Bonne année, mon cœur !
Une mini fic pour l’année 2009
Le 22 Juillet 2008 :
Candice Neige est serveuse dans un grand restaurant gastronomique. Elle travaille dur tous les jours, afin de pouvoir subvenir a ses besoins et ceux de son petit garçon de 10 ans.
Ce soir, c’est particulièrement complet et les clients n’arrêtaient pas d’arriver.
Elle court partout avec des assiettes pleines, des vides, des verres, des couverts, des boissons… Perchée sur des petits talons, elle cavale comme une sportive.
Alors que 22h sonne et que son patron décide de ne plus recevoir de couverts, un homme d’environ 25 ans, entre avec un énorme chien.
Candy va l’accueillir en souriant :
- Bonsoir Mr.
- Bonsoir Mlle, est ce que vous autorisez les animaux dans votre établissement ? Il n’y a plus de place en terrasse.
- Et bien.. Je vais demander a mon supérieur.
Candy s’en va et revient 5 minutes après avec la réponse :
- Puisque qu’il n’y a plus de place en terrasse, il n’y a pas de problème, mais il faudra qu’il se tienne tranquille.
- Bien sur. Merci.
Candy le conduit a une table et lui tend le menu :
- Pardon, nous n’avons plus de menu du jour…
- Ca ira merci.
- Bien.
Candy retourne a son travail, elle est appelée dans tous les sens :
- Mlle, une carafe d’eau SVP
- Du pain SVP
- L’addition !
- Les cafés !
- La carte des desserts…
Elle est partout a la fois et des fois, elle se demande si elle s’est bien occupée de tout le monde.
Finalement, 20 min après son arrivée, Candy prend la commande du jeune homme :
- Avez vous choisi ?
- Je vais vous prendre le menu B
- Bien et en boisson ?
- Une bière.
- Parfait. Je vous apporte ça très vite.
La soirée continue a s’étaler longuement et c’est avec fatigue, que Candy reconduit les avants derniers clients a la porte :
- Merci Messieurs dames au plaisir de vous revoir.
Elle va s’asseoir sur une chaise derrière le restaurant et souffle en enlevant ses chaussures.
Le jeune homme finit de siroter son café en donnant son chocolat a son chien.
Le bruit de la porte du restaurant s’ouvre et Candy va voir, elle sourit en entendant :
- Maman !
- Hey ! Mon lapin ! Tu n’es pas encore au lit ?
- Tante Annie m’a emmener a la foire, j’ai fait du manège et oncle Archi m’a acheter une grosse barbe a papa.
- Je vois. Tu as été gâté. Merci Annie de l’avoir gardé.
- Avec plaisir ma puce.
- Archi, merci a toi aussi.
- De rien..
Le petit garçon voit le chien couché sous la table, qui le regarde en remuant de la queue.
- Wow maman ! Tu as vu comme ce chien est énorme. J’adore
- Oh Gabriel, demande avant de toucher au chien.
Le jeune homme souri au petit garçon et lui dit :
- Tu peux le caresser, il est très gentil.
- Je peux maman ?
- Et bien, si le monsieur a dit oui, vas-y. Merci monsieur.
Gabriel pose plein de questions :
- Comment il s’appelle ?
- Otello.
- C’est quoi comme race ?
- Un St Bernard.
- J’adore, il est super doux. Maman, quand est ce qu’on pourra avoir un chien ?
- Tu sais bien que dans l’appartement c’est pas possible, il serait malheureux.
- Si tu veux, dit le jeune homme, je reviendrai ici avec lui et tu pourras jouer avec.
- Super ! Au fait, vous vous appelez comment ? Moi c’est Gabriel Neige.
- Gabriel ! gronde Candy. Ce n’est pas poli
- Ca ne fait rien. Je suis Terry Graham.
Un lien vient de se créer entre le petit garçon et ce « Terry ». Candy sourit, en trouvant cet inconnu bien sympathique. Il se lève de table :
- Ou allez vous maintenant ? demande Gabriel.
- Je vais aller promener Otello et ensuite je vais rentrer chez moi.
- Je peux vous accompagner ?
- Il n’en est pas question, dit Candy. Il est tard et tu vas aller te coucher.
- Oh maman… j’aimerai jouer avec Otello.
- J’ai dit non Gabriel.
Terry paye son addition et dit :
- T’en fais pas bonhomme, on se reverra d’accord ?
- Promis ?
- Promis. Dit Terry en riant.
Candy le raccompagne a la porte et ferme a clé derrière lui. Elle finit de ranger le restaurant et enfin, elle quitte cet endroit, jusqu’au lendemain.
Ses amis Archi et Annie les reconduisent chez eux en voiture. Candy couche son fils et va se faire couler un bon bain.
Elle se surprend a repensé a ce client, il avait été si gentil avec son fils. Qui est il ? Allait il réellement revenir comme il l’avait promit a Gabriel ?
On verra bien.
Le lendemain et pendant toute la semaine qui suit, l’homme ne se montra pas. Gabriel commençait a croire que c’était un menteur et que jamais il ne reviendrai avec ce gros chien si gentil.
Hors, il se trompait lourdement, car Terry Graham n’était pas du genre a négliger ses engagements et une semaine plus tard, il revenait vers la fin du service de Candy, avec son chien.
Gabriel saute littéralement de joie et cours vers le gros chien qui remue de la queue joyeusement.
Candy arrive et dit :
- Gabriel, il y a encore des clients mon chéri, pourquoi n’irais tu pas a l’arrière dans la cours avec le chien ?
- Je peux Mr Terry ?
- Bien entendu. Je peux l’accompagner ?
- Allez-y, répond Candy en souriant toujours.
Pendant qu’elle termine son service Gabriel court, cri, rit et saute avec le chien. Terry avait ramener une balle de Tennis qu’ils s’amusaient a envoyer et Otello ramenait.
Vers une heure du matin, Candy fait son apparition dans la cours avec trois verres de menthe a l’eau. Elle en tend une a Terry qui la prend en lui souriant.
Elle s’installe sur les marches de l’entrée des cuisines en soupirant et en se massant la nuque :
- Fatiguée ? demande Terry
- Oui, ces journées sont de plus en plus longues et peuplée de monde. On dirait que les gens n’ont pas de chez eux !
Elle éclate de rire et Terry lui sourit tendrement.
- Vous travaillez ici depuis longtemps ?
- Cela fait 2 ans. C’est un rythme auquel on finit par s’habituer et puis de toute façon, je n’ai pas le choix si je veux nourrir mon fils.
- Ou est votre.. enfin le père de votre fils ?
- Oh.. il a été l’homme le plus courageux du monde lorsque je lui ai annoncé que j’étais enceinte. Le lendemain de cette nouvelle il est parti au travail en emportant toutes ses affaires.
- Je suis désolé.
- Ca va maintenant, je vis avec mon trésor et c’est la seule chose qui compte.
- Vous avez l’air heureuse, c’est bien ça.
- C’est parce que je le suis.
Gabriel arrive en courant et boit d’un trait son verre. Il est rouge et essoufflé. Candy décide qu’il est temps d’aller se coucher. Demain elle est en congé pour 2 jours.
Elle sort du restaurant en saluant son patron, une fois dehors Terry leur propose de les raccompagner :
- Ca va aller, ne vous inquiétez pas, c’est pas loin.
- Bien. Je vous souhaite une bonne soirée.
- A vous aussi. A propos, je m’appelle Candy.
- J’aime beaucoup, êtes vous aussi sucrée qu’eux ?
Elle éclate de rire pour la seconde fois et Terry l’accompagne. Est ce que Candy est sucrée comme un bonbon ?
Gabriel dit au revoir au chien et a Terry, puis il suit sa mère jusque chez eux.
Ce soir la, dans sa douche, Candy ne peut s’empêcher de penser aux yeux bleus profonds du jeune homme. Il est vraiment très gentil et très beau. Il semble être quelqu’un de riche aussi que fait il dans la vie ?
Elle pose sa main sur sa poitrine et sent son cœur s’emballer.. Elle rougit et secoue la tête de gauche a droite :
- Allons Candy calme toi. Un homme comme lui ne peut pas être intéressé par une fille comme toi. Il est simplement un gentil monsieur qui donne de la joie a ton fils en lui permettant de jouer avec son chien. C’est tout, oublie le et puis de toute façon, tu as déjà été trahit par un homme. Une fois pas deux ! Laisse tomber !
Elle soupire fort alors qu’elle est en train de sécher ses cheveux. Elle se met au lit, mais a peine eut elle les yeux fermés que l’image du jeune homme lui revient en tête...
Raaaaaaaaaaa ! Il ne faut pas qu’elle pense a lui comme ça !!!
Enfin l’été finit, la saison avec et le restaurant va devenir plus calme avec la rentrée des classes pour les enfants et la reprise du travail pour les autres.
Terry était passé au restaurant une fois par semaine avec Otello. Le chien et l’enfant s’étaient adoptés mutuellement et s’ennuyaient de l’un l’autre.
Alors que Candy vient de finir son après midi de travail, elle reçoit un coup de fil de la part de l’école.
- Allô ? Oui c’est moi.. Gabriel s’est battu ? Quand ? Oui bien sur que je peux venir tout de suite.
Candy accourt comme une furie a l’école et est reçue immédiatement dans le bureau de la directrice.
- Merci d’être venue aussi vite madame.
- Que c’est il passé ?
- Et bien votre fils s’est battu avec un autre camarade classe pour un certain Otario.
- Pas Otario, dit Gabriel, Otello.
- Otello ? demande Candy
- Steve de ma classe a dit qu’il était débile.
- Qui est ce Otario ? Demande la directrice.
- Otello, dit Candy. C’est le chien d’une connaissance. Gabriel je t’ai déjà dit que tu ne devais pas de te battre.
- Mais il a insulté le chien le plus fantastique du monde, toi aussi tu l’aimes maman n’est ce pas ?
- Et bien…
- Tu ne l’aurais pas laisser l’insulter sans rien dire.. maman, je ne voulais pas le laisser faire. Otello est..
- Ca suffit ! Coupe Candy ! Tu devras, dés demain, aller présenter tes excuses auprès de ce camarade c’est clair ?
- Mais...
- C’est clair ? Dit Candy plus sèchement
- Oui maman.
- Bien. Rentrons maintenant. Mme La directrice, merci de m’avoir prévenu, je suis désolée pour tout ça.
- De rien. A demain Gabriel.
- Au revoir madame.
Candy et son fils quittent le bureau, ils croisent Steve et sa mère. Le garçon a le net gonflé, il le tient dans un mouchoir emplit de sang et sa mère se fâche après Candy :
- Votre fils est un voyou. Non mais regardez ce qu’il a fait a mon pauvre Steve. Il a le nez cassé j’en suis certaine. Je ne sais pas comment vous élever votre enfant mais je vais vous envoyer les services sociaux croyez moi !
- Je suis sincèrement désolée, dit Candy
- Etre désolée n’arrange rien a l’affaire. Les services sociaux, attendez vous a les recevoir !
Steve dit méchamment :
- Ouais, on va t’enlever a ton idiote de mère et tu ira a l’orphelinat !
- MA MERE N’EST PAS UNE IDIOTE !! Hurle Gabriel en se jetant sur lui.
Candy l’arrête juste a temps et Steve se plaint auprès de sa mère en pleurant :
- Maman, tu as vu ? Il a recommencé et j’ai rient dit ni fait.
- J’ai vu mon fils, c’est un sauvage, avec une mère orpheline il peut en être autrement !
Candy regarde tristement la mère et le fils partir. Elle rentre chez elle et envoie Gabriel dans sa chambre. Elle appelle Annie et lui raconte tout :
- Elle t’a dit que c’est parce que tu es une orpheline que ton fils est violent ?
- Oui… Je sais que mes origines ne sont un secret pour personne, mais enfin je pensais que les êtres humains avaient évolué.
- Pas tous malheureusement.. Tu veux que je vienne ma puce ?
- Tu dois être occupée avec ton entreprise.
- Candy pourquoi ne viendrais tu pas travailler avec moi. Je te l’ai déjà proposé.
- Oui je le sais, je te remercie mais je veux m’en sortir toute seule.
- Mais…
- Je sais que c’est pas facile, mais j’arriverai a atteindre mon rêve. Merci d’être la.. Je te rappellerai plus tard.
- D’accord, n’hésite surtout pas.
- Promis. Bye ma puce.
- Salut.
Candy Neige l’orpheline.. Voilà comment les gens l’appellent. Parce qu’elle a été retrouvé abandonné devant un orphelinat en pleine nuit en hivers. Parce qu’elle n’avait pas été adopté comme Annie. Parce qu’a l’âge de 16 ans elle avait été stupide, elle était tombée amoureuse et avait suivit cet homme a New York. Qu’il lui avait fait miroité un futur heureux et que lorsqu’elle lui a dit qu’elle était enceinte il l’avait laissé.
Elle avait mit au monde un enfant alors qu’elle n’en était qu’une elle même. 17 ans. 17 ans et déjà maman, des responsabilités, des factures, un loyer, les assurances et un petit job minable comme serveuse. Elle devait manger des pâtes pour s’en sortir. Elle ne peut même pas payer une bonne école a son fils, il fréquente la racaille et les voyous des bas fonds de New York.. Il s’était battu pour une histoire débile de chien, mais quelque part, elle était heureuse de voir qu’il ne se laissait pas faire. Mais.. Est ce que tout irait bien après ça ?
Elle se met a pleurer en silence dans sa cuisine en faisant couler du café.
La sonnette de la porte d’entrée se fait entendre, elle essuie rapidement ses larmes et va ouvrir. Elle reste bloquée sur place en voyant :
- Mr Graham
- Bonjour Mlle Neige.
- Bonjour, entrez.
Elle s’écarte et laisse Terry entrer avec son chien. Que vient il fait ici ? Comment a t il eut son adresse ? Et pourquoi est il habillé de façon aussi classe ?
- Gabriel ? Appelle Candy
- Qu’est ce qu’il y a maman ? OH OTELLO !!!
Le garçon saute sur le chien qui aboie en remuant la queue. Ils se font la fête un petit moment, puis Gabriel salue poliment le visiteur.
- Maman ? Je peux emmener Otello dans ma chambre ?
- Et bien.. Oui, mais interdiction de le laisser monter sur ton lit.
- Promis, aller viens Otello !
La porte de la chambre claque et Candy se retourne sur Terry :
- J’espère que je ne vous dérange pas.
- Pas du tout… Comment avez vous eu mon adresse ?
- Le restaurant. Je vous rassure j’ai insisté pour qu’il me la donne.
- Pourquoi ?
- J’avais envie de vous voir et puis Otello s’ennuyait de Gabriel.
- Je vois. Vous voulez du café ?
- Avec plaisir.
- Installez vous.
Candy lui indique la table et les chaises de la cuisine.
Elle est pauvre et n’a que très peu de meuble. Pas de canapé, pas de télé, mais c’est d’une propreté impeccable... Terry remarque ces choses tout de suite. Elle n’a rien et sourit tout le temps. Une femme comme elle, c’est rare.
Elle lui pose une tasse devant lui et s’installe a son tour.
De la chambre de Gabriel on peut entendre des rires et des aboiements. Elle est heureuse d’entendre son fils ainsi. Cela faisait longtemps.
- Vous êtes venu juste pour que votre chien et mon fils soient ensemble ?
- Et bien non. Voilà j’ai un service a vous demander.
- Je vous écoute.
- Ce soir, je dois me rendre a une soirée très importante et j’aurai besoin d’être accompagné par une femme.
- Je ne pense pas pouvoir vous aider.
- Pourquoi ?
- Et bien, a en juger votre tenue vous êtes quelqu’un qui doit travailler avec des personnes importantes. Je n’ai pas votre niveau de culture général ni votre statut social.
- Cela n’a aucune importance. Vous aurez juste a m’accompagner.
- En gros « soit belle et tais toi »
Terry éclate de rire et Candy l’imite :
- Non, ce n’est pas cela non plus. Et puis ce soir, je dîne avec les parents d’une amie.
- Sera t elle ?
- Je ne sais pas.
- Pourquoi ne lui demandez vous pas a elle plutôt ? Surtout si c’est avec ses parents que vous passez la soirée.
- J’ai.. Vraiment envie que ce soit vous.
Candy le regarde en souriant. Il est beau, il sent bon et sa proximité lui fait tourner la tête.
Elle est amoureuse ? Si vite ? Il lui pose sa main sur la sienne, son cœur s’emballe un peu plus, elle rougie :
- S’il vous plait Candy…
- Bon.. Mais… Je n’ai rien a me mettre.
- Allons faire du shopping.
- Quoi ? Ah non alors !
- Je vous offre et ça me fait plaisir. Ne refusez pas.
- Vous me laisserez vous rembourser ?
- Si vous vous voulez.
Elle lui sourit et appelle son fils, elle prend son sac a main et tous trois sortent joyeusement.
- Ce soir, je vais accompagner Mr Graham a une soirée Gabriel, je vais demander a tante Annie ou Tante Patti de venir te garder.
- Est ce que Otello pourra rester avec moi ?
- Bien sur, si ta maman veut bien, dit Terry.
- D’accord, répond Candy.
Terry les emmène dans un grand magasin de vêtement et Candy fait des essais. Terry fait des commentaires et parfois la grimace. Ils rient bien pendant la séance. Candy défile avec différentes robes de soirée. Des longues, des courtes, avec ou sans manches, avec ou sans gants et les chaussures…
Finalement, son choix se pose sur une robe de cocktail noire longue, sans manches et une paire d’escarpin a hauts talons, noire également.
Terry paye le tout sans même se soucier du prix que cela va engendrer.
Candy, quant a elle, manque de faire une crise cardiaque en voyant la facture.
$12.000 ? Ils sont chez Chanel ou quoi ?
- Non Candy, Gucchi, ainsi je suis certain que vous ne chercherez pas a me rembourser.
- C’est malhonnête !
- Non, j’aurai été malhonnête si en plus, de vous obligez a m’accompagner, je vous avait demander de faire des dépenses qui n’étaient pas prévu dans le mois, pour une robe hors de prix.. Vous allez payer l’addition du restaurant aussi peut être ?
- Ma part oui.
- Certainement.. Allons, je vous raccompagne, préparez vous, je viendrai vous chercher ce soir a 20h.
- Très bien.
19h45 :
Annie vient d’arriver et trouve Candy en train de courir partout.
Elle regarde le mobilier de cet appartement et franchement.. Elle a mal au cœur pour son amie. Elle pourrait l’engager et lui donner un bon salaire. Elle pourrait vivre mieux que ça, mais Candy est têtue et elle veut s’en sortir seule.
Bref, elle va a la salle de bain et trouve Gabriel en train de remonter la fermeture éclaire de la robe de sa maman.
- Voilà maman, tu es très belle.
- Merci mon poussin. Oh Annie, tu es déjà la. Je ne t’ai pas entendu entrer.
- Oui, depuis que tu m’as donné les clés j’entre comme je veux ici.
- Merci d’être venue.
- De rien. On va regarder un film sur le PC portable d’Archi et manger du pop corn toute la soirée !
- Y a mon copain Otello, dit Gabriel.
- Interdiction de donner des cochonneries a manger a ce chien. Dit Candy en souriant
- Oh un chien, dit Annie.
- Un gros St Bernard, dit Gabriel.
Annie sourit tendrement au petit garçon. Candy lui explique :
- Oui, c’est le chien de l’homme que j’accompagne ce soir.
- Et c’est qui cet homme ?
- Tu l’as vu une fois cet été au restaurant.
- Je ne me souviens pas.
- Bon peu importe, toujours est il c’est qu’il a absolument tenu a ce que je l’accompagne a cette soirée.
- Et la robe, tu l’as sort d’ou ?
- Devine !
- Non, c’est lui qui te l’a offerte ?
- Je ne voulais pas
- Ben il a réussit a te faire faire le contraire de ce que tu voulais ? Il va falloir que je le félicite.
- Arrête de dire des bêtises. Je vais le rembourser.
- Candy, c’est une Gucchi.
- Je le sais très bien.
Candy se met du rouge a lèvres alors que ça sonne a la porte. Annie décide d’aller ouvrir
Elle reste sans voix en voyant l’homme se présenter.
Elle le connais, elle sait qui il est, mais.. Candy ? Est ce qu’elle le sait ?
Candy ne lisait jamais la presse, ni les revues people. C’est a peine si elle sais qui est le vice Président des Etats Unis.
Elle le fait entrer et a une attitude plutôt froide avec lui. Ce qui surprend Terry. Pourquoi cette fille réagissait elle comme ça avec lui ?
Gabriel se précipite sur lui et embrasse le chien. Immédiatement il entraîne la bête dans « le salon »
Annie se pointe devant Candy et la fusille du regard :
- Qu’est ce qu’il y a ?
- Tu sais qui est ce garçon ?
- Non. Pourquoi ? Ça pose un problème ?
Annie réfléchit un petit moment. Il avait payer une superbe robe a Candy, l’implorait pour qu’elle l’accompagne. Mais ce qu’il la surprend le plus c’est qu’un homme comme lui s’intéresse a une fille aussi pauvre que Candy.. Il ne peut donc rien vouloir d’elle.
Elle décide de lui donner sa chance et conserve le silence sur son identité :
- Non, ma puce, aucun problèmes.
- Tu devrais te reposer, tu sembles fatiguée, dit Candy en souriant. Bon, comment je suis ?
- Tu es a croquer. Très belle. Tu as toujours été belle.
- Merci Annie.
- Candy ?
- Oui ?
- Réfléchis a ma proposition s’il te plait.
- Celle de venir travailler avec toi ?
- Je n’en peux plus de te voir ainsi. Tu mérites mieux et ton fils aussi. Tu pourras réaliser ton rêve avec l’argent que tu gagneras en travaillant chez moi.
- Je vais y penser.
- Bien… Bonne soirée.
- Merci, toi aussi.
Candy sort de la salle de bain et se trouve devant Terry. Il la regarde en souriant tendrement, ce qui n’échappe pas a Annie. Un regard tendre ? Un intérêt amoureux ? Sans blague ? Lui et son amie Candy ?
Terry la salut en la regardant avec admiration, il lui tend une rose blanche, qu’elle accepte avec un délicieux sourire.
Puis c’est le départ, Candy prend son manteau, ses clés, son sac a main, embrasse son fils et hop, elle passe la porte pour sa soirée.
Annie soupire une fois qu’elle est seule avec Gabriel :
- Tu sais tata, je trouve que Mr Terry va très bien avec maman.
- Gabriel, tu sais qui il est toi pas vrai ?
- Bien sur. Qui ne le saurait pas ?
- Ta mère ! Dit Annie en riant. Allez viens, allons regarder notre film.
Dans la voiture, Candy est relativement silencieuse. Terry conduit calmement en essayant de créer une conversation.
En arrivant au restaurant, Candy ouvre de grands yeux. Ce doit être le plus cher et plus chic de tout New York.. Elle commence a comprendre, que jamais elle n’aurait les moyens de rembourser ni la robe, ni le repas.
Elle regarde Terry et le lui reproche :
- Vous m’avez menti !
- Pardon ?
- Je pensais que nous avions convenu que je vous rembourserai.
- Ecoutez Candy, il n’en est pas question, j’ai voulu le faire par plaisir, pas en espérant revoir l’argent que j’aurai dépensé pour vous. Détendez vous.
- Mais..
- S’il vous plait..
Il lui passe sa main sur sa joue et Candy sent une grande chaleur l’envahir… Bon n’en parlons plus.
Il lui tend le bras et Candy le lui prend. Ils entrent et sont accueillit par le réceptionniste :
- Oh bonsoir Mr Graham, vos invités vous attendent au bar. John va vous y conduire.
- Mr Holson, voici Mlle Neige.
- Enchanté Mlle. Avez vous un vestiaire ?
- Ma veste, répond Candy en souriant poliment.
Elle lui tend sa veste et ils sont conduit au bar. On peut immédiatement entendre :
- Terry !
- Mr Marlowe, Mme Marlowe, bonsoir.
- Bonsoir jeune homme. Oh vous êtes en compagnie d’une ravissante demoiselle, dit Mr Marlowe. Bonsoir Mlle.
- Mlle Neige, Candice Neige.
- Appelez moi Georges, voici mon épouse Magda et… ma fille Suzanna.
- Enchantée, dit Candy toujours aimablement.
Le regard que la mère et la fille lui envoient, lui donne des frissons dans le dos. Elles ne lui répondent tout simplement pas.
Ils vont prendre place a une table et commande une boisson. Pas d’alcool pour Candy, mais plus un jus de fruit. Suzanna en rit même :
- Oui, vous avez raison, l’alcool c’est pour les grands.
- Je suis plus âgée que j’en ai l’air Mlle.
- Vraiment ? Et Terry s’intéresse aux femmes si vieille que ça..
Candy reste choqué. Mais pourquoi l’agressait elle a la fin ? Du coup Candy se tait et écoute.
Une heure plus tard, ils vont au restaurant et le repas est commandé. Candy décide de boire tout de même un verre de vin. En trinquant, Suzanna remarque le regard et le sourire que Terry adresse a cette fille sortie d’on ne sait ou. Cela ne lui plait pas du tout et décide de l’humilier. Elle va tellement la dégoûter que cette frisée ne s’approchera plus jamais de près ou de loin de Terry. D’abord d’ou venait elle :
- Je suis curieuse dit Suzanna. Vous vous êtes rencontrés comment ?
- Et bien, dans un restaurant, répond Candy.
- Oh, vous y dîniez seule ? Continue Suzanna.
- Suzanna, dit Terry, je t’en prie.
- Quoi ? Je veux juste engagée la conversation avec ton amie. Alors ?
- Non.. j’y travaille. Dit Candy
- Oh seigneur ! Dit Suzanna scandalisée.. Une serveuse ?
- Et alors ? Il n’y a pas de sot métier.
- Oh grand dieu si.. Le votre en est un.
- Et je peux savoir quel est le vôtre ? Demande Candy.
- Candy.. dit Terry.. Vous ne la reconnaissez pas ?
- Je devrais ?
- Mais je suis la grande actrice Suzanna Marlowe.
- Je suis désolée répond Candy. Je ne vais pas au cinéma et je ne regarde pas la télé.
- Mais la presse, dit Mme Marlowe.
- Je ne la lis pas non plus. Je me fiche des mauvaises nouvelles qu’elle nous donne ou encore les dernières nouvelles des stars totalement inintéressante.
- Comment osez vous ? demande Suzanna !
- Oui Terry, dit Mme Marlowe, retenez votre compagne, elle devient particulièrement insultante.
- Pardon ? Dit Mr Marlowe. Depuis tout a l’heure vous ne faites que l’acculer au mur. Ca suffit vous deux.
- Terry, comment as tu peux choisir une vulgaire serveuse a moi ?
- Je te l’ai déjà dit, tu ne m’intéresses pas Suzanna.
- Vous croyez qu’en amenant une petite intrigante avec vous allait vous sortir de l’affaire ? Je vous rappel que vous devez épouser ma fille ! Dit Mme Marlowe méchamment en regardant Candy.
Candy prend un coup au ventre.. Il doit épouser Suzanna ? Pourquoi cela lui fait il tellement mal ?
Il est promit a une autre femme et elle.. Elle.. a servit a quoi ? A lui donner une excuse de montrer a cette espèce de chipie qu’il ne voulait pas d’elle comme épouse ? Elle n’avait servit qu’a ça ? Elle comprend maintenant pourquoi il ne veut pas qu’elle le rembourse. Il va l’utiliser et une fois qu’il en aura finit, il partira sans plus jamais lui donner de nouvelle.
Et elle, comme une cruche elle avait commencé a l’aimer.
Elle est perdue dans ses pensée lorsque des paroles plus qu’humiliantes venant de la part de Suzanna la sort de sa transe :
- Terry ! J’exige que tu me jètes cette fille a de ta vie. Une pouilleuse, une simple serveuse, tu es tomber sur la tête ? Elle ne représente rien, rien du tout a part la partie pauvre des Etats Unis…..
Candy prend son verre de vin et lui jète a la figure. Suzanna se tait tant elle est surprise. Sa belle robe blanche s’imprégnait du liquide rouge et coûteux. Elle regarde Candy qui lui dit :
- La pouilleuse des bas quartier vous emmerde Mlle Marlowe ! Laissez moi vous dire que premièrement, si j’avais été une de vos fan, j’aurai été déçu de vous et deuxièmement, vous pouvez gardez votre Terry. Il ne représente rien pour moi, pas plus que le verre de vin que je viens de vous envoyer dans la figure.
- Candy ! Dit Terry
- Pardonnez moi Mr Marlowe, je vous souhaite une agréable fin de soirée !
Mme Marlowe essuie sa fille qui geins comme une fille pourri gâtée, alors que Candy quitte la table pour aller récupérer sa veste.
- Candy ! Dit Terry qui l’avait suivit.
- Laissez moi.
- Pourquoi avez vous dit cela ?
- Parce que je me suis faite avoir. Vous avez absolument tenu a ce que je vous accompagne pour éloigner cette demeurée de vous ? Pour qui m’avez vous prit ? Je regrette tellement, je regrette a en mourir, j’ai été stupide.
- Mais pas du tout. Je tenais vraiment a être avec vous car j’apprécie votre compagnie, je ne pensais pas que cela se passerai ainsi. Ce sont des gens bien élevés. Enfin je le croyais. Je ne pensais pas qu’elles vous humilieraient ainsi.
- Fichez moi la paix. Je ne veux plus jamais vous voir. Restez dans votre monde riche et pourri. J’allais très bien avant de vous rencontrer.
Terry continue a la suivre, Candy rentre a pied jusque chez elle. A mi-chemin elle se retourne et dit :
- Arrêtez de me suivre ou j’appelle la police.
- Mon chien est chez vous je vous rappelle, j’aimerai bien le récupérer.
- C’est vrai, dit Candy. D’accord.
Enfin elle arrive chez elle, elle laisse Terry en bas de l’immeuble. Pas question qu’il monte. Elle demande a Annie de bien vouloir redescendre le chien en partant.
Cette dernière est surprise de voir son amie dans cet état de nerf intense, mais elle n’ose pas lui poser de question. Elle accepte de lui rendre service.
Candy se déshabille en vitesse, enfile sa robe de chambre et se penche a la fenêtre avec la robe dans les mains. Elle hurle :
- Je n’aurai jamais les moyens de vous rembourser, mais au moins vous pourrez récupérer votre argent !
Terry lève la tête et reçoit le tissu chaud sur le nez.
Annie arrive a ce moment avec le chien. Elle lui tend la laisse et lui dit :
- Je ne sais pas ce qu’il s’est passé entre vous, mais bravo ! Vous l’avez mit dans un drôle d’état. Allez vous en et ne revenez plus jamais.
- Mais… Je l’aime, dit il tout bas.
Annie ouvre de grands yeux :
- Quoi ?
- Je suis amoureux d’elle.
- Vous ne la connaissez pas.
- Tout l’été je l’ai vu, nous avons beaucoup discuté, rit, chahuté. J’ai adoré chaque moment passé avec elle. Je crois que je suis tombé amoureux d’elle au premier regard. Le chien était une excuse pour la revoir. Enfin.. Non, car son petit bonhomme adore Otello. Mais j’en ai profité.. Qu’est ce que je dois faire ?
Annie reste sans voix. Ainsi il était bel et bien amoureux. Cela se sentait dans sa voix, dans ses gestes, dans sa façon de parler.
- Je ne sais pas… Laissez lui le temps de se calmer.
- Elle…
- Elle ?
- Rien… Pourriez vous lui dire que jamais je ne l’ai utiliser pour ce qu’elle croit, mais que j’avais envie de m’afficher avec elle par fierté de l’avoir près de moi.
- Je lui dirai.
- Merci.
Terry tourne les talons et s’en va.
Candy pleure toute la nuit sur son lit. Elle avait vraiment été stupide !
Gabriel se réveille le lendemain matin et est déçut de s’apercevoir que Otello n’était plus la.
Il trouve sa mère installée a la cuisine, une tasse de café a la main :
- Bonjour maman.
- Bonjour mon poussin. Tu as bien dormi ?
- Oui. Ou est le chien ?
- Il est rentré chez lui.
- Oh… J’aurai aimé qu’il reste toute la nuit.
- C’est impossible Gabriel.
- Tu as passé une bonne soirée ?
- Pas vraiment.
- Tu t’es disputé avec Mr Terry ?
- Oui et d’ailleurs on ne le reverra jamais.
- Pourquoi ?
- Parce que c’est comme ça.
- Mais Otello...
- Gabriel ça suffit avec ce chien !
- Mais..
- J’ai dit ça suffit, cri t elle.
Gabriel la regarde tristement. Candy inspire profondément et dit :
- Pardon mon fils.
Le petit garçon se détourne de sa mère :
- Tu ne déjeunes pas ?
- J’ai pas faim.
La porte de la chambre claque et Candy se sent encore plus triste.
Vers 10h du matin, Annie et Patti arrivent toutes affolée chez Candy :
- Et bien les filles ? Qu’est ce qu’il vous arrive ?
- Ecoute Candy, je sais que tu n’aimes pas la presse, mais tu devrais regarder ça.
- Quoi donc ?
Annie sort un journal et le tend a son amie. Candy s’assoit la bouche ouverte. Elle fait la une avec Terry et on peut lire :
« Le Sénateur Grandchester en compagnie d’une inconnue dans les rues de New York »
Le Sénateur Grandchester ? Elle lit l’article :
« Le Duc et sénateur Grandchester a été vu hier soir en pleine dispute avec cette jeune femme dans les rues de New York.. Qui est elle ? D’ou vient elle ? Serait ce l’heureuse élu du cœur le plus en vogue des Etats Unis… »
- Mais c’est quoi ce délire ? Dit Candy
- Tu ignorais qui il était ? Dit Patti
- Oui.. Vous savez très bien que je ne me tiens pas informé de ce genre de chose. Je ne sais même pas qui est le vice président d’Amérique. Tu le savais Annie ?
- Bien entendu.
- Pourquoi tu ne m’as rien dit ?
- Tu semblais si heureuse, tu avais des étoiles plein les yeux. Je n’ai pas voulu gâcher ta joie. Ton fils aussi le sait.
- Hein ? Gabriel ?
- Lui, il s’intéresse a la presse Candy. Dit Annie.
Candy reste sans voix. Elle discute et traîne avec le sénateur Grandchester depuis des mois ? C’est insensé ! Pourquoi un homme comme lui passerait son temps avec une fille comme elle.
- Candy, Terry m’a dit hier soir qu’il était amoureux de toi.
- Pardon ?
- Il ne t’as pas utilisé pour ce que tu crois, mais il voulait être avec toi tout simplement. Je ne sais pas quoi il parlait, dit Annie.
- Candy ? raconte nous ta soirée. Dit Patti.
Candy raconte donc tout ce qu’il s’était passé la veille… En pleurant. Patti explose de rire lorsque Candy raconte qu’elle avait envoyé son verre de Chardonnay dans la figure de la « grande star » Suzanna Marlowe. Etre ignorante des choses a du bon. Elle n’a pas été intimidé par la chipie, par Terry, ni par leur célébrité a tous les deux.
Maintenant, tout était finit et Candy ne reverrai jamais plus Terry.
Vers 18h, Candy se prépare a aller travailler. Patti va garder Gabriel ce soir. Demain il a école et il ne peut plus se permettre de se coucher a des heures impossibles comme cet été. De plus les vacances de Noël arrivaient a grands pas.
En arrivant a son restaurant, elle est accueillit par les flash et les journalistes. Comment diable ont ils su qu’elle travaillait ici ? Son patron les chasse froidement et entraîne Candy jusqu’a son bureau :
- Candy, je regrette mais je ne peux pas te garder ici.
- Pourquoi ?
- Tu as vu le tapage que ton aventure a produite ?
- Cet été cela ne vous avait dérangé que mon « aventure » vienne ici.
- Je ne pensais pas que vous iriez aussi loin.
- Et ou on a été d’après vous ?
- ...
- Nul part. Il ne s’est rien passé entre lui et moi.
- Je regrette, mais ton histoire va nous créer une mauvaise réputation et attirer les journalistes comme des mouches. Je risque mon restaurant. Essaye de comprendre.
- Oui moi ce que je comprend c’est que je me retrouve sans emploi du jour au lendemain. Je vais faire quoi maintenant ?
- Je suis désolé.
- Mais non, vous ne l’êtes pas.
- Voici ton chèque de ce mois ci.
Candy prend le chèque et quitte le bureau en claquant la porte.
Elle venait de se faire virer par son patron, elle n’avait plus rien.. Comment elle allait faire maintenant ?
Décidément tout était contre elle.
Le mois de décembre était installé et Candy commençait a ressentir les premiers effet dut au fait qu’elle ne travaillait plus.
Pourtant, elle avait posé sa candidature dans beaucoup de restaurant. Aucun ne lui avait répondu positivement. En fait, ils avaient même pas répondu du tout.
Finalement, un hôtel lui envoie une lettre en lui proposant de travailler comme femme de chambre.
Candy répond positivement. De toute façon, elle n’a pas le choix.
Pendant sa recherche d’emploi Annie lui avait encore demandé de venir travailler avec elle. Candy avait répondu que si elle n’avait pas d’autre choix, elle viendrai la trouver, mais qu’elle voulait vraiment s’en sortir seule.
Annie n’avait pas insisté et espérait, au fond d’elle, qu’elle n’aurait pas de réponse positive.
Si Candy travaillait pour elle, elle lui donnerai une bonne place, un bon salaire et Candy vivrait mieux.. Mais, elle avait accepté de travailler dans cet hôtel.
Ainsi commence son nouvel emploi. Il est plus facile que celui de serveuse, mais les horaires sont compliquées parfois.
Noël Passe. Elle n’avait pas pu offrir grand chose a son fils, mais au moins, il avait eut ce qu’il souhait le plus. Elle avait été heureuse de voir la joie de son fils en déballant ses paquets le matin de noël.
Gabriel ne parlait plus d’Otello ni de Terry. Mais Candy savait que son fils souffrait de ne plus voir le gros chien. Parfois, il se mettait a la fenêtre et regardait pendant de longues minutes la rue…
La veille nouvel an, Candy emmène son fils faire quelques courses pour le réveillon. En passant devant le kiosque a journaux, Gabriel peut lire sur un journal :
« Le sénateur Grandchester rejète la proposition de mariage de l’actrice Suzanna Marlowe, hier soir a l’hôtel V. »L’hôtel V. C’est la que sa mère travaille. Il est persuadé qu’elle l’ignore, comme d’habitude, elle ignore tout.
Dans son petit cerveau ça travaille vite. Il doit absolument faire en sorte que ces deux la se rencontrent. Il avait vu la peine de sa mère et la tendresse avec laquelle Terry regardait cette dernière.
De l’amour. Voilà ce qu’il y avait entre les deux adultes.
Ca y est, il a une idée :
- Maman ?
- Mmm ?
- Est ce que je pourrai venir a ton travail demain après tout c’est le jour de l’an.
- Si tu restes dans l’office oui.
- Génial. Merci. J’emporterai mon baladeur et quelques jeux.
- Si tu veux et ensuite nous iront manger une bonne pizza !
- GENIAL !!
Donc, le lendemain Candy et Gabriel arrivent a l’hôtel. Son supérieur lui dit qu’il n’y a pas de problème a ce que le petit garçon reste dans l’office pendant qu’elle travaille.
Au début, Gabriel se tient tranquille, il ne bouge pas, il fait en sorte que sa surveillance soit relâchée et lorsqu’il sent que c’est bon, il profite d’une seconde d’inattention des adultes et prend la poudre d’escampette.
Il regarde sur la fiche des chambres a nettoyer ou est celle de Terry. Elle se trouve au 8ème étage chambre 852.
Il prend l’ascenseur et se trouve bien vite devant la porte de la chambre. Il entend du bruit, en fait, il entend Terry parler. Il sourit, il est la.
Il frappe et on peut entendre derrière la porte :
- Qui est ce ?
- Je suis un ami d’Otello.
- Qui ça ?
- Je suis Gabriel Neige !
En entendant le nom, Terry se lève d’un bon de son fauteuil et va rapidement ouvrir la porte :
- Hey ! Salut bonhomme !
- Salut Mr Terry
- Terry tout court ça suffit. Tu viens voir Otello ?
- Oui, mais surtout je viens te voir toi.
- Vraiment ? Tu veux boire quelque chose ?
- Non merci. Je voudrai savoir…
- Quoi ?
- Ma maman… Elle ne te manque pas ?
Terry regarde le petit garçon dans les yeux et répond :
- Si bien sur.. Mais ta mère refuse de me voir.
- Et toi ? Tu veux la voir ?
- Oui. J’aimerai beaucoup même.
- Ma mère travaille dans cet hôtel.
- Hein ?
- Après le scandale médiatique, elle a été renvoyée par son patron au restaurant. Elle a cherché partout et on lui a proposé une place de femme de chambre.
- Femme de chambre ?
- Ca te dégoûte que ma maman fasse ce genre de travail ?
- Jamais je ne serai dégoûté par ta mère. Elle me manque et je veux la voir.
Gabriel sourit.
- Dis moi. Ou est elle en ce moment ?
- Dans la cafétéria des employés, elle prend sa pause.
- Conduit moi a elle.
Le secrétaire de Terry est abasourdit. Qui diable est cette femme ? Celle de la photo il y a déjà deux mois ? C’est pas finit cette histoire ?
Gabriel appelle Otello qui arrive en remuant de la queue, puis Gabriel montre le chemin a Terry.
Un journaliste, qui était a la réception, voit le sénateur passer rapidement avec un petit garçon..
Dans la tête de l’homme ça travail : Un enfant caché ?
Il décide de le suivre discrètement pour en savoir plus.
Après avoir emprunté tout un tas de couloir et de porte, Gabriel entre dans la cafétéria :
- Gabriel ? Qu’est ce que tu fais ici ? Demande Candy en se levant de sa chaise.
Otello arrive avec le petit garçon et le visage de Candy se décompose. Si le chien est la.. Alors.. Lui aussi.
- Ce chien, balbutie Candy
- C’est le mien, répond Terry.
- Terry...
- Candy.
Il s’approche d’elle et lui dit :
- Pardonne moi Candy, je ne me suis pas servit de toi. Jamais.
- Tu ne m’avais jamais dit qui tu étais non plus.
- Je le sais. Mais je n’en voyais pas l’intérêt. Je voyais bien que tu ignorais qui j’étais. J’avais peur qu’en te le disant, tu me fuis.
- Pourquoi aurai-je fait cela ?
- Je ne sais pas. Des fois on peut réagir bizarrement avec ce genre de nouvelle.
- C’est certain.
- Nous n’avons pas prit un bon départ. On peut recommencer ?
Candy réfléchit un instant et lui dit en lui tendant la main :
- Je suis Candice Neige, femme de chambre.
- Je suis Terrence Graham Grandchester, duc de Grandchester et Sénateur de Califonie, de passage a New York pour le travail.
Gabriel sourit en voyant Terry prendre sa mère dans ses bras.
- Tu m’as manqué Candy, tu me manques en ce moment.. J’ai envie de t’embrasser.
- Qu’attends tu pour le faire alors ?
Terry se penche et prend ses lèvres tendrement dans un baiser passionné.
Le journaliste arrive a ce moment et prend une photo. Le scoop !!!
Candy et Terry se retournent en même temps :
- Mr le Sénateur, qui est cette femme ? Et cet enfant ?
Terry serre Candy près de lui et tend le bras a Gabriel. Ce petit garçon vient se serre contre lui. Ensuite Terry répond :
- Cette jeune femme est celle que mon cœur a choisi et cet enfant sera bientôt mon fils.
- C’est a dire ? demande le journaliste.
- Candy ? Veux tu m’épouser ? Et toi Gabriel, veux tu que je devienne ton père ?
Candy pleure de joie. Elle ne s’attendait pas a ce genre de demande. Elle regarde son fils qui sourit et ensemble ils répondent :
- Oui !
Le journaliste note qu’un mariage va bientôt avoir lieu entre le sénateur et une femme de chambre de New York.
Il reprend encore des photos Terry serre sa famille contre lui en s’affichant clairement avec eux sur les photos.
Le mariage le plus improbable du siècle fait la une des journaux dés le lendemain matin.
Candy est vite assaillit de journaliste, que les vigiles de l’hôtel s’empressent de virer.
Candy quitte son emploi peu de temps après l’annonce, pour suivre Terry en Californie.
Ne voulant plus se séparer, ils s’unissent en janvier 2009.
La joie, l’amour et la bonne entente, bercent la vie du couple.
Candy tombe enceinte peu de temps après son mariage et est la femme la plus resplendissante de tous les états unis.
Elle donnera naissance a un petit garçon, John et une petite fille, Sarah.
En 2014, le restaurant gastronomique, Candy’s voit le jour. Le rêve de cette jeune épouse et mère naît.
Ainsi, voilà ce pourquoi Candy économisait. Elle voulait avoir son propre restaurant ou toute la crème de la Californie entière se retrouvait.
Quant au Sénateur Terrence Graham Grandchester, il n’a jamais été plus fier de lui que depuis qu’il a rencontré et épousé celle pour qui son cœur s’emballait dés qu’il la voyait ou pensait a elle.
Le voilà mari, père et heureux.
Fin