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Mon rêve est le tien, Un autre bébé endormi

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icon12  view post Posted on 2/5/2010, 09:12
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Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

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Mon rêve est le tien



Chapitre 1
« Des flammes sous la pluie »


Cette histoire commence à partir de l’épisode 45 avec quelques changements. Bonne lecture !


Candy venait de tomber d’un arbre. Elle fut surprise lorsqu’elle se rendit compte qu’elle était tombée devant un cheval blanc. Sheila, la jument de Terry avec Terry dessus.

- Candy, c’est toi ? Tu viens de tomber d’un arbre ?

- Terry…

- Je pensais avoir vu un singe en train de se balancer d’arbre en arbre…

« Oh mon Dieu, il m'a prise pour un singe ! » Se dit Candy.

- Je m’amusais, dit Candy.

- Tu ne vas pas à la fête blanche d’Eliza ? Demanda Terry.

- Non, je n’ai pas envie d’y aller.

- Pourquoi ?

- Eh bien je ne sais pas si tu l’as remarqué, mais elle n’est pas très gentille avec moi…

- D’accord. Alors, je n’y vais pas non plus…

- Tu n’as pas besoin de faire ça…

- J’y allais parce que je pensais que tu y serais…

- Oh…

- Tu veux monter avec moi ? Il va bientôt pleuvoir.

- D’accord.

- Je t’invite à prendre le thé chez moi.

Candy sourit. Terry avait choisi de rester avec elle au lieu d’aller à la fête d’Eliza. Elle était la fille la plus heureuse de la planète. Terry l’aida à monter sur son cheval. Elle s’assit devant lui. Elle était si heureuse de monter avec lui. Ils avaient déjà monté ensemble, pour la guérir de sa peur des chevaux et de la mort d’Anthony. Avoir son corps contre celui de Terry, lui semblait juste.

Terry était heureux d’avoir sa Taches de son dans ses bras. Il pouvait sentir l’odeur de ses cheveux, ses beaux cheveux blonds et ondulés. Il avait hâte de passer du temps avec elle au château de son père.

Candy pensait à ses sentiments pour Terry, pendant qu’il avait ses bras autour de sa taille. Cette fois-ci, elle chevauchait le cheval, la jupe de sa robe était assez large. L’odeur du cheval, l’odeur du parfum de Terry lui faisait tourner la tête… Elle aurait voulu avoir le courage de dire à Terry ce qu’elle pensait...

Peux-tu lire dans mon cœur ?
Tu sais ce que tu provoques en moi ?
Je sais que tu n’es qu’un ami
Rien qu’un ami, un très bon ami
Me voici, une petite écolière
Tu me tiens par la taille
Je suis folle
Regarde-moi
Je tremble comme une petite fille
Tu peux lire en moi comme un livre
Peux-tu lire dans mon cœur ?
Peux-tu voir ce que je pense ?
Je me demande ce que tu es
J’aimerais découvrir combien tu es merveilleux
Tu me donnes envie de voler
Nous pouvons voler, toi et moi
Nous sommes faits l’un pour l’autre
Si tu as besoin d’une amie
Tu peux venir me voir
Si tu veux être aimé
Me voici…
Mon cœur est en train de battre fort
J’ai peur que tu entendes ça…
Lis dans mon cœur, Terry



Le cœur de Candy battait si fort que Candy pensait que Terry pouvait l’entendre. Ils arrivèrent au château. Ils descendirent du cheval. Un contremaître vint chercher Sheila. Terry prit la main de Candy et ils marchèrent ensemble vers la porte du château.

- Tu veux que je te fasse faire le tour du propriétaire ?

- Oui, dit-elle en souriant.

- D’accord…

Il lui tenait toujours la main. Il lui montra le château et ils arrivèrent dans un grand débarras.

- Regarde toutes ces vieilles choses… regarde cette armure, dit Candy.

- Eh bien on raconte que les fantômes de leurs prédécesseurs reviennent pour les faire bouger…

En disant cela, l’armure en question bougea comme par hasard. Candy eut peur.

- AAHHHHHHHHH ! Cria-t-elle.

Et elle courut dans les bras de Terry qui bien sûr n’était que trop content d’avoir Candy dans ses bras.

- Je plaisantais ! Calme-toi, dit Terry.

- Quoi ? Dit-elle en le repoussant, comment peux-tu me faire peur comme ça ?

- J’avais besoin de t’avoir dans mes bras…

- Oh toi ! Dit-elle en le frappant avec ses bras.

Terry éclata de rire et Candy sortit du débarras. Il faisait un peu froid.

- J’ai froid, dit Candy lorsqu’ils arrivèrent dans le salon.

Terry lui donna un peignoir rose.

- Tu peux porter ça… ma mère a laissé ça pour toi.

- Oh, dit Candy, en mettant le peignoir, merci.

En portant le peignoir en soie, elle n’avait plus froid et le feu de la cheminée réchauffait aussi l’atmosphère.

- Tu as parlé à ta mère ?

- Oui, mais nous étions silencieux la plupart du temps, profitant de notre présence mutuelle.

- Oh…

Le feu de la cheminée était chaud. Candy et Terry étaient assis sur le canapé devant la cheminée. Candy se leva, parce qu’elle était triste. Terry parlait de sa mère et elle aurait voulu avoir une mère à elle. Terry se leva. Il n’aimait pas être triste.

- Candy, dit-il en mettant ses mains sur ses épaules.

Ils se regardèrent. Elle avait l’air si triste et vulnérable. Terry voulait l’embrasser, il se pencha vers ses lèvres lorsqu’ils furent interrompus par la reine des méchantes qui avait un bouquet de fleurs à la main.

- Je le savais ! Dit-elle en hurlant.

Candy et Terry sursautèrent. Terry lâcha les épaules de Candy et ils se retournèrent pour regarder Eliza.

- Eliza, dit Candy.

- C’est toi ! C’est toi qui as fait ça !!! Cria-t-elle à Candy en ignorant la présence de Terry, c’est toi qui l’a empêché de venir à ma fête !!!

- Non, ce n’est pas vrai ! Dit Candy.

- Salope ! Dit Eliza en frappant Candy fort avec ses fleurs.

Elle la frappa une fois, deux fois, la troisième fois, Terry arrêta son bras.

- Eliza ! Ça suffit ! Dit Terry.

- Non ! Je veux qu’elle paye pour t’avoir arrêté de venir à ma fête ! Je t’attendais…

- Et ça te donnes le droit de venir ici et frapper mon invitée ?

- La fête était en ton honneur, parce que tu m’as sauvé la vie !

- Tu sais nager Eliza, tu n’étais pas en danger, alors je ne t’ai pas sauvé la vie… tu voulais tout simplement être dans mes bras…
Eliza rougit de colère.

- Tout ça est de ta faute, fille d’écurie ! Tu vas me le payer !

- Eliza, je suis chez moi ici et tu n’es pas la bienvenue … Tu peux partir s’il te plaît ?! Va-t’en ! Sors de chez moi !

Eliza humiliée, n’eut pas le choix que de partir, furieuse.

- Je t’aurai pour ça Candy ! Cria Eliza en sortant…

Candy et Terry étaient seuls. Terry regarda Candy. Elle saignait à l’endroit où Eliza l’a frappé avec les fleurs.

- Eh bien, ça c’était bien amusant… dit Candy.

- Cette fille est un danger public ! Dit Terry, Candy, tu saignes !

- Oh…où ça ?

- Sur ta joue gauche…

Candy mit sa main sur la joue en question, elle sentit le sang et elle regarda ses doigts.

- C’est rien, je dois y aller. Eliza va s’en prendre à Annie et Patty pour se venger.

- Et après ? Dit Terry, tu n’es pas leur gardienne, elles sont assez grandes pour se débrouiller toutes seules!

- Mais…

- Candy, tu es blessée…

- C’est rien, mes amies ont besoin de moi…

- Candy ! Tu as besoin d’aide ! Tu es blessée…ta plaie peut s’infecter…

- Mais…

- Tes amies doivent apprendre à se défendre toutes seules. Tu ne seras pas toujours là pour les aider…

Candy regarda Terry. Il était seul, elle voulait rester avec lui. Il lui avait manqué la veille après qu’il ait « sauvé » Eliza de la noyade… Annie et Patty peuvent se défendre toutes seules, Alistair et Archibald étaient là… Elle allait rester avec Terry et se faire dorloter… Terry ne voulait pas qu’elle parte, il avait besoin d’elle, il voulait être près d’elle.

- D’accord, dit-elle, je vais rester.

Terry eut un soupir de soulagement.

- Je vais aller chercher quelque chose pour nettoyer ta plaie… attends-moi ici, dit Terry.

- D’accord Terry, dit Candy en s’asseyant sur le canapé.

Elle regardait les flammes dans la cheminée. Elle aurait voulu avoir une mère. Elle aurait voulu faire partie d’une vraie famille avec une maman et un papa chez qui elle aurait couru pour se faire réconforter. Mais elle avait Terry. Ça faisait du bien de la voir la défendre contre Eliza comme ça. Elle se sentait bien et en sécurité comme elle aurait dû se sentir si elle avait une famille. Terry était comme sa famille.

« Oh mon Dieu ! Je l’aime tellement… je me sens si bien avec lui… je veux être avec lui pour le reste de ma vie… mais ce n’est qu’un rêve… je ne dois être qu’une amourette pour lui. Toutes les filles sont folles de lui… Eliza va se venger d’une façon ou d’une autre, parce qu’elle a trouvé Terry et moi si proches et sur le point de nous embrasser… embrasser !!! Il était sur le point de m’embrasser, lorsqu’Eliza… oh mon Dieu !!!! »

Le cœur de Candy se mit à battre la chamade… Terry voulait l’embrasser… mais… qu’allait-elle faire s’il veut recommencer ? Peut être qu’elle devrait partir… Mais elle ne voulait pas partir. Elle voulait être avec Terry. Elle était si heureuse lorsqu’il l’avait invitée pour prendre le thé. La veille avec Eliza et ses comédies, il était parti sans même dire aurevoir et elle était venue faire un tour devant le château en espérant le voir par la fenêtre pour lui demander pourquoi il est parti sans lui dire aurevoir. Elle n’arrivait pas à rester loin de Terry, même si elle le voulait, elle était attirée par lui, elle voulait être avec lui et … elle l’aimait ! Elle eut une bouffée de chaleur, son cœur monta à sa gorge, elle eut l’impression d’avoir un nœud. Elle avait peur de toutes ces sensations, et en même temps elle aimait chaque seconde…

Terry revint avec un bol d’eau chaude et des gants de toilette. Il mit le bol sur ses genoux. Il prit un gant de toilette, le trempa dans l’eau chaude, essora, et il se mit à nettoyer la plaie sur la joue de Candy. Elle avait quelques ecchymoses, des égratignures, des coupures qui saignaient.

Candy ne bougeait pas. Elle tremblait à l’intérieur. Elle venait de se rendre compte qu’elle l’aimait. Chaque fois qu’il la touchait, elle eut l’impression que le feu la touchait. Elle ferma les yeux.

Terry la regarda avec ses yeux fermés. Il nettoyait son visage doucement et il adorait chaque seconde. Il avait la fille à qui il n’arrêtait pas de penser, sur le canapé de son salon et il s’occupait d’elle et de ses coupures, comme il s’était occupé de la coupure à son bras après la chevauchée forcée. Il lui avait dit qu’elle devait oublier le passé et regarder vers le futur. Un futur avec lui…

- Aïe! Dit Candy lorsqu’il toucha la plaie avec le gant de toilette.

- Excuse-moi Taches de son ; j’essaye de ne pas te faire mal…

- Je sais… ce n’est pas de ta faute.

- Toi, par contre tu m’as fait mal expressément, lorsque je suis venu dans ta chambre par erreur…

- J’étais tellement en colère contre toi ! Comment peux-tu mettre ta vie en danger de la sorte !? Tu aurais pu être tué !

- Je ne savais pas que c’était important pour toi que je vive ou pas…

- Je me soucie de tout le monde, dit Candy en rougissant et en baissant la tête.

- Mais tu as une place spéciale pour moi dans ton cœur… admets-le…

Ils se regardèrent. Ils avaient une connexion spéciale, un lien invisible qui ne faisait que se resserrer…

- Pourquoi dis-tu ça ? Dit Candy en rougissant de plus belle.

- Parce que tu rougis comme une mariée…

- Oh, dit Candy embarrassée.

- C’est bon de te voir rougir ainsi… ça change, car je te vois toujours en colère.

- C’est parce que tu me provoques…

- Je te provoque parce que je t’aime bien Candy.

- Vraiment ? Dit-elle doucement, tu es parti hier sans même me dire aurevoir…

- J’étais mouillé, je voulais revenir ici pour me changer et surtout pour m’éloigner de cette tarentule menteuse ! Je m’excuse, je voulais t’amener avec moi, mais…

- Mais quoi ?

- J’avais peur de ce que tu aurais fait si tu connaissais mes véritables intentions…

- Et quelles sont tes véritables intentions, Terry ? De m’amener dans une salle obscure pour me faire peur pour que je coure dans tes bras ?

- Ça a marché, non ?

- Je ne vous comprends pas vous les mecs : vous voulez quelque chose, pourquoi ne pas le demander, tout simplement ?

- Parce que tu m’aurais repoussé si je te l’avais demandé!

- Tu voulais que je sois dans tes bras, dit-elle le cœur battant la chamade.

- Oui, Candy, je veux être avec toi…

- Je suis avec toi maintenant… tu veux être avec moi comment ?

- Je pensais que tu avais un petit ami en Amérique.

- Nous étions très jeunes…

- En d’autres termes, il ne s’est rien passé…

- Il ne s’est rien passé avec nous non plus…

Il la regarda. Il avait fini de nettoyer sa plaie. Il mettait une crème médicamentée sur ses coupures. Il mit tout ce qu’il avait sur la petite table du salon et il se remit sur le canapé à côté d’elle devant la cheminée.

- Merci Terry, dit-elle en souriant.

- De rien.

- On dirait que ça devient une habitude pour toi de t’occuper de moi.

- Tu t’es occupé de moi lorsque je suis venu dans ta chambre par erreur.

- Tu es parti avant que je ne revienne avec le médicament… je t’ai demandé de m’attendre…

- Je ne voulais pas que tu y ailles, je ne voulais pas que tu aies des problèmes…

- C’était ma décision ! Tu ne semblais même pas être reconnaissant ; tu ne voulais même pas me remercier… j’étais inquiète à ton sujet !

- Je m’excuse pour ça… j’étais un vrai goujat !

- Ça tu peux le dire !

- J’étais un vrai goujat !

Ils éclatèrent de rire. Mais Candy toucha sa joue douloureuse.

- Aïe ! Dit-elle.

- Oh… ça fait toujours mal… je suis désolé…

- Ce n’est pas de ta faute.

- En quelque sorte, c’est de ma faute… si elle n’était pas attirée par moi…

- Oh Eliza n’a pas besoin de raison pour m’attaquer, crois-moi. Elle me déteste tout simplement.

- C’est parce que tu es tout ce qu’elle n’est pas…

- Elle est belle et riche…

- Elle est très laide pour moi, dit Terry, elle est si méchante qu’on ne voit pas sa supposée beauté physique…

- « Supposée ».

- Je ne veux pas parler de cette tarentule menteuse.

- Tarentule menteuse ? Dit Candy en souriant, tu as un surnom pour tout le monde, n’est-ce pas ?

Terry sourit.

- Je ne veux pas parler de cette méchante fille, dit Terry, je veux parler de toi… de nous…

- Il y a un « nous » ? Demanda-t-elle.

- Oui, j’aime quand tu es là, j’aime te taquiner… je t’aime …bien.

- Tu m’aimes bien ? Comme une bonne amie ?

- Une bonne amie ? Comme un homme aime une femme…

- Oh… fit Candy en rougissant, depuis quand ?

- Depuis la première fois que je t’ai vu…

- Vraiment ? Tu as une façon très bizarre de le montrer !

- Mais toi tu pensais à ton ancien petit ami…

- Eh bien, au moins j’étais honnête…

- Tu es si innocente, tu sais ça ? Tu parles d’Anthony comme si de rien n’était, comme si c’était naturel… pendant que nous dansions…

- Eh bien c’était la même musique !

- Ne m’en parle pas !

- Tu voulais que je te mente ?

- Tu n’as pas besoin d’être aussi honnête… tu m’as blessé.

- Excuse-moi, Terry. Ça n’était pas mon intention, j’ai tout simplement répondu à ta question honnêtement, je pensais à Anthony, à combien j’étais heureuse avec lui…

- Candy, dit Terry en tournant la tête.

- Mais, tu ne m’as pas laissé finir. Si tu ne m’avais pas jeté par terre, je t’aurais dit que je pensais aussi à combien j’étais heureuse de danser avec toi… Je commençais à me rendre compte que la vie continuait… avec toi… tu m’avais rendue heureuse Terry pendant que nous dansions…

- J’étais heureux de danser avec toi aussi… il fallait que tu gâches tout…

- Mais tu es venu me sauver d’Eliza, c’était très gentil de ta part…

- Je ne voulais pas que tu aies des ennuis.

- Ton premier instinct est de me protéger… C’est pour ça que tu as quitté ma chambre ce soir là… Mais j’étais tellement en colère que tu ne m’aies pas attendue. Mais j’ai rencontré Albert ce soir-là, alors c’était une bonne chose…

- Ouais Albert… tu l’aimes beaucoup…

- Il m’a sauvé la vie, sans Albert, je serais morte. Je lui dois ma vie… je le vois comme un grand frère…

- Et comment tu me vois, moi ?

- Tu veux que je sois honnête, ou que je te mente ?

- J’aime ton honnêteté même si ça fait mal parfois…

- D’accord, c’est toi qui as demandé…

- Je ne vais pas me mettre en colère…

- Je pense que tu es un garçon très sensible et très solitaire, qui se comporte mal pour attirer l’attention et pour cacher ce qu’il éprouve vraiment. Tu te sens blessé, abandonné… et te réconcilier avec ta mère a raccommodé une partie de ton cœur…l’autre partie doit être raccommodée par ton père… je te considère comme un très bon ami même si parfois tu me fais hurler… et… je n’arrête pas de penser à toi…

Les yeux de Terry s’illuminèrent tout à coup. Elle pensait à lui, il savait qu’elle pensait à lui, mais l’entendre de sa bouche très innocente, ça faisait du bien. Il sourit.

- J’aime ton honnêteté dans ce cas-ci, dit-il.

- A ton tour…

- A mon tour de quoi ?

- D’être honnête avec moi…

- Je n’ai jamais dit que je serais honnête avec toi, dit-il d’un ton moqueur.

- Terry ! Arrête de me taquiner ! Tu ne peux pas être sérieux pour un moment ? Ça n’a pas été facile pour moi de dire ce que j’ai dit.

- Taches de son.

Il la regardait avec tant d’amour. Il ferait mieux de lui dire.

- Je n’arrête pas de penser à toi depuis le Mauritania, dit-il finalement.

- Depuis notre première rencontre ? Oh mon Dieu !

- Je sais que tu pensais à ton… à ton pauvre petit ami.

Ça lui prit du temps et un petit effort pour ne pas être méchant avec le nom d’Anthony. Candy s’en rendit compte et elle était heureuse dans son cœur.

- Mais je sais une chose, je voulais être avec toi…, dit Terry.

- On ne dirait pas que tu voulais de moi.

- Tu es la seule fille avec qui je parle…

- Vraiment ?

- Eh bien, j’ai sorti Eliza d’un trou que son frère et ses amis avaient fait pour toi…

- Quoi ?

- Je l’ai sortie et …

- Et qu’as-tu fait ?

- Je lui ai baisé la main…

- Oh, alors Eliza ne se fait pas d’illusions… tu étais gentil avec elle…

Candy était un peu jalouse. Terry était heureux de la voir jalouse.

- J’étais poli… un gentleman…

- Maintenant Eliza pense que tu lui appartiens ! Je me demande bien ce qui a bien pu lui donner cette idée !

- Tu es jalouse…

- Tu étais poli avec elle, alors que tu es toujours en train de me provoquer…

- Je te provoque parce que je t’aime bien, Taches de son… parce que je veux être près de toi…

- En me repoussant avec tes provocations ?

- Tu revenais toujours…

- Je… n’arrivais pas à rester loin de toi… Je n’arrive pas à te sortir de ma tête…

- Je pensais que tes pensées étaient avec quelqu’un d’autre…

- Eh bien tu avais tort ! Elles étaient avec toi, dit-elle d’une voix douce.

- Oh Candy…

- Alors où en sommes-nous ?

- Je n’arrête pas de penser à toi, et tu n’arrêtes pas de penser à moi… nous aimons être ensemble… alors je dis que nous sommes officiellement un couple.

- Un couple ?

- Officiel.

- Ce qui veut dire ?

- Oh mon Dieu ! Tu veux me le faire dire n’est-ce pas ?

- Je ne veux pas de malentendu… Je veux être avec toi Terry…

- Et je veux être avec toi… je veux te voir tous les jours, je veux t’embrasser…

- Je n’ai jamais été embrassée, dit-elle avec une voix douce.

Terry pensait qu’elle était mignonne ; il sourit. Il se sentait bien, son cœur battait la chamade.

Candy regardait Terry dans les yeux et elle pouvait sentir l’amour qu’il avait pour elle et son cœur l’aimait encore plus. Son cœur battait la chamade.

- Tu veux essayer ? Demanda-t-il.

- C’est très bizarre, dit-elle, je n’ai jamais embrassé un garcon, mais je meurs d’envie de le faire… avec toi…oui, je veux essayer…

Terry se pencha et il mit ses lèvres sur les siennes. Les yeux de Candy étaient ouverts lorsque les lèvres de Terry touchèrent les siennes. Elle sentit sa langue dans sa bouche. La sensation était bizarre. La langue n’avait pas de goût et elle caressait la sienne. Elle ferma les yeux instinctivement et elle se mit à caresser sa langue avec la sienne. Elle eut l’impression d’être transportée dans un monde parallèle d’extase. Tous ses sens furent multipliés par dix. Elle mit ses bras autour de son cou et elle caressait ses longs cheveux. L’odeur de son eau de toilette ne faisait qu’arranger les choses et les compléter. Elle le serra plus près d’elle ; elle ne voulait pas que le baiser s’arrête. Terry faisait ce dont il rêvait depuis la première fois qu’il l’avait vue sur le bateau. Elle répondait au baiser et elle savait ce qu’elle faisait. Il était doux au début, comme c’était leur première fois, mais la passion devenait de plus en plus intense et il la serra plus fort contre lui. Elle lui caressait les cheveux et ça lui donnait encore plus envie de l’embrasser. La tension sexuelle était là depuis leur première rencontre, mais ça avait augmenté avec le temps, et maintenant qu’ils avaient fini par explorer leurs sentiments, les tourtereaux flottaient sur un nuage… Ils avaient oublié le monde extérieur. Lorsqu’ils s’arrêtèrent finalement, ils étaient à bout de souffle…

- C’était merveilleux, dit Candy.

- Mieux que dans mes rêves, dit Terry.

- Tu m’embrassais dans tes rêves ?

- Tu ne rêves pas de moi ?

- Je rêve même éveillé de toi, je te voyais dans mon bol de soupe…

- Vraiment ? Dit-il en souriant, et tu as mangé toute ta soupe ?

- Non, je regardais le bol et j’oubliais de manger.

- Me regarder dans le bol remplissait ton estomac ?

- Non, j’avais faim après et je me maudissais d’avoir perdu mon temps à te regarder…

Ils éclatèrent de rire. Ils se serraient dans les bras.

- Comment vont tes coupures ? Demanda Terry.

- Quelles coupures ? Oh… je ne sais pas, je n’y pense pas, je suis distraite par le baiser de mon infirmier…

- Comme tu es ma patiente, je devais m’assurer que tu allais bien.

- Ton baiser était un bon remède, j’ai oublié la douleur, mais elle est revenue.

- Alors il te faut plus de baisers ?

- Aussi longtemps que j’en ai, je me sentirai bien… qu’est-ce que tu en penses ?

- Je pense qu’il y a beaucoup de baisers à ta disposition…

Leurs lèvres se soudèrent à nouveau en un baiser passionnant. Ils étaient devant la cheminée parce qu’il faisait frais… mais ils n’avaient pas du tout besoin du feu, le feu qu’ils avaient en eux les gardait plus chauds que n’importe quel feu au monde.

Dehors, il pleuvait encore très fort, avec du tonnerre et des éclairs. Un orage.

Edited by sunnyrainbow - 18/11/2014, 21:46
 
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Encore un déménagement, je suis quelque part en France c'est déjà pas mal :p

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Chapitre 2
"Un cache-cache passionnant"





Allongée sur son lit, les bras croisés derrière sa tête, Candy fixe le plafond les yeux rêveurs.Elle inspire profondément cet instant de plénitude en souriant à rien. Sur ses vêtements, l’odeur de Terry ne la quitte pas, enivrante et douce, elle lui rappelle leur doux moment passé devant la cheminée.L’orage qui faisait rage dehors ne l’avait pas atteinte à cet instant. Seuls les bras et la chaleur l’avaient enveloppée lui faisant oublier jusqu'à sa propre existence.Ses joues s’empourprent lorsque de ses doigts fins elle caresse sa bouche.Les baisers brûlants qu’il lui avaient donnés demeurent sur ses lèvres. La sensation grisante de lui avoir permis de franchir si impunément la barrière de sa bouche la laisse essoufflée.Stupéfaite de sa propre initiative de l’avoir incité à l’embrasser comme il l’avait fait la retourne totalement. Comment, elle qui avait reçu une éducation si prude avait pu laisser une chose pareille arriver. En y repensant, sœur Maria serait outrée d’apprendre que sa petite protégée avait laissé un garçon la toucher sans avoir été légalement unis avant.Oui mais… N’était-ce pas merveilleux d’enfreindre le règlement ? N’avait-elle pas apprécié, savouré et dégusté la moindre seconde de ce moment?
Terry est celui qui fait battre son cœur à en exploser dans sa poitrine. Antony lui-même, n’avait jamais réussi un tel exploit, bien qu’elle avait été amoureuse de lui. Ce qu’elle ressent pour Terry n’est comparable en rien du tout, sa vivacité, son caractère, sa violence comme sa tendresse, ses colère et ses manies de vouloir se faire pardonner maladroitement… Tout en ce garçon l’attire, rien ne pourrait l’en éloigner. Elle l’avait quitté à moitié frustrée de devoir le faire et à moitié soulagée de mettre une distance sûre entre eux. Le moment prenait une tournure trop bizarre et quelque chose en elle avait failli craquer.Elle est incapable de dire ce qui se serait passé si elle était restée une minute de plus trop près de cet ange dangereux.Le pouvoir de séduction de Terrence Grandchester va bien au-delà de ce qu’elle peut imaginer. Bien que gentleman irréprochable, elle ne se sent pas prête à tenter le diable pour le voir lui voler plus que de simples baisers.Que serait-il arrivé, si elle avait laissé l’autorisation aux mains de Terry, de continuer à la toucher comme elles le faisaient.Dans son ventre une chaleur ardente l’avait consumée un instant avant qu’elle ne repousse le jeune homme à regret.
La deuxième étape d’un couple était sur le point de se réaliser entre eux, puis elle avait jugé qu’il était trop tôt pour cela. Sûrement frustré et vexé, Terry s’était éloigné d’elle, la libérant par là même de son poids. Se redressant sur le canapé, elle avait observé ses yeux se noyer dans les flammes qui léchaient les bûches, avant qu’il ne lui murmure une simple plainte en signe d’excuse. Elle avait profité de cet instant de refroidissement pour s’apercevoir que le temps était redevenu clément. Décidée à ne pas rester plus longtemps exposée au danger qu’est ce garçon d’une beauté démoniaque, elle s’était dirigée vers la porte.Le dernier baiser qu’elle reçut avant qu’elle ne franchisse lui donna raison sur ses craintes et ne s’attarda pas. Maintenant qu’elle refait le point, elle sait tout simplement que son corps avait appelé celui de Terry à la posséder entièrement et sans barrières.
Avait-elle été sage ? Sans l’ombre d’un doute, il fallait bien que l’un des deux se décide à être raisonnable. Au souper, elle joue lentement avec sa cuillère dans son potage. L’appétit lui fait défaut, la seule chose qu’elle désire c’est d’être en ce moment avec lui. Est-il en train de dîner lui aussi ? Pense-t-il à elle ? Que se passera-t-il la prochaine fois qu’elle le verra ? Devrait-elle l’embrasser ou redevenir une bonne copine ? Et si tout cela n’était en fait qu’une amourette de vacances ?

« Je t’aime pendant deux mois et on se sépare à la rentrée »

Elle ne le supporterait pas… Terrence Grandchester, un garçon à part, qui nous offre un monde à part…

**********




- 97…98…99…100 ! Caché ou pas j’arrive !

Sont les paroles qui raisonnent dans l’immense manoir des André en Écosse. Ce jour-là, toute la bande s’était retrouvée au bord du lac et avait été rejointe par Terry, puis après par Eliza et Daniel. Comme une enfant, Candy avait rougi comme une pivoine en voyant Terry se présenter devant eux. Elle lui avait fait une place à côté d’elle, mais il avait été s’asseoir à l’opposé entre Archibald et Alistair. Eliza, elle, s’était assise le plus près possible de Terry, profitant de cette proximité pour lui masser les épaules, en envoyant un sourire vainqueur à Candy. Les marques des coups qu’elle lui avait donnés la veille persistaient sur sa joue et elle avait entendu la sotte, répondre qu’elle était tombée dans un buisson de houx, lorsque les nonnes l’avaient questionnée sur son état.
Elle aurait adoré dire à tout le monde qu’en fait elle avait surpris la fille d’écurie en tête-à-tête avec Terrence, mais elle se serait aussi comprise, elle s’était donc tu. De toute façon, elle obtiendrait sa revanche et Candy disparaitrait à jamais de son décor. Terrence était devenu sa lubie. Elle ne jurait que par lui et avait bien l’intention de faire de lui son époux. Imaginez, Eliza Legrand devenant la nouvelle Duchesse de Grandchester… Elle prendrait Candy comme femme de chambre et exposerait avec délectation sa réussite à ses yeux, tandis qu’elle l’imaginait déjà en train de récurer le sol de la cuisine. Un sourire malsain s’était dessiné sur le visage de la rouquine, qui revient à elle lorsqu’elle sentit Terry la pousser loin de lui.

A ce geste, ce fut Candy qui esquissa un air satisfait en étirant ses lèvres gracieusement. Le nez en l’air, les joues rougies de honte, Eliza s’était éloignée du garçon en maugréant contre Candy. Car même si elle n’y était pour rien, il ne faisait pas l’ombre d’un doute pour la peste que la jolie blonde était la fautive de tous ses malheurs. Ils discutaient tous depuis un moment lorsqu’au loin de gros nuages chargés d’éclairs de colère faisaient route vers eux.

Archi proposa donc de se retrouver au manoir non loin de là pour y passer l’après-midi.
A part un ou deux domestiques, la demeure avait été laissée vide après le départ de la tante Elroy. Le groupe regagna donc l’immense demeure rapidement et put se mettre à l’abri de l’orage avant qu’il ne pleuve.

Autour de la cheminée du salon principal, Annie proposa de faire un jeu afin de passer le temps. Tous lancèrent plusieurs idées et une partie de cache-cache fut votée à l’unanimité. Eliza se colle directement à Terry en s’agrippant à son bras :

- Terrence, reste avec moi, j’ai peur dans cette maison.

- Peur de quoi ? Demanda Terry en essayant de se dégager de son emprise.

- Des fantômes, je suis certaine qu’il y en a plein. Il me faut un homme fort pour me protéger.

- Ecoute-moi bien, Eliza, lança Terry en la repoussant, si tu croisais des fantômes, crois-moi qu’il seraient plus effrayés que toi et cela rien qu’en voyant ta tête !

Eliza ouvrit la bouche devant tant de culot, tandis que tous explosèrent de rire de bon cœur.Elle tourna la tête en signe de dénégation et mit ses mains dans son dos.

A la courte paille, celui qui cherchera les autres en premier est tiré et c’est Archibald qui s’y colle. Il restera dans le salon en comptant jusqu'à 100 pour laisser le temps aux autres de se cacher.

Annie trouva une cachette dans une vieille penderie emplie de manteaux de fourrure.
Alistair se cacha derrière un énorme rideau de velours bordeaux. Daniel se rendit dans la salle de bain et s’allongea dans le grand baquet de bois. Eliza qui boudait alla simplement dans une chambre sans prendre la peine de se cacher. Quant à Candy, elle arpentait la cuisine. Elle trouva bizarre les lattes de bois et doucement, elle examina. Elles semblent légèrement surélevées et courageusement elle leva le tout. Une trappe dévoila un petit escalier qui s’enfonçait dans une sorte de cave fraîche. Elle sourit en se disant qu’elle avait trouvé une bonne cachette et s’apprêta à descendre lorsqu’elle sentit une main se poser sur son épaule. Elle se retourna rapidement, et croisa le regard bleu profond de Terry qui lui indiqua de garder le silence en posant son doigt sur ses lèvres. Sans attendre, il la poussa à descendre dans la cave et referma derrière lui la trappe. Plongé dans le noir, Terry sortit de sa poche une boîte d’allumettes et en craqua une pour essayer de trouver une bougie dans la pièce. Rapidement il put illuminer l’endroit et Candy découvrit qu’ils étaient dans un garde-manger.

Le décompte d’Archibald continuait de se faire entendre lorsque Terry, bien décidé, se rapprocha d’elle rapidement pour la prendre dans ses bras. Sans lui laisser le temps de réagir, il l’embrassa comme si sa vie en dépendait. Surprise mais immédiatement réceptive, Candy se laissa faire et glissa ses bras autour de son cou afin de répondre passionnément à l’étreinte. Entre deux baisers, Terry murmurait :

- Tu imagines à quel point cela m’a été dur de ne pas pouvoir t’approcher.

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

- Tu vas me rendre fou, Candy… Cette tarentule menteuse ne me lâche pas et je dois garder mes distances avec toi devant tes amis, alors que je mourais d’envie de te serrer contre moi… Oh Candy…

Il l’embrassa encore et encore avec autorité et possession. Les petits doigts de Candy s’accrochèrent à sa chemise, tandis qu’appuyée contre le mur, il l’invita à glisser sur le sol. Lui assis, elle à demi allongée sur lui, ses lèvres contre les siennes, elle le laisse la toucher comme la veille. Sentir les doigts de Terry chercher un chemin jusqu’en dessous de sa jupe la mettait dans un état incroyable. Ses mains tremblèrent et sa tête tourna.

La voix d’Archi qui termine de compter la refroidit quelque peu et tente de calmer le jeune homme, qui maintenant caresse sa poitrine par-dessus ses vêtements. Même si elle doit avouer que la sensation est grisante, le bruit des pas de son cousin cherchant dans la maison la fait sursauter à chaque fois qu’elle le sent près de la trappe. Certaine qu’il va les découvrir d’un instant à l’autre, elle repousse Terry :

- Je t’en prie, arrête-toi.

- Pourquoi ?

- Archi… Archi nous cherche.

- Évidemment, nous jouons à cache-cache.

- S’il te plaît, je mourrais de honte s'il nous trouvait dans cette posture.

- Je le sais, continue de dire Terry sans rien faire pour cesser de l’embrasser.

Candy a du mal à lutter tant les phéromones qu’il dégage la rendent totalement incapable de raisonner. Elle s’abandonne à ses bras et répond à ses baisers en glissant ses ongles dans la longue chevelure brune. Elle soupire en rougissant lorsqu’elle sent les doigts de Terry glisser le long de sa jambe fine pour remonter vers son intimité. Jamais elle n’avait reçu une telle caresse et la sensation que lui procure ce doux contact la rend folle. Osé, le jeune homme essaye de trouver une issue entre la peau brûlante et la culotte de dentelles, afin de s’insinuer là ou nul autre n’avait été. Candy reprend ses esprits, la caresse va trop loin et d’un mouvement calme mais ferme, elle l’en dissuade en l’éloignant. Terry arrête de l’embrasser et la regarde surpris de son refus. Candy secoue la tête négativement, elle n’est pas prête pour ça encore. Rouge comme une pivoine, le regard fuyant, Terry la trouve trop craquante à cet instant, il hoche la tête en signe d’accord et reprend possession de ses lèvres. Il aurait pu se fâcher, ou encore la rejeter, mais ce garçon est compréhensif, il respecte son choix de s’arrêter là et doucement, il reporte sa main sur ses hanches après l’avoir extrait de la jupe. De son côté, Candy caresse le torse puissant du jeune homme. Les premiers boutons de sa veste étant défaits, elle avait pu avoir accès à la peau douce et chaude qu’il lui offrait. Le fin duvet qui recouvre son abdomen lui plaît beaucoup et avec délice elle passe ses doigts fins au travers. Elle remarque également qu’il possède des muscles saillants, les pectoraux se contractent à chacun de ses mouvements, son abdomen est ferme et ses larges bras qui l’entourent n’ont aucune difficulté à soutenir son poids, alors qu’elle est lovée contre lui.

C’est dans cette position que les trouve Archi lorsqu’après avoir découvert les autres il ouvre la trappe de la cuisine. Candy se retourne vivement alors que la lumière l’éblouit vivement. Son cœur s’affole en rencontrant le regard courroucé de son cousin qui, d’un geste rapide descend le petit escalier, l’attrape par le poignet et l’éloigne de son éternel rival. Candy regarde les deux hommes se toiser du regard, puis Archibald lui décroche une droite monumentale. Terry vacille un peu, mais reste debout. Fièrement, il se redresse en essuyant d’un revers de sa main le sang de sa lèvre. Candy se met entre les deux garçons, devinant parfaitement qu’une bagarre allait éclater. Mais Terry se contente d’hausser les épaules et de dépasser son adversaire. Archibald l’arrête et lui dit froidement :

- Tu as osé toucher ma cousine, je demande réparation.

- Ta cousine ? Ou celle que tu aimes ? Fais bien la part des choses mon cher Cornwell.

- Peu importe, son honneur a été taché par tes mains.

- Sa vertu est intacte, je ne vois pas ce que tu me reproches !

- Fais pas le malin Grandchester, ou je te le ferai regretter amèrement.

- Suis-je sensé avoir peur à cet instant ?

- Je laverai cet affront, demain dans la clairière à 7h, je t’y attendrai.

- Un duel ?

- Avec épée. Ne te dégonfle pas.

Archibald attrape Candy durement et la sort du garde-manger sans écouter ses protestations. Elle n’avait rien entendu de la conversation des deux garçons, mais elle se sentait très mal. Son cousin la ramène avec les autres dans le salon sans rien ajouter de plus. Il reprend un air jovial et discute avec son frère.

Candy va s’assoir entre ses amies et laisse ses idées vagabonder. Pourquoi Archi n’avait-il pas refermé la trappe lorsqu’il les avait trouvés ? C’est vrai quoi ? Un peu de pudeur tout même ! Non, il avait préféré les interrompre et frapper Terry avant de l’amener dans ce salon sans lui demander son avis.

Eliza Legrand boude devant sa fenêtre, les mains dans le dos, elle guette le départ de Terry. Furieusement elle se retourne vers Candy et l’agresse :

- Je peux savoir où tu étais planquée ?

- Ça ne te regarde pas Eliza, répond Archibald.

- Quand je parle au charcutier, je n’aime pas ce que soit l’andouille qui me réponde ! Alors ?

- Il vient de te le dire, ça ne te regarde pas ! Renchérit Candy.

- Tu étais avec Terry n’est-ce pas ?

- Et même si c’était vrai, je me demande bien ce que ça peut te faire à toi ?

- Il est à moi !!! Hurle Eliza.

- Il n’est pas à toi Eliza, il te déteste tu ne l’as toujours pas compris ?

- Ceci dit, qui ne te déteste pas ? Demande Alistair malicieusement.

- C’est certain que peu de personnes t’apprécient. Ta famille la première t’exècre Eliza !

La rouquine rougit de rage, et d’un geste fou, elle rejette au loin un magnifique vase de chine qui éclate en morceaux à terre sur le parquet.

- Je vous montrerai de quoi est capable Eliza Legrand, je vous ferai payer très cher votre insolence !

- Tu te prends pour la reine ou quoi ? Demande Archibald . Si nous ne te convenons pas, dégage ! Toi et ton frère y en a marre de vous supporter !
Allez barrez vous !

Archi sort de ses gonds ce qui surprend tout le monde sauf Candy. Il était déjà hors de lui, mais Eliza est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Eliza est furibonde lorsqu’elle ordonne à son frère de la suivre. La porte du manoir claque et le calme revient dans la demeure.

Archibald soupire, quant à Candy, elle baisse les yeux lorsqu’elle reçoit le regard froid de son cousin. Il ne dira rien à personne, mais ne pardonnera pas.

**********



Cette nuit-là, dans son lit, Candy observe le plafond longuement. Elle est incapable de trouver le sommeil et ne cesse de ressasser les évènements de la journée.
Elle est tout d’abord troublée par la réaction d’Archibald, il ne lui avait plus adressé la parole depuis cet après-midi et ses amies l’avaient questionnée. Elle était restée dans le silence mais son cœur se serrait de goûter à l’indifférence de son cousin. Puis les images coquines de son moment intime avec Terry lui reviennent en tête. En y repensant, elle avait senti une drôle de chose s’éveiller en elle. Comme une chaleur remplir son corps et son esprit incapable de raisonner la poussait à se laisser faire. Comment avait-elle trouvé la force de le stopper lorsqu’il avait osé aller… Ohoh… ça recommence, elle a la sensation des mains de Terry sur elle et l’euphorie la reprend… Elle doit penser à autre chose… oui à autre chose… Mais elle n’y arrive pas. Les images lui reviennent en bouche sans cesse. Ses joues s’empourprent et tout à coup elle a très chaud sous ses couvertures. Terry est un garçon vraiment bizarre et capable d’ouvrir en elle des portes dont elle ignorait l’existence. Elle aimerait sincèrement que ce moment se reproduise. Quoi ? Mais quelle honte ! Des pensées impures ! Elle devra se repentir demain à la messe, elle devra demander pardon au seigneur pour ses pêchés… Puisse-t-il lui pardonner. Malheureuse ? Heureuse ? Triste ? Frustrée ? Excitée… Candy s’endort entre tous ces sentiments qui la tourmentent tout le long de la nuit.

**********



Les coups répétés à sa porte la sortent de ses rêves. Peu de temps se passe avant qu’elle n’entende près de son oreiller la voix paniquée d’Annie :

- Candy ! Réveille-toi vite !

- Mmm qu’est-ce qu’il y a Annie? Il est encore trop tôt.

- Je sais, mais Terry et Archibald se battent dans la clairière !

- Pour changer !

- Mais là c’est avec des épées !

- QUOI !!??

Candy se redresse vite dans son lit et jette les couvertures. Elle s’habille à la hâte et suit Annie jusqu'à la clairière où Patricia et Alistair tentent de calmer les deux garçons.
Candy observe son cousin qui porte un étrange casque sur la tête et demande à quoi ça va lui servir :

- C’est une protection, on ne sait jamais, répond Alistair.

- Candy, tu dois les arrêter, dit Annie sur un ton suppliant.

La jeune fille leur crie de cesser cette folie, mais Archi l’envoie balader. Lasse de voir ces deux têtes de mules ne rien écouter, elle décide de changer de tactique :

- OUAIS !!! VAS-Y, TUE LE !!! Hurle-t-elle joyeusement.

Les deux garçons s’arrêtent et la regardent de travers :

- Non, mais elle se moque de nous, dit Terry.

- Non, elle a raison, je vais te tuer ! Lance Archi en attaquant à nouveau.

Le duel dure un long moment, lorsqu’un bruit sourd se fait entendre. La lame de l’épée d’Archi vient de se briser et s’était plantée dans le casque d’Alistair qui tombe à la renverse. Patty est paniquée lorsqu’elle se rue sur le pauvre jeune homme encore sous le choc.

- Alistair !! Est-ce que tu vas bien ?

- Le casque a fait son effet, je suis content !

- Content ? Tu aurais pu te faire tuer ! Reproche la jeune O’Brien.

De leur côté, Archibald est assis à terre contre un tronc d’arbre, sa respiration est haletante et ses yeux brillent de crainte lorsqu’il les lève vers son adversaire.
Terry le tient en joug, la pointe de son épée sous sa gorge, il lui offre un sourire goguenard.

- Tu ne peux pas continuer de te battre avec la moitié d’une épée, dit-il en reprenant son calme. Nous continuerons cette conversation des plus intéressantes lorsque tu auras à nouveau une arme. Pour le moment, je me proclame vainqueur de cette bataille et je remporte le droit de passer ma journée avec ta cousine.

- Fais gaffe Grandchester, je ne te laisserai pas…

- Tu ne me laisseras pas quoi ? Tu n’es pas en position de force et une fois de plus je te bats à plate couture. N’en as-tu pas marre de perdre la face devant moi ? A ce rythme là, tu finiras par ne plus avoir aucune dignité et tu courberas la tête à chaque fois que tu me croiseras. Personnellement, je m’en contre fiche.

Archibald serre les poings de rage, mais ne peut rien faire lorsqu’il voit Terry s’approcher de Candy et l’entraîner plus loin. Le jeune homme se jure qu’il se vengera et que Grandchester ne perd rien pour attendre.

Annie, douce et gentille, se rue sur lui et sort son mouchoir de sa poche pour soigner les quelques égratignures qui marquent l’avant-bras de celui qu’elle aime. Mais encore une fois, elle sent son cœur se serrer lorsqu’il la snobe tout simplement en s’en allant.
Plantée comme un piquet, les larmes aux yeux, Annie ne le retient pas. Elle sait depuis longtemps qu’Archibald aime Candy, pour elle, il se bat, se fâche, il vit. Pour elle ? Qu’est ce qu’il ferait à part soupirer de soulagement s'il lui arrivait quoique ce soit ? Effondrée, elle s’enfuie en courant pour rentrer au dortoir afin de pleurer à son aise. Patricia et Alistair secouent la tête de gauche à droite devant cette tragédie qui aurait pu être évitée si Archibald ne montait pas sur ses grands chevaux à longueur de temps.

**********



Au bord du lac, Candy regarde Terry jeter des cailloux dans l’eau. Il saigne lui aussi du bras et doucement, la jeune fille mouille un mouchoir avant de nettoyer ses plaies.
Il ne dit rien et ne bouge pas lorsqu’il sent la légère douleur le marteler. Il s’assoit sur l’herbe verte et regarde Candy silencieusement s’occuper de lui. Comme il peut aimer cette proximité tendre. Cette fille qu’il avait rencontrée sur le Mauritania et qu’il n’avait cessé de chahuter depuis, avait pris une place à part dans sa vie. Son cœur bat pour elle et le désir de la posséder qu’il avait ressenti la veille, n’était en rien comparable à ce qu’il avait vécu avant. Candy, il voulait d’abord la combler et l’aimer tendrement, alors que les autres, ils ne prenait pas garde à leurs besoins. Il porte sa main à son visage en comprenant:

« Je l’aime… Je suis tombé amoureux de Candice André »…

La jeune fille fait un bandage improvisé avec son mouchoir avant de demander :

- A quoi tu penses, Terry ?

- Et toi ? A quoi tu penses ?

- J’ai eu la peur de ma vie.

- Vraiment, n’est-ce pas toi qui as encouragé un duel à mort ?

- C’était pour vous faire réagir, mais mon Dieu j’avais peur pour vous.

- Vous ?

- Archibald est mon cousin ! Ne commence pas à me faire de scène !

- Non mais je rêve, là ! S’agace Terry. Tu n’as d’yeux que pour ta famille ! D’abord Antony puis maintenant Cornwell ? Quand viendra mon tour ?

- Mais qu’est-ce que tu racontes ? Toi tu ne seras peut-être plus dans ma vie dans quelques années, mais ma famille demeurera elle !

- Oh si, je vais rester dans ta vie Candy, répond-il froidement en se levant.

Candy l’observe sans comprendre en se redressant à son tour. Ses yeux verts dans les siens elle sent son cœur bondir violemment dans sa poitrine. Cependant, dans ses prunelles s’allument la flamme de la crainte lorsque Terry s’avance vers elle. Au plus elle recule, au plus il avance. Le manège dure jusqu'à ce que la jeune fille se cogne le dos contre le tronc d’un énorme chêne. Prise au piège, elle regarde Terry se pencher sur elle et dire durement :

- Tu m’as invitée à entrer dans ta vie, je ne suis pas disposé à en partir.

- Je ne te comprends pas.

- Idiote ! Je t’aime, dit-il brusquement.

- Quoi ?

- Surprise ?

- Et… Bien…

- Je suis tombé amoureux de toi depuis la toute première fois que je t’ai vue. Tu ne quittes pas un instant mes pensées, j’ai envie d’être avec toi, de t’aimer, de te serrer dans mes bras… Comment dois-je encore te l’expliquer pour que tu comprennes que je t’aime Candy ?

- Tu es jaloux, donc, d’Antony et d’Archibald n’est-ce pas ?

- Evidemment, je ne supporte pas Archibald car il compte pour toi et à l’évidence, beaucoup plus que moi.

- Non, tu te trompes.

- Vraiment… Prouve-moi le contraire alors ?

- Je t’aime aussi imbécile ! Dit elle doucement. Hier je m’en doutais déjà.

- Et aujourd’hui ?

- J’en suis certaine ! Je t’aime profondément, je ressens les mêmes choses que toi, je te veux, je te désire… Je t’aime Terry.

La grande main du jeune homme se pose sur sa joue alors qu’il se penche pour prendre ses lèvres. Candy s’abandonne à son baiser et le laisse l’enlacer lorsqu’elle sent ses bras se refermer autour de sa taille. Elle noue ses bras autour de son cou et répond à ses lèvres passionnément… Des larmes de joies roulent sur ses joues… Ses sentiments sont réciproques : ils s’aiment.

Candy voit maintenant son avenir s’ouvrir devant elle… Car la réalité des choses c’est elle et lui…


A suivre.



Edited by Gentillefille - 19/11/2014, 20:09
 
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icon12  view post Posted on 31/12/2019, 22:42
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Chapitre 3
« La fête foraine »



Les vacances d’été en Ecosse continuaient pour notre bande… Ils se voyaient tous les jours et ils passaient tout leur temps ensemble, même si Terry voulait passer du temps avec Candy…

- Candy tu viens me voir au château ? Chuchota-t-il à son oreille

- Terry, nous passons du temps avec les autres….

- Ça me fait une belle jambe…

- Allons…

- Je veux passer du temps avec toi ! Apres les vacances, à l’école, ça ne sera plus la même chose ! Ici nous sommes plus ou moins libres…

- Libres pour faire quoi ? Demanda Candy

- Pour moi ? Passer du temps avec la fille que j’aime…

- Oh Terry, dit Candy, je veux aussi passer du temps avec toi… mais les autres

- On s’en fou des autres !

- Non…

- Candy, je pars, ou tu suis, ou tu restes avec tes amis…

- Terry !

Il la lâcha et il se mit à partir… Candy le regarda faire, sidérée…

- Candy ? Dit Annie, où va Terry…?

- Euh, il va faire un tour, dit Candy, je pas avec lui !

- Mais Candy, dit Patricia.

Mais Candy était déjà partie, elle courut après Terry… Archie la regardait en secouant la tête… Il n’arrivait pas à effacer l’image qu’il avait vue pendant le jeu de cache-cache ! Il aurait donné d’importe quoi pour ne pas avoir vu cela… En plus le duel… Terry l’avait battu… Maudit fils de duc ! Annie elle regardait comment Archie regardait Candy partir avec Terry… Elle se dit qu’elle devait être patiente. « Tout vient à point à celui qui sait attendre »…

Alistair regarda son frère…

- Ça va frérot ?

- Non, ça ne va pas ! Candy part avec Grandchester !

- Et ça te dérange parce que ? Tu es toujours amoureux d’elle

- A ton avis ?

- Eh bien elle aime Terry en dirait, laisse tomber...

- Comment peux-tu dire ça ?

- Parce que moi, je regarde sans toucher…

- Tu veux dire … ?

- J’ai le bon sens de ne rien dire… surtout qu’elle aime Terry…

- Si je ne les avais pas vus pendant le jeu de cache-cache…

- Qu’est-ce que tu as vu ?

- Ils étaient dans le placard en train de…

- En train de … ? Oh…, dit Alistair, c’est donc pour ça que tu voulais le tuer en duel ?

- Il l’a déshonorée !

- En l’embrassant ?!

- Alistair…

- Elle s’en fiche, on dirait qu’elle en veut plus, elle l’a suivi…

- Arrête !

- Archibald. Reprends-toi !

- Les gars, dit Patty, vous venez ? Il y a la foire au village, Annie et moi voulons y aller…

- D’accord, les filles, dit Alistair

Archie ne dit rien et il suivit son frère rejoindre les filles pour aller à la foire…

oOoOoOoOoOo



Candy et Terry était au château des Grandchester, dans le salon devant la cheminée qui n’était pas allumée… Ils étaient en train de s’embrasser passionnément…

- Terry, on devrait aller s’amuser à la foire…

- Je préfère rester ici pour t’embrasser…

- Moi aussi, mais je veux aussi aller à la foire…

- Très bien, Taches de son…

Il se leva donc à contre cœur, arrangea ses habits et Candy aussi et ensuite, il la prit par la main et ils sortirent du château pour se diriger vers le village ou se trouver la fête foraine… Il y avait beaucoup de gens qui s’amusaient et qui gagnaient des peluches et toutes sortes de chose. Terry gagna une peluche pour Candy ! Elle aussi était très habile avec le lasso et elle lui gagna quelques peluches pour lui aussi !

- Tu es merveilleuse Taches de son ! Dit Terry, merci !

- Et si on allait sur la grande roue ? Demanda Candy.

- D’accord, dit Terry

Ils allèrent faire la queue et ils rencontrent les autres ; Alistair, Patricia, Archie, Annie, Daniel, Eliza…

- Tiens, qui voilà ? Dit Archie

- Salut, les gars, dit Candy en souriant

- Tu as gagné des peluches ou c’est Terry qui les a gagnés pour toi ? Demanda Patty

- Il m’en a gagnée, dit Candy

- Et elle m’en a gagné aussi, dit Terry

- Vraiment ? Dit Patty en tirant

- Non, au lasso, dit Annie, Candy est très habile !

- Tu as bien deviné Annie, dit Candy en souriant

- Tu battais toujours Tom, dit Annie

- Disons qu’il me laissait gagner parce que j’étais une fille…, dit Candy en souriant, Tu veux aller sur la grande roue

- Je me demande si ne vais pas avoir le vertige, dit Annie

- En tout cas, je me souviens comment tu criais a la maison Pony quand je grimais très haut sur le père…

- Le père ? Dit Terry

- Oui, il y avait un grand arbre à la maison Pony que nous appelions « Le père » comme nous n’avions pas de famille, dit Candy

- Ridicule ! Dit Eliza, un arbre ?

- Eh bien les orphelins font avec ce qu’ils ont, dit Terry, ce n’est pas de leur faute s’ils n’ont pas de parents…

- Tu devrais être plus compatissante Eliza, dit Alistair

- Je fais ce que je veux ! Laissez-moi tranquille

Candy ne dit rien. Elle préférait de ne pas répondre à Eliza. Ils continuaient à parler et leur tour arriva enfin et ils montèrent sur la grande roue. Lorsqu’ils se retrouvent tout en haut, ils furent en mesure d’avoir la vue de toute la foire et remarquer les diffèrent jeux qui étaient disponibles. Pour Annie, est en haut lui faisait peur, mais elle était avec Archie et elle n profita pour se blottir contre lui pour qu’il la réconforte… Mais c’était à peine s’il ne la repoussait pas !

Apres la grande roue, ils allèrent dans le tunnel de l’amour…

- Le tunnel de l’amour ? Ridicule, dit Archie

- Allons, ça peut être amusant, dit Alistair, tu viens avec moi Patricia ?

- D’accord, dit-elle en souriant

- Terry ! Dit Eliza tu m’accompagnes ?

- Euh non, dit Terry, je vais y aller avec Candy…

Il se tourna vers elle et il demanda :

- Tu veux m’accompagner, Taches de son ?

- Avec plaisir ! Dit Candy en souriant

Archie regarda la scène. S’il n’y allait pas, il n’allait pas voir Candy et Terry et il ne voulait pas les quitter des yeux.

- Tu viens Annie, dit-il

- Oui ! Dit-elle toute heureuse

- On dirait que tu es coincé à être seule, dit Daniel qui était avec une autre fille

Eliza resta donc toute seule en boudant. Elle alla chercher autre chose à faire…

Nos amis dans le tunnel de l’amour étaient en train de regarde toutes les différentes statues et figurines à travers les âges, en commençant par Adam et Eve, Romeo et Juliette, Marc Antoine et Cléopâtre…

- Romeo et Juliette, dit Candy en souriant, ils sont mignons…

- Tu sais au moins qu’ils n’étaient pas plus vieux que nous ? Ils avaient une quinzaine d’années…

- Mais leur amour était tragique, dit Candy un peu tristement

- C’est Shakespeare tout craché tu sais ! La tragédie…

- Mais il avait aussi des comédies non ? Comme « Beaucoup de bruit pour rien »…

- Mais les gens préfèrent les tragédies on dirait…

- Eh bien tu m’as appelé « Juliette : pendant le festival de mai, mais je n’aimerai pas trop vivre sa vie, tu sais…

- Même pas le temps d’une pièce, sur scène ?

- Je ne suis pas une actrice, Terry, c’est toi qui veux devenir acteur…

- Oui et je veux percer pour gagner de l’argent et pour t’épouser…

- M’épouser ? Dit Candy en le regardant avec amour…

- Je t’ai dit que je t’aimais non ? Je veux passer le reste de ma vie avec toi…

- Oh Terry, je t’aime aussi…mais ton père…

- Chut…

Il se pencha et il prit ses lèvres tout doucement. Quand ils s’arrêtèrent elle regarda et elle vit…

- Tristan et Iseult… Une autre histoire très triste…

- Ils ont bu un philtre d’amour…, dit Terry, c’est ce qui les a rendu amoureux fous de l’un et l’autre… alors pour moi, ça ne compte pas trop, on leur a donné un petit coup de pouce… sans la potion, il n’aurait pas regardé la future femme de son oncle…

- Eh bien le destin a triché dans cette histoire et il a fait des malheureux, encore une fois…

- Marc-Antoine et Cléopâtre, dit Terry en voyant les prochaines statues…

- Elle n’était pas avec Jules-César, avant ? Demanda Candy

- Oui, ensuite, après sa mort…

- Elle s’est tournée vers Marc-Antoine…

- Une autre histoire avec une fin tragique… L’amour serait-il maudit ?

- Je n’en sais rien, dit Terry, mais on dirait, regarde les prochains, Orphée et Eurydice…

- La mythologie grecque ? C’est n’est pas mieux, ce sont des tragédies après tragédies…

- Tu crois que notre histoire d’amour va fonctionner ?

- Je ne sais pas, que veux-tu faire pour nous ? Demanda Candy tendrement

- Eh bien, si on faisait les choses en ordre…?

- C’est-à-dire ?

- Candy, veux-tu passer le reste de ta vie avec moi ?

- Sérieusement ?

- Oui, je suis très sérieux… Je vais trouver du travail dans un théâtre et nous allons faire notre vie ensemble…

- Oh Terry ! Ça sera merveilleux ! Mais tu es le fils d’un duc, tu penses que ton père va te permettre de m’épouser ?

- Eh bien, il faudra bien qu’on trouve un moyen, car c’est toi que je veux épouser Candy et personne d’autre…

- Je suis honorée…

- Je t’aime Candy…

Il se pencha et il l’embrassa jusqu’à ce qu’ils sortent du tunnel… La balade était terminée. Il sortit du wagon et il aida Candy à sortir et ils partirent ensemble. Lorsqu’Annie et Archie sortirent, ils ne virent plus Candy et Terry.

- Mince ! Dit Archie, ils ont disparus !

- Et si on allait sur les montagnes russes ? Dit Alistair en souriant

- Je veux bien ! Dit Patty, Annie

- Allons-y, dit Annie

- D’accord, dit Archie à contre cœur…

Ils allèrent en groupe sur les montagnes russes pour faire la queue et attendre leur tour. Candy et Terry allèrent sur d’autres jeux dont une diseuse de bonne aventure…

- Je n’aime pas trop cela, dit Candy.

- Pourquoi ?

- La dernière fois que j’y étais en Amérique, j’étais avec…

- Avec…

- Anthony… ne te fâche pas…

- Je ne vais pas me fâcher, Taches de son. Que s’est-il passé ?

- C’était notre première sortie ensemble et seuls… il avait gagné un veau à un rodéo. Nous l’avons vendu au père de Tom…

- Tom… celui de Pony Flash ?

- Tu as une bonne mémoire ! Oui, celui de Pony Flash… on s’est bien amusé, il n’avait jamais vu de hotdog… c’était comique… on s’amusait, alors, nous sommes allés voir une diseuse de bonne aventure pour nous amuser, mais elle ne présageait rien de bon, un nuage noir sur Anthony… J’ai eu un mauvais pressentiment… Dieu sait que j’ai tout fait, j’ai prié le Bon Dieu pour qu’il protège Anthony…mais…

Terry la prit dans ses bras. Il n’était plus jaloux, le pauvre garçon n’était plus de ce monde.

- Mais Candy, la vie continue, tu ne veux pas voir ce qu’elle te réserve ?

- La dernière fois, c’est Anthony qui a eu un mauvais message…

- Tu as peur que j’ai un mauvais message ?

- Oh Terry, je ne voudrais pas te perdre…

Terry la regarda.

- Tu ne vas pas me perdre

- Tu promets de tout faire pour éviter si tu as une prédiction dangereuse ?

- Je te le promets… allons-y

Quand ce fut leur tout, ils entrèrent dans la tante de la diseuse de bonne aventure… C’était une vieille dame avec un foulard à qui il manquait quelques dents… Elle était assise à une petite table ronde recouverte d’une nappe rouge.

- Entrez mes enfants, dit-elle, je suis Madame Mona, bonjour

- Bonjour, dit Terry

- Bonjour, dit Candy doucement et méfiante

- Prenez place…

Il y avait deux chaises, ils prirent place… Il y avait une boule de Crystal au milieu de la table.

- Voyons voir ce que le destin vous réserve, dit Mme Mona.

- Jeune fille, vous êtes très déterminée et vous savez ce que vous voulez… vous avez déjà traversé beaucoup d’épreuves, et d’autres vont suivre mais c’est rien que vous ne puissiez combattre…soyez forte et vous trouverez votre bonheur.

- D’accord, dit Candy pas très convaincue

- Jeune homme…vous avez deux chemins qui s’ouvrent devant vous… Un va vous mener dans un pays lointain, mais va aussi risquer de vous apporter le malheur. L’autre chemin, sera pleins d’embuches, mais si vous persévérez vous aller trouver votre bonheur avec l’élue de votre cœur, malgré les obstacles de la société…

- D’accord, dit Terry, qui était aussi confus que Candy

Il paya la dame et ils sortirent ensemble de la tante.

- Comment te sens-tu ?

- Inquiète ? Dit Candy.

- Moi je suis confus, cette dame ne m’a rien dit de clair…

- Elle parlait presque en énigmes…

- Allons chercher quelque chose à manger, dit Terry

Ils allèrent acheter à manger, des hotdogs ! Candy éclata de rire… Terry avait fait ça pour lui remonter un peu le moral… Ensuite ils allèrent sur d’autres jeux et ils retournèrent au château avec leurs peluches… Ils rencontrèrent les autres qui retournaient aussi…

- Enfin, vous voilà ! Dit Archie, ou étiez-vous passé?

- Ce ne sont pas de tes oignons Cornwell ! Dit Terry

- On s’amusait, interrompit Candy en souriant

Elle alla vers Terry pour marcher avec lui à l’ écart… Terry savait qu’elle voulait éviter une dispute. Il lui en sut gré… Ils se séparèrent en se donnant rendez-vous le lendemain…

- C’est le dernier jour, dit Candy, on doit s’amuser…

- Bonne nuit Taches de son, dit Terry

- Bonne nuit Terry…

- Bonne nuit tout le monde

- Bonne nuit Terry ! Dirent les autres sauf Archie qui boudait toujours…

oOoOoOoOoOo



Edited by Gentillefille - 12/1/2020, 08:03
 
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Reine du drame à la plume diversifiée qui ne cesse de produire toujours autant, malgré les ans et ses idées qui autant en emporte le vent!

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Chapitre 4
« L’été s’en va… »



Le lendemain matin en Ecosse, le soleil se leva comme d’habitude… Candy était à l’école d’été avec Annie et Patty… Elle se réveilla pour s’arranger avant tout le monde…

- Candy, tu es déjà prête ? Dit Annie.

- Je me suis réveillée trop tôt, dit Candy.

- Tu m’as l’air bien excitée, dit Annie, tu en as de la chance…

- Terry est merveilleux ! Dit Candy.

- Tu en as de la chance, dit Annie d’un ton las… Archie n’était pas très aimable hier…

- Je suis désolée Annie… Vous ne vous êtes pas amusés hier à la fête foraine ?

- Archie passait son temps a vous chercher des yeux, dit Annie.

- Bon, dit Patty en sautant de son lit, je vais m’apprêter !

Les jeunes filles finirent de s’apprêter pour aller à l’école d’été… Apres les cours, Annie et Patty allèrent au château des André et Candy a celui des Grandchester…. Elle trouva Terry dans son jardin…

- Bonjour, dit-elle en souriant.

- Bonjour, Taches de son, dit-il, tu vas bien ?

- Je vais très bien et toi ?

- Je me porte comme un charme, comme tu vois.

- Que fais-tu ?

- Je vais dans mon hangar, tu viens…?

Elle s’approcha de lui et il pencha pour lui faire la bise sur la joue. Ensuite, il lui prit la main et ils marchèrent vers le hangar et ils entrèrent… C’était un peu poussiéreux et au fond il y avait quelque chose recouvert par du tissu…

- Qu’est-ce que c’est ? Demanda Candy.

- Ça c’est un vieil avion de mon père, il me l’a offert…

- Un avion ? Un vrai ?

- Oui…

- Il marche ?

- Il est très vieux…

- Je suis sûre qu’Alistair et Archibald pourront t’aider à le réparer…

- Quoi ?... mais…

- Je reviens tout de suite !

Candy prit ses jambes à son cou et elle courut jusqu’au château des André… Elle arriva toute essoufflée…

- Candy ? Dit Alistair, d’où tu viens essoufflée comme ça ?

- De chez Grandchester, bien sûr ! Dit Archie amer

- Oui, je viens de chez Terry, dit Candy.

- Il se passe quelque chose ? Demanda Alistair.

- Eh bien nous sommes allés dans son hangar… et il y avait un vieil avion à l’intérieur

- Quoi ? Dit Alistair intéressé, il fonctionne?

- Il est très vieux et poussiéreux, mais Archie et toi pourriez venir pour le réparer et le faire voler…

- Ouais ! Dit Alistair, d’accord frérot ?

Archie était en train de bouder et il sortit de la salle.

- Allez-y sans moi ! Dit-il.

- Allez-y les filles, dit Alistair, je vais venir avec lui…

- D’accord, dit Candy, on y va les filles ?

- D’accord, dit Patty.

Annie n’avait pas très envie d’y aller, mais elle voulait rester avec ses amies… Alors elle suivit Candy et Patricia… Elles marchèrent vers le château des Grandchester en bavardant gaiement… Pendant ce temps là, Alistair était en train de supplier son frère de l’accompagner… Il était littéralement en train de le tirer de force…

- Alistair, lâche-moi ! Je ne veux pas aller chez ce prétentieux !

- Oh arrête, tu ne peux pas le sentir et moi je sais pourquoi ! Allons réparer l’avion, ça sera amusant…

- Non ! Dit Archie, j’en ai rien a cirer ! Lâche-moi, je te dis !

Mais Alistair ne lâcha pas son frère, il le traina de force jusqu’au château des Grandchester… Les filles les attendaient à la porte du hangar… Terry n’était pas la…

- Il est où ce prétentieux ? Dit Archie, il n’est même pas là pour nous accueillir…

Terry arriva pour dire :

- Si je savais tu venais chez moi, j’aurai déroulé mon tapis rouge ! Soyez les bienvenus ! Entrez je vous prie…

- Terry, dit Candy nous allons dans la cuisine pour faire des collations

Il s’approcha de Candy pour énerver Archie, et il se pencha pour embrasser Candy sur la joue. Archie était sur le point d’exploser… Il suivit Terry et son frère dans le hangar en trainant la patte… Et ils se mirent au travail… Les filles étaient en train de préparer de la soupe et des sandwiches…

- Tu crois qu’Archie et Terry vont finir par s’entendre ? Demanda Patty.

- Eh bien, c’est pour ça que veux qu’ils réparent l’avion ensemble, ça devrait les rapprocher non ?

- Oh Candy…, dit Annie

- Il faut être optimiste Annie…,dit Candy en souriant

- Tu es la meilleure, Candy ! Dit Patty en souriant

Le personnel était en train de les aider. Ils connaissaient Candy pour l’avoir souvent vu avec le jeune maitre…

Les garçons étaient en train de faire les réparations sur l’avion et Archie ne faisait que râler… le temps passa… Alistair passait son temps a calmer Terry et Archie…

- Ecoutez-vous deux ! Ça suffit ! Dit Alistair, finissons ces réparations avant qu’il ne fasse noir…

Mais les deux jeunes hommes se mirent à se battre encore une fois… et Archie faillit se faire très mal sans l’intervention de Terry qui empêcha un outil très lourd de tomber sur lui… Archie était ému…

- Terry…, dit-il doucement.

- Je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose sur ma propriété…

- Terry, répéta Archie

- Allons finissons ces repartions, ton frère a raison…, dit Terry

Ils continuèrent leurs réparations… ça leur prit longtemps, trois longs jours. Les garçons s’arrêtaient pour manger le repas que les filles avaient fait… Ils passaient tous du bon temps ensemble dans la joie…

Au bout de trois jours, c’était finalement terminé le soir… c’était aussi la fin des vacances… Les filles ne retournèrent pas à l’école, elles passèrent la nuit au château. Ils mangèrent dans et ils s’amusèrent beaucoup.

- Nous allons essayer l’avion demain, dit Alistair

- D’accord, dit Candy

- Vous retournez a l’école ? Demanda Archie

- Euh non, dit Candy

- Non ? Dit Archie

- C’est le dernier jour, profitons-en ! Dit Candy

Archie avait l’air sceptique, mais il ne dit rien. Un peu plus tard, Alistair et lui retournèrent chez eux… Terry prit Candy pour l’emmener faire une promenade… Terry donna une chambre aux filles, le lit était assez grands pour toutes les trois… Elles dormirent très tard, elles bavardèrent beaucoup…

Le lendemain matin, Alistair et Archie arrivèrent avec Eliza et Neil sur les talons…

- Terry ! Ou est Terry ? Dit Eliza

- C’était trop beau ! Dit Candy

- J’ai pas très envie d’être ici, dit Daniel

- Personne ne vous a invité. Dit la voix de Terry

- Terrence ! Oh Terry ! Dit Eliza ! Je suis si heureuse de te voir !

Elle essaya de le serrer dans ses bras, mais Terry qui prévoyait son geste, la repoussa doucement…

- Et si on allait sortir l’avion ? Dit Alistair

Tout le monde se rendit dans le hangar pour pousser l’avion à l’extérieur… jusque dans le jardin… Alistair était à l’intérieur et il démarra… Le moteur toussa un peu et enfin il fut en mesure d’avancer et de voler avec le vieil avion, et tout le monde criait de joie… L’expérience fut hors de prix… Ensuite l’avion finit par s’écraser, mais Alistair allait bien…

- C’était super ! Et si on allait manger ? Dit Terry, les bonnes doivent avoir mis le petit déjeuner a table…

Ils allèrent tous a table et les Legrand ne se génèrent pas de les accompagner… Il y en avait pour tout le monde…

- C’est la fin des vacances, dit Terry, vous partez quand Candy ?

- Demain matin, dit Candy

- Il y a une dance au village ce soir, vous voulez venir ?

- Oh oui, Terry , dit Eliza avec plaisir

- Euh, vous êtes tous invités bien sûr, dit Terry, tout le monde est invité…

- D’accord, dit Candy en le regardant

Pendant que les autres étaient distraits, Terry en profita pour disparaitre avec Candy… Mais Eliza n’était pas dupe longtemps…

- Oui est Terrence ? Demanda-t-elle

- Tu es obsédée par ce ringard, ma parole, dit son frère

- Ta gueule ! Candy aussi a disparu…

- Eh bien, ils veulent être seuls, c’est tout, dit Patty, on y va Annie on doit faire nos valises…

- Eh bien c’est une façon de nous dire au revoir, dit Archie, allons-y Alistair…

Tout le monde quitta la château et Eliza boudait parce que Terry et Candy n’étaient pas revenus… Elle voulait inspecter le château, mais il y avait des domestiques, alors elle n’osa pas aller ou que ce soit sans permission. Candy et Terry étaient en fait dans la chambre de Terry en train de s’attendrir…En train de s’embrasser passionnément…

- Tu crois que les autres sont partis ? Demanda Candy.

- Oui…

- On aurait peut-être pas du filer à l’anglaise de la sorte…

- Moi, je mourrai de t’embrasser… sinon je l’aurai fait devant eux

- Terry !

- Alors, tu ne préfères pas que nous soyons ici, tout seul ?

- Oui !

Il prit ses lèvres encore une fois et il roula avec elle sur son lit moelleux …

oOoOoOoOoOo



Annie et Patty arrangèrent aussi les affaires de Candy. Les sœurs les laissèrent les élèves sortir en début de soirée pour aller à la dance du village avant leur départ pour Londres le lendemain. Tout le village se rendit à la fête pour s’amuser. La fête foraine était encore là, c’était aussi son dernier soir…

Terry amena Candy après le diner qu’on leur avait servi. Ils étaient à la fête en train de danser avec tout le village… Ils rencontrèrent les autres …

- Vous voilà ! Dit Alistair, ou étiez-vous passé ?

- Je ne sais pas de quoi tu parles, Alistair, dit Terry, nous étions tous chez nous non ?

- Bien sûr, dit Alistair

- Viens danser avec moi, Alistair, dit Candy en souriant

- Avec plaisir…

Terry invita Patricia a danser…

- Avec plaisir, dit-elle

Ensuite il dansa avec Annie, puisqu’Archie ne l’invitait pas… Archie dansait avec Eliza et d’autres filles… En voyant Terry danser avec Annie, il alla l’inviter après cela… Eliza essaya par tous les moyens de danser avec Terry, mais il ne voulait rien savoir… Neil voulut danser avec Candy mais elle refusa et n’en croyait pas ses oreilles…

- Tu plaisantes ?

- On dirait qu’il regrette son attitude envers toi, dit Terry.

- Tu peux toujours courir ! Dit Candy en riant, allons danser…

La bande s’amusa pendant quelques temps et ensuite, chacun retourna chez eux… Les vacances étaient terminées et demain ils retournaient à Londres au Collège Royal de Saint Paul… Candy avait hâte de retrouver Terry à Londres…

Edited by Gentillefille - 9/1/2020, 17:20
 
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