir épouser
l'homme que tu aimes...
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